L'auteur : Benman
La course : La Montagn'Hard - 60 km
Date : 4/7/2015
Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)
Affichage : 5121 vues
Distance : 60km
Objectif : Se dépenser
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Depuis samedi, ça y est, autour de moi, je suis considéré comme un fou.
Si personne ne me prédit encore l’HP, je dois user de trésors de pédagogie, de douceur et de force de conviction pour persuader mon entourage que non, je ne suis pas celui qu’ils croient que je suis devenu. Non, je reste normal, malgré mes actes. Je les assume.
oui, je mets des ventouses avant les courses pour améliorer la circulation. Et alors? Tiens, vous avez pas trouvé ma cuillère au fait?
Voilà, quand vous rentrez le lundi matin au bureau, à la machine à café, ou auprès de vos amis en disant que vous avez couru en montagne pendant 13h sous le cagnard et que vous avez fait 5000 m D+, vous passez pour ça :
Idiot, ou doux-dingue? je suis un incompris
Pourtant, déjà l’année dernière des signes avant-coureur étaient apparus: un premier essai sur la Moins’Hard, 40 km, avec à l’arrivée, presque la certitude que j’aurais pu aller plus loin.
Donc voilà, le virus est en moi
Voilà, quelle drôle d’idée que d’aller courir ainsi sous la canicule. Comment expliquer ça simplement à son retour et espérer être compris?
L'idiot sait au moins se faire remarquer
Samedi matin, 7h départ de la course.
Je suis réveillé depuis pas trop longtemps, et moi, le matin, il faut pas trop m’en demander.
Dans quelques instants, je vais mettre le doigt dans quelque chose qui pique un peu...
Donc c’est un peu déguisé, mi-idiot du village, mi-trailer que l’on va me retrouver aujourd’hui.
Oui, je sais...
Je retrouve Sapi74/Franck sur la ligne, pour un dernier moment de douceur avant d’arriver dans le Hard, la Montagn’hard.
On nous fait lever les bras pour vérifier que nous avions bien incorporé le déodorant au matériel obligatoire.
Il est 7h et une minute, le feu est mis, la foule s’ébroue gentiment, elle ne sait pas encore qu’elle va être en chaleur toute la journée.
Le début de la course consiste à faire croire pendant 100 m que ce trail est roulant et plein de bitume, et paf, engager tout le monde à gauche droit dans la pente.
Evidemment, à ce moment, les esprits et les corps sont encore frais, mais la raison domine le troupeau, et tout le monde marche.
Le troupeau commence à s’allonger et le souffle à se faire court. Les discussions de baroudeurs des cimes du début de course commencent à se faire rare, et chacun passe déjà en mode auto-centré. Mince, je ne saurai peut-être jamais si mon voisin a fini ou pas l’Echappée Belle l’année dernière, c'est pourtant une course top sublime –j’te jure.
Comme on nous a fait mettre les bâtons sur le sac, je dois un peu tortiller du dos pour arriver à embrocher quelqu’un, mais grâce à ma science du barbecue, j’y arrive assez rapidement.
Le gagnant s’appelle Estève, il est juste en dessous de moi, pile au niveau des pointes qui dépassent de mon sac. Comme cela, nous faisons connaissance.
Le garçon, pas fou, m’avionne et me souhaite bonne course. Je n’ose lui dire que nous nous reverrons autre part qu’à l’heure de pointe…
Je me retrouve au bout d’un moment bien calé au milieu du peloton en file indienne à remonter la piste de ski. Je n’ose écrire que je n’ai pas pris une pique de vent dans l’affaire, pour 2 raisons :
D’abord il n’y a pas de vent. D’ailleurs, aujourd’hui, tout ce qui pourrait amener à te rafraichir, tu l'oublies…
Ensuite, on avance à 2.5 km/h max, et la force d’aspiration à cette vitesse reste assez anodine.
L’arrivée au sommet de la 1ère côte se fait dans la sérénité. Elle est passée, les membres inférieurs sont intacts et en état… pas de problème apparent.
La descente arrive donc, et là, je décide, raisonnablement de ne pas encore tout donner. Nous avons fait moins de 2 km, il en reste 58. Je me fais doubler de partout, mais je reste fidèle à ma ligne de conduite.
Néanmoins, assez rapidement, je commence à comprendre pourquoi les gens me dépassent en trombe.
Un leader du gaz naturel est devant vous? doublez le!
Au début, ce qui était un simple gargouillement, commence à se transformer en vent frais, vent du matin, pour maintenant me rappeler que la poussée d’Archimède fait que 1 corps solide qui exerce une poussée verticale peut se trouver rapidement en état liquide et échapper à son créateur (c’est pas ça la définition ?)
Bref, pour échapper à la poussée d’archi-merde (excusez ce jeu de mot nauséabond), je n’ai plus 50 solutions.
Le randonneur se différencie du traileur par la taille du sac à dos.
Quelques fougères plus tard, me revoici, mes luttes intestines ayant expulsé les fauteurs de trouble.
Ce petit épisode plein de finesse m’a permis de me rapprocher de la fin du peloton. Mais je suis maintenant plus léger et moins dérangé (eant).
Le chapitre scato étant passé, il convient de tirer la chasse aux autre traileurs, maintenant que je suis en fond de classement.
J’accélère donc un peu tout en me rappelant que rien ne sert de courir (trop vite) en ce début de course.
mouais, pas fou ki disait... Photo Nini
Bon, évidemment, je n’ai pas d’anecdote bien exceptionnelle à narrer, donc je vous propose de passer à la suite, la montée au Prarion qui représente quand même une belle bavante.
Je connais maintenant bien cette montée pour l’avoir faite l’année dernière, mais également pour y être repassé pendant l’été pour y faire quelques photos. Car ici, attention les yeux, ça vaut le détour.
La montée se passe donc très confortablement, en mode « effort et contemplation ».
Étant maintenant plus isolé, je n’ai plus personne à embrocher, je sors donc les bâtons. Vais-je avoir besoin d’aide extérieure pour gravir cette montagne ?
Avec les bâtons, c’est un peu comme avec la pilule bleue bien connue : au début, c’est un peu mou, puis plus c’est dur, plus tu montes facilement, et quand tu es au sommet, tu prends un plaisir de dingue et tous tes sens sont en éveil.
Le sommet est enchanteur : face au Mont-Blanc et ses voisins enneigés, je gambade sur le chemin, au milieu des rhododendrons… Juste pas le temps de s’arrêter pour prendre le Goûter.
On est pas bien, là?
Le début de la descente s’effectue les bâtons dans une main, l’appareil photo dans l’autre. J’immortalise ce moment magique.
Je rattrape vite la casquette à pois de Estève, mon embroché du départ. Il a des crampes et commence à souffrir. Je ne lui propose pas de lui piquer les mollets pour détendre la viande, mais lui annonce le ravito assez proche en bas de la descente… tout en me gardant bien de lui dire que cette descente est une vraie cochonnerie, avec des rochers, de la pente et peu d’appuis stables.
Bon, je rejoins le ravito de Bionnassay où j’espère reprendre des forces comme par magie
Magie du potage. chez moi, ça marche! assez soupé de ces côtes. Libérez le vermicelle qui est en vous
Une bénévole aux petits soins m’apporte la soupière. Après cette soupe, je me sens tout regonflé.
Le Benman est lancé, il est là pour écrire son histoire.
Dorénavant, je sais que je serai fort et fier, et ce n'est pas une anaphore.
Bon, je ne l’ai pas trop dit, mais j’ai quand même commencé dans la montée du Prarion à avoir des coureurs de la Moins’hard, partis une heure après moi qui m’ont doublé. A chaque fois, on échange chacun un petit mot gentil d’encouragement, et on se sent solidaire de leur formidable performance à l’avant de la course.
Un coureur de la Moins’hard propose de me prendre en photo dans la légère montée qui suit le ravito. En toile de fond, l’Aiguille de Bionnassay, fière et élégante.
Nous sommes bien d'accord, c'est l'aiguille derrière qui est élégante. le reste...
Le col du Tricot enfile sa tête à l’horizon. Il va falloir prendre à droite sur la passerelle.
Cette passerelle qui aurait pu ressembler à ça, histoire de justifier sa réputation.
Bon, le je n’en ferai pas toute une pelote sur le Tricot. La montée est un peu difficile, on va dire décousue, il commence à faire chaud, et il n’y a plus d’eau après la passerelle. J’ai eu beau mettre au point un savant système de buff qui vaporise une onde fraiche sur la nuque, couplé à une casquette climatisée…
Il fait chaud, et mon esprit commence à divaguer sur la bière fraiche de l’arrivée à Saint Nicolas.
Mon intégrité en haut du Tricot ne tient plus qu’à un fil. Mon esprit divague à nouveau pour savoir quel type d’aiguille je vais rencontrer sur ce Tricot. Je vais attendre des jours meilleurs pour aller plus loin.
Qui veut se mettre au tricot?
J’atteins enfin le point culminant de la course. La descente sera raide… mais c’est normal.
alors, c'est plus raid ou plus raide?
Les lacets du Tricot se défont devant moi. Enfin un peu de course à pieds. La patate commence à revenir. Bientôt j'aurai la frite?
Le ravito des chalets de Miage arrive à point nommé. Bien sûr l’excellent jambon et la Tomme des Bauges sont avalés avec délectation. Certains coureurs sont affalés sur le banc, sous le parasol, un verre à la main. Il ne manque que la plage, et le tableau serait complet.
Les organismes souffrent de toute évidence de la chaleur. Quelque chose me dit que pour certains la suite de la journée risque d’être looooongue.
Nini, rencontrée un peu plus tôt dans la journée, est là et remonte le moral de chacun.
Les bénévoles sont aux petits soins pour nous et aident chacun du mieux qu’ils peuvent. Un grand merci à toute l’organisation pour son dévouement.
Il est temps de repartir. Je décide de faire un truc jusqu’aux chalets du Truc. J'y vais espresso.
Mona, un café, what else?
Franck me reprend. On repart ensemble. Mais il n’a pas rempli ses bidons. Je le perds de vue au passage du torrent.
C’est ça qu’il aurait fallu…
©photos http://www.bidonssansfrontieres.com/
Les hallucinations commencent…
...Mouillage de casquette…
...Rêverie de bidons montagnards qui guideraient mon chemin…
©photos http://www.bidonssansfrontieres.com/
...Je rêve de fraicheur. Mon rêve est vraiment bidon…
©photos http://www.bidonssansfrontieres.com/ Visitez ce site magnifique et féérique
Remouillage de casquette
Dans le matos obligatoire, il y avait le gobelet.
Enfin, je crois avoir retrouvé le mien, mais erreur, c'était celui des vaches.
A vue de nez, je reconnais que ce n'est pas une baignoire. sinon, c'était plouf direct!
Mais le Truc est là. Je commence à décoller et me sens de mieux en mieux.
Comme souvent, c’est après avoir été doublé par une féminine que mon esprit et mes jambes se rebellent pour accélérer. Et une fois de plus, ça marche. Je m’accroche de loin à la demoiselle qui avoine sérieusement.
Faut rien lâcher! face aux Miages, je suis en nage.
La Combe d’Armancette passe sans problème ma pauvre Lucette, malgré la longueur. donc tout n'est pas question que de longueur, mais ça, chacun le savait déjà.
Ce passage est magnifique. On coupe le torrent, avec possibilité de mouiller le maillot tous les 5 min.
Je rêve que ma guide fasse un concours le T-Shirt mouillé, mais celle-ci commence à comprendre mon acharnement à la suivre et s’enfuit sans bruit.
Qui a parlé de montée sèche?
La traversée sur le chemin Bernard jusqu’à Tré-la Tête se fait au pas de course.
Je suis survolté.
Fallait pas m'emmerder comme ça en début de course
J’arrive à Tré-la Tête à toute vitesse. Je double plein de concurrents du 100 km sur le chemin, dont Françoise qui est en train de vider la batterie de son téléphone, et que je manque de bousculer.
Trè-la Tête pointe son nez.
Je retrouve Tom qui fait l’animation avec le Bagnard autour de la fontaine.
Non, je ne céderai pas au délicieux mais mortel piège de la bière du Bagnard à Tré-la Tête
Non je ne céderai pas
Je ne céderai
Je ne…
Je pars.
Et me voilà tous seul dans la descente. J’ai laissé là-haut des wagons de coureurs, les pieds en l’air contre le mur du refuge, qui tentent de faire redescendre ce qu’il leur reste de lucidité.
Je me fais doubler par un chamois prénommé Zorglub/Etienne, qui dévale la pente et prends les rescapés en photo.
Festival de cannes - Photo zorglub 74
L’arrivée à ND de la Gorge est rapide. Je double des estivants en maillot de bain et bouée canard à la ceinture. .. ah oui, il y avait un lac plus haut... Nous ne sommes pas sur le même sport. Vais-je continuer longtemps la chasse au canard?
Je suis perplexe.
Le chemin en pente douce jusqu’aux Contamines est long, mais long. mais pénible. mais long.
Enfin une solution pour faire gagner la France?
Je cours, je marche, je recours, je remarche, je courotte, je marchotte, je suis seul, mais vraiment seul, je recours. Aucun recours. Au secours. Mais c’est looong ce truc.
Finalement, j’arrive aux Contamines. Je suis parti depuis bientôt 11h. Je sais que maintenant, sauf accident, je terminerai.
Je dévore 4 ou 5 bols de soupe. Finalement, je prends en otage toute la soupière, le vermicelle et l 'arôme poule au pôt.
Je m’alimente et m’hydrate bien. Je regarde d’un œil amusé un coureur à côté de moi qui a toute sa famille autour de lui pour l’aiderà se changer, et à retrouver un peu de lucidité échappée au cours du chemin.
Je repars juste devant lui. Il me rattrape facilement dans le 1er lacet en direction du Mont Joly.
Comme il est sympa et accessoirement bourguignon, il m’attend et commence à engager la discussion. Mais il trace le gaillard. Je lui fais comprendre rapidement que je compte monter à mon rythme et le laisse aller devant.
J'essaie de retrouver le mode warrior d'il y a 2 heures, mais je réussis juste à me coller une énorme baffe avec une branche que je n'avais pas vue.
Nous dirons pudiquement que la lucidité n'était plus vraiment de l'aventure...
Léger manque de lucidité vous croyez?
Cependant, petit à petit, l’écart se stabilise et commence à diminuer. Je le rattrape à mon tour et nous finissons la 1ère partie de la montée ensemble.
Le long du chemin, nous croisons un certain nombre de coureurs arrêtés.
A chaque fois, un petit mot pour savoir si tout va bien, et on repart.
Dès le 1er replat, je repars en courant. Mon acolyte est un peu juste. Je le laisse à 5 km de la fin. Je terminerai 20 min devant lui finalement
Je me dépêche de retrouver la bifurcation avec le 100.
La voilà cette place tant redoutée par ceux du 100 km qui, en fin de journée, craignent tant de mettre le clignotant à droite et de rentrer à saint Nicolas de Véroce avec les modestes coureurs du 60km.
Un coureur en plein doute me demande si je ne veux pas prendre à gauche, en direction du Mont joly. Nan merci, ça va, j’ai ma dose !
Pour moi, on restera avec ceux de ma catégorie, et direction Saint Nicolas.
Evidemment , la descente s’est avérée longue et épique comme toute bonne descente en fin de course, mais mon mental est d’acier. J’y vais à fond…enfin aussi à fond que je peux.
allez, c'est juste en bas l'arrivée. Le plus dur est fait, voyons.
Je croise Alexandre Forestieri avec son dossard du 40 km. Je ne sais pas encore qu’il remonte chercher Luca Papi qui s’apprête à gagner le 100 km. Du beau linge autour de moi.
Les différents membres réagissent différemment aux sollicitations du terrain. Je commence à me sentir comme un petit vieux.
Bon, je crois que je vieillis...
Enfin, l’arrivée. Je passe la ligne après 13h07 de plaisir, et quasi uniquement de plaisir.
Juste un mot: merci d'être là...
Je suis fier de ce que j’ai fait, il faut bien le dire à un moment, même si je sais que ce n’est pas l’exploit de l’année, vu ma moyenne horaire de randonneur. Mais je n’ai quasiment pas eu de coup de mou, j’ai très bien géré la longueur, et je suis passé à travers les défaillances et les coups de chaleur, en profitant d’un mental de guerrier qui m’a moi-même étonné.
Je m’affale sur la table au ravito d’arrivée pour récupérer. Je suis vidé.
Je retrouve Jack qui a galéré toute la journée, mais qui a un mot gentil pour me féliciter.
Clément Ponpon m’apporte gentiment la bière, la soupe et les noix de cajou qui me permettront bientôt de redevenir un être présentable.
Le massage et la douche sont ma récompense.
Bon, c'est pas évident de prendre une douche quand on a mal aux jambes...
Je sais maintenant que la Montagn’hard est la réponse idéale aux différents moteurs de la course à pieds
Plus que des ascensions, une succession de pentes-côtes... mais pas que!
Surtout, les paysages et la beauté du site, la qualité de l’accueil, de l’organisation et des rencontres, en font un moment à part dans une année.
Je vais me coucher, pendant ce temps là, d'autres sur le 100 sont encore dans la montagne...
Alors certes, ce matin, de retour parmi les miens et au boulot, je passe pour un fou... mais vous qui avez lu ceci, vous savez que ce n'est pas (que) vrai.
Vous n'avez pas rêvé? Moi, si...
45 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 10-07-2015 à 05:54:29
Toujours étonnante l'imagination dans les CR. Bravo pour celui-ci, il est superbe, tout autant que ton résultat. La progression régulière, c'est la clé pour finir par faire les trucs de dingue que tout le monde te dit que tu es un grand malade, le lundi à la machine à café.
Et, évidemment, comme plus c'est long, plus c'est bon, tu sais maintenant ce qu'il te reste à faire. En plus, je t'ai bien vu regarder vers la gauche, arrivé à cette bifurcation....:-)
Commentaire de Benman posté le 10-07-2015 à 10:19:36
Evidemment, bravo à toi d'abord, qui a su, un an après, regarder à gauche...
Il y a des choses à ne jamais écrire dans un CR, sous peine de le regretter un an après; donc...
Commentaire de millénium posté le 10-07-2015 à 07:04:23
Bravo pour ta perf et merci pour cet original CR
Commentaire de Benman posté le 10-07-2015 à 10:20:20
Merci pour ta présence fidèle et réconfortante à l'arrivée. Bravo pour ta course également. Badgone is back!
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-07-2015 à 08:28:13
Enorme ce CR Benman !!!
Et nous ressortir dans le même CR du Hara-Kiri avec du Aubade, respect !!!
Et respect pour la perf' :-)
Commentaire de Benman posté le 10-07-2015 à 10:21:27
Bon, là, j'ai mon maître en terme de CR qui m'écrit. et moi, je n'en fais pas un tous les dimanche soir... donc merci de donner la voie au mode CR décalés!
Commentaire de Japhy posté le 11-07-2015 à 08:07:39
Je me suis dit comme Le Bouk, j'ai fouillé partout dans ma collec relié de Hara Kiri pour trouver LA photo, mais j'ai pas tout, dommage!
Super CR Benman, et bien sûr, super course ! Tu n'es pas si fou que ça, on a bien remarqué que tu faisais les choses dans l'ordre et très progressivement, et ça fonctionne bien !
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:35:37
Ah, cette photo! Même Arclusaz n'avait pas osé la mettre! Je n'ai aucune progressivité dans la provoc scato!
Commentaire de Arclusaz posté le 11-07-2015 à 22:04:58
Quelle mémoire !!!!!!!! c'est vrai j'avais posté la photo du marchenchiant il y a quelques années puis je crois que je l'avais enlevé car je la trouvais trop... enfin trop quoi ! là, au milieu d'autres, elle passe bien. Et elle me rappelle, mon paradis, le chalet de famille dans les montagnes où cette photo trône près du trône dans la cabane au fond du jardin...
Commentaire de philkikou posté le 10-07-2015 à 08:59:55
Bravo pour la gestion de la course, et continue les pillules bleues pour faire des récits aussi délirant, émouvant, et pas bidon ... et avec de belles photos dedans...
Commentaire de Benman posté le 10-07-2015 à 10:21:55
merci pour ta fidélité dans les commentaires.
Commentaire de Namtar posté le 10-07-2015 à 10:14:59
Merci pour ce cr bien décalé. Et bravo pour ta course !
Commentaire de Benman posté le 10-07-2015 à 10:22:19
Mais je suis un peu décalé moi-même pour faire ce genre de truc en Cap, non?
Commentaire de philtraverses posté le 10-07-2015 à 10:38:31
voila un beau récit qui n'est pas bidon.; Mince déjà dit. Un récit juste à la bonne longueur..
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:27:59
Il faut avouer que ces photos de bidons sont juste top. Allez sur le site, il vaut le coup. Merci pour ton commentaire.
Commentaire de Françoise 84 posté le 10-07-2015 à 16:49:12
Merci pour ce récit déjanté mais qui respire le vécu!!! Bravo et RV sur le 100 l'an prochain, alors?
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:26:57
Je ne répondrai pas à cette provocation ;-).... Quand je vois le courage et la force qu'il faut, à ton exemple, pour finir cette course, je ne prendrai pas une décision à la légère avant de m'inscrire... Bravo pour ta magnifique course, et encore désolé d'être passé en coup de vent et de manière peu élégante quand tu étais au téléphone avant Tré la tête. Bises.
Commentaire de Arclusaz posté le 10-07-2015 à 17:54:42
ben, man, que dire !!!!!
bien sur, j'ai ri ; j'ai eu aussi les yeux qui piquent en pensant aux bons moments passés l'année dernière ; j'ai un peu râlé quand j'ai vu que tu ne savais toujours pas écrire Tome des Bauges ; je n'ai pas compris comment tu avais pu trouver un Bourguignon sympa, si ça existait, ça se saurait...
mais, surtout, je me suis dit qu'on avait beaucoup de chance d'avoir une telle plume et un tel illustrateur sur kikourou.
Et bien sur, la forme légère ayant tendance à faire oublier le fond, bravo pour ta super course.
A bientôt j'espère.
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:23:29
Donc je réserve ma plume pour un prochain tome... Dans les Bauges. Avec toi? Parceque la soupe à st Nicolas sans toi... Ben elle n'a pas le même goût! A très vite.
Commentaire de Renard Luxo posté le 10-07-2015 à 20:02:21
Hahahahaha ! Génial !!! Un CR à vous dégoûter de poster encore qqc tellement c'était bon. Je n'ose même pas imaginer le temps que tu as mis pour élaborer ce bijou d'orfèvrerie cartoonesque ... Bravo pour ta course (quand même lol), on finirait presque par oublier qu'il n'y a pas que tes neurones qui travaillent.
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:21:07
Merci pour çe commentaire. Bravo pour ta course si près d'une autre belle aventure, et par une chaleur que visiblement tu supportes moins que moi... Et pourtant tu étais largement devant!
Commentaire de Renard Luxo posté le 11-07-2015 à 14:33:06
Effectivement, bilan des 3 trails par plus de 30°C auxquels j'ai participé : 1 abandon, 1 finish à l'hosto (2 litres de perfusion ...) et pour finir, la "perf" à l'arrivée de la MH60 ... La prochaine fois je passe mon tour ! Lol.
Commentaire de Olivier91 posté le 10-07-2015 à 21:23:38
Bravo pour tout, la course et le CR.
.... Je te réserve un dossard du 100 pour 2016? ;-)
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:19:53
Je m'aperçois que je n'ai pas pris la peine de t'adresser un remerciement particulier. Merci donc de nous permettre de vivre des moments fabuleux comme cela en montagne. Merci merci merci merci.
Commentaire de JLW posté le 10-07-2015 à 22:28:59
Bravo pour tout, ta course, ton recit, un petit bijou qui se délecte de bout en bout.
Commentaire de Benman posté le 11-07-2015 à 09:24:03
Merci. Le bijou, c'est cette course. Ne le gâchons surtout pas.
Commentaire de Xavhië posté le 11-07-2015 à 11:17:47
Super CR, j'envoie le lien à tous les potes... Bravo à toi, même pas trop fatigué, l'année prochaine tu vires à gauche au Joly???
Commentaire de Benman posté le 13-07-2015 à 16:42:06
Merci pour ce commentaire sympa. La virée à gauche m'effraie quand même pas mal quand je lis les CR... Pas encore assez maso?
Commentaire de Arcelle posté le 11-07-2015 à 16:16:24
Ah, toujours aussi bon !
Et on sens bien le plaisir pris sur cette magnifique course.
Non tu n'es pas fou, et je ne serai pas surprise de te voir tourner à gauche dans le futur.
Commentaire de Benman posté le 13-07-2015 à 16:42:59
Un jour peut-être? Mais alors cette fois-ci, il faudra qu'on se croise un peu plus longtemps que l'an dernier...
Commentaire de PhilippeG-641 posté le 11-07-2015 à 16:20:29
Génial ton récit benman, qu'est ce qu'il m'a fait rire ! Ô punaise c'est trop bon de bien rire :) le résultat on s'en fout mais de le lire: si!
Bravo en tout cas et merci. ..
Commentaire de Benman posté le 13-07-2015 à 16:43:52
Merci, je vais donc plus me spécialiser dans les récits que dans les trails, ça marche mieux!
Commentaire de Vik posté le 13-07-2015 à 11:06:54
Excellent CR, superbement immagé :-)
A l'année prochaine pour le 100 ;-)
Commentaire de Benman posté le 13-07-2015 à 16:44:58
Bravo pour ta course de ouf. C'est sympa de croiser nos impressions entre nous un peu à froid comme cela.
Commentaire de caro.s91 posté le 13-07-2015 à 16:39:03
Si j'ai bien compris au milieu de toutes les photos et de tous les traits d'humour bien présents, on se retrouve l'année prochaine sur le 100 ! :)
Commentaire de Benman posté le 13-07-2015 à 16:40:56
Hum hum... Pour l'humour, je ferai mon possible... Je reviendrai sûrement, mais pas forcément pour le 100 des forçats... Mais si tu y vas, alors...
Commentaire de Gibus posté le 19-07-2015 à 22:09:40
Super le coup des bâtons et la pilule.
Commentaire de Benman posté le 21-07-2015 à 12:10:54
Je vois la vie en bleuuuu...
Commentaire de Happy Lactique posté le 21-07-2015 à 09:45:41
Enorme CR comme d'habitude, quel plaisir de te lire et de revivre ta course avec toi. Merci pour le partage :) Bonne récup ;-)
Commentaire de Benman posté le 21-07-2015 à 12:11:22
J'ai un maître en la matière très happy, il faut dire!
Commentaire de arnauddetroyes posté le 16-08-2015 à 16:44:22
Ah le bon moment de lecture,j ai adoré le style et ta très belle course.
Je te félicite pour les 2 .J espère pouvoir te croiser à la sainté-lyon ;)
Commentaire de Benman posté le 16-08-2015 à 23:21:13
Merci beaucoup, je suis flatté! Effectivement, j'espère qu'on se croisera les frontales sur la STL.
Commentaire de sabzaina posté le 24-08-2015 à 20:33:02
Et dire que j'ai failli passer à côté de ce CR...
Énorme, ne change rien surtout
Commentaire de Benman posté le 02-10-2015 à 16:46:42
ehhhh. Merci!
Commentaire de Mazouth posté le 31-08-2019 à 00:48:01
Je lis ce super récit 4 ans plus tard alors que tu es en plein UTMB, si la machine à café savait ça ! Merci à Ewi d'avoir partagé ce lien, juste paske j'ai fait une allusion gazeuse ^^
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