1er Mars 2008, je m'inscrit des le premier jour à la course de Marseille-Cassis car il été très important pour un Marseillais de l'avoir fait un jour.J'étais pourtant très réticent car la foule m'effraiyait un peu.

 

    Jusqu'à 2 semaines du départ, je n'y pensais même pas, puis l'excitation d'y participer est apparue.

    De la course qu'il faut faire, elle est devenue la course à ne pas rater. Il faut dire que mes 1h28 au semi d'Aubagne m'ont permis d'etre gourmand dans les objectifs. Je me met donc dans la tête de faire 1h30.

     La dernière semaine les discussions sur le Forum Kikourou permet de monter en pression.

     Jour J, le changement d'heure fait que je me lève très tôt. Je me retrouve au Stade Vélodrome à 07h30 en compagnie du Solitaire, RIRI51 et son frère. Nous prenons place dans le parc à mouton (départ) et il est déjà difficile de rencontrer des connaissances. Les coureurs continuent constamment de s'agglutiner vers le départ. L'attente est assez longue et heureusement que je suis en bonne compagnie et que nous pouvons discuter tranquillement.

    JOE14 nous rejoins et je peux voir quelques minutes mes copains d'entrainements Lionel et Alain.

    L'ambiance est bonne et à l'approche du départ des grands cris d'encouragement volent au dessus de la foule. 

    Le départ retentit et nous mettons eviron 2mn pour passer la ligne de départ en étant très bien placé. Je suis avec JOE14 qui restera à mes côtés jusqu'au pied de la Gineste. La foule est telle, que nous devons slalommer pour courir à environ 12km/ heure. Le premier ravitaillement est difficile à approcher et je perd encore beaucoup de temps. La chaleur est telle qu'il ne faut pourtant pas oublier de s'hydrater.

    Arrivée au pied de la Gineste, je suis déjà en retard sur mes projets et je tente de monter à bonne allure mais le nombre de coureurs m'oblige à ralentir car je ne peux pas passer. Finalement j'arrive en haut en 48 mn au lieu des 44 prévus initialement.

 Photo As CArnoux

    C'est la descente qui commence et j'espère rattraper un peu de temps. Mes efforts précédents ne me permettent pas un exploit et je limite la casse jusqu'en bas. Cette partie est vraiment  la plus dure car elle fait mal aux cuisses qui subissent de nombreux chocs et une grosse sollicitation pour donner un peu de puissance.

    La foule est de plus en plus présente et l'arrivée sur Cassis est imminente. A 3km de l'arrivée, c'est l'effervesence sur les côtés et les encouragements fusent de tous bords. La montée des pompiers arrive finalement à point pour soulager les cuisses et repartir sur le dernier kilomètre vers le Port.

     L'arrivée !  Ca y est , je l'ai fais et j'avoue être déçu car le plaisir n'a pas été totalement au rendez vous et la performance n'a pas pu être tenue à cause de la foule. En plus, il est pratiquement impossible de se retrouver, tant la foule est dense dans Cassis.

 

    Je pense que pour partir sur une course comme celle la, il faut uniquement être dans une ambiance festive et ne pas se  prendre au jeu de la performance personnelle.

 

    Je me suis tout de même fait plaisir en rencontrant encore des Kikous toujours aussi sympas et conviviaux.