L'auteur : samontetro
La course : Grand Duc de Chartreuse
Date : 29/6/2014
Lieu : St Pierre De Chartreuse (Isère)
Affichage : 2033 vues
Distance : 80km
Matos : Hokas stinson trail
Bâton diagonal des cîmes Guidetti
Sac RaidLight endurance 10l
Gore-tex
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
Celle là, je n'avais pas prévu de la faire ! Et puis voilà qu'un matin de février Cyss me demande :
- « d'après toi, quelle chance je peux avoir de terminer le Grand Duc Solo »
Je ne vous dirai pas ce que j'ai répondu, je n'y croyais pas. Mais comme pour savoir la seule solution était d'essayer... je me suis inscrit avec lui ! Retour donc du Samontetro sur le Grand Duc !
Et voilà que le réveil sonne dans la tente. Depuis le milieu de la nuit il tombe des seaux d'eau. On avait prévu de rejoindre le gymnase en footing pour prendre le petit déjeuner mais là... On évite de parler de ce qui nous attend mais sérieux, un premier Grand Duc par ce temps, il a beau avoir fait un stage chez les chtis Cyss, ça va pas être de la tarte !
Petit déjeuner sympa avec des bénévoles très matinaux et toujours aussi accueillants. On y croise plein de têtes connues, le Piokabiendormi, le kékékabiendormi, Wolfgang konsépasilabiendormi, le légendaire Michel Riondet avec son dossard n°1 (respect m'sieur Michel!)... Denis Beaudoin, un voisin du Vercors, second l'an dernier, est là aussi, il m'a confié il y a quelques jours que c'était sa course objectif et on discute un peu des modifs du parcours en raison des intempéries. Ça va être roulant me lâche-t'il. Amis habitués aux courses sur bitume, méfiez vous, la notion de « roulant » dans la bouche de Denis ce n'est pas ce que vous imaginez !
5h, la douche collective n'est pas si froide que ça et le troupeau de 250 cinglés s'élance dans la nuit en évitant délicatement les premières flaques sur la route (si ! si!). En habitué j'ai pris une minifrontale, juste pour repérer pierres et racines en attendant le lever du jour. De toute façon j'ai décidé de finir avant la nuit ! En fait je n'y vois pas grand chose, le balisage n'est pas réfléchissant et j'hésite plusieurs fois sur les premiers carrefours. J'ai décidé de partir calmement pour éventuellement relancer dans l'ultime bosse, et surtout ne pas me mettre dans le mur comme dernièrement sur les aventuriers du bout de Drôme (abandon au 65ème Km). Le premier bout de single en devers est dramatique : les petits crampons de mes énormes hokas n'accrochent pas dans cette boue gluante : je glisse, appuyé contre les troncs d'arbres, arcbouté sur mes bâtons ! Je manque de m'étaler à plusieurs reprises... ça va être coton ce Grand Duc !
Heureusement ça ne dure pas, on retrouve rapidement du chemin caillouteux. Gérer, s'hydrater régulièrement malgré la douche continue, laisser filer devant, j'ai pas le niveau. Je pense être limite premier tiers de la troupe quand le début de la côte me sort de mes cogitation bêtement numériques. Et là, c'est droit dans la pente dans un fond de vallon argileux ! Un cauchemar d'eau, de boue et de patinage. Je n'avance pas, je scrute le moindre bout de bois ou petit caillou pour y agripper mes semelles, crispé sur les bâtons ! Et je pense au Pio, parti sans bâtons et aux relayeurs qui vont suivre dans ce bourbier qu'on malaxe... Ça double, mais je n'ai pas la possibilité de luter et ça va être interminable jusqu'à cette prairie finale et ses hautes herbes trempées. Enfin on bascule me dis-je ! Mais la monté n'étais que la version démo, derrière, avec la descente c'est toutes options ! En quelques foulées je suis étalé de tout mon long dans la boue. Je vais tout essayer : quitter le sentier et passer dans l'herbe, se cramponner aux bâtons, viser les arbres, jouer les petites foulées légères et délicates... chaque fois cela se terminera par la même sanction ! Se relever pour mieux tomber ! Je vais même arrêter de compter le nombre de chutes ! Overflow ! En arrivant au pied de ce vallon maudit, le bilan est lourd : 2h pour 8km !
Mais voilà, le Grand Duc est magique et au détour du sentier on débouche au pied de la cascade du cirque de St Même. C'est magnifique, la cataracte dopée par les précipitation abondantes est majestueuse et on en oublie tout le reste. Passage 5 étoiles ! On quitte à regret ce paysage de contes et légendes pour plonger vers le premier ravitaillement. Arrêt très bref : remplir la gourde, deux morceaux de banane et c'est reparti en direction d'Epernay. Cette section va être beaucoup plus facile pour moi. Je vais cheminer pendant de nombreux kilomètres avec Olivier, il est un peu plus rapide que moi mais adepte des pauses gastronomiques aux ravitaillement. On fait donc un pseudo yoyo en passant de long kilomètres cote à cote à bavarder. Un petit passage sous une barre rocheuse très sympa avec une sortie sécurisée par une main courante (c'est le Grand Duc) et on rejoint finalement Epernay sans encombre en faisant remonter la moyenne horaire!
J'abandonne Olivier au ravitaillement dans une de ses pauses gastronomiques et me lance à l 'assaut de la section qui constituera le second relai des équipes de 5 coureurs. On va contourner le mont Outheran pour une question de sécurité et ce n'est pas encore cette fois que j'aurai le plaisir de le découvrir. C'est donc partit pour une longue ascension des cols du Cucheron (version savoyarde), de la Cluse et du Graillon. Rassurez vous, entre chaque col ça ne redescend pas ! La pluie nous accompagne toujours mais n'a pas encore réussi a transpercer la veste imperméable que j'utilise pour la première fois en course (achetée après une TDS plutôt terrible). Un peu avant le Col du Cucheron, Olivier revient sur moi et on termine l'ascension ensemble. Derrière le col du Graillon une descente sympa nous emmène contourner le mont Outheran par le nord. C'est technique, sans plus, très plaisant à dévaler car ça motrice pas trop mal. On rejoint Wolfgang et un groupe de coureurs juste au pied et on repart ensemble. Le début de ce long chemin est plutôt technique et je trouve le rythme un peu lent : je décide de prendre les commandes en tête du groupe qui va éclater rapidement et on va reprendre plusieurs coureurs. L'impression que ce détour forcé par la météo ne motive pas les foules, pourtant il permet de faire remonter la moyenne horaire ! Le chemin devient une piste carrossable et j'entends claquer des bâtons derrière moi : Wolfgang is back ! Relançant avec ses bâtons il revient sur moi et me dépose avec ses immenses foulées de 7 lieues ! Wahou ! Pas moyen d'accrocher sans prendre un rythme déraisonnable pour moi. Puis c'est Olivier qui revient et me lâche avec un « t'envoie dans le technique toi ! ». Le balisage sur ce parcours de repli est plutôt minimaliste et nous allons courir toute cette section ainsi, Wolfgang 50m devant nous et ralentissant à chaque intersection pour repérer le balisage, nous ouvrant la trace. Merci Wolfgang ! Du pied du col du Planet au début du col du Mollard je reprend un moment la tête du groupe, a charge pour moi de surveiller les rubalises. Puis je cède progressivement un peu de terrain à mes deux compagnons de sentier avant d'arriver au ravitaillement du Désert. J'y retrouve Patrice, un coureur de la no-limit team qui attend sa relayeuse Marie Laure pour s'élancer sur la seconde partie du duo, on avait fait une longue portion ensemble au sacré trail des collines... avant qu'un coup de fringale ne le cloue sur place à 500m de l'arrivée !
Arrêt express au Désert et c'est la section des troisièmes relais. Les premiers relais 5, partis 2h après moi, et le premier Duo qui termine sa course ici arrivent juste au moment ou je quitte le ravitaillement ! ILS NE M'ONT PAS EU cette année ! Yessssss ! Grosse recharge pour le mental. Je sais que cette section aussi a été modifiée mais je n'ai plus en tête l'itinéraire. Je pense avoir laissé Wolfgang et Olivier au ravitaillement. Ça démarre par une section bien roulante qui se courre beaucoup. J'ai bien fait de garder du jus ! Quelques sections me rappellent des anciennes éditions du Grand Duc avec nostalgie... j'en suis sûr, je suis déjà passé en course sur ces sentiers. Je déboule sur un carrefour où un bénévole en travers du chemin me montre une vague draye qui grimpe à gauche ! « Non ? » « « Si ! Si ! » Je le connais ce carrefour, c'est le début du sentier qui monte au mont Joigny, et la dernière fois que j'y suis passé pendant un Grand Duc c'était l'A-GO-NIE ! « Une centaine de mètres de D+ » annonce le bénévole ! C'est sûr ! Ça commence par un sentier qui monte de plus en plus puis débouche sur un joli petit col 200mD+ plus haut. Et là, c'est le coup de grâce, à droite, en crête, dré dans l'pentu pour les 100 derniers mètres de dénivelé! Derrière le monotrace est gras, glissant, pentu ! De « l'explose quadri » jusqu'au ravitaillement ! Arrêt express et on continue dans la pente avec un chemin bien cassant. C'est à cet instant qu'une relayeuse débouche derrière moi à une vitesse supersonique, semblant voler au dessus des pierres ! Je sais bien qu'elle n'a pas beaucoup de bornes dans les jambes par rapport aux solos que nous sommes, mais la prestation impressionne réellement! Le sentier rejoint une route et la pente redevient positive. J'ai un coureur en ligne de mire et je vais faire une jolie boulette en me concentrant sur lui plutôt que sur le balisage ! On manque une bifurcation et on se retrouve au bord de la D912. Pas de balisage au carrefour, c'est clair on s'est perdu. Il me dit « on descend sur Epernay et la route y va aussi, je fais pas demi-tour ». L'idée ne m'emballe pas, trop de voitures. Que faire ? Redescendre la côte ? Je cogite... A cet instant j'apperçois deux coureurs en contrebas, de l'autre coté du champ et qui se dirigent vers un petit hameau. S'il y a des maisons, il y a une route qui y va ! Je descends quelques centaines de mètres sur la D912 et trouve un carrefour qui me ramène sur le parcours ! Ouf ! J'en ai été quitte pour un peu de D+ et quelques centaines de mètres supplémentaires. Le parcours est maintenant un joli sentier en bordure de ruisseau. Je rejoins Dominique Cordeuil dont le grand frère, parti accidentellement bien trop tôt, a gagné plusieurs fois cette course en duo, solo... Je sais quelle est l'importance de cette course pour lui. Mais là, il est dans le dur, parti comme un avion (12ème au premier ravitaillement) il paie cash son audace avec des quadris tétanisés qui l'empêchent de descendre. On fait un bout de chemin ensemble mais c'est dur pour lui, même sur des pentes modestes, et je finis par le perdre.
Photo Nicolas Ducastel
Retour à Saint Pierre d'Entremont et ravitaillement stratégique qui va me prendre un peu de temps. Refaire le niveau de la poche à eau en boisson énergétique, bien s'alimenter avant les deux sections suivantes. Dominique arrive fait un bref arrêt et repart avec un « à tout a l'heure ». Arnaud (de smag-trail) est là à attendre sa compagne qui fait le grand duc en relai 5, ou plutôt en relai 4 car elle enchaine deux relais pour palier à la défaillance d'une équipière ! Il me dit « tu devrais tomber la veste, il ne pleut plus et il va faire chaud dans la côte suivante ». Ah oui, tien, c'est vrai il ne pleut plus ! Avec cette boue permanente je ne m'en était même pas rendu compte. Mais je préfère la garder, ça va surement en remettre un couche. La première côte en direction de la Coche est très raide et je me transforme rapidement en cocotte minute ! Je quitte la veste, tu avais raison Arnaud!Puis c'est un long balcon vers Corbel sur lequel je rejoins Dominique et l'encourage. Je sais qu'il ne lâchera pas. Cette partie roulante et vallonnée se prolonge jusqu'au col des Egaux et il faut beaucoup courir. J'ai vraiment bien fait de partir cool car marcher ici aurait été interminable ! Au col on pique à gauche sur un petit sentier et là, allez savoir pourquoi, j'imagine qu'on est juste au dessus de la voie sarde et du ravitaillement suivant. Presque... Ça va être long, très très long, l'impression de traverser un magasin IKEA si vous voyez ce que je veux dire ! Mais elle est où cette pu... de voie sarde ! En plus je cours seul, un ou deux relais qui vont passer, un ou deux solo rattrapé... Je débouche enfin au sommet de la barre rocheuse qui surplombe la voie Sarde avec une relayeuse sur mes talons lorsqu'un bénévole nous lance « zone marchée ». On descend par des escaliers métalliques de poupée dans la falaise : les marches ne doivent pas faire plus de 10cm, imaginez avec des Hokas boueuses en 49,5 ce que cela peut faire... je descend avec les pieds à 90°, ce qui me vaut quelques plaisanteries de la relayeuse qui me suit... Saint Christophe la grotte et son ravitaillement très animé. Un jeune spectateur m'annonce dans les 40. S'il a compté les relais c'est pas mal me dis-je alors pas question de pinailler !
Il reste 15Km avec en gros une mégabosse pour gagner la Ruchère par le pas du Frou puis le Pas Dinay nous fera basculer dans la longue descente vers l'arrivée. Je me ravitaille donc en marchant sur la partie bitumée puis une charmante bénévole nous indique le sentier, ou plutôt les escaliers qui démarrent à gauche ! Ouaip ! A ce stade là de la course ça ne laisse pas indiférent ! Patrice, lancé dans son relai depuis le Désert me passe avec quelques mots sympa et je l'encourage pour cette dernière ascension. « Ne me refait pas le coup de Tullins ! » Puis c'est une relayeuse qui me rejoint et qui calme rapidement sa cadence : j'en profite pour accrocher, les yeux rivés à ses baskets et « Samontetro tu ne lâche rien !». On chemine ainsi un long moment jusqu'à ce qu'elle stoppe brutalement en me disant :
« tu ne trouves pas que ça fait un moment qu'il n'y a plus de rubalise ? »
« je sais pas, je te suis, j'ai pas fait gaffe »
« on fait quoi ? »
« on essaie d'aller jusqu'au prochain carrefour ? »
Le carrefour ne sera pas très loin, une belle « patte d'oie » sans aucune rubalise ! Le doute n'est plus permis, demi tour ! On croise un coureur engagé sur notre itinéraire qui rebrousse chemin avec nous, on a du faire près d'un kilomètre... quand enfin un retrouve une rubalise, tirée à l'horizontale en travers d'un sentier mais à près de 2m de haut !!! Bin, c'est bien barré... et là, dans l'enfilade, j'apperçois une rubalise au loin : il fallait passer dessous ! Pendant qu'on dit tout le mal que l'on pense de ce balisage, un coureur nous rejoint et à l'évidence c'est un V2H ! Aie ! Je ne connais pas mon classement, mais je n'ai pas envie de me faire piquer la place et je repars tête dans les bâtons dans la côte, laissant derrière moi tout ce petit monde. Je sais que ça va grimper et la côte n'est pas mon point fort. Il faut absolument que je bascule en haut de la bosse devant lui, ou pas trop loin derrière ! Dès que ça se courre, je cours. Les côtes se font au taquet ! Et ça tient, j'ai le jus pour le faire et ça, ce n'est que du bonheur. Un coup d'oeil derrière moi dans l'enfilade du sentier : personne. C'est bon ça ! Au pas du Frou, taillé dans la falaise, la pente se redresse, je l'aborde prudemment pour ne pas me griller et avant de déboucher sur le sentier plutôt plat qui suit, je me retourne une dernière fois : il est là, à vue derrière moi, lui aussi a fait l'effort mais il marque une pause, appuyé sur ses bâtons. Rien n'est perdu. Sur la fin de côte en direction de la Ruchère je vais rattraper plusieurs solos, les emmener chaque fois un instant dans mon sillage puis les perdre... le couteau entre les dents je vous dit ! Dernier ravitaillement
« c'est comment après ?»
« c'est plat puis ça monte pour le pas Dinay »
« beaucoup ? »
« pas mal ...»
Bon faut pas mollir, l'orage est revenu, ça craque au dessus dans la montagne et la pluie rend le terrain glissant. Je cours sans trop prendre de risques ce petit sentier horizontal mais boueux et souvent en dévers. Avec les nuages noirs, le sous-bois est particulièrement obscur et demande beaucoup d'attention. Mais qu'il est long ce single en balcon ! Et tout a coup ça y est : la série de lacets de la dernière bosse. Je me retourne, personne. Ne pas lâcher, envoyer tout ce qu'il reste, c'est peut être un bon descendeur ! Objectif : le petit groupe de coureurs que j'apperçois quelques lacets plus haut. Et là, dans ce goulet particulièrement raide j'entends résonner un « allééé Patrick !» C'est Patrice dans son tee-shirt bleu de la no limit team qui est quelques lacets au dessus et que j'ai rattrapé ! Il bascule au sommet peu avant moi et je suis très vite sur ses talons dans la descente. « Je préfère assurer » me dit il et il me laisse passer. Je lui explique pourquoi il faut que je garde le rythme et vais donc ouvrir la trace, Patrice juste derrière dans mes foulées. Quand le terrain devient moins technique il prend le relai et on avance bien. Petit hameau, une patte d'oie, une rubalise 50m à droite et une rubalise 50m à gauche !!! On fait quoi ? Un bénévole nous crie « A gauche ! » et ça repart. En fait l'organisation est en train de tracer un parcours de repli moins technique qu'emprunteront les derniers concurrents mais à ce moment là on ne le sait pas.
On traverse le Guier, petit coup de cul et c'est le finish par la route. Patrice en a sous la semelle mais décide de finir avec moi. Pas question, toi tu as une relayeuse qui t'attend alors go !
Enfin la ligne d'arrivée, il pleut toujours mais je ne m'en rends plus compte depuis longtemps. Je termine 22ème en 14h32, très loin de Denis Baudoing qui monte sur la première marche du podium en moins de 11h17, mais surtout 1er V2H ! J'aurai réussi à reprendre 10mn à mon poursuivant sur les 12 derniers km.
Ce Grand Duc sera marqué par un nombre d'abandons/mise hors course phénoménal de près de 70 % puisque 78 solos seulement sur les 250 partants « plumeront la chouette » comme on dit sur kikourou. Mais Dominique finira !
Quant à Cyss... à peine arrivé dans le gymnase je lui envoie un court SMS d'encouragement auquel il me répond : « passé la dernière barrière horaire, monte à la Ruchère en assurant ». Oui, il l'a fait, du premier coup, dans des conditions dantesques ! Enorme!
15 commentaires
Commentaire de Fimbur posté le 15-08-2014 à 21:40:10
Merci pour ton récit, le repas la veille avait été très sympa
La chouette était trop rapide pour moi cette année.
Cette 1ère montée / descente était exceptionnelle
Au plaisir de se recroiser
Commentaire de samontetro posté le 17-08-2014 à 10:38:04
Merci Fimbur. La chouette ne se laisse pas dompter à chaque coup, j'en sais quelque chose! C'est ce qui fait aussi son charme et notre bonheur quand on arrive à avoir le dernier mot avec elle! A une prochaine!
Commentaire de fred_1_1 posté le 16-08-2014 à 08:17:09
j ai fais la même erreur de parcours que toi dans le dernier relais. Pourtant, j avais vu dès le premier passage la rubalise à l'horizontale à 2 m de haut, mais je pensais qu'elle était là pour barrer le chemin.
Je t ai vu passer avec Wolfgang au relai 2, avec vos immenses jambes et vos mini shorts. On cours pas dans la même catégorie, je me suis senti tout p'tit. :)
Commentaire de samontetro posté le 17-08-2014 à 10:46:52
Wolfgang m'a vraiment impressionné sur le long plat descendant! Faut que je travaille l'allonge :-)
Côté tenue, j'ai vraiment hésité au départ entre la tenue "étanche" et la version light genre plage... quitte a être mouillé! C'était le bon choix au final! A+
Commentaire de Françoise 84 posté le 16-08-2014 à 16:25:10
Bravo pour cette belle épopée!!!! Bisous!
Commentaire de samontetro posté le 17-08-2014 à 10:47:30
Merci Françoise! Ready pour l'UTV ? ;-)
Commentaire de Jean-Phi posté le 17-08-2014 à 10:16:34
"Chouette" récit qui me rappelle bien des souvenirs. Bravo pour cette belle perf dans des conditions pas top pour un grand duc !
Commentaire de samontetro posté le 17-08-2014 à 10:54:14
Merci Jean-Phi :-)! C'était de la montagne comme j'aime, sauvage, authentique et qui ne se laisse pas apprivoiser comme ça. Au Grand Duc, la seule perf qui compte c'est boucler la boucle de ce mano à mano avec la Chartreuse! Et elle s'est bien défendue cette année!
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 17-08-2014 à 12:11:14
Quand je t'ai vu à Saint-Christophe, tu étais marqué mais semblais frais... Et pourtant tu disais avoir mal partout !!!
Merci pour ce récit d'une autre course que la mienne (voir mon interminable parcours du duo ne représenter que 2/5ème de ta course, pfiouuuuu !!!).
Bisous !!!
Commentaire de samontetro posté le 17-08-2014 à 12:16:48
Oui Bouk, j'avais mal partout! mais quand quelqu'un veut de piquer ta place et que "Richard est juste devant" (en principe, Bouk, en principe!) tu oublies! Le mental reprend le dessus!
Le Duo c'est pas la même course, trop vite, trop dur pour le vieux briscard grand tourisme diésel que je suis! ;-)
Commentaire de richard192 posté le 18-08-2014 à 11:13:35
Très belle gestion de l'effort. Car pour aller au bout, il fallait bien se connaître et ne pas trop tirer sur la machine.
Comme le mentionne la bouk j'étais juste devant,finalement pas bien loin mais pas seul et ça m'a bien aidé.
Merci pour ce récit qui me rappelle bien toutes les sensations que j'ai ressenties pendant cette longgggue journée.
Commentaire de samontetro posté le 18-08-2014 à 21:05:19
Je n'étais pas vraiment seul non plus avec la pression de mon poursuivant mais même si je n'avais pas jardiné, je ne t'aurais pas rattrappé! Même avec toute la motivation que m'avait transmis le Bouk! Tu as fait une superbe course devant! Bravo!
Commentaire de le_kéké posté le 18-08-2014 à 11:44:27
Plus rapide pour finir les courses que pour sortir les CRs ;-)
Encore une énorme perf, comme cela semble facile finalement, énorme bravo Patrick tu es vraiment trop fort. En tout cas on a passé une super soirée, par contre la course ne restera pas pour moi un énorme souvenir avec cette météo pourrie et ce parcours trop long obligeant à toujours être à la limite pour passer cette barrière, plus que d'habitude la moindre erreur était fatale. RDV à l'UTV où on veut un soleil radieux !!!
Commentaire de samontetro posté le 18-08-2014 à 21:12:19
Merci Le_Kéké! Oui la soirée était bien cool avec Cyss et Fimbur et toi! Au final, je crois qu'avec Cyss, la nuit dans la tente sous l'orage nous a blindée pour la course! Pour l'UTV on a commandé le soleil, promis! Livraison le 5 septembre pour le briefing! A très bientôt, j'ai hâte de t'accueillir sur nos sentiers!
Commentaire de M_baton posté le 09-09-2014 à 17:26:42
Merci pour le CR que je viens de lire. Superbe, tu m'as même pas oublié !!! C'est marrant de lire cette aventure quelques mois après la course. C'est sure qu'on ne va pas oublié ce GD. J'aurais aimer de te suivre mais il me manque le niveau. A bientôt!
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.