L'auteur : wil14
La course : Cross de l'Odon Course Hommes
Date : 2/12/2007
Lieu : Bretteville Sur Odon (Calvados)
Affichage : 2123 vues
Distance : 7.99km
Objectif : Pas d'objectif
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Ce dimanche 2 décembre, le réveil est plutôt agité, des rafales de vents et de la pluie sont annoncés sur toute la Normandie, rien de très motivant pour affronter un cross tel que celui de l'Odon! Mais tant pis, j'ai signé alors j'y vais, d'autant plus que je ne suis pas le seul de l'EDAC à vouloir faire le déplacement, Monique (vetchar14), Sandrine et qqs jeunes du club sont aussi de la partie.
Monique vient me chercher vers 9h05 direction Bretteville sur Odon; sur place nous retrouvons Dominique notre entraineur et les jeunes du CAC et de l'EDAC tous habillés de maillots orange. Sandrine et sa petite famille nous rejoignent peu après accompagnés de Guigui14. Petite discution tout en regardant le départ des différentes courses jeunes, ente temps Mao14 nous rejoint également armé d'un appareil photo à défaut de pointes. Vers 10h30, je pars m'échauffer histoire de tester les rafales de vents qui soufflent sur notre Normandie ce week end. Peu avant 11h, je rejoins l'aire de départ, assister aux premiers mètres de la course féminine; il y a du beau monde, Suzie, Myriam, Sabrina Leveel,...11h pile, le départ est lancé, Monique se cale en milieu de groupe pendant que Sandrine fait un départ canon. Je repars alors m'échauffer un bon quart d'heure, pendant lequel j'alterne course, étirements et encouragements. Les visages grimacants des demoiselles en disent long sur la difficulté de la course, le passage le plus difficile du parcours semble être une montée avec vent de face, mais il y a aussi de très grosses relances et une quantité de boue déjà importante alors que la pluie fait son apparition. Je rejoins l'aire d'arrivée, pour booster mes deux compagnons de club, j'assiste à l'arrivée de Suzie et de Myriam, éternelles rivales, à peine une minute après surgit Sandrine qui semble peiner sur la fin de parcours puis Monique qui termine en sprintant; elles termineront respectivement 12e et 22e, chapeau!
Mais voilà qu'il est déjà l'heure pour moi de prendre le départ, je me câle en milieu de groupe, j'apercois l'entraineur sur ma gauche, il semble très détendu, ce n'est pas mon cas... Le "bang" retenti, je pars tranquillement comme à mon habitude, quelques coups de coude sont échangés lors du premier virage et la course est vraiment lancée. Le premier tour s'effectue sans trop de dégats, je double quelques concurrents partis un peu vite; la montée avec vent de face semble déjà interminable, j'ai l'impression de faire du surplace; outre le vent, la difficulté de ce passage repose dans le type de sol que nous empruntons, il s'agit tout simplement d'un champ labouré avec de grosses mottes de terre qui rendent le contact au sol très instable. Le premier tour se termine, il en reste 4 plus long, la pluie a redoublé d'intensité et la quantité de boue devient impressionnante. Afin de me protéger au maximum du vent, je me câle derrière une doublette du club "Renault trucks", l'un des 2 types est assez grand et large, impeccable. Les gouttes de pluie sont gelées et me piquent la peau, mes capacités respiratoires sont mises à rude épreuve. Petit à petit, je rattrape quelques coureurs, d'autres, eux, me rattrapent, ainsi un petit groupe se forme, chacun profitant de l'abri de l'autre dans les parties face au vent.
Après avoir temporisé dans les 3e et 4e tours, je décide de reprendre un peu les devants dans le dernier, je gère mon effort dans la première moitié du parcours puis aborde pour la dernière fois la montée; à la mi-pente, je me retourne et me rend compte qu'au lieu d'être sorti du groupe comme je pensais l'avoir fait, je suis tout simplement en train de faire le train, n'ayant guère envie de griller toutes mes forces pour finalement me faire doubler par tout le paquet, je ralentie sciemment afin de laisser d'autres types prendre le commandement du groupe. Les 2 mecs de Renault trucks font alors le train, je me câle derrière eux, la côte se termine puis nous redescendons sur 300m, j'en profite pour reprendre mon souffle. Un virage en épingle doublé d'une pente très sévère est passé sans encombre, il reste encore une ligne droite de 300 mètres (avec vent de face) à parcourir avant de tourner sur la gauche et de franchir la ligne d'arrivée. Certains sont déjè chauds pour sprinter, pour ma part le vent me dissuade de finir en boulet de canon; le dernier virage arrive enfin, il reste 40m à effectuer, j'en profite pour sauter sur la ligne les deux types de chez Renault trucks.
A l'arrivée, la pluie et le vent semblent avoir dissuadé guigui14 et mao14 de suivre toute la course car seule Monique est encore là, nous décidons donc d'attendre l'entraineur qui arrivera peu de temps après. Pour effectuer les 8 kilomètres de ce cross, j'ai mis exactement 35'03", ce qui donne 4'23" le kilomètre, pour un parcours aussi exigeant avec des conditions météo aussi difficile ce n'est pas tro mal. Le classement me le confirmera plus tard car je suis classé 43e/95.
6 commentaires
Commentaire de fabzh posté le 03-12-2007 à 11:54:00
Salut
Sortir faire un cross avec ce temps dégueulasse montre bien ton envie et ta determination.
bravo et félicitation pour cette course
Commentaire de Kiki14 posté le 03-12-2007 à 12:02:00
merci maxdelir pour ton haletant récit...vraiment quel courage de courir dans la boue le vent la pluie et le froid de ce dimanche et en plus finir comme tu l'as fait BRAVO à toi
Commentaire de guigui14 posté le 03-12-2007 à 13:27:00
je dis chapeau. il fallait etre très motivé! encore une belle perf. jusqu'où vas tu aller??
bravo à toute l'équipe au passage
Commentaire de co14 posté le 03-12-2007 à 13:55:00
bravo à toi...En gérant toujours aussi bien tes courses l'EDAC risque d'avoir un champion en titre pour l'année 2008...
Commentaire de la panthère posté le 03-12-2007 à 18:48:00
t'as bien récupéré, willy? moi, c'est la télé qui m'a regardée, dimanche après-midi.... bravo pour ton cross, un vrai régal de te voir souffrir...
Commentaire de gdraid posté le 03-12-2007 à 19:10:00
Bravo Willi !
Quelle belle course tu fais !
Je suis fier en te lisant, d'être Normand !
Par tous les temps, quels que soient le sens du vent, les Normands savent mouiller les maillots, par l'effort, autant que par l'eau.
JC
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