Récit de la course : Marathon de Paris 2016, par Bérénice

L'auteur : Bérénice

La course : Marathon de Paris

Date : 3/4/2016

Lieu : Paris 16 (Paris)

Affichage : 1650 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

46 commentaires

Partager :

Amitiés, enfer et victoire !

J'adore écrire et je n'ai pas pu m'empêcher de me lancer dans un récit très détaillé ! La longueur du récit est du même acabit que la longueur de cette course Sourire. Bon courage pour la lecture !

 

HISTORIQUE COURSE A PIED :

1981 : je découvre le footing au collège (l’expression « course à pied » est peu répandue en cette fin de XXè S) et c’est abominable ! On doit faire chaque semaine 2 immenses tours de stade et les profs surveillent et nous sifflent dès qu’on a le malheur de marcher. Je déteste encore plus courir les jours de pluie car c’est l’étuve sous un Kway ou avec nos vieux survêtements en nylon ou coton tout pourris. Et surtout l’absence totale de pédagogie des profs. Je me souviens encore de mes profs qui m’assénaient au pire  « tu es nulle ! » ou au mieux  « avec tes grandes jambes tu devrais pourtant courir  vite ». Je les ai profondément détestés… J’étais dernière en sprint, dernière en saut en longueur, en hauteur, en endurance…bref souvent je me récoltais la moins bonne moyenne de la classe en sport ! (compensée heureusement par le bonheur de faire des maths !!) et un bulletin avec cette expression incompréhensible pour une ado « la motricité doit être plus fine ».

1988 : je réussis péniblement l’épreuve du bac en course : courir 20 minutes sans s’arrêter !

1988-1994 : mes années d’étude avec un peu de natation et du judo (embarqué là-dedans par mon frère Bert’ dans son club de sport ! J’ai ma ceinture orange !!!)

1995-2007 : mes années tennis. Je m’éclate dans mon club, pas de compétition et les tribunes de Roland Garros chaque année ! A cette époque, il faudrait me payer pour courir tellement j’ai horreur de ça !

Décembre 2006 : je cours 1,4 kmavec mon fils de 7 ans pour la corrida d’Issy et c’est le déclic ! J’adore l’ambiance et cela m’amuse.

Janvier 2007 : mes débuts en course à pied : seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ! Je démarre 15-20 minutes la première fois et je suis crevée. Puis la durée de course s’allonge au fil des semaines. En avril, je fais les 7 derniers km du marathon de Paris avec Bert’ sous une chaleur écrasante et je n’imagine même pas le faire un jour…

2007-2015 : j’ai progressé tranquillement à mon petit rythme selon mes possibilités d’entrainement et mes envies. Découverte du trail en 2014 et du site Kikourou et vraie augmentation des entraînements.

 

Aujourd’hui : j’ai bien intégré que je n’ai pas de talent particulier dans ce sport : mon cœur est  doué pour aimer  la vie mais un peu moins pour ne pas battre la chamade en cas d’effort ou même au repos, quant à mes jambes elles supportent la mini-jupe mais sont parfois rebelles pour obéir aux ordres d’accélération du cerveau. Cependant l’essentiel est ailleurs : je prends plaisir à pratiquer ce sport !!!!

 

 Préparation du marathon

 

Je cours la fin du marathon 2015 avec Anne et  je  sens que je suis prête à relever à mon tour le défi : je m’inscris donc dès le 7 avril 2015 pour le SAS 4h15 avec mon optimisme habituel.

Je commence à augmenter sérieusement l’entraînement en décembre. J’ai adoré courir l’hiver 2014-2015 : temps froid, sec et ensoleillé, mais alors l’hiver 2015-2016 il a fallu se le coltiner  avec ces averses et la grisaille fréquentes. Cela demande une sacré motivation !

Fin janvier, j’attaque mon programme de 9 semaines avec 3 entrainements par semaine (impossible de faire plus avec mon boulot et les enfants) : du fractionné le jeudi sur la piste d’athlétisme du parc Suzanne Lenglen (en compagnie des lycéens du 15ème qui m’agacent prodigieusement quand ils me doublent avec une facilité déconcertante alors que je suis à fond ou qui me font sourire quand je double les derniers coureurs en doudoune les mains dans les poches ou en compagnie des beaux pompiers d’Issy qui s’entraînent !), une séance d’une heure mode tranquille le samedi et les sorties longues du dimanche. Juste 25 séances et je peux espérer décrocher le Graal ! Cela représente environ 300 km. J’alterne enthousiasme et moments de doute mais heureusement Bert’ est là pour m’encourager ainsi que le génialissime forum Kikourou Sourire. Une chose est sûre : je prends plaisir à chaque séance faite, surlignée dans mon tableau au Stabilo rose accompagnée d’un Yes !!! Dernier détail : je fais beaucoup de rêves où je grimpe des montagnes, j’escalade des rochers, des murs…cela en dit long sur ce que ce marathon représente !

Et puis lors de la séance 22 à 8 jours du marathon, je ressens en courant une légère douleur au niveau musculaire (bassin à droite) et la suite de la journée m’inquiète sérieusement. Appel des copines et internet pour me concocter un programme : étirement, massage, glace, repos (adieu séances 23-24-25) et je prie Vishnou, Bouddha, le ciel de m’aider ! Et je suis entendue : un sauveur surgit en la personne de Christian alias Bubulle qui a récupéré un dossard et se propose de m’accompagner pendant le marathon (ce sera sa sortie longue tranquille de la semaine, vous voyez le niveau ?). Sachant qu’Anne sera aussi là pour courir avec moi les 7 derniers kms, je me dis que les 2 vont m’amener sous l’arche d’arrivée. Moment de bilan :

- est-ce que j’ai fait assez de kilomètres ? Pas de gainage, ni abdo.

- des efforts dans l’alimentation mais pas réussi à supprimer complètement l’alcool le dernier mois (4-5 verres de vin  avec des amis, c’est trop galère de dire non !).

- repos bien respecté et d’ailleurs pas malade une seule fois de tout l’hiver. 

- achat d’un super tee-shirt X-Bionic au salon du running qui me promet -50% de production de chaleur / + 10% d’endurance / - 2,4 battements cardiaques par minute ! (NB : Alors le service client ils vont recevoir maintenant une lettre carabinée !!).

 

J-1 : impatience car j’ai l’impression d’être un lion en cage de ne plus courir et stress sur cette foutue petite douleur. Mais je pense au plus important : je suis soutenue par pleins d’amis, je reçois pleins de sms, messages FB qui me touchent énormément donc à moi d’apprécier ce moment de fête et surtout de le finir !!! Yes, yes, yes !!!!

23h : pose du vernis à ongles porte-bonheur : rose cette fois ci !

 

 

JOUR J :

Je retrouve vers 8h15 Bubulle, Caracole (Virginie) et 2 autres kikous au pied de l’arc de triomphe. On pose nos sacs et on va joyeusement dans le SAS. La bonne humeur règne, beaucoup de coureurs de nationalités différentes nous entourent (j’adore !), Bubulle s’amuse à nous montrer son stock de saucissons et on se dit qu’il a l’air de faire chaud quand même. Le départ est lancé à 10h05 pour nous et on s’élance sur l’immense avenue des Champs Elysées. L’objectif visé est de 4h20 (rythme de 6mn10 le km). Je me dis que le moment tant attendu est là mais je me sens bien stressée. On attaque la rue de Rivoli et je sens ma légère douleur à la hanche droite apparaître, ce qui ne me donne pas trop confiance. Je me pose 1000 questions mais je me sens bien donc j’avance.

Km 4 : je profite du spectacle des pompiers juchés sur leur échelle qui survole la rue et nous encouragent au mégaphone. Super ! Je me fais doubler par 2 allemandes d’1,80 m qui papotent tranquillement.

Km 5,5 : je vois Aurélie et Eric venus m’encourager, ce qui me fait bien plaisir. On va vers l’est parisien que je ne connais pas du tout. Je prends un gel et bois au ravito du km 10. Virginie galère un peu avec ses sachets qu’elle doit vider dans son bidon tous les 5 km, elle en perd un et s’exclame « ma poudre ! ». On rigole et ça repart. Je suis à ce moment là enfin un peu détendue. Je demande une mini baisse du rythme pour assurer la suite. Notre maître Bubulle gère le rythme, les photos, les sms et appelle Raya pour qu’il nous trouve dans le bois de Vincennes. On est maintenant 4 et c’est vraiment super. Seul bémol : ça cogne dur et très peu d’ombre. Raya joue les guides touristiques mais franchement il est moche ce bois ! Puis j’entends mes 2 Pacers discuter et rigoler sur l’inscription prochaine à l’Origole, Bubulle fait l’andouille en imitant Raya dans leur raid 28 de janvier et le temps passe.

km 14 : je sens un petit coup de mou ce qui me parait bizarre. Au km 15 je vois des toilettes installées et je décide de faire une pause. Je me rends compte que je suis bien essoufflée, cela me panique et j’essaie de le cacher mais je me dis que ça doit se voir ! On repart et ça ne s’arrange pas du tout. C’est clair que c’est super mauvais signe et j’en tombe de l’armoire. Un peu plus loin je vois Bubulle discuter avec Raya et j’imagine Bubulle en train de comprendre mon état et lui dire que je vais être un gros boulet à trainer ; je voudrais m’excuser d’avoir fait une estimation aussi mauvaise, j’ai tellement honte… ! Là je comprends que ça va forcément être super dur et pendant très longtemps. Je me sens mal avec la chaleur, j’ai envie de vomir, j’essaie de boire et je commence à m’arroser la tête et le dos avec les bouteilles d’eau.

Km 17 environ : Bubulle vient vers moi et me met sa casquette sur la tête en me disant « c’est un ordre de Bert’ », ça me touche vachement et en même temps cela me rajoute une couche de colère contre moi, mon imprévoyance, ma nullité…tout y passe ! Pendant les 24 kms suivant, Bubulle  passera son temps à se baisser pour me ramener des bouteilles de Vittel pour que je boive et me les renverse sur la tête et les bras (au final j’ai dû mélanger ma salive avec au moins une trentaine de coureurs !!!). J’exprime mon besoin de marcher vers le km 18 et mes 3 amis me prodiguent leurs encouragements. Raya essaie de positiver en attirant mon attention sur les miles indiqués plutôt que les km car ça en fait moins !!! Il nous filme et nous prend en photo et je souris (je me dis qu’on va croire que je suis bien alors que ce n’est pas le cas !). On quitte le bois et on arrive au Km 20 : au ravito Bubulle me propose une compote plutôt que mes gels dont je n’ai pas du tout envie. Je marche encore un peu surtout dans la côte avec Raya à mes côtés. Je me fixe de marcher tous les 5 km mais je dois me rendre à l’évidence : je ne peux même pas faire 5 km sans arrêt. Je crois n’avoir jamais été autant mortifiée de toute ma vie… Je me sens si nulle de voir Virginie et Bubulle s’arrêter pour m’attendre ; je voudrais que Virginie file à son rythme pour me dégager de cette culpabilité supplémentaire, pas besoin de ça  !! (Et elle qui n’ose pas y aller de peur de culpabiliser de m’abandonner !). J’essaie de me rassurer que les coups de mou ça existe toujours et qu’il faut attendre que ça passe (mais ça ne passera jamais pour moi !). Mi-parcours : j’ai 11 minutes de retard sur mon programme (je l’ignore à ce moment là) et mine de rien c’est énorme puisque j’attaque le plus dur. Je me sens découragée, j’ai envie d’être chez moi sous la douche, j’ai attendu ce marathon depuis des mois, j’ai rêvé ce moment magique et tout n’est que frustration. J’ai envie de crier mais ce n’est pas le moment de dépenser bêtement de l’énergie alors je me tais et j’y vais. J’essaie de me concentrer sur ma musique dans mon oreillette gauche : la fabuleuse Mylène Farmer, Madonna, Depech Mode, U2…pour me botter les fesses.

Km 22,5 : Aurélie (bis) surgit à mes côtés, jolie surprise et je lui fais part de mes difficultés, elle court un peu avec moi  et m’encourage. Arrivée sur la place de la Bastille où Bubulle et Raya m’offrent un de mes meilleurs moments de cette course : ils vont haranguer le public avec une énergie de folie et des grands mouvements de bras ; ce dernier réagit immédiatement en hurlant, tapant des mains, c’est juste génial . On attaque les quais et Raya me prévient que ce n’est pas un moment très agréable : quelle bonne nouvelle !! Je ralentis encore ma vitesse puisque Bubulle me conseille de ralentir dès que j’ai un coup de mou (je vais finir par reculer !). Surtout éviter au maximum de s’arrêter  (je remarque en tout cas que je suis loin d’être la seule à marcher, ce qui me console un peu). Raya est plein d’énergie, de sourire et regrette de ne pas avoir de dossard pour finir avec nous mais ses obligations familiales l’obligent à nous quitter à regret vers hôtel de ville je crois ! Un grand merci à toi Raya, tu as amené ta bonne humeur et j’en avais besoin. Virginie a enfin pris le large et je continue avec Bubulle qui veille sur moi avec tellement de bienveillance. J’en ai vraiment marre de ce bitume si dur et je pense au trail en forêt tellement plus souple. Mais qu’est-ce que je fous là ? Je m’accroche en me concentrant sur mon fiston Raphaël qui doit être au km 27 normalement, cela m’aide à tenir.

Km 25 : je persiste dans la bêtise en ne me forçant pas à manger alors que mon corps en a vraiment besoin. On attaque le monstrueux tunnel d’un km entre Chatelet et Concorde, Bubulle hurle « on n’est pas fatigué » (sourire : oui si peu !) et j’admire l’organisation qui a installé tous les 2 mètres de grands panneaux avec des affiches de plages, de transat, de jardins zen, de fleurs, c’est super joli et ça fait passer le temps . A la sortie du tunnel, Bubulle m’explique que quand on sort du tunnel cela veut dire qu’on va forcément jusqu’au bout. C’est bien mon intention !! Si j’accepte de souffrir c’est pour finir et la question de l’abandon ne se pose même pas. Il faut qu’au moins toutes mes semaines de préparation se soldent par une récompense au bout . Puisque le physique est mauvais, il ne me reste plus que le mental et là je sais que ça va le faire car ma volonté est féroce ! Ma douleur à la hanche est de pire en pire : j’ai l’impression qu’on me pique dans le muscle avec une aiguille le côté droit à chaque foulée. Je me dis là que faut vraiment être cinglée pour s’infliger de telles douleurs, martyriser son corps au lieu d’en prendre soin mais je sais aussi que cela n’a pas toujours été le cas. Juste aujourd’hui beaucoup…

Km 27 : Raphaël est là, il vient à mes côtés et commence par m’engueuler pour mon retard !!!! Adorable. Il m’explique qu’il a flippé de m’avoir raté et qu’il allait partir furieux d’avoir perdu son temps pour rien ! J’essaie de lui dire que ça va pas bien et il me répond d’un ton énergétique « tu savais que ça allait être dur alors t’assume et tu ne te plains pas et puis personne ne t’a forcé à t’inscrire ». Alors là je dois dire que ça va beaucoup mieux avec un tel réconfort !!

Km 28 : je cherche ma copine Marie en vain et pourtant elle est venue et m’a vue. Comment ai-je pu la rater ? Un de mes (nombreux) regrets. Quant à Raphaël, il se radoucit un peu et au km 29 il me dit « allez vas-y, tu vas finir, je suis sûr que tu vas y arriver » avant de filer rejoindre le métro Bir Hakeim. Pendant ce passage, Nicolas un autre kikou a surgi de je ne sais où pour courir avec nous (encore une belle surprise), j’ai juste le temps de voir son tee-shirt finisher 2013 et cela me donne du courage pour aller chercher le mien.

Km 30 : maison de la Radio avec un énorme stand Isostar, je m’approche, j’attrape un gobelet rempli d’un liquide rose, j’en bois une gorgée et je m’exclame « ah mais c’est vraiment dégueulasse ce truc là ! » avant de jeter le verre par terre. Le sol à cet endroit est hyper collant avec cette boisson infâme sous nos baskets, berk ! J’ai 25 minutes de retard (je pensais à ce moment avoir 45-60 mn de retard car j’ai complètement arrêté de regarder ma montre depuis belle lurette) mais la chute n’est pas encore finie ! Là je marche, je prends enfin un gel, celui coup de fouet à la caféine et miracle : j’ai fait 5 km sans m’arrêter. Je vois le mur en fausses briques avec écrit « le mur c’est là ! » ; ah si seulement il avait surgi là et pas 12 km en amont ! J’arrive rue Mirabeau et je vois Frédéric qui m’encourage ; il m’a attendu malgré mon énorme retard. Et Nathalie vient aussi à mes côtés pour courir les 11 prochains km avec moi. J’ai un petit répit et j’arrive même à me mêler à la conversation entre elle et Bubulle sur les tee-shirts Kikourou : nan mais faut pas déconner, une discussion fringues ça ne se rate pas ! Bubulle arrive encore à me faire rire quand on passe sur le périph en me disant : « tiens je vais aller faire coucou aux voitures » et il déclenche une série de klaxons. Trop fort !

Km 34 : David est là aussi, super ! Je suis obligée de crier 2 fois son nom et il me fait un grand sourire. Une pensée pour mes amis « les Runners du dimanche ». Faux plat de Roland Garros puis retrouvailles avec Anne, un nouveau moment fort d’émotion : elle se tient exactement au même endroit que moi en 2015 quand les rôles étaient inversés et que j’avais fait la fin de parcours avec elle. Au ravito du km 35, je demande une bouteille d’eau à Nathalie et là cette fille est vraiment exceptionnelle : elle me répond qu’elle n’a pas de dossard, qu’elle n’a pas droit à l’eau réservé aux coureurs et je l’entends expliquer très poliment à une bénévole qu’elle n’a pas de dossard mais voudrait bien une bouteille pour sa copine qui est une vraie participante (qui a payé) et elle revient avec la précieuse Vittel. Plus réglo tu meurs ! On est tous les 4 et cela me pousse à m’arrêter le moins possible. Bubulle me motive en m’expliquant que Bert’ vient de lui envoyer au moins le 30ème sms «  allez Sophie ! ». Bois de Boulogne : je me sens plus dans mon territoire et j’avance encore. Je vois la pancarte d’un supporter « la douleur est éphémère, la victoire est éternelle », oui c’est bien vrai. Anne et Nathalie me font le compte à rebours des km restants en ne cessant leurs paroles de réconfort. Nathalie me pousse à chaque arrêt de vite reprendre (elle a 1000 fois raison) et je repense à la colline d’Elancourt ou aux 100 marches de Champigny où grâce à elle j’ai fait plus de montées que prévues ! J’avance comme un escargot à 8mn le km et les km défilent si lentement. Bubulle vient me dire que grâce à moi (et ma lenteur) il va super scorer son compteur du jeu des 365h !  Nathalie me raconte une histoire drôle mais avec ma musique j’en rate la moitié, je ne comprends rien, elle se moque d’elle-même de mon absence de réaction au moment de la chute de l’histoire mais je n’ai pas la force de lui expliquer que je n’ai rien compris (je suis sûre Nath que c’était drôle et tu me la referas quand on se verra au calme !).

km 38 : Bubulle vient me dire que d’après les calculs d’Arcelle (Marie-Laure) on peut finir sous la barre des 5h si plus d’arrêt. Je lui demande pour la première fois où on en est : 4h34 ! Et bien je la trouve un poil optimiste la miss car mon cerveau calcule que même en 7mn le km le compte n’y est pas et je sais que je suis hyper lente. Mais je suis bien contente de savoir qu’elle pense à nous. Bubulle est vraiment un secrétaire hors-pair ! En attendant, mes calculs + les filles m’ont permis d’avaler une côte de nain sans m’arrêter ! La route de la reine Marguerite est interminable… Je préviens mes 3 kikous de bien rester à mes côtés pour la photo du km 41 et flûte : la photo coupe Bubulle, on voit juste sa manche rose ! Je vois une fille allongée par terre avec les secours à ses côtés et je me dis : « la pauvre : ne pas finir à 1km de l’arrivée, cela doit être la pire des choses ». Et enfin on s’engage sur le rond-point porte Dauphine (je connais cet endroit par cœur puisque j’ai accompagné 3 fois des marathoniens et qu’étant sans dossard, on m’a fort logiquement fait sortir avant le rond-point). Cette fois j’y suis pour moi et c’est une clameur énorme : l’émotion est énorme, j’en ressens des frissons sur tout le corps, j’ai les larmes aux yeux et je vois l’arche d’arrivée au loin. Je franchis la ligne main dans la main avec mon fabuleux ange-gardien Bubulle et je tombe dans ses bras, j’étreins mes amies et je me dis « Bon sang, je l’ai fait !! ». Je suis marathonienne mais que ce fut dur ! Je suis contente mais je ne peux m’empêcher de me maudire de toutes mes erreurs qui m’ont fait vivre beaucoup d’enfer. Je viens de prendre une immense leçon d’humilité ! Je m’empresse d’appeler Virginie (Caracole) qui explose de joie pour moi et je suis ravie de son 4h54, même si la pauvre en a bavé toute seule dans les 10 derniers kms. Et enfin je retrouve mon autre Virginie, presque fraiche et exceptionnelle de générosité après ses 5h en joélette (accompagnement et port d’un handicapé en groupe).

 

 Au final : 5h11 (très très loin de mon objectif surréaliste de 4h20 !!) 35.888ème/41.757 mais le plus important est ailleurs : j’ai repoussé mes limites comme jamais pour vaincre une montagne et j’ai surtout vécu humainement une aventure fabuleuse avec mes amis. Sans eux j’aurai mis encore plus de temps et je n’aurai pas eu ces moments de partage inoubliable. Ce site Kikourou m’a permis de rencontrer des personnes généreuses qui partagent la même passion pour ce sport et mes autres amis ont répondu présents également. C’est énorme ! Je vous remercie tous du plus profond de mon cœur. Vous m’avez tous fait tenir par vos pensées, messages, présences !

 

Dernière anecdote : après la course je suis heureuse de sortir de mon sac une petite bougie et mon cadeau pour souhaiter un bon anniversaire à Bubulle et cloturer en beauté cette matinée !

 

Recommencer ? Alors là ça va demander une sacré réflexion…(celui du Médoc oui sans hésiter !)

 

J+3 : Les bons souvenirs sont les plus présents et finalement je ressens de la fierté. Je recommencerai un jour pour profiter vraiment de cette belle course et pour avoir la satisfaction de tirer les leçons de mes nombreuses erreurs (hydratation, alimentation, vitesse de course, courir avec un cardio, être modeste et adapter la course à la météo !).

46 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 07-04-2016 à 20:11:05

J'aime bien la franchise de ton fils !!!!
bravo de l'avoir fait : un marathon, ça fait mal, c'est normal.

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:07:13

Merci ! Je savais que ça serait difficile pour l'avoir lu dans pleins de récits mais alors à ce point là pour moi je ne pensais pas ! Une grande expérience :-)

Commentaire de Japhy posté le 07-04-2016 à 21:02:32

Raphaël c'est ton fils ? Bon ça va bien qu'il est jeune, sinon il aurait mérité un coup de pied aux fesses !
Bérénice, il ne faut pas avoir honte, ça m'arrive aussi, mais il ne faut pas, on est très con de ressentir ça, alors qu'on fait notre max avec nos petits poumons !
Tu n'as pas eu de chance avec la chaleur cette fois-ci, mais tu t'es accrochée, plus que moi la seule fois où j'ai essayé le MDP, j'ai abandonné au 15ème !!!! Et ne t'imagine pas que Bubulle ou Raya ou qui que ce soit ait pensé que tu avais été trop gourmande dans tes prévisions, tout le monde un jour ou l'autre en a bavé.
Maintenant repos, ne déconnez pas trop à la NFL.

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:09:48

C'est clair que le repos s'impose; il va même falloir que je sois hyper raisonnable à la NLF (mode marche uniquement) si je veux me remettre correctement ! J'espère te rencontrer un jour car je vais en général à Antibes une fois par an et je crois que tu n'es pas loin ! Tu pourrais me faire découvrir l'arrière-pays :-)

Commentaire de coco38 posté le 07-04-2016 à 21:10:22

Oui tu es Marathonienne et c'est un immense exploit !!! Quelle fraicheur, quelle bonheur qui ressort de ton CR. A cela tu rajoutes le partage avec bubulle and co... et ton fils !. ça aussi ça n'a pas de prix. Bravo pour ta volonté et bien sur rendez-vous pour les 4h15 la prochaine fois.

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:10:55

Merci beaucoup ! Je souhaite juste au moins 35 km de bonheur la prochaine fois !

Commentaire de BouBou27 posté le 07-04-2016 à 22:00:02

Bravo Bérénice !
Tu as une belle communauté avec toi. Quelle aventure...

Tu l'as bien mérité ton tshirt !

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:13:54

Merci Boubou27. Je t'ai raté à 15 mn au départ ! Un grand bravo à toi pour ta perf fabuleuse (as-tu le temps d'admirer Paris en allant aussi vite ?!) et merci pour tes conseils sur le forum.

Commentaire de BouBou27 posté le 08-04-2016 à 08:23:36

Oui, j'ai vraiment bien profité du paysage.
L'année dernière, j'étais dans le dur dès le 25ème km et je n'ai rien vu (même pas tourné la tête pour la tour Eiffel !).
Là, j'ai bien profité du bois de Boulogne: hippodrome, les lacs, ...

Commentaire de bubulle posté le 07-04-2016 à 22:22:06

Bon, déjà, l'honneur est sauf puisque je termine officiellement 68 places devant toi..;-) (ils sont passés où ces 67 coureurs ?).

Nan, sérieux, c'était un immense plaisir de faire cette course ensemble : les courses partagées sont celles dont on se souvient le plus.

Et, en passant, je ne me suis jamais dit qu'on allait trainer un boulet....juste que la course allait probablement prendre un poil plus de temps que prévu...;-)

Et puis, un premier marathon, on n'en a qu'on, alors autant en profiter longtemps...:-)

Bises

Commentaire de bubulle posté le 07-04-2016 à 22:23:18

En plus, maintenant, je vais pouvoir écrire mon récit à moi...;-)

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:38:18

Ah elle est bonne celle là pour le classement !!! :-) C'est sûr que ça fera un sacré souvenir pour toujours.
J'ai hâte de te lire !
Bises

Commentaire de teddom posté le 07-04-2016 à 22:30:22

super récit félicitation il y a des coureurs qui aurai abandonnée au bout de 20 km tu a fini avec l'aide de tes amie ,mais surtout avec une force mental une volonté d'aller au bout,alors bien venue dans les finischeurs

Commentaire de Bérénice posté le 07-04-2016 à 22:39:03

Merci. C'est vrai que c'est sympa ce sentiment d'appartenance à un groupe :-)

Commentaire de Bert' posté le 07-04-2016 à 22:44:17

Encore big bravo Soeurette !!!

D'abord ton récit est excellent (mais on va peut-être dire que je suis pas bien objectif ;-))
J'adore la mise en perspective du début :-)
Je ne les aimais guère plus ces 2 grands tours de stade (2x1,5km ?) au lycée !...

Ensuite, tu as fait une course avec énormément de courage, et il en faut pour tenir 5h !
Le Marathon, c'est pas de la tarte et... tu l'as fait !!

Tu as aussi une grosse marge de progression, t'inquiète pas.

Je suis juste hyper vénère d'avoir dû manquer, au tout dernier moment, ton épopée :-(

Commentaire de Bérénice posté le 08-04-2016 à 08:21:29

Merci Bert'
Quand je pense que je te prenais pour un fou lors de tes premiers marathons...!! Même si nos niveaux sont hyper différents, l'essentiel est de te voir progresser pour me dire que je peux moi aussi m'améliorer.
Tu sais que mine de rien: ça fait 2 marathoniens dans la famille ! Manque plus que Patrice :-)

Et en effet dommage que tu n'ais pu venir à Boulogne mais Bubulle relayait bien tes sms.

Commentaire de Benman posté le 07-04-2016 à 22:45:41

Super récit.
La 1ère partie m'inciterait même à la recopier pour ouvrir un post "ma première fois.."
On a tous vécu ça, et c'est génial de si bien le raconter.

Commentaire de bubulle posté le 07-04-2016 à 22:48:54

Pas un seul jeu de mots, là tu l'as scotché, le Benman...;-)

Commentaire de Bérénice posté le 08-04-2016 à 08:24:14

Merci. Pendant mes semaines d'entrainement, je me suis rappelée comment je courrais (mal) quand j'étais au collège-lycée et surtout combien je détestais ça. Ce serait effectivement rigolo d'écouter nos récits perspectifs de nos débuts.

Commentaire de Benman posté le 17-04-2016 à 00:16:35

C'est en ligne!

Commentaire de flyingkitty posté le 07-04-2016 à 23:53:49

Tu m'as bien aidée l'année passée lors de mon premier marathon.
J'ai été ravie à mon tour de partager ce moment avec toi.
Tu as terminé et c'est le plus important.
Bravo pour ton courage et ta détermination.

Commentaire de Bérénice posté le 08-04-2016 à 08:27:26

Merci Anne, tu étais si jolie et souriante quand on s'est retrouvé, avec ton énergie habituelle. Si tu savais comme je bavais d'envie de vous voir gambader toi et Nathalie à la fin ! Et grâce à vous j'ai réussi à pas trop marcher dans le bois.
OUi oui il faut qu'on le fasse vraiment ensemble en mode "la vie est belle" :-)

Commentaire de RayaRun posté le 08-04-2016 à 01:10:56

Bravo Miss ! C est dur et ça fait mal la première fois mais c est quand même génial !

Et non on a jamais dit que t étais un boulet, on etait plus préoccupé pas ton état (et dans j ai vu les 5 premiers km en 6mn15s, je me suis dis que vous êtiez parti un peu vite... Ce que j ai écrit ou dit à Bubulle)

Mais c est pas grave, c est l EXPÉRIENCE :)

Bravo encore et à bientôt !

Commentaire de RayaRun posté le 08-04-2016 à 01:11:31

Et bravo pour ton CR bien drôle !

Commentaire de Bérénice posté le 08-04-2016 à 08:28:59

Merci Raya ! Tu as amené beaucoup d'énergie et c'était super !
J'ai bien intégré que le prochain je démarre beaucoup moins vite !!!!

Commentaire de Laurent V posté le 08-04-2016 à 09:41:09

En lisant ce compte-rendu, j'entendais chanter Mano Solo "si tu m'avais demandé, moi j'taurais dit que dans la vie, ce qui compte c'est pas l'issue mais c'est le combat..."
Alors, 4h20 ou 5h11 à la fin, on s'en fiche ! bravo pour ton beau combat que tu as mené jusqu'au bout.

Commentaire de Japhy posté le 08-04-2016 à 11:57:48

Holala il me plaît bien ce commentaire...

Commentaire de Bérénice posté le 09-04-2016 à 13:59:59

Merci ! ça fait plaisir de lire des commentaires comme le tien. Je suis vraiment contente avant tout d'avoir fini :-)

Commentaire de IronKloug posté le 08-04-2016 à 19:36:43

Félicitations pour cette entrée dans le club des marathon woman.
Je poserai la question : "Est-ce que c'est sans danger ?"
La réponse est non car il y a des chances que tu récidives, pour voir come on dit s'il est possible de faire mieux.
Encore bravo Bérénice et merci pour ce texte très drôle.
Kloug (marathonien d'il y a très longtemps)

Commentaire de Bérénice posté le 09-04-2016 à 14:01:29

Merci ! Je t'ai vu trop tard pour venir te taper la main comme Bubulle mais c'était vachement sympa de venir avec le drapeau Kikourou. Et oui je récidiverai surement !

Commentaire de olneos posté le 09-04-2016 à 13:11:25

Bravo et quel beau récit !

Commentaire de Bérénice posté le 09-04-2016 à 14:01:50

Merci beaucoup :-)

Commentaire de sabzaina posté le 09-04-2016 à 15:26:03

Tu nous as fait vibrer tout le long de ta course et nous étions scotchés sur messenger pour ne rien rater de tes 10 derniers km.
Tu nous fais sourire avec ce CR empreint d'émotions vraies.
Oui la famille kikou est précieuse, elle nous porte, nous motive et repousse nos limites bien plus loin que ce que l'on peut espérer
J'espère qu'on se croisera sur la NFL comme l'an dernier
Gros bisous

Commentaire de Bérénice posté le 09-04-2016 à 15:55:47

Merciiiii Sab ! Je découvre combien vous m'avez suivie, je n'imaginais pas à ce point là :-). C'est vrai que les Off m'ont fait rencontrer pleins de personnes supers et contente de faire partie de votre groupe même si je suis extérieure au Mordor !!! Dans quelques mois je serai ravie de passer 2 jours sur mon écran à vous suivre pour l'UTMB !!

Commentaire de bubulle posté le 16-04-2016 à 19:21:53

Bin oui, qu'ils te suivaient : je leur écrivais tous les kilomètres..;-). Faudrait qu'on te poste notre discussion sur Messenger.....

Commentaire de Fa² posté le 09-04-2016 à 15:26:56

Merci pour ce récit de l'intérieur, tu nous as tenu en haleine pendant tout ton exploit. Nous avons le direct live par bubulle qui nous informait de tout. Il faudra qu'on te fasse une copie de la conversation.
Tu te critiques beaucoup dans ce récit. Les seuls faits réels sont que tu es formidable, que tu as accompli un exploit dont peu sont capables, que tu as un mental d'acier car jamais tu as douté de finir, que tu as relevé ton défi et que tu es MARATHONIENNE! Ne doute pas, continue, reste pimpante, on t'aime.
P.S.: Tu parles beaucoup de pompiers quand même dans ce récit ;-)

Commentaire de Bérénice posté le 09-04-2016 à 16:00:35

Merci Fa Fa jamais avare en encouragements :-). Promis je vais essayer d'être moins exigeante avec moi-même et plus bienveillante pour mes courses ! C'est vrai que je commence à passer du "c'est pas mal" (pensée à l'arrivée) à "c'est bien" (aujourd'hui) et peut-être demain "c'est franchement bien !"
P.S: oui j'admire beaucoup les pompiers (j'achète toujours leurs tickets de loterie au 14 juillet !) car vous êtes courageux et diablement bien foutus !!!! Mais chut c'est un secret !

Commentaire de Arcelle posté le 11-04-2016 à 21:19:40

J'avais raté ce magnifique récit, merci de me l'avoir signalé ! Encore bravo pour ta persévérance.
Quelques remarques au passage :
- ta playlist est hyper années 80 ;-)
- le tunnel, il part des Tuileries, pas de Chatelet, il ferait plus d'un km sinon ...
- mets une claque à ton fils de ma part
- heureusement que les pompiers étaient là pour apporter quelques bons moments
- bravo, bravo, bravo
Bises

Commentaire de Bérénice posté le 13-04-2016 à 09:29:51

Merci Marie-Laure :-). Finement observée tes remarques !
A très vite dans la forêt de Meudon pour un vrai moment ensemble ! Bises

Commentaire de Caracole posté le 12-04-2016 à 09:13:35

De retour d'Italie, j'ai eu la joie de lire ton récit en direct sur mon mail perso. Merci pour cette attention, qui m'a beaucoup touchée. Et tout ça me rappelle que parties ensemble, on aurait dû arriver ensemble (d'autant que pour un quart d'heure, franchement, y avait pas de quoi dire "bon les copains, je file, hein...")
Enfin on en a bavé ensemble quand même.
BIEN SUR ON VA S'Y REMETTRE! Avec la marge de progression qu'on a, tu plaisantes? La question ne se pose même pas! Alors tu sautes dans tes pompes, hop hop! c'est parti!

Bon. J'ai raté la NFL mais je n'aurais même pas dû m'inscrire, ce n'était pas réaliste. Fais des bises à tout le monde pour moi quand tu y vas, et je t'embrasse. A bientôt Sophie.

Commentaire de Bérénice posté le 13-04-2016 à 09:31:54

Un grand merci Virginie: ce fut un vrai plaisir de prendre le départ et de faire la moitié ensemble.
Tu as raison: on va bosser l'endurance et on va forcément progresser !
A très bientôt. Bisous

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 14-04-2016 à 22:47:47

J'ai adoré ton introduction... On doit avoir des choses en commun à lire cette appréciation d'un de mes profs de sport au lycée : "Est souvent absent, ne fait rien quand il est présent". Adulte, j'ai fait du judo et me suis mis tard à la course. Comme quoi tu n'es pas seule à avoir eu ce vécu, n'est-ce pas ?

Un grand bravo pour ton premier marathon. Ça n'a pas été facile, tu es d'autant plus méritante.
Un détail technique : à 3 entraînements par semaine, il faut mieux viser 4h30.
Pour ton prochain marathon, je peux t'écrire un entraînement, j'ai déjà entraîné de nombreuses filles entre 3h40 et 4h30. N'hésite pas à me demander.

Commentaire de Bérénice posté le 14-04-2016 à 23:04:28

Oh mais t'es super sympa !! (en plus d'être drôle dans tes récits !). Oui je m'en souviendrai de te contacter si je m'inscris pour 2017 (probabilité élevée !!).

Pour les souvenirs de lycée, il semblerait, au vu des commentaires de mes amis, qu'on ait tous des souvenirs plutôt négatifs de cette période au niveau sportif !Quand je lis ce que tu fais aujourd'hui je me dis que tes profs seraient sûrement scotchés également :-).

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 15-04-2016 à 12:01:39

Oh yes, et il y a quelques années, j'ai battu en cross le prof qui avait écrit cette appréciation (il n'avait que 10 ans de plus que moi, ancien champion régional de 400m).

Envoie-moi un MP quand tu voudras pour le marathon avec une adresse pour envoyer le plan en format Word ou autre.

Commentaire de Runphil60 posté le 18-04-2016 à 10:46:45

C'est suite à l'action de benman que je tombe sur ton rc que je dévore d'une traité dans mon train retour !
Quelle justesse, ça transpire de sincérité et de vérités !
Bravo à toi pour avoir franchit cette première grosse étape de coureur à pied, tu sais d'ailleurs déjà qu'elle t'ouvre d'innombrables possibilités, aventures, découvertes, rencontres ...
J'attends don avec impatience ta prochaine course :-)
Merci pour ce récit!
Chez les hommes au moins v1, on a presque tous couru pendant notre service national, avec le cross du régiment ... Et c'est la que je me suis mis un ti'peu!

Commentaire de Bérénice posté le 18-04-2016 à 12:33:47

Un grand merci pour un commentaire aussi sympa ! Je vais alterner course bitume et trail pour m'améliorer en continuant à prendre du plaisir dans ce sport :-)

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran