Récit de la course : 100 km de Millau 2008, par Cyrille

L'auteur : Cyrille

La course : 100 km de Millau

Date : 27/9/2008

Lieu : Millau (Aveyron)

Affichage : 2171 vues

Distance : 100km

Objectif : Objectif majeur

6 commentaires

Partager :

Le récit

Samedi 27 septembre 2008. Parc de la victoire à Millau. Il est 8 h 20. Je rejoins Lionel qui est accompagné de Jean-Hervé. Jean-Hervé, le fameux Beaujolais Runner. Ce pseudo évoque pour moi mes débuts sur internet et les forums de course à pied en particulier. Je me retrouvais chaque jour à suivre les élucubrations de divers protagonistes sur un forum que je qualifierai de mythique : le forum jaune de VO2. Qu'est-ce que j'ai pu me marrer et m'instruire en même temps ! Après une courte discussion, Beaujo va faire la TransEurope 2009, je le laisse filer pour qu'il assure la promotion de son rôle d'aujourd'hui. A savoir, meneur d'allure « 13 h ».
Je file le panier avec tous mes ravitos perso à Lionel qui s'en va chercher son fils qui va faire toute la 1ère boucle sur le porte-bagages.

J'ai un peu de temps à tuer et j'observe un gars qui prend des photos dans la salle. De tout et n'importe quoi vu du haut...Je l'ai reconnu rapidement...Zeltron nous prépare déjà un CR plein de digressions techniques.
Il est 9 h 15. Je vais me faire enregistrer puis part à la rencontre des forumeurs d'Athlete Endurance au point de RDV fixé à l'avance.. Donc il y a Zelt qui a le temps de glisser qu'il regrette le système DOS, incorrigible, et Kristof apparemment décontracté et de bonne humeur. Il manque AirV et nous partons à sa recherche lors de la lente procession qui nous mènera proche de la ligne de départ. C'est lui qui nous retrouvera. Un petit coucou furtif et je pars me placer un peu plus près. Je ne veux pas me faire trop enfermer pour éviter de passer les premiers kilomètres à slalomer.

Au coup de feu, je ne suis pas loin de l'arche de départ ce qui fait, je me suis installé rapidement dans mon allure de croisière. Je double le groupe des « 9 h » pile au 2ème km que je passe en 9'54''. Eux sont en avance. A partir de ce moment, ce sera très clairsemé devant moi. Jusqu'à Aguessac, nous sommes sur une route très large, seule portion sans intérêt à mon goût du parcours. Bon, elle me permet de me concentrer sur ce que je dois faire, bien courir en étant le plus possible relâché. Je me suis calé sur un tempo 4'35'' à 4'45'' au kilo suivant le profil. Je ne m'écoute pas courir, ça ne tape pas. Je suis content car c'est sur ce point que j'avais fixé mon attention sur les derniers entrainements. Ne faire aucun bruit, avoir une pause de pied parfaite pour bien encaisser les milliers de chocs sur ce 100 km.

Aguessac. Je retrouve Yoyo et Enzo. Je lui file de suite mon porte-bidon et mon maillot UFO.
10ème km en 46'31''. Y a pas à dire, je me sens très bien, tous les signaux sont au vert. Jusqu'au 15ème km, je suis sur un nuage. Un peu comme les 15ers km d'un marathon où tout semble facile. Il faut que je freine souvent pour ne pas dépasser les 13 km/h.
Nous doublons Thierry, un fidèle des YoyOFF. Surprenant de se retrouver ici. Voir sa foulée aérienne me fait penser à la double ascension nocturne du Ventoux et surtout à l'accélération finale jusqu'à Bédoin. Sacré bon souvenir. Thierry est sans doute parti un peu vite et le paiera. Dommage.
Ravitaillement de Boyne. Je commets une erreur. Je mange la moitié d'une banane telles qu'elles étaient proposées. Il me faudra une bonne dizaine de minutes avant que mon estomac cesse de me faire sentir que j'ai été trop gourmand. Ça me servira de leçon.
Pendant que nous cheminons tranquillement, Yoyo me fait la discussion me montrant les vautours au loin, le château de Peyrelade, de Peyreleau ou du Père Noël, j'en m'en souviens plus. C'est bien agréable et ça permet de ne pas rentrer dans un esprit de compétition trop vite. Je lui donne mes consignes sous forme de mots qu'il devra me balancer si je suis dans le dur : technique (pause de pied), respiration (forcer l'inspiration) et regarder devant (et non pas mes pieds).

20ème km en 1 h 33' 39''. Le Rozier. Je laisse Yoyo s'emparer du ravitaillement à ma place. Et je pars sur une petite côte assez pentue quand même mais pas trop longue. J'avance sans peine et je me rends compte à quel point je suis plus à l'aise que les coureurs qui me précèdent dès que ça monte. Les 100 000 m+ enquillés depuis le début d'année n'y sont pas étrangers. Gros plaisir à cet endroit.
Nous nous retrouvons sur l'autre rive du Tarn et apercevons maintenant l'énorme peloton qui n'a pas encore touché le semi-marathon.

30ème km en 2 h 20' 47''. C'est clairement plus vallonné depuis Le Rozier mais ça reste un marathon où il est possible d'approcher son record. Disons à 5mn près pour ceux qui seraient tentés par l'aventure et que le 100 km fait un peu peur. En tout cas, cette boucle est très jolie.

40ème km en 3 h 07' 04''. Tout va bien. Yoyo ne va pas tarder à me laisser pour ramener Enzo à la maison et me retrouver vers Creissels. Il me prodigue tous les conseils qui vont bien sur ce que je vais trouver comme parcours durant son absence. Il le connaît par coeur. A la place des Mandarous, nous nous séparons et je trace seul sous les encouragements des clients attablés à tous les bistrots. C'est bien cool. Je remonte vers le parc de la victoire avec la même foulée qui m'a accompagnée durant ces 41 km. C'est pas que je vole, je sens bien les muscles de mes jambes, mais vraiment mon état de fraicheur me ravit.
42,195 km en 3 h 17' 41''. Je suis 9ème. Passage dans la salle où est disposé un ravitaillement. On croirait un lunch. Le problème, c'est que les verres en plastique sont empilés et qu'il faut se servir de ce que l'on veut. Moi, je suis un peu pressé quand même alors, parce que je n'arrive pas à ne sortir qu'un verre, j'en prends deux en éparpillant les autres. J'ouvre ma bouteille de coca et me sers. Je bois rapidement mais dans l'affaire j'ai bien perdu 30''. Heureusement que ce n'était pas pareil à chaque fois. Je souhaite la bonne journée et c'est reparti avec le sourire.
Je redescends l'avenue de la république et là, avant le rond-point, je sens l'arrière d'une cuisse se contracter, je ne sais plus laquelle. Putain, les prémices d'une crampe. Sale coup alors que tout roulait très bien. Bon, pas d'affolement, je reste souple et je continue, porté par les bravos des soiffards du coin.
Je me dirige vers Creissels mais il est totalement évident que je vais à la crampe. Je crois bien que je ne vais pas y couper. J'ai raccourci la foulée tentant de maintenir l'infâme loin de moi. Mais la cochonne va m'attaquer alors que je monte Raujolles. Chtac, je suis scotché. L'ischio bloqué. Waouh, ça fait un mal de chien évidemment. Je marche, la douleur s'estompe et je peux repartir en courant pour une minute pas plus. Sa mère ! Elle veut pas me lâcher. Re-marche et c'est reparti pour la course. C'est le seul (court) moment de ces 100 km où je vais gamberger, chose facilitée par le fait que je commence à être en hypo. Je le sens. Je suis mou. J'attrape le gel que m'a laissé Yoyo avant de partir, je l'engloutis. Yoyo qui comme par miracle se pointe juste après. Il a ramené dans sa roue, Robert, un de ses copains de Cavaillon. J'arrive au sommet de Raujolles, j'ai repris le moral.

50ème km en 3 h 57' 15''. Devant moi se trouvent deux gars, Apparemment, ils vont aussi vite que moi dans la descente, je ne leur reprends rien alors que dans la montée malgré la marche imposée, je suis revenu sur eux. Je ferai la jonction vers le ravito de St Georges de Luzençon. Que je zappe sachant que Yoyo s'occupe de tout. Deux places de gagnées.
J'entame le long faux-plat montant avec une foulée toujours souple. Moins longue car je dose à mort pour ne pas faire revenir ses satanées crampes mais je suis efficace. A plus de 12 km/h. D'ailleurs, ce sera le dernier tronçon où j'arriverai à maintenir cette vitesse moyenne.

60ème km en 4 h 47' 08''. St Rome de Cernon. Ça veut dire que Tiergues va se présenter. Qu'elle vienne cette côte, je suis chaud. A lire les différents CR de Millau, je m'attendais à quelque chose de plus costaud. Finalement, c'est le genre de côtes que j'ai par chez moi. Pas de quoi pavoiser. Et puis après quelques hectomètres... tiens prends ça dans les jambes...parce que je l'ai sous-estimée, la belle me fait sentir sa dureté en m'enfonçant des couteaux dans l'arrière des cuisses. Oh purée que c'est douloureux. Marche obligatoire pendant 20 secondes et je repars. J'y aurai droit une nouvelle fois avant le sommet. C'est parfaitement désagréable mais je garde un gros moral car dès qu'elles disparaissent, j'arrive à courir normalement et progresse à bonne allure quand même.
Ah le sommet. Et dès la bascule, cette fois, ce sont les quadriceps qui sont touchés. Eux qui s'étaient tenus tranquilles jusqu'à présent me rappellent que Millau se mérite et qu'il va falloir aller le chercher ce 100 km. J'ai bien du mal maintenant à assouplir la foulée. Je suis à 5'30'' au km alors que ça descend. Il me faudra attendre l'après- ravitaillement de Tiergues pour que ma vitesse progresse. Ravitaillement où je m'arrête histoire de me refaire une santé et qui se trouve sur le bas-côté de la route. Avec des gravillons.
Je sors de là avec un petit caillou sous ma Skylon. Chaussure géniale qui a un défaut avec son système free, les petits cailloux s'y coincent facilement. Et tout de suite, je ressens une gène. Non pas que ça me déporte, faut pas exagérer mais ça fait du bruit et ça, je ne supporte pas. Et, là, je vais me rendre compte de la formidable assistance qui est à mon entière disposition. J'essaie une première fois de déloger moi-même l'intrus mais en levant le talon vers la fesse...ah bordel de dieu...vous savez la crampe avec une espèce de nœud qui se forme sur l'ischio. Si vous ne savez pas, tant mieux pour vous, je ne vous la recommande pas celle-là. C'est une horreur. Bon, vu que je ne vais pas arriver à le sortir tellement les muscles se contractent dès que je ramène la jambe trop haut, je laisse tomber et repars. Mais Yoyo, royal, me propose de faire l'opération. Je m'arrête une nouvelle fois. Simultanément, Yoyo fait tenir son vélo par Robert et se précipite vers moi. Moi, je décolle à peine le pied. Couché par terre, il ausculte et extrait l'importun. Une séquence digne de la formule 1 avec ses arrêts aux stands millimétrés et ultra-rapides. J'ai de la chance quand même de les avoir avec moi.
Je repars...silencieux. Nous croisons les deux premiers. Ils ont une belle avance sur moi.

70ème km en 5 h 44' 37''. St Affrique. Le tour de la ville. J'ai le temps d'écouter une spectatrice dire « il a une belle foulée celui-là ». Je suis content de l'entendre, ça me prouve que je ne suis pas atteint par la fatigue et que « je ne m'assois pas ». Je me sens bien, je vais vite. Nous prenons une ruelle pour regagner la route du retour. Dans le virage, l'acide lactique se propage dans ma cheville. C'est très impressionnant comme sensation. Je n'avais jamais connu ça. Mon pied droit se tord vers l'intérieur et je ne peux rien contrôler. Je m'arrête. La barrière métallique qui empêche l'accès des voitures tombe pile poil pour que je m'étire le mollet. Et tout redevient normal. Et je ferai une superbe montée de Tiergues, bien régulière, sans m'arrêter. Quoique je m'arrête au ravito pour boire un coca mais je repars à bonne allure et finis cette côte avec la même ardeur. J'ai bien aimé cette partie où l'on commence à croiser des coureurs qui pour la plupart lancent des bravos et m'indiquent ma place (4ème). Je ne leur réponds que par un discret signe de main. Yoyo s'occupe du son.
Nous passons devant la Toumazou's House. J'avais oublié cette anecdote des CR de Vincent Toumazou. C'est Yoyo qui me rafraichit la mémoire et me raconte la petite histoire. Pour les non-initiés, faites chauffer votre moteur de recherche, vous ne le regretterez pas.
On continue. La descente de Tiergues avec cette fois l'attaque de mes dessous de bras (obligé de les lever pour faire passer la douleur) puis mes abdos. Je vais devoir faire l'essentiel de la descente avec la main sur le ventre, seule manière que j'ai trouvée pour me soulager. Bref pas que du bonheur ces moments, j'ai du mal à me relâcher et la vitesse ne doit pas être élevée (je n'ai pas regardé le GPS).

80ème km en 6 h 44' 19''.
Je suis content d'en finir et d'arriver au ravitaillement de St Rome de Cernon où il y a un sacré monde. Je me fraye un passage pour choper un verre de coca. J'aperçois celui qui était 1er lors de la remontée de Tiergues. Il a abandonné, mangé par les crampes, lui aussi. J'avais appris son abandon par les coureurs lors de la descente où j'écoutais des dialogues du style « vas-y, tu es 3ème – non il est 4ème – ça m'étonnerait parce que j'ai vu le 1er abandonner devant moi ». Bien sympa.
Bon, je suis 3ème et je suis lancé dans le faux-plat qui est maintenant descendant. Parce que je ne suis pas super à cet instant, j'ai du mal à me rendre compte que ça descend. J'ai plutôt l'impression du contraire. Il me faudra quelques minutes de course pour que la machine se remette à fonctionner correctement, souplement quoi. Et les temps au km descendent (4'40''- 4'35''/km). C'est dans cette portion que j'ai basculé dans le monde du tout pour la compétition. Je ne parle quasiment plus. Je suis très concentré sur ce que je fais. Yoyo et Robert s'occupent de moi et répondent au moindre de mes désirs (de l'eau et du sucre pour faire simple).
Je fais par de mon désir à Yoyo de m'arrêter au ravito de St Georges pour prendre des forces avant la montée du viaduc. Lui voit ce que je ne vois pas. Ça chasse derrière. Deux concurrents sont à mes trousses. Et il me convainc d'adopter une autre stratégie. « Tu vas jusqu'au panneau du 90ème km et là, tu te mets en mode marche et on te ravitaille ». Les mots justes au bon moment. Voilà le bon coach. Je signe.

90ème km en 7 h 34' 58''. Comme prévu, je marche assez vite pendant au moins 100 m et me recharge. Je suis une usine à consommer du sucre, gel et coca au menu arrosé par de la St Yorre. Je monte bien mais à nouveau les muscles postérieurs se font sentir et je suis contraint de marcher plusieurs fois. C'est rageant car niveau cardiaque, je suis facile. Je me fais doubler presque au sommet par celui qui finira 3ème. Il est revenu très fort. Je me souviens bien de lui, je l'ai croisé alors que j'entamais le retour. Lorsqu'il me dépasse, je me mets dans sa roue comme en vélo et je le tiens à l'aise pendant 50 m et puis je suis cisaillé par la douleur. Merde. Le viaduc et c'est la descente finale sur Millau. Une bonne nouvelle, les quadriceps tiennent bien le coup et je peux courir tranquillement.
Arrivée sur Creissels. Ça sent bon l'écurie et je vois mon objectif « 8 h 30 » comme tout à fait possible. Yoyo me commente en légère avance ce que je vais rencontrer comme obstacle pouvant contrarier ma chevauchée vers les honneurs. Mais il va commettre une erreur, bon, une sur 100 km c'est très peu (enfin, on en a viré pour moins que ça). Alors que nous sommes engagés dans une rue de Creissels, il me recommande de monter sur le trottoir pour des raisons de sécurité. Soit. Mais il a oublié de me préciser qu'il fallait que je lève les pieds pour le faire...et je m'affale comme une grosse merde sur un trottoir creissellois. La chute m'a rappelé mes six ans mais elle ne m'a pas fait mal. En revanche, les crampes, ces fourbes, en ont profité pour revenir. Ah putain, j'ai les deux pattes raides, raides comme quoi d'ailleurs, j'en sais rien mais, fatche, c'est douloureux. Mes deux chevaliers servants en vélo se précipitent pour me relever, il y a même un motard qui s'est arrêté pour m'aider. Et avant que tout ce petit monde n'arrive à ma rescousse, je parviens à me lever et repartir sur le champ. Sans un merci. C'est pas tout ça mais j'ai un Millau à finir moi.
Le rond-point qui marque l'entrée de Millau. Les voitures cordialement ralentissent ou s'arrêtent à mon passage. Yoyo me guide, me décrit chaque pavé que je vais toucher, « là un petit répit de 100 m et puis ça remonte ». Ouais, le final est défavorable mais je m'en fous parce que je trouve que la vie est vachement belle. Les encouragements, je ne m'en lasse pas et ils me galvanisent pour finir le plus vite possible. En fait, je ne vais pas super vite car de mémoire, je mettrais 10'31'' pour faire les deux derniers kilomètres. En tout cas, j'y mets ce que je peux. Je remonte la république. Dernier km. Tout en haut, juste avant de tourner dans le parc de la victoire, la voiture-chronomètre m'indique 8 h 27' 57''. Je n'ai plus que la grande allée du parc et rentrer dans la salle comme effort. Je vais réussir.
Yoyo sprinte pour faire la photo finish sur la passerelle d'entrée. Je suis maintenant dans la salle. J'appuie sur le bouton stop de mon GPS. 8 h 29' 48''. YES!!!

Les photos et commentaires associés sont de Lionel Planes alias "Yoyo". Un grand merci à lui.
http://picasaweb.google.fr/lionel.planes/100KmDeMillau2008?authkey=P8CPvJDCurY#

6 commentaires

Commentaire de chepenoupet posté le 11-10-2008 à 18:45:00

Et ben bravo à toi pour ton temps !!!!!!

Tu as fini 4ème finalement ?

Commentaire de GrandSteaKikour posté le 11-10-2008 à 22:56:00

Bravo, t'es un champion !!!! ça laisse rêveur .... Chapeau et merci pour ce récit !

Commentaire de gdraid posté le 12-10-2008 à 19:29:00

Merci Cyrille !
Des récit comme ça on en redemande, surtout par un champion comme toi !
Bravo pour tes 8h30 à Millau, gagnées dans la douleur...
JC

Commentaire de CROCS-MAN posté le 13-10-2008 à 11:23:00

TOTAL RESPECT Monsieur, Bravo pour ta course et merci pour le CR.

Commentaire de bluesboy posté le 22-10-2008 à 15:00:00

Bravo pour ta course et ton CR de champion .C'est bien d'avoir les impresions de quelqu'un qui ne coure pas dans la méme catégorie que nous .Je vois que méme pour les premiers il y a des moments durs .....

A bientot pour une victoire !!!!

Commentaire de joy posté le 03-11-2008 à 18:23:00

b r a v o !!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran