L'auteur : phil77
La course : Les Templiers
Date : 28/10/2007
Lieu : Nant (Aveyron)
Affichage : 5350 vues
Distance : 67km
Objectif : Terminer
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Les Templiers 2007
Préambule
Après la clôture rapide des inscriptions pour cette 13ème édition des Templiers 2007. Les 3000 billets disponibles ayant trouvés acquéreurs dès la fin du mois de juin ; Bruno, Dominique et Eric devront déclarer forfait ; je serais donc avec une grande déception le seul représentant de notre section de CAP. Ce qui devait être le grand rendez-vous de la section en ce mois d’Octobre, avait un peu perdu de son attrait à mon goût. Heureusement la grande famille des kikous est là !
Bon, je m’étais tout de même préparé depuis le début de la saison en vue de cette épreuve en participant en plus des courses du Challenge vert de l’Essonne (courses de 21 kms env) à 3 trails dans le but de découvrir les spécificités de cette discipline (trail d’Auffargis, trail des 5 moulins et trail du Gatinais).
- Trail d’Auffargis : bonne 1ère partie de course mais hypoglycémie au 40éme kilomètres, plus moyen de rien absorber. J’en déduisais une mauvaise gestion du ravitaillement ; prise de gels trop importante estomac en vrac
- Trail des 5 moulins : après un départ trop rapide (n’est-ce pas Christine ;-), j’ai du terminer les 10 derniers kilomètres à l’agonie en alternant marche et course (mais surtout la marche)
- Trail du Gatinais : la dernière épreuve de préparation. Je pris un départ prudent, ce qui me permis de gérer idéalement la course; mais une racine eut raison de mon orteil, par prudence, à un mois des Templiers, je pris la décision de m’arrêter au 40ème kilomètres.
Après ces multiples tâtonnements, j’espérais enfin avoir trouvé la solution !
C’est donc fort de ces expériences, et après une relecture scrupuleuse de l’ensemble des CR précédents (chacune des étapes de ce périple ne me semblait plus tout à fait inconnues) que je me lançais dans la grande aventure des Templiers avec pour objectif premier de me faire plaisir !
Vendredi 26 Octobre
Après avoir récupéré les enfants à l’école et pris un déjeuner rapide, nous partons en famille en direction de Chaliers (commune du Cantal proche de Saint-Flour idéalement située près de A75) où nous avons loué une chambre d’hôtes pour la soirée.
Au menu, spécialités du terroir cuites au feu de bois (canard rôti, ratatouille au Laguiole, pieds de biche à l’Aligot). Mais ce n’est pas forcément l’idéal en vue d’une épreuve sportive !
Samedi 27 Octobre
Départ vers 11h, en direction de Nant. Halte à Millau pour effectuer quelques courses au supermarché (nous allons en effet poursuivre la découverte de la région Aveyronnaise pendant la semaine). Passage rapide par Nant où la ‘Puma Trail’ va bientôt partir, mais nous devons récupérer les clefs du gîte que nous avons loués près du Vigan sur les contreforts du St Guiral.
Retour en solitaire vers 17h00, pour aller déposer mes affaires au camp de base ; qui n’est autre que l’hôtel « le Durzon » endroit idéal pour une préparation sereine car un peu éloigné de l’effervescence du bourg. Je pars ensuite récupérer le précieux sésame et le « buff » des templiers.
Petit tour au salon des courses nature où je discute avec Jean-Pierre Delhotal et Martine (organisateurs de nombreuses courses à Mondeville (91) et de la Mauritanienne Race 200); Je fais la connaissance de Mic31 (célèbre organisateur du trail des Citadelles). Il vient de terminer la Puma Trail en 16ème position ! Nous discutons un peu, et il me dit qu’il sera sur le parcours pour nous encourager ! Par contre, il me dit que je viens de louper quelques Kikous, mince ! Je pars ensuite au «Relais Soleil» où se tient la Pasta Party, l’ambiance est un peu tendue, l’appréhension du lendemain se lit sur les visages. Un traileur ayant plusieurs Templiers à son actif me conseille de passer un minimum de temps aux ravitos car ils sont immédiatement suivis d’une longue montée qui peut être mise à profit pour manger.
Je constaterai le lendemain que cette technique est effectivement bonne.
Le temps est maintenant très froid, le vent s’est levé et l’humidité est très présente. Je rentre rapidement à l’hôtel pour préparer mon sac ; se pose maintenant la question de la tenue, je partirai en cuissard court et avec 2 épaisseurs (Maillots manches courtes + longues) buff , et gants de soie.
Dimanche 28 Octobre
La nuit fut courte, les premiers bruits dans l’hôtel se font entendre vers 2h45 du matin ! Je ne vois pas trop l’intérêt de se réveiller si longtemps à l’avance pour ce type de course…
Pour ma part, j’avais mis mon réveil à 4h10, pour descendre prendre mon petit déjeuner à 4h30…ce qui s’avérera être un peu juste tout de même…remonté dans la chambre à 4h50, pour les derniers préparatifs, revérifier une dernière fois le sac, et remplir le Camelback. Et là catastrophe, la poche à eau se vide complètement à l’intérieur…. Est-ce la pression qui monte ? Après avoir épongé, et refait le plein, j’installe la frontale sur la tête; je regarde ma montre 5h18; je quitte l’hôtel au pas de course ! Je suis soulagé de rencontrer quelques trailers qui vont nonchalamment vers la ligne de départ. Il n’y a plus grand monde dans les rues et pour cause je m’aperçois que tout le monde est déjà derrière les barrières prêt à en découdre. Je prends donc ma place dans la file ; en queue de cette longue procession !
L’organisateur annonce le départ dans 2 minutes, il donne les derniers conseils, l’Ameno d’Era commence à envahir le petit bourg, et c’est le départ avec l’embrassement des feux de bengales. C’est désormais un classique, mais pour un novice comme moi c’est magique ! Séquence Emotion !
Je déclenche le chrono ; c’est parti pour la journée ! Je mettrais près de 2 minutes pour franchir la ligne de départ.
Nant – Sauclières (14,350 km)
Près de 3000 participants s’élancent maintenant à la frontale dans une ambiance festive et survoltée ; à la sortie du village, un accordéoniste joue assis dans un abri bus, les supporters sont bruyants.
Puis peu à peu nous sortons de Nant ; les supporters se font plus éparses, et c’est maintenant à la seule lumière des frontales que nous entamons la lente montée en lacets sur cette portion goudronnée. Le froid et le brouillard commencent à nous envahir.
Je remonte lentement par la file par la droite sans faire d’efforts superflus, certains doubles à toute allure, puis j’aperçois les premiers qui sont déjà au sommet alors que je ne suis que dans le premier lacet ! Leur allure est vraiment impressionnante, en discutant avec une personne à coté de moi nous les avions pris pour une file de voiture en partance vers le ravito de Sauclières !
Ce moment est vraiment grandiose, avec toutes ces frontales qui cheminent dans cette montée vers « Le Liquier ». Puis c’est le moment de passer aux choses sérieuses en prenant sur la gauche un chemin de terre, celui-ci est assez glissant avec des pierres qui affleurent le sol. La visibilité est d’environ 5m ; le brouillard est vraiment épais.
Puis c’est le premier ralentissement, arrêt d’environ 2-3 min ; puis un second dans une pente abrupte qui n’est pas sans rappeler la côte des Italiens de Ballancourt (91). Le sommet atteint, nous redescendons, malgré une grande vigilance mon pied gauche glisse, ce qui m’oblige a faire une extension du genou, l’incident est sans importance (c’est du moins ce que je pense sur le moment) je reprends donc ma course prudente en continuant à suivre la consigne que je me suis fixé qui est de ne pas trop dépasser la fréquence de 150 puls/min.
La descente terminée je me souviens que nous avons 2 tunnels à franchir. Cette section est assez monotone voire glauque avec ce brouillard. Nous passons un souterrain pour passer sous une route. Puis c’est enfin le 1er tunnel, à sa sortie le jour commence à se lever. Certains commencent à ranger les frontales, ils seront contraints de rechercher au fond du sac pour franchir ce second tunnel ; le jour est maintenant bien présent ; plus besoin de frontale. Je regarde ma montre, 1h20 de course, nous devons plus être trop loin du 1er ravito.
J’aperçois les premières maisons de Sauclières, nous descendons maintenant dans les rues étroites, il y a vraiment foule dans ce petit village, les bénévoles nous tendent des bouteilles d’eau (0.5l) j’en bois les ¾ d’une sans m’arrêter et poursuis mon effort.
Je suis surpris que malgré les nombreuses poubelles présentes, des bouteilles jonchent le sol bien après la zone de ravito ! J’apprendrais plus tard qu’un débaliseur aura la désagréable surprise de ramasser 250 bouteilles et 100 tubes de gel dans les 6 kilomètres qui suivent ce ravito! Tout le monde n’a pas la mentalité d’éco-trailer ! Grrrr !!! Après on s’étonnera que l’accès à certains sites ne soit plus autorisé…
Sauclières – Saint Guiral (15,580 km)
A la sortie, du village nous prenons la route de Saint Jean de Bruel sur 100 m, et tournons à droite. Je regarde ma montre cela fait 1h40 que je suis parti de Nant.
Après environ 500m, nous sommes de nouveau bloqué, là il s’agit d’un véritable bouchon, nous devons monter par un petit chemin (crée pour l’occasion ??) à travers bois. Au bout de 2 à 3 minutes de sur place, je décide de passer sur le coté et de monter à travers les ronces au plus fort de la pente pour rejoindre le chemin un peu plus haut. Nous sommes nombreux à le faire ; l’organisateur aura un chemin « nickel» pour l’an prochain. Bilan encore 5-6 min de perdues.
C’est là que commence la montée vers le Saint Guiral. Le début de la montée se fait par une route forestière avec une pente régulière, nous bifurquons ensuite pour rejoindre un chemin plus étroit. Je rencontre à ce moment Erwan un kikoureur le 1er de la journée. Après un rapide échange, il faut dire que la pente est vraiment abrupte; chacun reprend son rythme. Nous sommes sortis depuis quelque temps du brouillard, et passons sur un versant ensoleillé. Le spectacle est grandiose ; il suffit de regarder ces quelques photos…
La montée est assez longue pour atteindre le col de la Guéritte, suivi par une descente tranquille avant de remonter vers le Saint Guiral. Je croise déjà un coureur en hypothermie avec une couverture de survie ; la route sera longue pour lui. Pour ma part, j’alterne course et la marche en fonction de ma fréquence cardiaque.
Le cheminement se fait entre les rochers et les genêts ; il n’est plus possible de doubler.
Nous voilà enfin arrivés au sommet du Saint Guiral ! (Pour la petite histoire ce n’est pas totalement vrai car le véritable sommet se trouve au niveau de la croix donc encore 30m de D+ !)
Saint Guiral – Dourbies (5.2 km)
La première partie de la descente est assez rapide le chemin est cimenté (bof) par endroit mais je résiste à la tentation de mettre les gaz ! Ensuite la section est plus technique, il faut regarder où placer les pieds.
Je reste prudent pour ne pas trop solliciter les quadriceps, l’arrivée est encore loin…A La Rouvière, il faut remonter un raidillon (nouveau bouchon) à travers les sapins avant de redescendre vers Dourbies, cette section d’un peu plus de 5 kilomètres semblent vraiment interminable, mais j’ai encore la forme et le moral ; donc tout va bien !
Dans cette descente, un traileur tombe devant moi dans les buis 1m en contrebas, avec une autre personne nous l’aidons à remonter sur le sentier. Il repart devant moi, mais il chute de nouveau 200m plus loin, en se prenant une racine ; il est vraiment fatigué ! Heureusement pour lui, le village est maintenant en vue, de nombreuses voitures sont garées sur la route en face de nous, nous descendons toujours et entendons les clameurs de la foule puis nous croisons les 1ers spectateurs dans les derniers lacets de la descente signe que le ravitaillement est maintenant proche, encore un petit effort et nous franchissons le pont qui annonce l’entrée de Dourbies. Encore quelques hectomètres et ce sera le 1er ravitaillement; un organisateur compte les passages 685, 686, 687… je me dis que c’est plutôt pas mal j’ai bien remonté sans avoir trop puiser dans mes réserves ! L’ambiance est vraiment chaude à ce ravito, les encouragements des spectateurs me donne des ailes, et sans le vouloir c’est presque au sprint que j’arrive à la salle des fêtes !
La salle est bondée, je cherche de quoi manger ; j’hésite entre le sucré et le salé. Finalement, je prends des tartines de fromage, et quelques tranches de gruyère. Et emporte aussi 2 gels maxim. Je refais le plein en eau 2l (2/3 d’eau et 1/3 de maxim neutre).
Je reste prudent et je ne ‘lâche toujours pas les chevaux’ car je considère que Trêves est mon véritable départ des Templiers. En effet, j’ai toujours coincé à cette distance. Voilà nous sortons du bois pour emprunter la route de Trêves et le pont de Pierre, des enfants nous tendent la main. J’ai l’impression qu’il y a encore plus de spectateurs qu’à Dourbies ! C’est une véritable haie d’honneur qui nous escorte jusqu’au ravitaillement.
Je bois une soupe et un perrier. Je prends les traditionnelles tartines de fromage et quelques tranches de Gruyère que je mangerais en marchant. Pas de plein en eau pour cette fois.
Et toujours des panoramas à couper le souffle !
Trêves - Saint Sulpice (9,250 km)
C’est reparti pour une bonne montée avec de belles rampes sur un étroit sentier. Je repasse un petit coup de fils à ma femme pour lui dire que je suis toujours vivant. Je suis vraiment bien, le soleil tape fort, l’odeur des sapins est présente, décidément une belle journée ;-) Je dépasse pas mal de trailers qui commence à avoir les jambes lourdes. Après le sommet nous empruntons un chemin en faux plat montant où il faut avoir encore de l’énergie car sinon cela doit être atroce. Nous parcourons le causse Noir et passons au lieu dit ‘La Roquarie’. Je commence à lâcher les chevaux, mais la douleur de mon genou gauche commence vraiment à être insupportable. Je rattrape tout de même encore quelques coureurs dans cette portion. Nous arrivons au bord de la falaise ; d’en haut nous apercevons alors les 2 tentes du ravito en contrebas ; elles sont vraiment minuscules…La descente vers St Sulpice est assez difficile avec pas mal de passage de corde, les pierres se dérobent sous les pieds. Les quadriceps commencent à bien chauffer ! Heureusement que l’on m’avait prévenu et les gants cyclistes m’épargne un échauffement des mains.
Deux traileurs devant moi discute du Grand Raid de la Réunion ; l’un des deux en à trois à son actif avec un record à 28h ! Chapeau ! Il indique que la descente vers Cillaos est du même type est dure plusieurs heures. Malgré l'envie que m'a succité le direct live (Kikourou/RER) je me dis à ce moment là, qu’il faut vraiment être fou pour endurer autant de souffrance ...peut-être un jour quand même !
Nous approchons maintenant du village mais nous nous apercevons que nous devons descendre jusque dans le lit de la rivière alors que nous aurions pu suivre la route qui nous aurait permis de nous épargner quelques mètres de D+…nous sommes donc obliger de remonter un ruisseau asséché.
Petite photo de Michel (Mic31) au passage. Je croise Eric41 kikoureur avec lequel j’ai fait le dernier trail du Gatinais; il me dit qu’il commence à être un peu émoussé. Moi aussi d’ailleurs !
Plein en eau (2l) je reprends le dosage qui semble fonctionner 2/3 d’eau 1/3 de Maxim Neutre, un Perrier bu sur place, tartines de fromage que j’emporte et je repars en marchant.
Saint Sulpice – Nant (13,050 km)
La fatigue commence à se faire sentir, mais je cours dès que je peux, je surveille toujours le cardio pour contenir les pulsations en dessous des 160. Tout va pour le mieux jusqu’à environ 9 kilomètres de l’arrivée, là je commence à ne plus avoir de jambes, je me force à boire car nous sommes en plein soleil. Nous demandons à un bénévole de l’organisation combien il reste de kilomètres, il nous dit 8,5 ; nous faisons environ 1,5 km et redemandons au poste de secours suivant ; il nous est indiqué 8 kms environ…J’essaie de ne pas trop me formaliser et poursuis la montée vers le Mas d’Anguiral…
Je réalise soudain que depuis le ravito de Dourbies je n’ai pas pris de gels, mais uniquement fromage et soupe. Je prends donc un gel qui mettra un peu de temps pour faire son effet. Je retrouve un peu de jambes pour courir sur cette section un peu moins pentue. En me disant que je serais plus vite arrivé en courant. Quelques bolides me dépassent, j’arrive à prendre la foulée de deux personnes, ce qui me permettra de me rapprocher du Roc Nantais. Nous reprenons plusieurs personnes et constituons un petit groupe de 4 ou 5. Puis enfin, nous commençons à entendre la voix du speaker, le Roc Nantais est maintenant en vue, la descente est proche.
Je me fais larguer par deux trailers qui descendent à Donf ! Je n’ai plus les cuisses pour dominer cette pente, je préfère la faire «en dedans», il serait dommage de se casser si proche du but ;-) J’arrive au muret qui annonce un dénouement proche, les quadriceps sont en feu !
Les spectateurs sont maintenant de plus en plus nombreux à nous encourager. Je ne ressens plus de douleurs, la montée sur le pont de Nant est faite au sprint, un virage, un autre et c’est enfin l’arrivée, j’aperçois le chrono 9h42m36s (483ème) sous la barre des 10h ! Je n’avais plus regardé le chrono depuis St Sulpice.
Le classement est secondaire sur cette épreuve, le fait de finir les Templiers suffit à combler son homme. Le plaisir des yeux est immense tant les paysages parcourus sont sublimes et sont un condensé des paysages de la région. Le public et les bénévoles sont vraiment à la hauteur !
Je songe déjà à revenir l’année prochaine tant l’ambiance est géniale !
Un grand merci aux personnes qui m’ont encouragé avant et pendant cette épreuve !
10 commentaires
Commentaire de tounik posté le 07-11-2007 à 15:15:00
Très belle course pour une première.
Attention c'est une drogue !!
Commentaire de eric41 posté le 07-11-2007 à 15:53:00
Belle course Phil. Bravo.
Tu finis un peu mieux que moi.
A+
Eric
Commentaire de maï74 posté le 07-11-2007 à 18:08:00
Beau récit, belle course, bien gérée, et tu t'es visiblement fait bien plaisir : que demander de plus !!! Bonne récup'
Commentaire de vial posté le 07-11-2007 à 18:31:00
Un peu de stress au départ, comme pour moi il y a 2 ans pour la mésaventure de la poche à eau…., mais pour ce qui est du départ, je pense que la magie opère toujours et pas que chez les novices !! Une belle course pour une première, les années apportent l’expérience, mais n’empêchent pas toujours les erreurs, selon mon vécu 2007. Une belle météo, de superbes paysages et toujours l’Ambiance. C’est cela les Templiers et c’est pour cela que nous (tous) y reviendront un jour…..
Commentaire de Hippolyte30 posté le 07-11-2007 à 19:07:00
Bravo, toi aussi tu es devenu un Templier. Ton récit est trés agréable à suivre.
Commentaire de JLW posté le 07-11-2007 à 21:55:00
Bravo Philippe.
Finalement je trouve que ton parcours ressemble un petit peu au mien (je ne parle pas du chrono...), cad pas mal de petits déboires dans les trails de préparation mais une pleine réussite aux Templiers.
Comme je te l'ai déjà écrit, tu peux envisager sereinement maintenant un nouveau Templier avec un chrono largement inférieur. Ce n'etait certes pas le but pour une premiere participation mais tes chronos sur d'autres distances te permettent d'être plus prétentieux, mais je ne veux pas déjà te mettre de la pression ... A bientôt et au fait, j'oubliais, très sympa ton récit.
Commentaire de marathman posté le 08-11-2007 à 15:41:00
Bravo Phil,
Tu as du me doubler dans les dernières montées du roc nantais. Je m'étais assis plusieurs fois pour me reposer.
Tu en redemandes sûrement déjà!
Joli temps en plus.
Amicalement,
Fabien.
Commentaire de nanardandyvette posté le 08-11-2007 à 16:38:00
Ca y est j'ai lu et je suis retourné 4 ans en arrière, encore bravo pour cette course bien gérée et la préparation qui t'a mené au bout. D'autres challenges viendront après; il faut profiter de ces moments de bonheur que nous procure la CAP.
Commentaire de Génep posté le 09-11-2007 à 20:27:00
Belle course phil, on a en effet du se croiser sur la ligne d'arrivée !
Bravo à toi et merci pour ce joli CR !
Commentaire de caroux posté le 19-11-2007 à 12:54:00
Salut Phil
La lecture de ton CR me revoit direct à qlq semaines en arrière....
Allez je vais me mettre encore une petite dose d'ERA, ça fait pas de mal.
Bonnes courses et à l'année prochaine.
Bernard
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