La 6000D, la Course des Géants, une des premières courses de montagne en France, au profil atypique avec une première moitié qui monte de Aime à 650 m d'altitude au glacier de Bellecôte à 3050 m, et une deuxième moitié qui redescend, entrecoupée d'une bonne grimpette à l'Arpette, le tout sur 65 km à travers le vaste domaine skiable de La Plagne.
Mais alors, qu'est-ce que je fais là, en ce 30 juillet, à 6h00 à Aime au départ de cette course qui n'était pas du tout prévue à mon programme ?
Tout simplement, j'ai eu la chance de gagner un dossard, grâce à un petit concours sur la page Facebook de St-Yorre, merci à eux.
De part son profil, son cadre pas vraiment sauvage et sa grosse affluence, ce n'est pas le trail qui m'attire le plus, mais c'est en regardant un documentaire sur la 6000D il y a un peu plus de deux ans que je me suis dit "Trop bien la course en montagne ! Moi aussi je veux faire ça un jour !". C'était donc l'occasion rêvée de participer à cette course symbolique pour moi.
Il restait alors à la préparer, tant que possible. Seulement quatre semaines après la MH60, la priorité doit être la récupération. Et il s'avère que c'est long pour moi de récupérer. Quelques petits footings de temps en temps, sans forcer, mais toujours avec de la fatigue. Puis le 14 juillet, petite remise en mode trail dans les Monts du Lyonnais avec les copains, histoire de voir où j'en suis et aussi de tester mes nouvelles chaussures (Kalenji XT6), sauf que très vite toutes les petites douleurs de la MH re-surgissent, en particulier en haut de la cuisse droite et derrière la malléole droite.
Dix jours plus tard, six jours avant la course, nouveau test sur 15 km et deux ascensions du Mont Thou, et tout va bien, j'ai de bonnes sensations et je n'ai plus de douleurs significatives, la confiance revient.
Pour l'avant course j'ai gardé la même organisation que pour la MH en posant un congé le vendredi afin de dormir, de préparer mes bagages et une bonne salade de pâtes et de partir dès que possible (en fonction du boulot de Marie-Laure) vers Aime, ou plus précisément au-dessus de la Côte-d'Aime, au sympathique camping Le Bioley qui offre une vue magnifique sur le Mont Pourri et le sommet de Bellecôte. Tout va bien sauf que je ne me suis pas tant reposé que ça car la veille on a crevé et il a donc fallu avoir recours à une voiture de location pour le week-end, du coup ça m'a un peu occupé jeudi soir et vendredi.
Ce matin, il faut se lever très tôt ! Je dois en effet redescendre à Aime (un bon quart d'heure de route sinueuse) assez tôt pour récupérer mon dossard. Tout se passe bien et je peux tranquillement entrer dans la zone de départ à 5h40 en me situant à peu près au milieu du peloton.
A 6h00 précises, grosse ambiance pour le top départ avec fumigènes, musique et pyrotechnie, la classe !
Allez hop, vite dans le rythme sur les quatre premiers kilomètres tout plats, car sans partir trop vite, il ne faut pas traîner pour aborder dans de bonnes conditions le premier single montant où un bouchon va inévitablement se former.
Finalement le ralentissement n'est pas véritablement un bouchon, et puis ça me permet de monter tout doucement ce premier bon raidard, sans les bâtons que je ne sortirai qu'un peu plus loin, quand il y aura moins de monde autour de moi. Toujours est-il que je ne me sens déjà pas très en jambes, mais bon, souvent je mets du temps à chauffer. Je ne m'inquiète pas trop et je profite du cadre forestier qui débouche dans des champs, au levé du soleil, avec vue sur le Beaufortain au-dessus de Aime. Avec ce beau temps on va en prendre plein les yeux toutes la journée !
Au terme de la première heure nous arrivons au village de Longefoy, très joli, au son des cloches de vaches et des vuvuzelas ! Le public est excellent sur cette course, ils nous encouragent même par notre prénom (que l'orga a eu la bonne idée d'inscrire sur les dossards) ! Même ambiance un peu plus loin dans le village de Montalbert qui marque le dixième kilomètre, et où une fontaine permet de refaire les niveaux.
On remonte une piste de ski, on retourne en forêt, en direction de la grande attraction de ce début de course : la piste olympique de bobsleigh ! On court pendant un peu plus d'un kilomètre dans la piste en béton aux impressionnants virages relevés (des murs en fait), du hard-rock dans les oreilles pour finir acclamés par un public toujours aussi sympa, quelle ambiance !
Les kilomètres suivants se font en légère montée sur une large piste, pas très esthétique, par contre en prenant progressivement de la hauteur, le panorama devient très intéressant, avec le Mont Blanc en fond.
Alors que je n'ai toujours pas de bonnes jambes, c'est même de pire en pire, je commence à avoir le dos qui faibli. Et ça ne va pas s'arranger puisque la montée vers Aime 2000 s'achève par une piste noire ! Un kilomètre très raide en file indienne sous le téléski. C'est dur, mais en montant les uns derrière les autres à un petit rythme ça passe. Par contre mes mauvaises sensations ne m'encouragent pas à continuer l'aventure bien loin. Je cogite dans la petite descente vers le ravito de Plagne Centre. Je me dit que dans un mauvais jour comme ça il vaut mieux que j'abandonne si je ne veux pas finir dans un triste état avec un dos en compote, des risques de tendinites, et autant de saletés dont j'aurais du mal à me remettre. Mais pas question de bâcher ici. Je veux au moins profiter de la vue d'en haut. J'irai donc au moins jusqu'à la Roche de Mio, et peut-être au glacier.
Au 20e kilomètre, après 3h20 de course, je ne passe que quelques minutes au ravito de Plagne Centre le temps de remplir les bidons, de manger quelques amandes et de prendre du pain d'épice pour la route. Direction la Roche de Mio, en espérant que ça aille mieux, mais sans trop y croire.
La montée commence tout doucement par des faux plats, pas très agréables mais au moins ce n'est pas dur. Petit à petit la pente s'accentue jusqu'à un bon raidard sous le télésiège des Banchets. En haut je reprends mon souffle quelques secondes le temps d'admirer la vue.
On contourne ensuite le joli lac des Banchets jusqu'au chemin qui s'élève en lacets au-dessus de celui-ci. Mon dos est toujours contracté, mon mal de cuisses de s'améliore pas non plus, et mes réflexions aboutissent sur un plan d'abandon à Roche de Mio. Il ne faut pas que j'aille au glacier (même si c'est dommage de ne pas y aller) car d'abord la montée va être très dure et qu'une fois là-haut je ne pourrais certainement pas me résoudre à abandonner une fois la mi-course passée, ce qui impliquerait trop me taper dedans physiquement avec tout ce qu'il restera à courir et à descendre. Je vais tomber en miettes si je fais ça, donc non ! En plus à Roche de Mio il y a le télécabine, pratique.
Je me traîne donc au-dessus du lac des Banchets, et prends conscience de l'immensité du domaine de La Plagne. C'est beau les grands espaces... mais c'est encore loin la Roche de Mio !
Une longue et large piste, un grand virage, ça grimpe encore, et on entend les vuvuzelas, les applaudissements, le public est nombreux sur la Roche de Mio, ça fait plaisir, ça me boosterait si je n'étais pas mal en point. Mais ma décision est prise, il faut que j'arrête les frais. Je passe le check-point, je jette un oeil à la descente vers le col de la Chiaupe, je contemple le sommet de Bellecôte et son glacier, et je tends mon dossard au bénévole qui vient justement de récupérer celui d'un gars à côté de moi.
Score final : 27,2 km - 2330 mD+
Je marche en direction du télécabine (en cherchant du réseau pour expliquer pourquoi je m'arrête afin que personne ne s'inquiète), puis je bifurque à droite pour grimper tout doucement vers la table d'orientation de la Roche de Mio. Le panorama est superbe, au moins ça, ça me fait plaisir.
J'ai songé un instant à monter au glacier en télécabine, mais finalement je descends directement à Plagne Bellecôte où je prends la navette pour Aime. Je récupère la voiture devant l'église et monte finir les restes de salade de pâtes puis prendre une douche au camping, alors que le temps se gâte.
Plus tard dans l'après-midi nous redescendrons sur Aime pour faire un peu de shopping local (surtout Marie-Laure). J'en profite pour mettre le nez dehors des fois que je verrais arriver des kikous finishers. Et à peine cinq minutes plus tard, voici un David légèrement occis, un peu cramé, plutôt vidé, mais très content qui arrive à 16h tapantes ! Je le retrouve quelques centaines de mètres plus loin à l'arrivée, il a fait une belle course, lui, au moins ;-)
Depuis mon abandon, les jours passent mais que puis-je en dire ?
La 6000D, pourquoi, comment ?
Mais alors, qu'est-ce que je fais là, en ce 30 juillet, à 6h00 à Aime au départ de cette course qui n'était pas du tout prévue à mon programme ?
Tout simplement, j'ai eu la chance de gagner un dossard, grâce à un petit concours sur la page Facebook de St-Yorre, merci à eux.
De part son profil, son cadre pas vraiment sauvage et sa grosse affluence, ce n'est pas le trail qui m'attire le plus, mais c'est en regardant un documentaire sur la 6000D il y a un peu plus de deux ans que je me suis dit "Trop bien la course en montagne ! Moi aussi je veux faire ça un jour !". C'était donc l'occasion rêvée de participer à cette course symbolique pour moi.
Il restait alors à la préparer, tant que possible. Seulement quatre semaines après la MH60, la priorité doit être la récupération. Et il s'avère que c'est long pour moi de récupérer. Quelques petits footings de temps en temps, sans forcer, mais toujours avec de la fatigue. Puis le 14 juillet, petite remise en mode trail dans les Monts du Lyonnais avec les copains, histoire de voir où j'en suis et aussi de tester mes nouvelles chaussures (Kalenji XT6), sauf que très vite toutes les petites douleurs de la MH re-surgissent, en particulier en haut de la cuisse droite et derrière la malléole droite.
Dix jours plus tard, six jours avant la course, nouveau test sur 15 km et deux ascensions du Mont Thou, et tout va bien, j'ai de bonnes sensations et je n'ai plus de douleurs significatives, la confiance revient.
Pour l'avant course j'ai gardé la même organisation que pour la MH en posant un congé le vendredi afin de dormir, de préparer mes bagages et une bonne salade de pâtes et de partir dès que possible (en fonction du boulot de Marie-Laure) vers Aime, ou plus précisément au-dessus de la Côte-d'Aime, au sympathique camping Le Bioley qui offre une vue magnifique sur le Mont Pourri et le sommet de Bellecôte. Tout va bien sauf que je ne me suis pas tant reposé que ça car la veille on a crevé et il a donc fallu avoir recours à une voiture de location pour le week-end, du coup ça m'a un peu occupé jeudi soir et vendredi.
Samedi 30 juillet 2016, jour de course
Ce matin, il faut se lever très tôt ! Je dois en effet redescendre à Aime (un bon quart d'heure de route sinueuse) assez tôt pour récupérer mon dossard. Tout se passe bien et je peux tranquillement entrer dans la zone de départ à 5h40 en me situant à peu près au milieu du peloton.
A 6h00 précises, grosse ambiance pour le top départ avec fumigènes, musique et pyrotechnie, la classe !
Allez hop, vite dans le rythme sur les quatre premiers kilomètres tout plats, car sans partir trop vite, il ne faut pas traîner pour aborder dans de bonnes conditions le premier single montant où un bouchon va inévitablement se former.
Finalement le ralentissement n'est pas véritablement un bouchon, et puis ça me permet de monter tout doucement ce premier bon raidard, sans les bâtons que je ne sortirai qu'un peu plus loin, quand il y aura moins de monde autour de moi. Toujours est-il que je ne me sens déjà pas très en jambes, mais bon, souvent je mets du temps à chauffer. Je ne m'inquiète pas trop et je profite du cadre forestier qui débouche dans des champs, au levé du soleil, avec vue sur le Beaufortain au-dessus de Aime. Avec ce beau temps on va en prendre plein les yeux toutes la journée !
Le Beaufortain de bon matin |
Au terme de la première heure nous arrivons au village de Longefoy, très joli, au son des cloches de vaches et des vuvuzelas ! Le public est excellent sur cette course, ils nous encouragent même par notre prénom (que l'orga a eu la bonne idée d'inscrire sur les dossards) ! Même ambiance un peu plus loin dans le village de Montalbert qui marque le dixième kilomètre, et où une fontaine permet de refaire les niveaux.
Longefoy |
On remonte une piste de ski, on retourne en forêt, en direction de la grande attraction de ce début de course : la piste olympique de bobsleigh ! On court pendant un peu plus d'un kilomètre dans la piste en béton aux impressionnants virages relevés (des murs en fait), du hard-rock dans les oreilles pour finir acclamés par un public toujours aussi sympa, quelle ambiance !
Balance man, cadence man, trace la glace c'est le bob man... |
Les kilomètres suivants se font en légère montée sur une large piste, pas très esthétique, par contre en prenant progressivement de la hauteur, le panorama devient très intéressant, avec le Mont Blanc en fond.
C'est le genre de vue qui me fait oublier un instant mes jambes récalcitrantes |
Alors que je n'ai toujours pas de bonnes jambes, c'est même de pire en pire, je commence à avoir le dos qui faibli. Et ça ne va pas s'arranger puisque la montée vers Aime 2000 s'achève par une piste noire ! Un kilomètre très raide en file indienne sous le téléski. C'est dur, mais en montant les uns derrière les autres à un petit rythme ça passe. Par contre mes mauvaises sensations ne m'encouragent pas à continuer l'aventure bien loin. Je cogite dans la petite descente vers le ravito de Plagne Centre. Je me dit que dans un mauvais jour comme ça il vaut mieux que j'abandonne si je ne veux pas finir dans un triste état avec un dos en compote, des risques de tendinites, et autant de saletés dont j'aurais du mal à me remettre. Mais pas question de bâcher ici. Je veux au moins profiter de la vue d'en haut. J'irai donc au moins jusqu'à la Roche de Mio, et peut-être au glacier.
Au 20e kilomètre, après 3h20 de course, je ne passe que quelques minutes au ravito de Plagne Centre le temps de remplir les bidons, de manger quelques amandes et de prendre du pain d'épice pour la route. Direction la Roche de Mio, en espérant que ça aille mieux, mais sans trop y croire.
La montée commence tout doucement par des faux plats, pas très agréables mais au moins ce n'est pas dur. Petit à petit la pente s'accentue jusqu'à un bon raidard sous le télésiège des Banchets. En haut je reprends mon souffle quelques secondes le temps d'admirer la vue.
Vue sur Belle Plagne depuis le télésiège des Banchets |
Il y a du traileur sur la crête ! |
Le lac des Banchets |
Je me traîne donc au-dessus du lac des Banchets, et prends conscience de l'immensité du domaine de La Plagne. C'est beau les grands espaces... mais c'est encore loin la Roche de Mio !
Les grands espaces de La Plagne |
Une longue et large piste, un grand virage, ça grimpe encore, et on entend les vuvuzelas, les applaudissements, le public est nombreux sur la Roche de Mio, ça fait plaisir, ça me boosterait si je n'étais pas mal en point. Mais ma décision est prise, il faut que j'arrête les frais. Je passe le check-point, je jette un oeil à la descente vers le col de la Chiaupe, je contemple le sommet de Bellecôte et son glacier, et je tends mon dossard au bénévole qui vient justement de récupérer celui d'un gars à côté de moi.
Score final : 27,2 km - 2330 mD+
Je marche en direction du télécabine (en cherchant du réseau pour expliquer pourquoi je m'arrête afin que personne ne s'inquiète), puis je bifurque à droite pour grimper tout doucement vers la table d'orientation de la Roche de Mio. Le panorama est superbe, au moins ça, ça me fait plaisir.
Bellecôte depuis le sommet de la Roche de Mio |
J'ai songé un instant à monter au glacier en télécabine, mais finalement je descends directement à Plagne Bellecôte où je prends la navette pour Aime. Je récupère la voiture devant l'église et monte finir les restes de salade de pâtes puis prendre une douche au camping, alors que le temps se gâte.
Plus tard dans l'après-midi nous redescendrons sur Aime pour faire un peu de shopping local (surtout Marie-Laure). J'en profite pour mettre le nez dehors des fois que je verrais arriver des kikous finishers. Et à peine cinq minutes plus tard, voici un David légèrement occis, un peu cramé, plutôt vidé, mais très content qui arrive à 16h tapantes ! Je le retrouve quelques centaines de mètres plus loin à l'arrivée, il a fait une belle course, lui, au moins ;-)
Chronique d'un abandon
Depuis mon abandon, les jours passent mais que puis-je en dire ?
Mais inévitablement j'ai quand même quelques regrets :
- avoir loupé un bout de cette belle balade...
- ne pas être allé au bout de l'épreuve et de moi-même...
- ne pas être monté sur le glacier
- ne pas avoir vécu les émotions uniques des fins de courses
- ne pas avoir bouffé à tous les ravitos ! (qui a dit goinfre ??)
- le t-shirt de finisher... bon d'accord j'en ai déjà plein mais il était joli ;-)
Ce qui me turlupine un peu c'est que je ne connais pas exactement la cause de ce mauvais jour. Cependant certains éléments peuvent y avoir contribué.
Sur le plan physique :
- il est possible que je n'ai pas encore bien récupéré de la MH60, sauf que là j'ai été mal dès le début et pas après plusieurs heures d'usure.
- pas de bonnes jambes, on va dire que ça arrive, je n'ai pas plus d'explications
- l'histoire de la crevaison jeudi soir n'a pas dû aider
- pour le mal de dos j'ai réalisé après coup que mes jambes fatiguées m'ont amenées à trop m'arc-bouter sur mes bâtons, à regarder mes pieds, faisant ainsi le dos rond, ce qui ne lui a pas trop plu.
Sur le plan mental aussi il y a des choses à dire, car même pas bien si j'avais voulu mettre le mental en route j'aurais pu aller au bout, mais :
- j'en reviens à la MH60. Je pense que la récupération la plus longue n'est pas forcément du côté du physique mais il s'agit aussi de retrouver les ressources mentales pour aller au bout d'un autre gros chantier, à peine un mois après le premier.
- beaucoup de monde autour de moi, beaucoup de choses dans la tête à cause des mauvaises sensations, ont fait que je n'étais pas dans ma bulle, et je crois vraiment que j'en ai besoin pour aller loin.
Voila beaucoup de questions, peu de certitudes, mais finalement peu importe, je vais bien et je me suis déjà tourné vers mon prochain objectif, très différent mais pas des moindres : mon premier marathon au Run In Lyon début octobre ! Le plan d'entrainement est écrit, il n'y a plus qu'à reprendre quelques forces et se mettre au boulot.
11 commentaires
Commentaire de coco38 posté le 05-08-2016 à 21:14:32
Bon pas bien grave... Est-ce la tête ou les jambes ou le dos ou les 3... qui de la poule ou de l'oeuf. Tout est lié en fait. Mais tu iras sur le glacier l'année prochaine et tu verras comme c'est beau (et dur pour y monter) là haut !
La 6000D c'est une course spéciale quand même (chaque année j'y jette un oeil et j'ai envie d'y retourner)
A bientôt au Run In Lyon...ça va être vite là le Marathon ;)
Jean-Claude
Commentaire de Mazouth posté le 05-08-2016 à 21:26:22
Non rien de grave, c'était bien quand même. A bientôt sous les coui*** du cheval de Louis XIV ;)
Commentaire de Albacor38 posté le 06-08-2016 à 11:42:29
Je suppose qu'il faut savoir faire preuve de philosophie.
Je dis ça mais je n'ai jamais connu l'abandon en course.
Pourtant fatalement ça arrivera. Sans doute.
Cette 6000D en tout cas me tente terriblement...
Commentaire de Mazouth posté le 06-08-2016 à 12:45:21
Comme tu dis, faire preuve de philosophie. Après, les circonstances peuvent tellement varier d'un abandon à un autre. Par exemple pour moi c'est le 2e en 2 mois. Le premier sur un chute bête, celui-ci sur un choix volontaire impliqué par la mauvaise condition physique du jour. Là c'est un peu moins décevant, et puis la 6000D n'était pas prévue pour moi au début, c'était du bonus, donc bon, c'est pas comme si c'était mon objectif principal.
En tout cas si tu peux ne jamais connaître l'abandon c'est bien aussi, je te le souhaite ;)
Commentaire de Jean-Phi posté le 07-08-2016 à 11:03:07
Savoir abandonner et analyser l'abandon aide à "grandir". Ca n'est ni une fin en soit ni une catastrophe. Quand ca veut pas mieux vaut mettre le clignotant et revenir plus fort ensuite. Ce que tu feras sans nul doute, j'en suis certain ! A bientôt sur un off !
Commentaire de Mazouth posté le 07-08-2016 à 12:13:01
Merci Jean-Phi à bientôt !
Commentaire de franck de Brignais posté le 17-08-2016 à 22:49:52
Tu as forcément pris la bonne décision. Reste à prendre du repos pour repartir... sur les quais du Rhône !! (et j'y veillerai !! ;) )
Commentaire de Mazouth posté le 19-08-2016 à 17:37:21
Parilly ça compte aussi ? ;-)
Commentaire de Spir posté le 28-08-2016 à 01:16:59
Tiens, ben du coup je découvre ce récit en attendant le bouzin suivant... Maintenant, cet abandon est loin et le programme du marathon est bien lancé. Tu as pris la bonne décision. Cette course n'était pas un objectif majeur pour toi et il n'y avait pas d'affect particulier. Ce n'est qu'un loisir après tout et s'arrêter à temps, c'est pouvoir recommencer rapidement. Perso, je ne suis pas trop fan du côté "aller au bout de soi-même" quand cela risque d'impliquer une atteinte physique grave. Tu devais plus ou moins consciemment sentir que ton corps n'avait pas envie d'encaisser le reste de la montée et le traumatisme de la descente.
Travaille bien ton allure sur plat maintenant !!
Commentaire de Mazouth posté le 28-08-2016 à 09:05:44
Merci Spir. Bon ben du coup je vais aller manger ma ration de quais ;-)
Commentaire de centori posté le 08-12-2016 à 17:25:42
belle vidéo, ça donne envie
dur d'arrêter, mais parfois c'est pour mieux repartir.
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