Récit de la course : Marathon de la baie du Mont-St-Michel 2007, par lafeuille17

L'auteur : lafeuille17

La course : Marathon de la baie du Mont-St-Michel

Date : 9/6/2007

Lieu : Cancale (Ille-et-Vilaine)

Affichage : 1837 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Faire un temps

9 commentaires

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10 ème marathon de la baie du Mont Saint Michel

Le neuf juin est enfin arrivé. Douze semaines que j’attendais cette date avec impatience ; douze semaines de préparation et d’entraînements. J’ai commencé ma préparation spécifique pour ce marathon le 16 avril. Alors il était temps qu’il arrive…Départ de Rochefort le vendredi après midi, en direction de Caudan ( 56). Depuis une semaine, je m’astreints à un régime riche en sucres lents, et à une hydratation régulière. Vendredi , du midi jusque mon coucher en Bretagne, je réussi à boire 2,5 litres. La nuit est chaotique, tant bien que mal, j’arrive à dormir quelques heures. Le samedi, je suis levé à 6 heures. Dans ma tète , je suis déjà dans le marathon ; et avec ça mes premières angoisses : est-ce que mon entraînement va payer ? Vais-je réussir mon objectif de temps ?  A neuf heures, nous partons, direction Saint Malo. Je suis accompagné de mon père et de mon fils aîné, Baptiste. A 11 heures, nous sommes sur place, au village marathon. Je suis dans l’ambiance, je retrouve la convivialité de tous les villages marathon ; je récupère mon dossard, ma puce et mon tee-shirt. A midi , nous sommes chez des amis. Je mange mes pâtes, pour la dernière fois de la semaine….et continue à m’hydrater. Objectif, boire deux litres de boissons isotoniques avant 16 heures. Je ne veux pas reproduire la même erreur qu’à Barcelone : débuter le marathon avec la vessie pleine. A 15 heures 30, je suis sur place à Cancale, au départ du marathon de la baie du Mont Saint michel. A deux heures du départ, je fais comme la majorité des participants, je cherche de l’ombre , me repose, m’étire, et vais aux toilettes. Comme tout le monde, je suis ébahi de voir sur la piste autour du stade, une dizaine de coureurs kenyans s’échauffer à 1 heure et demi du départ….un autre monde, une autre course, les pros quoi…..  16 heures 45, tout le monde s’impatiente, on discute, on s’étire, on annonce nos objectifs, on se raconte nos expériences, on s’interroge,  on commence dur à psychoter !!!! Une preuve, on n’arrête pas d’aller pisser……. L’animation est à la hauteur de l’évènement : des pomp-pom girls, des majorettes, Denis Brogniard, Dominique Chauvelier…Tout ceci est très festif… 17 heures, nous devons nous rendre dans les box. J’hésite quelques instants à trouver ma place. Mon objectif est de descendre sous les 4 heures, après mon 4h27 à La Rochelle et 4h02 à Barcelone. Je pense arriver en 3h50, mais secrètement, j’espère plutôt un bon 3h45 ; je me suis entraîné en conséquence… Alors, j’hésite, je me mets dans le box à hauteur de 4 heures, ou 3 h 45 ? Finalement, je laisse de coté ma modestie, et m’assois par terre contre une barrière à hauteur des 3 h 45. Encore une demi heure à attendre, la demi heure la plus longue… sous le soleil… et plus rien à boire. 17 heures 20, tous les coureurs assis se lèvent. La pression monte, mon voisin me parle du vent, un autre de la chaleur, un autre des trois éditions précédentes qu’il a courues ici même. 17 heures 30 précises, le coup de feu libérateur, et 5000 coureurs qui applaudissent ; une boule au cœur je commence à trottiner une fois la ligne passée soit à 17 heures 31. Le premier kilomètre est plutôt frustrant : on accélère, on ralenti, on marche, on repars, on se bouscule ; je me dis que je vais me jauger pour le temps sur le second kilomètre, d’un autre coté les premiers kilo sont en descente, enfin on verra. Au km 3, je me trouve avec 2 coureurs de Saint Palais ( 17), coureurs que je retrouve tous les dimanches sur les 10 km . Nous discutons et nous nous souhaitons bonne chance. Les km 3, 4, 5, et 6, je les cours en 4 mn 30 ; je décide ensuite de ralentir, estimant avoir rattrapé le retard du premier kilomètre et de me baser sur un 5 mn au kil. Déjà, sur le début du parcours, il y a beaucoup de monde sur le bord de la route, mais ce n’est rien eu égard à ce que nous allions rencontrer plus loin. Au km 7, nous arrivons dans le premier des treize villages que nous allons traverser : Saint Benoît des Ondes. Pour l’instant, je ne suis pas trop à l’écoute de mon corps ou de mes sensations ; je pense au km 8, km où je dois retrouver ma femme, mes deux fils, mes parents et des amis… La seule chose à laquelle je fais attention, c’est de ne pas m’enflammer ; 10, 15 ou 20 km sont des distances habituelles pour moi sur lesquelles je peux courir en 4 mn au kil ; mais là il y en a 42 à faire, alors faut absolument que je dose mon effort et ne pas partir trop vite. Chaque kilomètre, je regarde mon chrono, aucun souci, je suis régulier en 5 mn. Premier ravitaillement, je prends deux verres de glucose, et quatre quartiers d’orange que je mange en courant. Je décide que ce sera cela à chaque ravito ; je ne prendrai ni chocolat, ni banane, ni fruits secs. J’aperçois ma famille, il est dix huit heures 10 ; je suis exactement dans les temps que j’avais annoncé, mon père me le fait du reste remarquer ; ils m’encouragent, je continue boosté et motivé à l’idée que je vais finalement les voir tout le long du parcours. Le 10 ème kilo arrive, je regarde mon chrono, 47 mn 30, je suis trop rapide de deux minutes trente. J’hésite à ralentir, mais j’ai la hantise du mur qui m’est tombé dessus au 30 ème à La Rochelle et au 37 ème à Barcelone. D’un autre coté je n’arrête pas de me dire que je me suis entraîné pour que justement, il n’arrive pas, ce fameux mur !!!.. Alors je décide de rester sur le même rythme, sans accélérer, en aucun cas. Nous avons maintenant devant nous pour une quinzaine de kilomètres, les fameux polders ; et là avec un vent du nord – nord est, c’est une vraie galère. Même si le vent n’est pas excessif, il y en a toujours au bord de la mer, nous l’avons soit de coté soit de trois quart face. Un élément supplémentaire à gérer. Vers le quinzième kilomètre, je ressens une légère douleur aux articulations, coté genou gauche. Ca va me miner pendant une bonne dizaine de kilomètres, en n’arrêtant pas de me dire : « qu’est-ce que ça va être au quarantième ,,, ». C’est d’autant plus terrible que physiquement, musculairement parlant, je me sens plutôt bien, à dire vrai je me sens même affûté. Nous approchons du semi, et j’ai plutôt bon espoir mis à part cette douleur au genou. Depuis le départ je n’ai fais que doubler des concurrents, mieux encore, j’ai dépassé le ballon « 3h30 » qui se trouve à cet instant une bonne cinquantaine de mètres derrière moi. Je passe le semi donc en 1 heure 43 mn. Je ne fais aucun calcul, je reste à l’écoute de mes sensations et de mon corps, on verra au trentième où j’en serai ; et puis j’ai toujours la hantise du mur. A chaque ravitaillement, je continue mon régime glucose et quartiers d’orange. Je décide à mi course de faire un arrêt pipi, non pas sous le signe de l’urgence, mais plutôt en prévision. Déjà, sur ce domaine, c’est une victoire. J’ai parfaitement géré mon hydratation d’avant départ ; j’ai bu plus de deux litres depuis le midi, mais suffisamment tôt pour ne pas être handicapé pendant la course. A Barcelone, au km 1, je commençais déjà à m’arrêter, et ça a été comme ça durant les 42 km. Je suis content de moi. J’urine sur le bord d’une route, devant une maison sur des pieds de rosiers. La propriétaire me voit et me lance avec beaucoup d’humour : « j’espère que vous n’êtes pas dopé, j’y tiens à mes roses », je la rassure, je repars sous ses encouragements. Le public est formidable, il y en a partout, tout le long du parcours, c’est incroyable, même impressionnant dans les villages. Il y a également de nombreuses animations, des orchestres amateurs, des groupes folkloriques, et tous ces enfants qui vous tendent la main et qui sont si heureux lorsqu’on leur tape dedans. Et puis, qu’elle bonne idée d’avoir son prénom sur le dossard ; vous avez l’impression que tous ces gens ne sont venus que pour vous, ça vous porte, vous pousse, vous motive, vous en oublieriez la souffrance….Pourtant elle commence sérieusement à apparaître ; et toujours cette douleur au genoux. Je psychote car je sens bien, même très bien, que je serai trop malheureux d’arrêter pour un genou alors que le reste du corps et la tète veulent aller au bout. A la chapelle Saint Anne, je retrouve mon groupe de supporters ; il y a foule, c’est énorme ; je fais la grimace à cause de mon genou ; ça ne leurs échappe pas… Mais mon visage ne peut mentir, je souffre, et pas là ou je l’attendais…c’est une déception….je vois mon objectif s’envoler….Je me retourne à la sortie du village, et je vois le ballon « 3 heures 30 », au moins à deux cents mètres derrière….Je me re-motive, et me dis que je dois être plus fort que cette douleur ; mes cuisses sont bien, elles veulent, je veux ; je repars de plus belle, malgré le vent. Heureusement les haies de peupliers nous protègent de temps à autre. Je me donne un objectif à court terme : « Les quatre salines » qui se trouve à 6 km au point kilométrique 30. Je retrouverai ma famille, et là je ferai le point, c’est une étape dans un marathon important le trentième. Je verrai où j’en serai. Je continue à tourner à une moyenne de 5 mn au kil ; et comme depuis le départ, je ne cesse de doubler des concurrents. A ce stade, beaucoup sont déjà à l’agonie ; sur le bord de la route, les crampes apparaissent, les premiers malaises, et beaucoup alternent marche et course ; je me surprends du reste à encourager verbalement et avec une petite tape dans le dos tous ceux qui marchent… Je me dis que c’est que finalement je tiens la forme ; et je commence à me dire que mes douze semaines d’entraînement vont peut être porter leurs fruits. J’approche du km 30, bizarrement, ma douleur au genou s’estompe, alors soit elle est chaude et l’effort me la dissimule, soit les douleurs musculaires au niveau des cuisses prennent le dessus, en fait je cois que ce devait être les deux combinées. J’arrive à hauteur du 30 ème, je regarde mon chrono : 2 heures 30. J’attends de passer devant les miens et je ferai le point ensuite. Je les vois, je suis super content, c’est hypper réconfortant,  j’en ai des frissons, et puis les trouver parmi des centaines et des centaines de spectateurs, c’est génial. Mon fils aîné, pour la deuxième fois me donne un gel énergétique ; je vois dans son regard qu’il est fier et admiratif de ce que fait son papa. J’ai de la chance, car c’est un plus d’avoir ses proches sur le bord d’un marathon, et là, la configuration de ce marathon fait que je les ai vus à plusieurs reprises, c’est génial. J’absorbe le gel, et commence à faire mes calculs. D’une part, en me retournant je constate que le ballon « 3h30 » est toujours derrière et bien derrière, j’ai même accentué la distance qui nous séparait, d’autre part les muscles commencent à tirer mais sans commune mesure à ce que c’était à la Rochelle ou j’étais déjà à l’agonie, ou à Barcelone où de mauvais signes apparaissaient déjà ; enfin j’arrive toujours à tenir mon 5 mn au kil, donc la même régularité depuis 30 km. Après avoir analysé tous ces paramètres et toutes les petites ou grandes douleurs que je pouvais ressentir des pieds aux cuisses, je décide de maintenir le même rythme jusqu’au km 37 qui m’a été fatidique trois mois plus tôt en Espagne. Je me refuse donc à accélérer car j’ai toujours peur du mur. Et puis, pour ce troisième marathon, c’est la première fois que je me suis fait un plan d’entraînement spécifique, je ne sais pas encore si cela va marcher, je n’ai aucune expérience en la matière, alors finalement depuis 17 h 30, j’en garde sous la semelle tout en courant plus rapidement que mes deux précédents marathons. Je continue à mon rythme, et dépasse toujours des concurrents. Maintenant, ceux qui marchent ou qui s’arrêtent portent la souffrance sur le visage ; je continue à les encourager, ça serait trop bête si près du but. Au km 32, je me dis  «  allez dix kilomètres, qu’est ce que c’est ; rien, ça le dimanche tu les cours en 39 mn, allez oublie la souffrance et cours ». Mon chrono indique 2 heures 45. Maintenant, je n’hésite plus à calculer, si il ne m’arrive rien, si la forme ne me lâche pas, je termine en 3 heures 35. Je m’interroge sur le ballon « 3h30 qui est toujours derrière moi, je me dis, il va falloir qu’il donne un coup de reins dans les derniers kilomètres. » Paradoxalement, pour un marathon où on voit le mont depuis le début, ce n’est que maintenant que je décide de regarder si je le vois, et oui, ça y est il m’apparaît, je le vois devant moi sur ma gauche. Maintenant, je n’ai pas le droit de ne pas aller au bout, je me fais violence et accélère légèrement, aider aussi par les nombreux spectateurs qui constituent de plus en plus une foule compacte. J’arrive enfin au 37 ème kilomètre, kilomètre auquel je pense depuis le début , depuis le départ, celui qui me fait psychoter tant il m’a été fatal à mon dernier marathon, celui pour lequel je me suis entraîné avec acharnement 5 à 6 jours par semaine depuis la mi avril !!!! Je le passe en 3 heures 05 ; j’ai légèrement accéléré depuis le trentième , passant sous les cinq minutes au mil. Je me fais un léger tchek-up, tout va bien, aucun signe de crampes, de douleurs qui pourraient me stopper net, je cherche dans mes souvenirs si j’en ai la moindre trace ou élément annonciateur ??? non, outre les douleurs musculaires normales au bout de 37 km, tout à l’air de bien aller. Je me retourne, et je vois toujours le ballon 3 h 30 ; mais il s’est légèrement rapproché. Je décide de tout lâcher, il reste cinq kilomètres, peu de chance maintenant que je sois confronté au mur, je lâche tout, je donne tout ce qui me reste, je ne calcule plus rien, je cours à fond. Jusqu’à cet instant, cardiaquement, je n’ai absolument pas souffert, bien au contraire, je suis resté sur un rythme plutôt bas; là je vais vider mes tippes, inspirer expirer jusque la limite. Je sens mon rythme cardiaque qui s’accélère, je n’ai pas de cardio, mais je le sens tout de suite. J’arrive au virage de Beauvoir au milieu d’une marée humaine ; je suis à fond, je double toujours et encore ; je ne vois pas mes supporters, je me dis «  ils doivent être plus loin ». Ma foulée est longue et rapide, je me sens irrésistible dans cette fameuse ligne droite de 4 km qui même à l’arrivée. Curieusement, tout le monde disait au départ qu’elle sapait le moral, car le mont semble inaccessible, loin,… et bien moi ce fut tout le contraire qui se produisit. Le voir si proche m’a donné des ailes ; après 39 km, j’arrive à faire les trois derniers kilomètres en douze minutes !!! Je passe la ligne au taquet, je regarde le chrono au dessus 3 h 28 mn 45 sec ; j’oublie de stopper le mien….j’apprendrai plus tard que mon temps réel de course est de 3 h 27 mn et 56 sec. Le dernier kilomètre restera à jamais marqué dans mon esprit, une foule si dense !!! les tapes dans le dos, ces encouragements, l’image que j’en ai eu instinctivement, c’est l’arrivée d’un col dans le tour de France…formidable !!!! Je n’ai pas vu ma famille, je suis un peu déçu, en fait plus tard, ils m’expliqueront qu’ils m’ont loupé de deux mn au virage de Beauvoir ; c’est dommage, j’aurai tellement aimé qu’ils me voient courir si vite après tant de kilomètres. Mais je suis heureux, non seulement j’ai atteint mon objectif de faire moins de quatre heures, mais en plus je bats mon record de 34 mn. Je récupère ma médaille, et commence à revenir vers Beauvoir en buvant le coca reçu à l’arrivée. En fait, j’étais en super forme, j’arrive même à trottiner , doucement, très doucement même, mais à trottiner sur deux km, jusqu’au km 40 où je retrouve mon père, mon fils et notre ami. Mon père m’embrasse, me félicite, Baptiste en fait de même ; je suis heureux de ma performance. Maintenant j’ai tout le week-end pour raconter ma course.. Quelques instants plus tard je rejoints mon épouse qui me félicite à son tour, et mon petit dernier qui ne comprends pas encore ; mais ça fait du bien de retrouver tout le monde après 42,195 km.

Déjà, je pense au prochain, le médoc le 9 septembre, à un nouveau plan d’entraînement, et à de nouveaux objectifs……

Merci aux organisateurs, et à tous ces bénévoles qui ont fait un boulot formidable  pour que ce marathon dixième du nom soit exceptionnel…..

Bravo et à l’année prochaine…..

9 commentaires

Commentaire de l'ourson posté le 12-06-2007 à 00:00:00

Ouahhhhhhhh battre son record de 34 mn!!! avec cette chaleur... Bravoooooooooooooooo lafeuille17! Tu peux être fier de toi car je ne connais pas grand monde qui pourra en dire autant sur cette édition ;-)

L'Ourson_rv_au_Médoc!..

Commentaire de agnès78 posté le 12-06-2007 à 06:50:00

Un seul mot : Félicitations!
Allez, un second pour la route! : merci de tout coeur de dédramatiser ce marathon!
Encore BRAVO pour ta course, merci pour ce récit
bises
agnès

Commentaire de la panthère posté le 12-06-2007 à 08:34:00

et bien chapeau! casquette! !!! génial!!! il n'y a ps de mot assez fort! bonne récup!

Commentaire de Mustang posté le 12-06-2007 à 20:42:00

<bravo, tout est possible. je ne doute pas que ton émotion a du être grande, ce dernier kilomètre est bien le sublime kilomètre

- Hozhoogo naashaa doo -

Commentaire de tintinmar75 posté le 12-06-2007 à 23:01:00

Bravo à toi, t'as très bien géré l'effort.
PS: comment vont les roses ?

Commentaire de tintinmar75 posté le 12-06-2007 à 23:06:00

Bravo à toi, t'as très bien géré l'effort.
PS: comment vont les roses ?

Commentaire de KIKIVAL posté le 13-06-2007 à 08:18:00

Bravo a toi pour ta perf, nous etions pas si loin, l'un de l'autre... vu comment tu as fini, je pense que tu as mieux gerer que moi félicitation ce n'etait vraiment pas facile... bonne récup
kiki

Commentaire de Baobab posté le 13-06-2007 à 15:26:00

Bravo, c'est impressionnant de lire quelle a été ta gestion de course. C'est agréable de pouvoir s'appuyer sur un bon entraînement, et combien plus encore de se sentir pousser des ailes par la présence des siens.
Bonne récupération !

PS : pour les roses, c'est abusé ; )

Commentaire de calimero posté le 13-06-2007 à 18:57:00

Magnifique perf!! Beaucoup ont terminé à la rue et toi tu pulvérise ton record, c'est vraiment super!!
Bravo à toi

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