patoche-smag a écrit:je confirme, de plus en plus de papelards, et on va nous imposer des secouristes avec appareil défibrilateur, ce qui ne sert à rien dans un trail sauf si le coureur tombe dans les bras du secouriste à l'arrivée. J'ai un toubib et 4 kinés sur le Défi de l'OIsans pendant une semaine, si je dois prendre x secouristes en plus, je devrai augmenter le prix des inscriptions d'une part (ce qui est dommage puisqu'on arrive à un prix sympa puisqu'on ne fait aucun bénef sur les coureurs), et d'autre part je devrai les loger alors qu'on a déjà du mal à trouver de la place pour nos 50 coureurs plus 14 membres du staf (médical, serre files, ravitailleurs et intendance).
On assure par ailleurs l'assoc et les bénévoles, et les coureurs par une licence FFME qui couvre l'hélico.
C'est vrai qu'il faut cadrer, mais il faut aussi des espaces de liberté.
Bientôt on ne pourra plus appeler le PGHM en cas de pb en montagne. On m'a même demandé si j'ai un hélico qui suit la course, si j'ai prévu l'appel à un hélico de secours si le premier avait des pb, et si j'avais mis en place un plan d'évacuation de la foule à l'arrivée!!!
Ce sujet que tu évoque n'est pas nouveau, pour moi bien évidemment, puisque c'est quelque chose dans mon domaine que j'ai a traité quotidienement étant lié à celà, et ce sujet a été évoqué lors d'une réunion de la CNCP, un organisme qui regroupe à 60% des organisateurs de course sur route qui s'inquièté justement de cette nouvelle disposition pour l'avenir. Il concerne les DPS (Dispositif de Premier Secours) obligeant chaques organisateurs à fournir un dispositif avec des organismes de secours agréer suivant le nombre de participant et un calcul à faire pour un nombre de personnes faisant partie de la foule suivant le type d'activité et la surface.
Nul doute que ce dispositif pouvait posé un problème pour bon nombres d'organisateurs, car vous imaginez qu'en suivant le texte de loi et la règle, la simple personne allant chercher son pain à la boulangerie ou celle qui va à l'église tous les dimanche était à prendre en compte si le parcours se trouvait sur le chemin. Certaines préfectures l'appliqués, d'autres pas, mais çà commence à venir, mais les associations sont confrontés un problème d'effectif qu'il ne peuvent pas forcément fournir suivant les DPS.
C'est pourquoi la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France à fait des pieds et des mains afin d'obtenir un agréement provisoire (ils en étaient exclus du texte de loi au départ) de la Sécurité Civile de type D, ceci avant de modifier ces statuts pour avoir l'agréement définitif lors d'une assemblé le 29 septembre 2007 pour pouvoir faire partie aussi du DPS, afin d'alléger aux mieux les organismes, surtout dans les départements provinciaux très peu habités. C'est pourquoi, je vous invite à prendre contact et vous rapprochez avec les différents responsables des SDIS (Service Départementaux d'Incendie et de Secours) de chaque groupement (par forcément les Chefs de Centre d'Incendie et de Secours, car tous ne sont pas forcément au courant) afin d'être informé ou d'informer pour voir s'il peuvent rentrer dans ce cadre à titre préventif et alors, vous serez fixé suivant leurs réponses, car çà dépends des endroits et des départements.
Sinon, effectivement, il y a des impositions pour les organisateurs.