Courir pour des pommes !

Voilà enfin une justification, une vraie raison de s’entrainer … Quand 90% des personnes ne comprennent pas pourquoi on court. Aussi, emporté par l’élan du groupe de coureurs du stade de Méons, à St Etienne, je m’inscris pour cette course située dans les monts du Lyonnais.

C’est par un beau dimanche 28 septembre que je me rends à St Martin La plaine. Les matinées se sont bien refroidies depuis 15 jours dans la région, aussi j’avais préparé des vêtements longs au besoin. Mais, face au ciel bleu, l’absence de nuages, j’opte pour le short et le T-shirt simple manches courtes ( la suite me donnera raison).

Lors du retrait du dossard, les organisateurs me remettent un beau t-shirt noir, au nom de la course, tout en restant discret, et un sponsor double la mise, avec un dessin de moto. Cela commence bien, je ne suis pas donc venu pour rien J !

Non loin du parking, je croise Abdel et Golum. Ce dernier vient pour se remettre de son ultra-trail de Madere, où ni le temps ni les dieux du stade n'ont été avec lui. On se dirige vers le départ , où on retrouve les fameux compères de Méons (enfin, presque tous ceux qui avaient dit qu’ils venaient). En voici une brochette :

 

On croise aussi la mascotte de la course

  

Le départ du 28 km est donné ( le 47 km  est parti 1h30 plus tôt) . On doit quitter le village, on quitte la civilisation et ce jeune trio de musiciens qui accompagne notre effort débutant.

 

On aborde alors les premiers vergers

 

Et les premières cotes : quelques passages étroits obligeant à faire la queue et à marcher, mais cela permet d’admirer des ruines d’aqueduc romain ( selon les pancartes).

  

Plus loin, on traverse sur un joli pont en pierres et on arrive au premier ravito :

 

Puis c’est reparti, la grande montée annoncée du 10ieme au 14ieme km est bien là :

 

On recroise des champs de pommiers

 

Abdel, qui l’a joué prudent au début, me double d’une belle foulée.

  

Ici, un chemin escarpé bordé de jeunes vignes m’incite à la photo

 

Puis c’est l’arrivée …. Au sommet ! Presque 800 m d’altitude, 14 km dans les jambes, la moitié de la course, c’est le deuxième ravito

 

On continue plus ou moins à la crete des monts,

 

quelques descentes bien raides me permettent d’éprouver ma technique de descente sans frein, ce qui me cause quelques appuis à la limite de la glissade

 Nous arrivons à un joli village, on enfile une rue ancienne et piétonne

 

Pour déboucher sur un orchestre fanfare que je ne peux pas apprécier très longtemps

La course s’est assagie, il nous reste que du faux-plat, des petites cotes et descentes, le kilométrage pèse un peu sur la cadence, je fais un bout de chemin avec Serge, un autre avec Olivier . L’effort, la cadence et l’envie d’arriver me font oublier de prendre des photos.

Le panneau annoncant plus que 4 km à parcourir est bienvenu. Malheureusement, je crois qu’il était placé un peu trop tôt, et je parcoure cette distance en 29 minutes.  Est-ce moi qui ralentis ou les kilométres qui s’allongent ?

Je finis en meme temps qu’Olivier, en 3h09. Content, fatigué.

J’échange avec Abdel et Franck qui sont arrivés quelques minutes avant.

Je récupère mon cageot de pommes, moitié Golden, moitié Gala

  

Je ne tarde pas, et avec Abdel, on va apprécier le repas (spaghetti bolo, pomme, camenbert) devant un spectacle de danse (salsa..) et de danseuses, à l’intérieur d’un grand gymnase.

Bonne organisation, animations sympatiques, c’est assurément une course à recommander, à tous ceux que l’esprit trail traverse !