L'auteur : jpoggio
La course : La Montagn'Hard - 100 km
Date : 4/7/2015
Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)
Affichage : 3963 vues
Distance : 104km
Objectif : Terminer
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« Sallanches-Combloux-Megève, ici Sallanches-Combloux-Megève »
J’ai déjà bondi hors du Train Express Régional quand retentit la formule magique, le Wingardium Leviosa du moral qui m’accueille à chaque descente de train à Sallanches. Je récupère ma voiture de location – les Fiat 500 ne sont plus ce qu’elles étaient – en un éclair, et hop, droit devant vers le tas monstrueux de cailloux et de glace qui barre l’horizon est, estompé par la brume de chaleur.
There’s no place like home.
« Vous n’avez pas de billet, monsieur, vous ne montez pas dans ce train »
Deux policiers passent en trombe dans la rame, j’entends les échos d’une altercation pendant que les portes du TGV se referment. Scène de la vie quotidienne d’une zone transfrontalière par les temps qui courent, moins consternante dans son déroulement que par l’indifférence avec laquelle on y assiste.
Je me renfonce dans mon fauteuil, toise d’un regard mauvais le bellâtre à montre Breitling qui m’observe par-dessus son powerpoint à logo UBS et je déchire le brouillon de la suite de ce récit, litanie de faits anodins et de pseudos, finalement de peu d’intérêt. Je serais presque tenté de sourire en pensant aux historiens du futur s’échinant à décoder la mystique entourant ces rites alpins réunissant autour d’une montagne (sacrée ?) bubulle, sapi, zorglub, cloclo, torchure, raya ou zecrazytux.
Bien. Passés ces cent quarante mots digressifs, quelle sera ma contribution au corpus aujourd’hui ?
Eh bien, ami-e internaute endurant, je te livrerai ci-après un exposé en trois parties visant à enrichir ta réflexion, organisé en trois parties dont la première sera un retour d’expérience factuel, puis quelques anecdotes qui t’intéresseront si la vie et les mœurs du menu peuple des trailers, et le plus souvent membres de ce site, sont ta tasse de thé, et enfin une synthèse personnelle de l’expérience que je ne te reprocherai pas d’ignorer si la psychologie de comptoir te laisse de zinc.
C’est parti.
I. Où l’on va jusqu’où l’on peut malgré l’adversité thermique.
I.1 Eléments factuels (où il se vérifie qu’aucun plan de bataille ne résiste au premier contact avec l’ennemi).
Jalon | km | moy. | Arrivee | duree | Ecart |
---|---|---|---|---|---|
Les Toilles | 12,5 | 5,4 | sam. à 7h20 | 2:19:52 | -0:00:08 |
Pause Les Toilles | 12,5 | sam. à 7h23 | 0:03:13 | -0:01:47 | |
Le Prarion | 17,3 | 3,1 | sam. à 8h57 | 1:33:18 | -0:01:42 |
Bionnassay | 23,2 | 6,3 | sam. à 9h53 | 0:56:12 | 0:01:12 |
Pause Bionnassay | 23,2 | sam. à 10h03 | 0:09:35 | -0:00:25 | |
Miage | 31,0 | 3,1 | sam. à 12h36 | 2:33:09 | 0:23:09 |
Pause Miage | 31,0 | sam. à 12h44 | 0:08:40 | -0:01:20 | |
Tré La Tête | 40,7 | 2,8 | sam. à 16h11 | 3:27:03 | 0:17:03 |
Pause Tré La Tête | 40,7 | sam. à 16h16 | 0:04:11 | -0:00:49 | |
Les Contamines | 49,0 | 4,6 | sam. à 18h03 | 1:47:14 | 0:12:14 |
Pause Les Contamines | 49,0 | sam. à 18h18 | 0:15:19 | 0:00:19 | |
Bifurcation | 56,0 | 3,2 | sam. à 20h29 | 2:10:23 | -0:04:37 |
Mont Joly 1 | 59,3 | 1,7 | sam. à 22h27 | 1:58:14 | 0:28:14 |
Les Tappes | 62,0 | 1,1 | dim. à 0h48 | 2:21:37 | 1:01:37 |
Synthèse progression 2 h 13
Le tableau ci-dessus montre le plan de marche réalisé (et surtout les écarts par rapport aux prévisions, en grande partie issues de mes temps de passage de 2014). On y voit l’effet délétère de la chaleur à partir de Bionnassay. A noter que le retard dans la branche Prarion – Bionnassay est dû à un manque de soin dans le laçage initial des chaussures : sur les « riot », ça ne pardonne pas, et un avant pied lacé trop lâche leur donne une stabilité de tongs. Sur la MH, ce n’est pas raccord.
Je constate avec satisfaction une bonne efficacité aux ravitos, où le rituel est maintenant bien en place : une boisson « récompense » pour se remettre des kilomètres précédents, puis les pleins de liquide (poche à eau, flasques), de solide et autres opérations techniques (raccords de crème solaire, changements de vêtements ou d’accessoires) puis confection d’un petit sandwich en diffusant des nouvelles s’il y a du réseau.
I.2 Considérations équipementières (matos, quoi).
Certainement pas -20°...
I.3 Alimentation
Aucun problème d’alimentation à signaler : j’ai majoritairement pris du salé aux ravitos, ainsi que dans un sac « ziploc », ce que j’appelle la technique du « doggy bag », avec ponctuellement :
Trois remplissages de poche à eau (6l) et l’équivalent bu aux ravitos et dans les flasques, systématiquement remplies à chaque point d’eau, soit environ 12 litres dans la journée selon un décompte que je ne détaillerai pas ici.
II. Anecdotes, ragots et autres choses vues.
Dimanche 5, 10h30. Je ralentis à hauteur du chalet. Bubulle qui m’attendait assis à l’ombre se relève, assez raide. Quand même, il est un peu moulu, le bougre : il y a une once de justice.
Les finishers de la matinée se succèdent. Les bénévoles leur expliquent qu’ils recevront leur cadeau finisher par la poste. Tous opinent, l’air de s’en foutre royalement, ce que je comprends. Le cadeau brille dans leur regard et je suis un peu jaloux, quelque part.
Samedi 4, 4h50.
Au final, la photo « 313373 » au départ aura été ratée, le Bagnard ayant privilégié dans le cadrage Luca sur ma pomme, qui s'efforçait pourtant de faire bonne figure alors que l’angoisse, despotique, sur mon crâne incliné cherchait à planter son drapeau noir en douce.
Samedi 4, entre 5h15 et 5h40. Montée vers le Dechappieu. C’est raide, il fait chaud, et le point de règlement sur les bâtons qui ne doivent pas être utilisés avant le Pont des Trombères a échappé à beaucoup de monde. Temps correct par rapport aux années précédentes, et fin de la montée en papotant avec Torchure que le look rend facile à identifier : qu’il en soit remercié !
Torchure à gauche et Alice derrière l'appareil photo.
Samedi 4, 7h20. J’arrive aux Toilles en 2h19’52", pour 2h20 prévues. Deux minutes de plus que l’an dernier, alors que je n’ai pas traîné, pas perdu de temps en manipulation maladroites de sac…Le début de l’once d’un doute s’installe : on n’est pas rendus.
Samedi 4, 8h57. 1h33 pour monter au Prarion, je suis un peu rassuré, je n’ai pas particulièrement forcé, et la rencontre de Khânardô a été fort agréable. Et l’arrivée au Prarion est toujours jubilatoire, d’abord parce que l’arrivée à un sommet est toujours jubilatoire, et ensuite parce que le panorama est époustouflant. J’y retrouve Françoise, Torchure aussi, il me semble, et si l’on excepte un souci de laçage des riot – par désinvolture de ma part au réveil – qui m’occupe quelques minutes, tout va bien.
On ne s'en lasse pas.
Samedi 4, 10h30. Bon, ça va, la vanne sur le « dossard 1 qui est en retard», elle commence à être usée. Vous allez me laisser la gérer, cette putain de course sous ce putain de cagnard, bordel de bite à la graisse de couille de kangourou ?
Samedi 4, 12h40. « Putaiiiiiin, non mais putaiiiiin, quoi, meeeerde » Quidam 1 s’énerve. Quidam 2 bredouille, mais Quidam 1 répète comme un mantra « Putaiiiiiin, non mais putaiiiiin, quoi, meeeerde » en exhibant un bâton mal en point. Il faut préciser que le bâton et son collègue étaient posés par terre, au pied de la rangée de bidons d’eau auxquels chacun tente de faire le plein de ses réservoirs d’eau. Bâtons jaunes sur l’herbe desséchée, il fallait bien que quelqu’un marche dessus et se fut Quidam 2. Quidam 1 est furax et parle assurance, bâtons à « cent vingt balles » et « on se voit à l’arrivée ». Je plie ma tasse, la glisse dans le filet et récupère mes bâtons posés de l’autre côté de la table et repars pour le putain de raidillon de merde qui amène au Chalets du Truc.
Je trottine sur le chemin Claudius Bernard (le sentier en balcon après Armancette), essayant de distinguer la Fenêtre au loin. Ce n’est pas une bonne idée, le sentier n’est pas large et la landinade spectaculaire, sans bobo grâce aux buissons fort fournis en contrebas. Ce n'est jamais bon de se laisser distraire...
Trê la Tête est le joyeux boxon habituel. J’ai l’impression de m’en être plutôt sorti, mais en voyant les photos de Zorglub74, ben quand même, pas tant que ça…
Eviv Bulgroz !
Samedi, 17h. Au carrefour des pistes de la Laya et de Nant Borrant, je suis avec Frédéric (fredvil) que j’ai rejoint en bas de la descente de Tré la Tête. Un visage connu et souriant vient à notre rencontre. « Senatore » Jean Michel nous donne des nouvelles du reste de la course : nous demeurons un instant à papoter avant de continuer notre chemin et lui le sien. Quelques minutes auparavant, c’est Zorglub qui m’a rattrapé, tenu compagnie quelques minutes avant de repartir bondissant sous les commentaires de quelques randonneurs inquiets de la survie de son « bel appareil photo ».
A la bifurcation, je me traîne vers la gauche en direction du point d’eau et ravito installé là. Nous sommes trois quatre patibulaires à ne pas taper le carton, mais presque. Soudain, un nouvel arrivant : il porte un dossard de la Moins’hard et se marre de la bonne blague qu’il a concoctée avec son pote Luca : « Senatore » Alex lui-même. J’ai un instant de doute :
« Alex, tu n’as quand même pas bifurqué sur la 60 à Miage ? »
Non, il a fini la Moins’hard et remonte maintenant le tracé à la rencontre de Luca Papi qui est en tête, et bon, ils sont pressés, demain ils doivent être à Pralognan…Les autres quidams présents ont les yeux qui leur sortent de la tête, et je fais les présentations. Alex part vers le Joly, j’hésite encore, essaie de discuter avec les deux chevaux qui nous regardent, et me décide à redescendre vers St Nicolas lorsque j’entends quelqu’un s’exclamer : « tiens, la p’tite dame, elle arrive ».
Je m’arrête : la « p’tite dame », c’est Françoise. Je mettrais bien une claque derrière la tête au « p’tit jeune » pour lui apprendre le respect et j’attends Françoise qui me convainc de reformer le « Team Escargot » qui avait bien fonctionné sur le TOE. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à l’épaule du Joly, où nous retrouvons Zorglub74 toujours bondissant. Nous attaquons sans conviction (surtout moi) la montée au Géroux pour, peu après, voir arriver un elfe bondissant :
Lequel s’arrête pour claquer la bise à Françoise, avant de repartir rejoindre Alex et Zorglub qui l’attendent plus bas. Nous reprenons notre laborieuse ascension tandis que nous parviennent les éclats de rire de la joyeuse bande.
J’espère juste qu’avec leur enchaînement d’âneries – depuis la nuit de route la veille à l’aller-retour à Pralognan, j’espère surtout qu’ils ne vont pas se foutre dans un ravin…
Dimanche 5, 11h20.
Je m’ennuie un peu, malgré la sympathique compagnie, et la déception me gâche le plaisir. D’un coup, je file à la voiture, récupère mon sac encore dans le coffre, refais les pleins à l’eau fraîche, tape le 06 du bagnard et remonte le tracé à la rencontre de Françoise, encourageant les finishers que je croise. Plan de la Croix, puis le Dechappieu, puis la bosse au-dessus du Dechappieu…il fait encore très chaud, mais j’avance assez bien, ce qui confirme que c’est encore le mental qui a craqué aux Tappes. J’en ai un peu marre de ce mental de poupée de chiffon. Je m’approche de la dernière bosse avant la bifurcation quand l’héroïne du jour déboule. Je peux l’informer qu’elle est à 3.5km et 600m D- de l’arrivée, et nous reprenons la descente d’un bon trot en bavardant. Nous doublons rapidement quatre coureurs, en racontant des bêtises jusqu’au Plan de la Croix où elle rentre un peu dans sa bulle alors que je préviens le Bagnard de notre arrivée imminente. Ce sont bientôt les premières maisons, les applaudissements et un sprint effréné (14 km/h sur le dernier cent mètres) jusqu’à l’arche d’arrivée, sous laquelle je m’abstiens de passer parce que bon, on a ses valeurs, puis je m’éclipse doucement soigner ma mélanco résiduelle en me promenant dans le Val Monjoie. Quand j’aurai revendu ma start-up à Google pour un prix indécent, je me trouverai un joli point de chute dans le coin : autant commencer à chercher. Et à chercher une idée de start-up, aussi.
Je ne suis pas près de l’avoir, mon joli point de chute dans le coin…
III. Séquence introspection.
Cette MH en plein épisode caniculaire n’était pas facile, et je peux en tirer la satisfaction de n’avoir pas été sorti en hélicoptère, ni réhydraté par perfusion. J’ai su adapter mon effort et mon rythme aux conditions, mais malheureusement pas su résister à l’usure de la progression lente que ça m’imposait. Pourtant, me requinquer aux Tappes n’aurait pris que la demi-heure prévue, ce qui m’aurait laissé près d’une heure trente pour arriver à ND de la Gorge pour passer la BH, et de quoi aller jusqu’au Bolchu en tirant profit de la fraîcheur relative de la nuit. Ce calcul, je l’ai fait des dizaines de fois à partir des Contas, et pourtant, c’était avec de moins en moins de conviction au fur et à mesure que la montée vers la bifurcation faisait son travail de sape…alors que je mettais quatre minutes de moins que prévu sur cette branche ! Et que de temps perdu en tergiversations, je redescends – non, c’est trop bête je continue – non, ça passera pas – mais si…
Mercredi 7 juillet.
Nous déambulons avec madame le long des étangs de Ville d’Avray (ironie subtile, sur le tracé de l’Ecotrail).
« Mais finalement, pourquoi tu t’obstines sur la MH100 ? »
Haussement d’épaules et réponse usée jusqu’à la corde : « parce qu’elle est là ».
In petto, je cite Pavese : « c’est avec une certaine arrogance que je persévère dans mon peu glorieux effort ». Je mesure bien la part d’arrogance qu’il y a à joindre la meute des warriors autoproclamés du « plus long, plus haut, plus difficile » et plus encore, l’absurdité de la chose : cet effort onstiné, jusqu’à l’épuisement plus psychologique que physique, est un peu con. Il y cette schizophrénie cruelle, alors que l’on se traîne dans cette interminable descente depuis la Tête de la Combaz, tout en s’émerveillant des constellations enfin lisibles dans le ciel, de la lune qui se lève pile dans le col de la Bérangère. On est bien, en paix, malgré la pénibilité de l’instant, malgré la nuée d’insectes dans le faisceau de la frontale, malgré la conviction de l’échec qui s’installe…
« C’est avec une certaine arrogance que je persévère dans mon peu glorieux effort »
Prochain épisode le 28 août prochain, 5h, à Vizille.
Because YOLO, motherfucker(1).
(1) parce qu’on ne vit qu’une fois, ducon...(2)
(2) avant que quelqu'un me gueule dessus sur le thème "écrivez en français si vous voulez qu'on vous comprenne"
20 commentaires
Commentaire de cloclo posté le 10-07-2015 à 20:19:22
Preum's ;-)
Bon, maintenant, je vais lire ton CR.
Commentaire de cloclo posté le 10-07-2015 à 20:30:52
Bon, j'ai tout lu, t'as plus qu'à revenir en 2016, je t'accompagnerai.
Commentaire de jpoggio posté le 10-07-2015 à 21:40:59
Bénévole en 2016.
Commentaire de Arclusaz posté le 10-07-2015 à 20:32:57
magnifique CR, toujours aussi dur avec toi alors que tu fais une très belle course.
La photo Francoise/Luca est formidable et j'ai appris que les marsupiaux avaient les coucouniettes adipeuses ce qui me bouleverse....
Commentaire de jpoggio posté le 10-07-2015 à 21:44:10
C'est une référence littéraire (juron piqué à Boris Vian, dans "Les Fourmis").
Commentaire de Arclusaz posté le 10-07-2015 à 21:51:37
qu'est-ce qu'on s'instruit sur Kikourou !!!!!!!
merci
Commentaire de Olivier91 posté le 10-07-2015 à 20:39:18
Effectivement, dommage de t'être arrêté là alors que la fraîcheur de la nuit aurait pu être réparatrice, mais il est tellement plus facile de ne pas abandonner quand on regarde la chose depuis son canapé.
Bravo d'avoir dépassé ton point de l'an dernier dans des conditions pas faciles ...
Commentaire de Xavhië posté le 11-07-2015 à 00:13:06
J'espère bien que tu persévèreras dans ton plutôt glorieux effort !!! Dommage pour ce coup de mou aux Tappes, faudrait pas prendre l'option "clignotant" dans le matériel... Je suis sûr que tu aurais pu arriver avec Françoise et 30 km de plus... Pas grave, vire donc ce clignotant pour fin août, et merci pour ce CR !!! (pour moi, j'ai encore plus le moral dans les chaussettes à devoir suivre vos aventures de loin, j'en n'ai pas manqué une miette...)
Commentaire de bubulle posté le 11-07-2015 à 06:23:30
Bon, la prochaine fois (en 2017, donc), tu te rappeleras qu'abandonner au Bolchu, c'est la merde. Donc, tu seras bien obligé de la finir cette foutue course , cette fois-ci. Parce que, forcément, y'aura une prochaine fois. Maintenant tu as un record à battre : celui du finisher qui a essayé le plus de fois avant d'y arriver. L'année prochaine comptera pour la 4ème tentative et docn après, ce sera la bonne et tu auras le record et la gloire. (bon, pour la startup, il reste encore du boulot, je ne suis pas sûr que les "bouzins", ça soit extraordinaire pour convaincre un White Angel d'investif sur cette jeune pousse du Net). Peut-être si on l'appelait booz'hun, peut-être ?
Commentaire de jpoggio posté le 11-07-2015 à 08:03:10
Booz'hun ? Il y a de l'idée...
Commentaire de Françoise 84 posté le 11-07-2015 à 15:14:21
Bon, alors tu ne vas désespérer et te dégonfler: on te laisse essayer bénévole l'an prochain et 2017, c'est la totale! Hors plaisanterie, merci beaucoup, vraiment, d'être remonté pour mon arrivée, ça m'a fait très, très plaisir (même si je n'étais pas très expansive)! Et je regrette de ne pas avoir plus insisté aux Tappes... Mais je n'ai pas voulu être trop "lourde" non plus, déjà au Mont Joly 1... Je t'embrasse et RV fin août!
Commentaire de Arcelle posté le 11-07-2015 à 15:51:33
Bravo Jacques pour avoir eu le courage de te ré-attaquer à la bête.
Si à chaque fois tu vas un peu plus loin, ça devrait finir par passer !
En vous voyant à distance faire équipe avec Françoise, j'y ai cru très fort, dommage ...
Commentaire de Japhy posté le 11-07-2015 à 19:33:02
Très beau dernier paragraphe, dans lequel on doit être nombreux à se retrouver !
Commentaire de stphane posté le 12-07-2015 à 11:34:53
Un autre grand Jacques chantait: "tel est ma quête suivre l'étoile, peu m'importance ma chance, peu m'importe le temps... et puis lutter toujours", alors tu vois Jacques je sais que tu vas la passer cette pu... d'arche d'arrivée... "parce qu'elle est là"
Commentaire de Vik posté le 13-07-2015 à 10:53:19
Salut Jacquouille,
J'aime beaucoup ton style d'écriture mi-littéraire mi-déconne et ton autodérision :-)
On ne s'est pas croisé (je ne crois pas tout du moins) sur la MH, mais notre arrogance commune se rencontreront peut être à vizille ;-)
Commentaire de jpoggio posté le 13-07-2015 à 11:26:01
Volontiers : nous pourrions nous affronter dans une lutte épique pour la dernière place de l'EB, ce qui permettrait un CR plein de fureur et de bruit. J'aime assez l'idée ;)
Commentaire de caro.s91 posté le 13-07-2015 à 16:34:30
Jacques, j'ai adoré ton CR.
Mais tu ne vas pas nous la jouer comme quelqu'un que je connais bien et qui me dit: je ne suis pas fait pour ce genre de course !!! Bon, 2016, bénévole, je vaux bien, mais 2017, tu la finis ! :)
Bises,
Caro
Commentaire de gj4807 posté le 15-07-2015 à 14:53:06
comme disait Winston : "success is not final, failure is not fatal, it is the courage to continue that counts". Merci pour ce beau récit et à un de ces jours, Guillaume.
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 20:08:24
Quand la tête décide qu'il faut arréter, c'est dur de lui résister! On l'a tous vécu et on le vivra encore...
Sur l'EB, abandonner c'est vraiment la merde pour être rapatrié, même à fond de France (c'est du vécu). Alors à ta tête, met lui bien ça dans le crane! Bonne course dans Belledone!
Commentaire de jpoggio posté le 15-08-2015 à 20:43:21
Merci du conseil, ça pourra servir.
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