L'auteur : Francois dArras
La course : Trail de la Côte d'Opale - 54 km
Date : 14/9/2008
Lieu : Marquise (Pas-de-Calais)
Affichage : 3850 vues
Distance : 54km
Objectif : Terminer
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Quelques définitions pour commencer :
Opale : pierre précieuse aux reflets irisés
Côte d'opale : littoral français, de la baie de Somme à Dunkerque dont la découverte devrait à elle seule dissoudre les clichés lugubres sur le Pas-de-Calais.
Trail de la Côte d'opale : grande et belle course qui sera bientôt incontournable.
Pourquoi un CR sur cette course 9 mois après ?
- Parce que personne n'en a fait sur cette édition du 14 septembre 2008.
- Parce qu'elle le mérite et que j'aimerais donner à tout le monde l'envie de la faire (pour ceux qui préfèrent les livres avec des images voir le diaporama en bas de cette page).
- Parce qu'elle restera comme un tournant dans ma carrière de coureur.
- Parce que vous ne lirez jamais les 3 ou 4 versions de ce CR ultra détaillés et introspectifs que j'ai écrit dans ma tête à J+1, à J+15, à J+30, à J+60... mais que je n'ai pas couché sur le clavier.
- Parce que cette aventure (s'en fut une pour moi) a commencée à peu près il y a un an.
17 mai 2008, 23h33
Une soirée de retrouvailles entre ex-étudiants devenus trentenaires.
Punch, vin blanc, vin rouge et bières belges (ah les traitres...), une cuite telle que je n'en ai pas connue depuis... l'époque où j'étais étudiant.
Conversation sur la CAP entre 3 amis.
Le 1er est devenu un coureur d'ultra (il se défendrait d'une telle appellation, par complexe d'infériorité face aux ultrafondus).
Les 2 autres, qui ont à peine dépassé le stade du semi, se chambrent :
« - A quand un marathon ?
- Dans 11 mois à Paris.
- Pourquoi si tard ? T'as peur ? Même pas cap...
- Nan, mais je veux commencer par Paris.
- Oh la sale excuse... »
Le 1er entre alors dans la conversation :
« - Dans ce cas là on a qu'a faire ensemble le Trail de la Côte d'opale en septembre. C'est 50 km avec 800 m de dénivelé. »
Aucun des 2 novices ne voulant se dégonfler, le rendez-vous est pris.
14 septembre 2008, 0h15
Dans un studio dominant la plage de Wissant, les 3 mêmes cherchent le sommeil.
Une voix me demande : « mais toi, t'as pas peur de ne pas y arriver ? »
Réponse : "non".
Sans excès de vanité, non, je n'ai pas peur. Je sais que j'irais au bout, sauf accident.
En combien de temps ? Je m'en fout.
Dans quel état de fatigue ? Toute la question est là.
Depuis quatre mois je m'endors en pensant à ce jour. Pendant trois mois j'ai tourné et retourné les données du problème dans ma tête :
« Sachant que tu n'as jamais couru plus de 25 km avec 300 m D+ et qu'à cette occasion tu as lamentablement agonisé sur les derniers kilomètres à la limite de la nausée.
Comment peut-tu espérer courir 54 km avec 1200 m D+ (il nous a bien eu avec ses 50 km) ? »
La seule réponse que j'ai trouvée a été de me convertir à la religion plan d'entrainement (12 semaines, 4 séances par semaine en moyenne au lieu des 2,5 habituelles). Et comme toute religion il faut y croire aveuglément. Au début on est sceptique et puis peu à peu on commence à se dire que peut-être...
Bien sûr, il y a bien eu une légère entorse qui a compromis l'apogée du plan et qui a occasionné plusieurs nuits de doute, mais il faut reconnaître que les derniers entraînements ont illustré de façon éloquente les progrès réalisés en quelques mois.
Alors oui. En cette dernière nuit avant le verdict j'ai confiance.
Le départ est prévu à 9h.
En ce matin de septembre le soleil est en solo dans le ciel et avant que ses rayons ne se mettent à chauffer il caille sévèrement dehors. Du moins c'est ce qu'on l'air de se dire tous ces traileurs qui s'amassent sous nos fenêtres et qui se blottissent derrière le moindre bosquet pour se protéger de la brise marine tandis que nous les narguons bien à l'abri.
Décidément je suis bien content d'avoir loué ce studio au dernier moment, j'y ai passé un excellent week-end et nous serons dans d'excellentes conditions pour prendre le départ.
Ayant étudié en long, en large et en travers(in) (je pense beaucoup la nuit à cause de mes insomnies à moins que ce ne soit à cause de mes pensées que j'ai des insomnies) le parcours j'ai défini une stratégie en 3 points :
on gère tout doux sur les 20 premiers km (qui concentrent les 2/3 du dénivelé) pour arriver le plus frais possible au ravito 1.
on déroule sur les 18 suivants jusqu'au ravito 2.
on finit comme on peux les 14 derniers qui réservent quelques pièges.
Le départ sur la plage à marée basse est tout simplement magique.
Les plages du nord sont immenses à marée basse.
Les ciels du nord au levé et au couché du soleil sont immensément beaux (c'est Dieu qui nous les a donné en dédommagement des 50 jours par an où le ciel est « si bas qu'un canal s'est pendu » comme disait un chanteur Brelge).
La lumière est d'une pureté incroyable, je n'ai jamais vu aussi bien les côtes anglaises qui semblent toutes proches. D'ailleurs elle le sont, on aurait plus vite fait de les rejoindre que d'atteindre la ligne d'arrivée si un imbécile n'avait pas laissé le robinet ouvert il y a 400 000 ans et laissé toute cette flotte au milieu,
3, 2, 1, pan. On y est. J'en verserais presque une larme d'émotion.
Devant ça part vite. Faut dire qu'il y a plein de chochottes qui ne font que le 10 ou le 33 km (pour une fois que je n'en fais pas partie).
Deux écoles se forment : couper en suivant le rivage ou suivre le bas des dunes et des falaises.
L'ambiance à l'arrière est bon enfant.
Beaucoup de monde pour assister à la montée en haut du Cap Blanc-Nez qui se fera en marchant. J'en profite pour me retourner et profiter de la vue qui est l'une des plus belle de France (c'est pas pour rien que c'est classé grand site national).
Deuxième montée qui se termine pas un bouchon pour passer une barrière qui aura le mérite de terminer d'étirer le peloton.
Puis le parcours revient vers Wissant en passant par l'arrière pays et les monts qui s'y trouvent (St-Hubert, Roti, de Sombre, de Couple). Les chemins sont bien agréables et l'on est obligé de se retenir pour ne pas en profiter et pour conserver notre train de sénateur. Le dernier mont de la série est le plus raide et l'on y retrouve des spectateurs en nombre.
Arrive le ravito 1. Je m'amuse comme un gamin avec ses jouets le jour de Noël en remplissant ma poche à eau achetée pour l'occasion, si bien que j'y verse une dose de malto prévue pour 2 litres alors que je ne rajoute qu'à peine un peu plus d'un litre. Je regretterais plus tard amèrement cette erreur qui me paraît anodine sur le moment. Je tergiverse devant le panel de denrées proposées (alors que j'ai tout ce qu'il me faut dans le sac à dos). Je cherche vainement à apercevoir ma femme (qui m'attend en fait 300 mètres plus loin), je cherche du coup mon téléphone, puis je cherche mes compagnons... résultat un gros quart d'heure d'arrêt.
En repartant je suis obligé de faire le triste constat que mes espoirs d'arriver « frais » à ce stade de la course était bien naïfs. Mêmes abordées doucement les quelques pentes ont bien affaibli mes jambes de grimpeur de plaine. Quelques nuages de doutes viennent nuancer le ciel bleu de ma confiance, tandis que l'azur au dessus de nos têtes est toujours immaculé et que le soleil, maintenant au zénith, nous darde de ses rayons.
Mais le doute est vite éclipsé lorsque vient la séparation entre les parcours et que certains concurrents du 33 km bien fatigués nous regardent bifurquer incrédules, pour une fois que c'est dans ce sens je ne boude pas mon plaisir à jouer les durs à cuire.
Nos pas nous ramènent vers la plage de Wissant, mais nous partons maintenant vers l'ouest avec le Cap Gris-Nez en ligne de mire.
Je suis obligé de m'accrocher pour suivre le rythme un peu plus rapide adopté par notre équipée. La marée désormais haute a recouvert la plage et il ne nous reste plus qu'une bande de galets et de rochers pour passer. Je connais bien le parcours pour l'avoir emprunté une dizaine de fois en rando dans ma jeunesse. Mais en courant c'est une autre paire de manches, ou plus précisément de jambes. Courir sur un sol accidenté et glissant demande une concentration épuisante mentalement. Je surveille de près mes chevilles qui ont la fâcheuse habitude de se tordre facilement (oui, mes chevilles ressemblent à du Picasso période cubiste).
Au moins, je ne pense plus que je suis fatigué. Notre allure nous permet de rattraper nombre de concurrents plus prudents que nous.
Soulagé d'avoir traversé ce champ de mine sans accident, je décide de prendre à mon tour des relais en tête histoire de faire croire que je ne suis pas fatigué et de voir autre chose que les fesses de mes collègues. Nous remontons sur le plateau par des chemins encore bien agréables avant d'entamer une traversée des champs beaucoup plus monotone jusqu'au ravito 2. (ce passage sera supprimé lors des prochaines éditions au profit d'un parcours restant au plus près de la côte). Du coup la fatigue refait surface mais je m'accroche.
A l'approche d'Audresselle, de drôles de sensations m'envahissent. J'ai l'estomac en vrac qui fait une overdose de sucre (faute à ma boisson surdosée) et j'ai l'impression de devoir me frayer un chemin à travers l'air pour continuer à avancer. J'interprète cela comme la traversée du fameux « mur » et m'en amuse presque, le village est en vue et la perspective de pouvoir boire de l'eau claire suffit à me faire passer ce mauvais moment qui ne dure pas mais qui alourdit un peu plus mais jambes.
Sur ce 2e ravito je m'organise mieux, ne prend que de l'eau et du salé. Je me rafraichis et prend le temps de changer de tee-shirt. Je sais que la course commence maintenant et je me prépare comme pour un nouveau départ. Mes confrères s'impatientent un peu car nous sommes en retard sur le timing envisagé mais j'ai besoin de faire ce break qui ne dure cette fois ci que 10 mn.
J'ai maintenant la certitude que j'irais au bout bien que mes jambes ne comprennent pas ce qu'il se passe lorsque je me remet en route. Mais il suffit de ne pas les écouter et elles fonctionnent. L'ennui dans ce cas c'est que la communication ne marche plus dans l'autre sens et il devient très difficile de leur imposer une vitesse supérieure à celle qu'elles adoptent naturellement.
Nous rejoignons Ambleteuse et son fort par la plage de galets et de rochers. Putain que ça fait mal aux pieds !
Puis vient la traversée de la Slack (une rivière) qui doit se faire par un pont de fortune. Mais la fortune n'est pas au rendez-vous et le pont n'a pas tenu. A la place une simple corde sert de fil d'ariane pour traverser à guet. En lisant des récits de coureurs plus véloces que nous j'apprendrais que les premiers passés à marée haute ont eu de l'eau jusqu'au coup. Pour nous elle s'arrête à la taille. En voyant ceux qui nous précèdent retirer chaussures et chaussettes nous faisons de même sans réfléchir (avec la fatigue le cerveau ne réfléchit plus beaucoup). Il est probable que si nous avions vu les autres foncer sans s'arrêter nous aurions fait pareil. Personnellement je m'en fous de perdre à nouveau 5 mn dans ce striptease pédestre et je suis plutôt content de ne pas finir la course avec les pieds trempés mais s'asseoir pour se (dé)chausser puis se relever et repartir est un vrai supplice.
Puis vient un (très) long faux plat montant de 6 km que j'avais depuis longtemps considéré comme mon heure de vérité. Je commence à céder du terrain sur mes amis et me lance sur un exercice de yoyo auquel je mets rapidement fin car il n'y a rien de plus agaçant. Je laisse l'écart se creuser sans honte ni regret. Je cours. Pas vite mais je cours. Je sais que je vais courir jusqu'au bout comme indiqué dans le contrat. Par contre je n'ai pas signé pour faire un quelconque chrono donc je ne vois aucune raison de me mettre dans le rouge et dans la souffrance pour aller plus vite.
En haut de la côte je rejoins mon ami l'ultragondin qui m'a attendu. Je n'en attendais pas moins de lui, même si je lui en aurais pas tenu rigueur de ne pas le faire tant je suis bien dans ma tête (contrairement à ce que laisser penser ma foulée qui n'a plus rien d'aérienne) comme je n'en ai pas voulu au troisième larron (qui était le plus inquiet au départ) et qui s'est senti poussé des ailes et les a utilisées pour faire le plein de sensations positives à un moment où il en avait besoin.
La fin de la course est rythmée par quelques petites montages russes et la traversée d'un marais où nous retrouvons les derniers concurrents du 33 km. J'ai un peu plus de mal à faire l'effort pour conserver ma vitesse de croisière en pataugeant. Je cède même à la tentation de marcher quelques secondes avant de me reprendre.
Puis restent 2 kilomètres dans les faubourgs de Marquise. Malgré les encouragements du Rag qui m'accompagnera jusqu'au bout, je n'arrive pas à trouver l'envie d'accélérer (désolé...).Mes pas, désormais trempés, claquent lamentablement sur le goudron, mais je suis bien comme ça. Après quelques minutes de résistance, je laisse même filer un concurrent qui nous a rattrapé et veux nous lâcher. Ce petit jeu ne m'intéresse pas. Mon histoire du trail de la Côte d'opale est écrite et ce n'est pas une minute ni une place dans le classement qui en changera la teneur.
Puis vient la ligne d'arrivée.
Pour une fois je laisse un sentiment de fierté m'envahir.
Je l'ai fait.
Je suis venu à bout de ce qui me semblait il y a 4 mois une montagne redoutable.
Certes je l'ai fais doucement (6h43'29''). Certes les jambes et les pieds sont bien fatigués.
Mais je n'ai pas dû puiser dans d'insondables ressources au fond de moi-même comme je m'étais préparé à le faire (le genre d'expérience qui vous changerait un homme et qui ferait pleurer la ménagère avec des violons derrière). Je serais même un peu déçu, à la réflexion, de ne pas avoir dû en passer par là, il faudra que j'aille chercher ces sensations plus loin, plus long, plus dur...
En conclusion, cette course est magnifique (surtout avec la météo qu'on a eue, qui est d'ailleurs fréquente en septembre). Très bien organisée (un grand merci à tous les bénévoles). Variété des paysages et des itinéraires, difficultés sérieuses, passages d'anthologie. Elle a tout d'une grande (bon d'accord je n'ai pas fait les grandes pour comparer) et c'est avec logique qu'elle figure dans le challenge national du trail tour (mais ça je m'en tamponne).
DONC L'ANNEE PROCHAINE JE COMPTE SUR VOUS POUR LE CR, moi j'ai d'autres challenges à relever et je vais laisser passer un peu de temps avant de la refaire pour ne pas être déçu après cette expérience formidable (et forcément unique puisque inaugurale).
To be continued...
Un peu d'images (divers auteurs) pour vous reposer après la lecture :
10 commentaires
Commentaire de _azerty posté le 28-05-2009 à 07:02:00
Merci pour ce récit, il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Je lorgne sur le calendrier sportif du Nord, j'ai très envie d'y retourner. Pourquoi pas cette course ?
Domi
Commentaire de francois 91410 posté le 28-05-2009 à 08:14:00
Mille bravos pour ce récit captivant, où on peut assez facilement se retrouver : sentiments partagés de peur de l'inconnu et de confiance lie à la préparation.
Je serai dans la catégorie des chochottes dimanche prochain au trail d'Ecouves ... personne n'est parfait !!
François
Commentaire de 2Pass' posté le 28-05-2009 à 09:44:00
"Plages du Pas-de-Calais" eut été plus vrai et approprié...
Mais j'ai rien contre les Nordistes, hein...
;-))))))
Commentaire de fanfan59 posté le 28-05-2009 à 12:46:00
Ca valait vraiment le coup d'attendre ton compte-rendu ! BRAVO pour ce petit chef d'oeuvre en nos terres et la sagesse qui t'a permis de terminer ce trail dans de bonnes conditions. C'est effectivement un endroit qui me semble magnifique et que le grincheux doit me faire visiter prochainement, ayant lui même été charmé en 2007.
Commentaire de Pat'jambes posté le 28-05-2009 à 21:53:00
Merci de nous faire partager cette envie qui c'est concrétisée, ces sensation, ta gestion de course. Les photos sont magnifiques!
Ca donne vraiment envie (même si c'est un peu loin de chez moi tout de même...).
Bonne continuation dans l'ultra donc... et méfie toi de la prochaine soirée arrosée ;-)
Commentaire de pcm66 posté le 28-05-2009 à 23:13:00
Magnifique CR qui m'a permis de me remémomérer cette course à laquelle j'ai aussi participé.
Vraiment merci...
Commentaire de Land Kikour posté le 28-05-2009 à 23:36:00
Vraiment trés sympa ton CR et félicitations, ça donne vraiment envie.... Alors pourquoi pas une petite visite chez nos amis nordistes !!!
Commentaire de Rag' posté le 29-05-2009 à 12:02:00
Merci pour ce CR François. Une bien belle page s'est écrite ce jour-là.
Mes impressions pour ce trail sont, tu n'en doutes pas, très mitigées; néanmoins, à la lecture de ton récit, je ne peux être que satisfait de t'avoir accompagné. A bientôt et à toujours (sic) pour de nouvelles aventures!
Au fait, merci pour l'"Ultragondin". ^^
Commentaire de Francois dArras posté le 30-05-2009 à 09:05:00
Commentaires de l'auteur
Edit 1
Pour les plages il est évident qu'il s'agit essentiellement de celles du Pas-de-Calais, le littoral du département du Nord est plutôt réduit...
Mais quand je parle du Nord pour c'est le nord de la France, éventuellement la région Nord-Pas-de-Calais mais en aucun cas le département du nord. Nous avons des noms de collectivités territoriales si peu originales qu'on si perd.
Je suis du nord de la France, éventuellement artésien mais je ne me sens pas particulièrement Pas-de-Calaisien. Je suis chez moi à Arras, à Lille, dans les Flandres ou en haut du cap blanc nez.
La guéguerre Nord / Pas-de-Calais ne m'intéresse pas.
Vive les paysages du Nord : du littoral aux vaches de l'Avesnois en passant en haut des terrils !
Cela dit la précision pouvait-être utile alors merci 2Pass'
Edit 2
Rendons à César les photos qu'il a prises : j'ai trouvé les plus belles sur ce site : http://www.photos-entre-amis.com/trail-cote-d-opale-edition-2008-t3571-30.html
Edit 3
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Commentaire de Kevnorthman posté le 12-06-2009 à 15:11:00
Très beau récit, et j'espère pouvoir en faire de même à la fin de l'année.
Pour la territorialité Nord ou Pas de Calais du littoral, tu as raison: on s'en fiche!
De toute façon, tout les nordistes vont "à la mer" dans le Pas de Calais, comme moi gamin.
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