Récit de la course : Raid Normand Hivernal - 55 km 2010, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Raid Normand Hivernal - 55 km

Date : 30/1/2010

Lieu : BOSC ROGER EN ROUMOIS (27) (Eure)

Affichage : 2710 vues

Distance : 55km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

Partager :

du changement au raid normand !

CR raid normand 2010.

 

En janvier 2004, je découvrais avec les « amis du zoo », le raid orientation nocturne longue distance. L’expérience fut « douloureuse », avec une tortue à la peine une bonne partie de la nuit et qui serait encore embourbée dans les collines du Trait si le papy, le poc et le mogwai ne l’avait pas soutenu et aidé à finir !

 

Depuis, j’ai couru toutes les éditions de l’hivernal du raid normand jusqu’en 2008, où j’en ai eu assez de l’effet « troupeau » du raid normand (trop d’équipe en procession) et du peu de considération donné aux coureurs. Voilà 2 ans qu’avec les raid28, je me retrouve « orienteur » de l’équipe et cette année, à l’issue d’un raid28 bien réussi, je décide de m’inscrire à la bourse aux équipiers comme je l’avais fait déjà plusieurs fois. J’aime bien cette bourse aux équipiers car partir avec une équipe inconnue est assez rigolo, et souvent enrichissant sur le plan humain ! Quelques heures plus tard, j’étais contacté par Nicolas, qui me demandait de compléter son équipe : banco !

 

Après un transfert Paris / Bosc-Roger en charter organisé par le minou, la minette et le team ratounet (merci à eux), et m'être fait chambré pour ma tenue très « class » car je sortais tous juste de 2 jours de congrès internationaux à Paris, je me retrouve dans la grande salle de départ. Et là, première bonne surprise, l’ambiance « agressive » dont j’avais souvenir lors des précédentes éditions n’est pas là du tout. La salle est suffisamment grande pour accueillir tout le monde, sans être serré comme des sardines. Tout le monde est « cool ». La meilleure surprise : le briefing du maitre de cérémonie (Pascal Leblay) est très bien fait, la sono est bonne donc on entend très bien. Il présente les quelques coureurs qui ont couru toutes les éditions de l’hivernale du raid Normand (c’est le 10ème anniversaire). On sent une écoute et une bienveillance pour le coureur dans le discours ! Très bien, merci et bravo !

 

Entre temps, j’ai découvert mon équipe : Nicolas le pitaine, un autre Nicolas et Yohann. Ils sont jeunes, et je crains de ne pas avoir le niveau physique pour les suivre. Petite surprise, ce n’est pas 1 mais 2 équipes à découvrir (80 et 81). En effet, 4 autres copains : Jean-Nicolas, Gilles, Patrick et Loic forment une autre équipe et ils ont décidé de tous courir ensemble : à la question, qui oriente ? la réponse est simple : « toi ! ». 1 orienteur pour 8, bon d’accord, ça ne me fait pas trop peur, mais je sens que ça va pas être simple à gérer. On verra bien…

 

Le départ se fait en 2 vagues à 30’ d’intervalle. On est dans la deuxième. J’ai repéré une table qui va se libérer à l’issue du départ de la première vague, donc je saute dessus dès que possible. On récupère nos livres de route en faisant attention à ce que les 2 équipes aient le même. En effet, pour limiter l’effet troupeau, il y a non seulement 2 vagues de départ, mais pour chaque vague, il y a deux parcours différents. Le parcours fait une sorte de 8 et la moitié des équipes le font dans un sens, et l’autre à l’envers. Excellente idée, là encore des organisateurs, qui fera que la circulation dans la forêt sera beaucoup plus fluide. Certes 130 équipes, ça fait beaucoup et on est souvent avec d’autres mais l’effet « petit train » a disparu.

 

Je récupère donc le livre de route et je commence le report. Classique pour un raid normand : alternance de report en azimut/distance et de point remarquable (mare, intersection de parcelle, etc…). Aucune difficulté particulière, si ce n’est ce qui a été clairement annoncé au briefing, à savoir de très nombreux changements de carte avec des échelles différentes. Je fais donc bien attention à reporter sur chaque carte la première et la dernière balise afin de ne pas perdre de temps à chaque changement de carte.

 

C’est parti ! Il faut d’abord rejoindre par la route le CP0 qui est le véritable point de départ. 2 km de footing pour s’échauffer, où je me rends vite compte que le niveau des 8 coureurs est très disparate et qu’il va falloir gérer ça !

 

2 premières balises, aucun problème, je rentre tout de suite dans la carte, d’autant que ce sont des balises cartée sur carte CO au 15000ème.

 

Balise 3, grosse erreur d’approximation. J’ai carté la balise sur la carte IGN au 25000ème pour enchainer sur la balise 4, mais les limites de parcelle qui figure sur la carte IGN ne sont pas reportées sur la carte de CO dont on sort, résultat, j’attaque une parcelle trop tôt et on se fait un joli détour dans un bois bien touffu pour se recaler et choper la balise ! Mal joué la tortue, il faudra être plus vigilant : malgré cette première grosse bêtise, je sens que mes coéquipiers me gardent leur confiance et tout le monde reste bien sagement callé dans la roue ;-)

 

Balise 3 à 4, je pars sur le chemin le plus direct, mais l’approche d’une route à grande circulation m’alerte et je demande s’il n’y aurait pas des consignes de sécurité pour traverser cette route. Bonne inspiration, car en effet, il est bien précisé sur le road book que l’on a pas assez bien lu, qu’il faut traverser à un endroit précis et malgré le détour que cela provoque, on y va, car je soupçonne un pointage à cet endroit. En effet, il y a bien un pointage de sécurité.

 

Après ce détour on redescend sans problème sur la 4 puis on va à la 5 que j’ai carté au bord d’une mare. J’ai bien reporté un « carré bleu » sur la carte, mais les mares carrées, je n’en connais pas !? Donc je ne suis pas très confiant dans mon report. Bon, finalement après avoir laissé les équipiers se reposer un moment, on finira en jardinant avec les 2 poinçonneurs quelques minutes par trouver la balise, mais la mare…on ne la verra pas ;-)))

 

Balise 6, aucun problème.

 

Balise 7, il faut traverser une voie de chemin de fer à grande circulation, et il a bien été précisé au briefing qu’on ne peut traverser que sur des ponts où par des petits tunnels. Je repère sur la carte un petit tunnel qui nous amène droit sur la balise. Mais on ne le trouve pas sur le terrain. Je décide donc de faire un crochet pour passer par le pont routier. La balise est cartée par l’organisation car nous avons changé de carte. On est maintenant sur un bout de carte IGN fournit par l’organisation et comme ils veulent être certain que tout le monde se recale bien, ils ont cartés la balise. On longe la voir ferrée et je ne fais pas très attention car je suis persuadé qu’on va tomber dessus sans problème. Mais, même à 8, on va passer devant sans la voir. Résultat, quelques centaines de mètres de rab et un peu de temps de perdu !!!

 

7 balises de poinçonnée, et beaucoup trop d’approximation à mon gout. Je décide de me concentrer un peu mieux et de mettre en place un système de surveillance de la troupe. En effet, le plus gros problème de ces premiers km est de gérer la progression des 2 équipes en même temps. Il y a beaucoup d’équipe dans la forêt et ce n’est pas évident de se regrouper ou de ne pas perdre quelqu’un. A chaque balise, on perd beaucoup de temps pour rassembler la troupe et comme les vitesses de courses sont assez inhomogènes, on est sans arrêt obligé de demander si tout le monde est bien là. Loic est donc désigné comme serre-file « officiel ». A la question « tout le monde est là ? », il n’y aura que lui qui devra répondre. Ce petit stratagème, va pouvoir me permettre de plus me concentrer sur les balises et moins sur l’arrière de la troupe !

 

Je vais ainsi commencer un période beaucoup plus précise en orientation. Les balises 8, 9 10, 11, 12, 13, 14, 15, vont s’enchainer sans hésitation, en m’appuyant plus sur les mouvements de terrain que sur les chemins et les parcelles. Il n’y a que le pied de Patrick qui commence à m’inquiéter, car je vois bien qu’il souffre et qu’il est tout au courage pour avancer.

 

Entre temps, à la balise 8, on a doublé le team ratounet, parti 30’ avant nous, avec un Bachibouzook qui semble songeur devant sa carte et un ourson qui ne remonte pas de la balise ! Aurait-il trouvé du miel au pied de la falaise qui surplombe la marre ? ;-))

 

Balise 16, je continue sur mon idée, d’y arriver en suivant les courbes de niveau et non pas le troupeau qui suit le chemin. Alors que je suis à 50 m de la balise, je me laisse quand même déconcentré par le troupeau qui jardine au bord du champ. On cherche aussi. La balise n’est visiblement pas là où tout le monde l’a cartée. Elle est 50 m plus au sud, et on la trouve en ayant perdu un peu de temps.

 

Cet épisode jardinage de la 16 terminé, nous allons reprendre notre progression sur les balises 17, 18, 19 et 20 ; toujours en me fiant beaucoup aux courbes de niveau et à la végétation. La vitesse de progression s’est considérablement réduite car les troupes commencent déjà à fatiguer. Eh ben alors les jeunes ??? que se passe-t-il ? ;-))

 

Pour aller à la 21, je décide de suivre les recommandations données par le road book. On arrive sur une grotte magnifique et très profonde. Pendant que les poinçonneurs vont tout au fond, j’en profite pour revoir avec Loic le report des balises 23 et 24 qui se fait sur la carte au 15ème et que je sentais qu’on avait mal fait au gymnase.

 

Nous revoilà sur la carte CO au 15ème. Je suis quasi certain du cheminement jusqu’à la 23, mais on est en train de se taper un gros raidillon alors qu’il n’y a pas de courbe de niveau sur la carte ??? Un coup d’œil sur la carte IGN qui est superposable avec la carte de CO me permet de bien vérifier qu’il y a du dénivelé ! Dommage que les cartes de CO aient été aussi imprécises ! Mais, comme il l’a bien été dit au briefing, c’est un raid orientation, pas une CO, donc il faut s’adapter !!!

 

Pour la balise 24, j’ai un gros doute sur le positionnement, et la définition est « au sud de la levée de terre ». En progressant, je vois une levée de terre orientée est/ouest qui fait 100 m de long ! euh ?? c’est où le sud ?? . Presque à l’extrémité est de la butte, je vois une souche, et je fonce dessus persuadé que la balise est derrière : rien ! 50 m plus au sud, il y a un autre mouvement de terrain. On y va tous, et on commence à jardiner avec d’autres équipes. Je suis tellement peu sur du report que je suis à 2 doigts d’abandonner la balise quand après m’être parfaitement recalé, je pense avoir une idée. Tout à l’heure, j’étais bien sur la bonne levée de terre, mais je n’ai pas assez cherché. Je décide d’y retourner avec les poinçonneurs ! Bingo, la balise est bien là, à…15 m de la souche où j’étais tout à l’heure ! zut !

 

Il faut maintenant rejoindre le bivouac de la mi-course. On y va tranquillement car les forces en présence s’amenuisent…

 

Dès l’arrivée au bivouac, je m’attèle au report avec Loic. Il y a encore plus de changement de carte que sur la première partie. Les reports ne sont pas très difficiles, en revanche il faut souvent reporter 2 fois, sur la carte IGN et sur la carte de CO pour faire le raccord. Au bivouac, l’équipe 81 décide de rentrer au gymnase qui n’est pas très loin en ramassant quelques balises au passage. Nous voilà donc repartis à 4 ; les 2 Nicolas, Yohann et la tortue pour la deuxième partie. La pause bivouac nous a frigorifiés. Je grelotte et mes petits camarades aussi. Pour reporter, j’ai enlevé les gants et je ne sens plus mes doigts. On décide de courir pour se réchauffer, mais la reprise se fait par 2 balises très techniques et il faut progresser lentement pour ne pas les louper.

 

Balise 3 à 11 : nouvelles carte de CO, au 10000ème cette fois, et repassage pour la balise 8 sur la carte IGN ! ça commence à devenir casse-tête tous ces changements d’échelle et de carte, mais c’est bigrement intéressant !

 

Balises 3 et 4 : je les sens bien et on les attrape sans problème.

 

Balises 5 : presque 300 m d’azimut dans le vert et on loupe la balise de quelques mètres. Je me recale sur une courbe du chemin au sud et on prend la balise en remontant sans problème.

 

Balise 6 : on la passe de quelques mètres mais les courbes de niveau sont hyper lisibles et on ne perd pas de temps à la trouver.

 

Balise 7 et 8 : no problem : je me fis toujours plus au dénivelé qui est bien marqué qu’aux chemins qui ne sont pas tous sur la carte ou qui sont sur la carte, mais pas sur le terrain !!!

 

Balise 9 : un petit rentrant au nord du chemin. 3 ou 4 équipes jardinent au mauvais endroit. Je cherche le rentrant qui est bien marqué et j’envoie poinçonner Nicolas dans le noir car je ne vois pas pourquoi j’aiderais les autres sur une balise aussi évidente et où il suffit de lire la carte pour la trouver. Au passage, je me ramasse une belle gamelle car ce n’est pas évident de marcher dans la forêt, en pente et lumière éteinte ;-))

 

Balise 11 : dans une petite dépression juste au sud est de la butte. La zone est complètement débardée et difficilement praticable. Je trouve la dépression, mais point de balise ?? je suis perturbé car je ne vois pas ce que je peux faire de plus. La balise est cartée sur la carte IGN et je suis sur de mon positionnement : que faire ??? Je demande aux autres équipes que filent vers la suivante s’ils ont trouvée la balise : « oui, mais elle n’est pas au bon endroit ! ». Ok, il suffit de remonter le flot des équipes qui arrivent pour trouver la balise…au bord du chemin !!! grrrrhhh !

 

Balise 12 : je ne suis pas certain du report. Il s’agit d’un passage sous la voie ferrée, mais il y a 2 tunnels proches l’un de l’autre. Je pense que c’est le tunnel le plus au nord des 2, mais dans le doute, on passera par celui au sud d’abord pour finalement trouver la balise comme prévu au nord. C’est le moment où la batterie de ma Lupine qui commençait à donner des signes de fatigue, rend l’âme. Comme j’ai donné ma lampe de secours à Gilles tout à l’heure et qu’il est rentré au bivouac, je me retrouve pendant une bonne heure sans éclairage. Pas évident de progresser et de lire la carte dans ces conditions. De temps en temps, je jette un coup d’œil à la carte avec la lampe d’un copain puis j’essaie de mémoriser au maximum le trajet. Mais après plus de 8 heures de course, ce n’est pas un exercice facile.

 

Heureusement, les balises suivantes 13 et 14 ne sont pas très techniques et on les prend sans problème.

 

Balise 15, le jour enfin et je vais pouvoir y voir clair ! J’ai hésité lors du report entre 2 sentiers parcellaires proches l’un de l’autre. Pas de bol, au prend le mauvais. Je laisse mes camarades à un carrefour et retourne rapidement corriger mon erreur.

 

Balises 16.17.18, 19 : l’équipe tourne bien et les balises s’enchainent rapidement.

 

Mais alors que je viens de faire remarquer que je trouve notre capitaine en pleine forme, je me rends compte qu’il n’est plus là dans une petite montée. Nicolas accuse un énorme coup de faim ! on vide nos poches pour lui donner tout ce qu’on a pour le requinquer ! Il passe du blanc livide au rosé très pale et finalement le sang revient sur ses joues et nous voilà reparti tranquillement dans une longue ligne droite au bord de l’autoroute. On papote avec Yohann et j’essaie de maintenir un rythme de progression pas trop lent quand même, car je sens bien que les 2 Nicolas commencent à en avoir plein les bottes !

 

Balise 22 : après ce long poste à poste, il est difficile d’être sur de prendre le bon chemin. Alors que je pense qu’il faut prendre le chemin suivant, une indication de parcelle sur un arbre m’induit en erreur et nous descendons le mauvais chemin. C’est bien raide et au 2/3 de la pente, je me rends compte de mon erreur. Il est hors de question de demander à mes coéquipiers qui sont fatigués de remonter la pente. Je les envoie donc en bas sur la route et leur donne rdv sur la voie de chemin de fer. Pendant ce temps là, je remonte sur le bon chemin poinçonner la 22. J’en profite pour enchainer comme une fleur 23 et 24. Je suis seul, et je m’étonne moi-même de ma « fraicheur ». Je cours bien dans ce bois magnifique, il fait soleil, un chouette temps froid et sec comme je les aime et hormis mon genou qui me fait bien mal quand je cours depuis des heures, je me sens très bien.

 

Après avoir eu un peu de mal à récupérer les copains qui ont confondu : tunnel et pont ;-)), on repart tous vers l’arrivée. Maintenant, c’est plein sud jusqu’à Bosc Roger.

 

Les balises 25. 26.27 sont sur la carte CO au 15ème qui est décidément très peu précise avec des couleurs de végétation, assez « originales ». On enfile toutefois assez facilement ces dernières balises, mais la progression est très lente car mes petits copains sont cuits à point ;-) Sur les 2 derniers km de chemin roulant qu’il reste pour rejoindre l’arrivée, on va trottiner de concert, et pour une équipe formée quelques heures plus tôt, je nous trouve une belle cohésion sur ces derniers km ! Une bien belle équipe, ma foix et de très bons moments passés avec les deux Nicolas et Yohann !

 

On rentre au gymnase avec 25’ d’avance sur la barrière horaire et un carton de pointage complet, et là encore, contrairement aux années passées, je trouve l’ambiance très cool. Il y a même des musicos qui jouent (un peu trop fort à mon gout !) mais on est loin de l’ambiance des années précédentes, où même en arrivant largement dans les délais, on avait l’impression d’arriver à la bourre et de gêner.

 

Une « bonne » douche glacée, va me permettre d’éliminer les quelques courbatures aux cuisses. J’avale mon plateau repas en diagonale, car le team ratounet qui est rentré depuis longtemps m’attend patiemment et je ne veux pas les faire plus attendre pour rentrer sur Paris. Donc, je quitte mes co-équipiers un peu trop rapidement à mon goût sans avoir pu partager quelques moments avec eux ! On remettra ça une autre année peut être !!!!

 

La Minette va driver 7 dormeurs, l’ourson étant le plus bruyant, jusqu’à la gare de Massy où chacun rejoindra ses pénates.

 

En 2008, j’avais dit que ne j’irais plus au raid normand ; je dois bien dire aujourd’hui qu’il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Cette édition 2010 était très réussit, l’accueil sympa, le parcours beaucoup plus technique et intéressant que certaines années et ces changements de carte très fréquents donnaient du sel à l’orientation. On oubliera donc bien vite les quelques balises mal placées et les imprécisions des relevés des cartes de CO pour ne garder que les bons souvenirs.

 

Au classement, on nous donne 22ème, mais avec 1 balise non pointée !!! Je pige pas ? soit on a fait une erreur au poinçonnage, soit il y a erreur de comptage. Du coup si on rajoute l’heure de pénalité à cause de la balise non pointée et les 30’ de bonif accordées aux équipes ayant tout ramassé, on devrait être 15ème ! Pas trop mal malgré mes approximations à la boussole, et pour un vieux qui a couru avec des d’jeuns (58.5 km au GPS) ;-))

 

Pour ceux que ça intéressent, je peux leur envoyer en PV le fichier du tracé GPS.

 

 

Bien amicalement

La Tortue

   

9 commentaires

Commentaire de Belet posté le 01-02-2010 à 14:58:00

Merci pour le récit.

Je ne connais rien à la CO et aux Raids de ce type, mais ton descriptif donne envie de s'y essayer. Bon par contre je pense que sur 55km je serai aussi cuit que tes compères d'un jour.

Bravo pour le résultat.

Arnaud.

Commentaire de la panthère posté le 01-02-2010 à 20:11:00

whaou......ça c'est du sérieux....
je garderai dans ma mémoire ton arrivée en costume cravatte et souliers pointus, et ton dépassement dans la forêt, entraînant dans ton sillage une dizaine de coureurs aguerris, avaient-ils senti le côté très pro et le niveau sportif de la tortue ultra rapide?
bisous de la panthère moins rapide.....

Commentaire de Francois dArras posté le 01-02-2010 à 21:25:00

Orienteur bienfaiteur, chef de meute... et même pas l'air fatigué à l'arrivée...
Chapeau bas (ou buff kikourou bas comme on dit).
Une piste pour la manquante : la balise 28 correspondait-elle à la ligne d'arrivée où était-elle à poinçonner devant la salle ?

Commentaire de LtBlueb posté le 01-02-2010 à 22:26:00

Ben moi qui depuis 2 semaines passent mon temps à manger des galettes, je suis admiratif de voir que tu as remis (brillamment) le couvert !!!

Bon c'est pas tout ca, mais il va falloir que je me méfie de pas me faire piquer la Tortue : avant il était juste énormissime, maintenant en plus il a des chaussures cirées, ca va finir par se savoir :)))) Chapeau l'artiste !

Commentaire de le_kéké posté le 03-02-2010 à 13:22:00

Bonjour, je suis le directeur d'un team pro de raid (kiechouapas), et je serais prêt à t'engager, n'hésite pas à me contacter par MP, je recherche des gars quinenveulent comme toi.


Bravo la tortue, de plus en plus impressionnant ...

Commentaire de Pegase posté le 03-02-2010 à 15:44:00

Un grand plaisir de te revoir,toujours aussi impressionnant sur tes courses. Sinon pour Inhomogène; il y a disparatre, hétérogène, éthéroclyte, bordel-couvré.
A bientôt sur Nantes

Commentaire de gdraid posté le 03-02-2010 à 18:29:00

J'ai eu peur La Tortue, par la longueur du récit, puis j'ai tout lu avec plaisir...
Bravo pour ce délicat et très éprouvant travail à la carte !
Tes coéquipiers doivent être bien fiers de toi .

Commentaire de leptitmichel posté le 05-02-2010 à 08:09:00

La bourse aux équipiers peut réserver des bonnes ou des moins bonnes surprises...
Et puis deux équipes d'un coup, tu as fait fort !!!

Merci pour le CR...

Michel

Commentaire de hormao posté le 05-02-2010 à 11:16:00

beau souvenir ce petit compte rendu !
encore merci pour ta participation dans notre equipe, ce fut un plaisir de partager cette edition avec toi !
a bientot la tortue
Nicolas, le pitaine

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran