Récit de la course : Marathon de Barcelone 2014, par franck de Brignais

L'auteur : franck de Brignais

La course : Marathon de Barcelone

Date : 16/3/2014

Lieu : Barcelone (Espagne)

Affichage : 2091 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Faire un temps

18 commentaires

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Vamos à la playa !!

 

Bon… j’ai bien dû le dire une grosse centaine de fois : le Marathon, c’est pas fait pour moi !!

C’est du goudron, c’est en ville, c’est plat, il faut regarder sa montre tous les km, il faut calculer la seconde de retard, rattraper cette seconde au km suivant….

Alors pourquoi chaque année je m’y colle ?!... Parce qu’un Marathon ça endurcit … la tête, le corps… ça permet de travailler la vitesse (ouai oh ça va hein, on se moque pas  !!...)…mais ça permet aussi de découvrir de belle villes… et c’est un bon moment passé entre amis !!

Bon… faut pas se le cacher non plus, en prenant le départ de Barcelone, j’avais un objectif secret : passer sous les 4h15, je pensais même qu’un 4h10 était envisageable. Mais je ne prends pas le départ seulement pétri de bonnes intentions. Je pars avec 12 semaines d’entrainement : Un plan très sérieux, 4 séances par semaine : de l’endurance fondamentale, de la résistance douce, de la résistance dure. Des heures entières autour d’un anneau de 400m… des centaines de km sur les berges du Rhône à travailler le mental, à apprendre à accélérer encore l’allure après 2 heures d’une allure maintenue… et travailler encore et toujours l’allure cible…

Malgré une vie professionnelle très intense, avec de trop nombreux déplacements, une vie personnelle que je ne veux pas sacrifier, j’arrive à tenir tout le plan, pas une séance de manquée. Il aura fallût souvent se lever à 5h00 du matin ou partir en pleine nuit sous la flotte à 21h00 après le repas familial, mais j’ai fait toutes les séances.

Je suis un plan pour un objectif de 4h00. Peut-être l’erreur est-elle là ?... Je sais que je ne peux pas le tenir, certaines séances du plan le confirme : les séances de résistance dure passent, mais celles de résistance douce ne passent pas… Mais je sais maintenant ce que représente la 2ème partie du Marathon, il y a forcément une baisse sévère de l’allure… donc pour approcher 4h10, il faut courir le 1er semi en 2h00… et gérer le reste au mieux…

Bref ! Samedi matin, départ de Lyon en voiture pour Barcelone, 3 copains et 6h00 de route pour refaire le monde… on l’a refait au moins 8 fois, un moment super !

Arrivée sous un ciel bleu, une température estivale (trop…) et une ville magnifique. Retrait du dossard en quelques secondes, l’organisation est carrément bluffante, c’est un véritable Marathon International ! Visite du village de course, et soirée monacale pâtes et San Pellegrino…

C’est donc très confiant que je me lève à 6h30 après une bonne nuit de sommeil, j’avale gentiment un petit dej’ de champion de course à pied (gâteau et boisson qui apportent plein de bonnes choses pour dedans ton corps …) et je rejoins mes 2 compères dans le hall de l’hôtel. Un petit mot sur leurs objectifs :

Denis ne se cache pas d’accrocher 3h00, voir de passer sous cette barre avec un joli 2h59. Il n’en est pas loin : 3h02 à Milan en 2013, le Sud de l’Europe semble lui apporter de belles performances ! Mais son plan a été coupé à plusieurs reprises : douleurs à la hanche persistantes et grippe l’auront coupé de plusieurs précieuses semaines. Il part donc avec une confiance relative, mais je connais le bougre : il ne lâchera pas une seconde et donnera tout ce qu’il a en lui !!

Yves a repris la course à pied il y a moins de 2 ans. Cet homme représente toutes les anti-thèses de la course à pied… mais il est d’une efficacité incroyable !! Son plan d’entrainement a consisté à courir 6 ou 7 fois sur un tapis de course en salle, pas une seule sortie en extérieur… Il a courageusement décidé d’arrêter le vin blanc 8 jours avant le départ, et de passer au vin rouge pour la dernière semaine !! Il court uniquement pour perdre du poids. Je me suis secrètement mis un challenge vis-à-vis d’Yves : Ses précédentes performances montrent qu’il peut boucler un semi en 1h44 et un Marathon en 4h17… Je vais lui montrer ce qu’apporte un entraînement structuré sur ce type d’épreuve : j’ai bien l’intention de finir devant lui !!

Nous arrivons à pied sur la place d’Espagne qui verra le départ et l’arrivée de ce beau Marathon. Enormément de monde, nous sommes 17 500 coureurs sur cette unique épreuve, mais pas une fois il aura fallût attendre. Après nous être virilement souhaité bon courage, nous allons rejoindre nos sas respectifs : Denis avec les 3h00, Yves (quel gourmand !!) dans celui des 3h45 et moi dans celui des 4h00.

Une attente de 45 minutes environ durant laquelle je rentre doucement dans ma course… Un chrono qui doit absolument afficher entre 5’45 et 5’50 à chaque kilomètre, pense à bien boire à chaque ravito… prend ton 1er gel au 15ème, puis tous les 5… Tout a été testé, je suis prêt, je suis sûr de moi, je sais que je ferai quelque chose de bien, je le sens !! Autour de moi énormément de français : une dame d’une soixantaine d’année explique qu’elle a pour objectif de faire 100 Marathon (un par mois…) et finir sous les 6h00 fatidiques. Je trouve l’idée carrément géniale !!  

Le départ se fait par « vague » : chaque sas a droit à son départ. 19 minutes après le départ des élites, nous voici face à la belle place d’Espagne… je suis 3 rangs derrière la ligne, idéalement placé pour voir le long ruban d’asphalte et la ligne bleue tracée au sol qu’il faudra suivre sur plus de 42km…  le speaker chauffe l’ambiance, ACDC hurle « Highway to Hell » (belle image !!) dans les enceintes… je contiens mon émotion, je vis un moment intense, concentré uniquement sur le ce qu’il y a à faire : je vais tout donner !! Départ sous une pluie de confettis, je déclenche mon chrono… c’est à moi de jouer !

Je profite pleinement des des 5 premiers km : il n’y a quasiment pas eu de ralentissements au départ, j’ai donc pu me mettre rapidement au rythme attendu : 5’33, 5’31, 5’37,… je suis un poil rapide, mais je me sens tellement bien, j’ai un rythme idéal. Au ravito du 5, je prends une bouteille d’eau : à la vue de la chaleur (27° à 12h00) et du soleil de plomb attendu, j’ai décidé de conserver une bouteille d’eau à la main durant toute la course. Ce 5ème km nous amène vers Camp Nou, temple du football européen, impressionnant édifice ! Nous le contournons et entamons une boucle sur toute la partie Nord de la ville qui nous fera revenir quasiment au point de départ vers le 11ème km.

Le parcours est relativement plat, mais quelques faux plats, assez longs, réduise légèrement l’allure parfois. Le chrono reste d’une régularité de métronome, km le plus rapide en 5’32, le plus lent en 5’49 à la faveur d’une grimpette un peu plus prononcée. Je ne force pas, je déroule tranquillement, je bois régulièrement, il fait déjà chaud et je fais attention à emprunter la partie à l’ombre de la chaussée pour ne pas « chauffer » inutilement, je ne fais que doubler depuis le départ, je fais attention de ne pas me griser de cette situation... Nous enchaînons les km dans ces larges avenues. Je me rappelle les quelques jours passés en famille l’année dernière dans cette belle ville. Les carrefours « octogonaux », une architecture d’immeubles massifs, classiques, très unie mais dont chacun possède une petite particularité.

Nous passons, au 16ème km devant la Sagrada Familia, église sortit tout droit de l’esprit de Gaudi, éternellement inachevée, emblème de Barcelone. Cette « Sainte Famille » a son style à elle, en tous cas elle m’envoie, à ce moment-là, à de multiples réflexions sur ma foi… ça m’occupe !!

Une partie un peu compliquée, sur le papier, approche : 4 km en aller/retour sur une très large avenue qui marquera le passage du 21ème km… que j’attends avec beaucoup d’impatience pour faire le point sur la situation… L’aller se fait en plein soleil, en légère pente montante. Je me place volontairement à droite : il y a plus de monde, je continue à doubler des wagons, se mettre sur le côté est plus simple… en plus je croiserai peut être Yves…

Ce qui est le cas !! il me voit avant que je ne l’aperçoive… il traverse toute la chaussée et me fait un grand signe de la main, il a un sourire jusqu’aux oreilles : pour lui aussi tout a l’air de bien se passer. On doit avoir 2 bons km d’écarts, soit 12 à 13 min… impeccable !

Le demi-tour arrive vite, il était temps, le soleil et chaleur commençait à me donner mal à la tête, le retour va se faire à l’ombre. Passage au 21ème : 1h58’ !! C’est impeccable. Je fais un point de la situation : il fait chaud, le cardio est un peu monté, je le sens à mon souffle, un léger mal de tête… mais les jambes tournent parfaitement, l’allure continue à être bonne sans vraiment forcer : 22ème km en 5’24. La foule se fait plus dense, sur un virage il y a même un bon ralentissement : on ne peut passer qu’à 2 à la fois !! Une ambiance du tonnerre, vraiment !! Des groupes de percussions brésiliennes sont régulièrement placés au bord du parcours, ils donnent beaucoup de rythme et d’ambiance !

Je passe le 25ème sans trop de problème, même si je sens qu’il est plus difficile de tenir une allure en 5’45… arrive le 28ème km, en quelques centaines de mètres, une immense lassitude va m’envahir… le mal de tête est de retour et est 100 fois plus violent, les jambes pèsent 10 kg de plus chacune, les bras deviennent difficiles à porter… je sais parfaitement ce qui m’arrive, mais je ne pensais pas devoir le gérer aussi tôt… Je serre les dents. 29ème… je ne double plus, je suis dans le rythme des coureurs, mais avec tellement de difficultés, ma montre bip : 6’07 pour ce 29ème km… c’est incompréhensible !! Comment je peux perdre autant d’énergie en si peu de temps ?! Comment je peux passer d’un état de parfaite condition physique à une si grande fatigue ?!

Le 30ème km est aussi le moment où il faut affronter le second aller/retour sur l’avenue Diagonale, immense, sans fin, bordée d’immense immeubles récents sans vie, séparée par une ligne de tramway… je n’en vois pas le bout, je vois des flots de coureurs dans l’autre sens, je ne suis même plus dans le rythme de mes compagnons : je me fais maintenant doubler par la majorité d’entre eux… J’attends le bip du 30ème km comme une délivrance, je ne veux pas regarder mon chrono, j’ai peur d’apercevoir ma vitesse instantanée… le bip n’arrive pas, la montre a-t-elle encore de la batterie ?!... peut être qu’il y a une mauvaise réception entre ces bâtiments ??... ET qu’est ce qu’il fait chaud !! J’ai ma bouteille d’eau à la main, mais je n’ai pas le courage de l’ouvrir, je n’ai même pas soif, si peut être, il faut que je boive pour ne pas rajouter des crampes à la galère actuelle…

Ma montre vibre : Le bip du 30ème km vient de retentir : comme si mon corps n’attendait que ça, contre ma propre volonté, mes jambes abandonnent la course et passent à la marche, machinalement je regarde ma montre : 6’33….

Voilà, je viens de lâcher, je viens d’abandonner la course pour marcher quelques dizaines de mètres, je sais maintenant que les 4h10 s’éloignent… je vais repartir, je le sais, mais je sais aussi que je saisirai n’importe quelle excuse pour marcher quelques dizaines de mètres, et que je le répèterai trop souvent. Je marcherai à 6 reprises. La reprise de la course est très douloureuse à chaque fois… et à chaque passage en mode marche, des larmes me montent aux yeux.

Pourquoi je ne peux pas tenir une allure même modérée, en courant, sans marcher ? Qu’est ce que j’ai loupé ?? qu’est ce qui a manqué à mon entrainement ?!... j’ai tout suivi !! à la lettre !! Je rentre dans des calculs improbables, je sais maintenant que les 4h15 m’échappent, ils deviennent, au fur et à mesure, inatteignables. Puis d’un coup, je me rends compte que je peux faire pire que les 4h21 d’Annecy. Cette simple pensée me met dans une colère noire.

Je passe le 38ème, je ne remarcherai plus jusqu’à l’arrivée… mais je ne suis pas certain que cela suffise…

Enfin, nous quittons le bord de mer, nous passons sous l’arc de triomphe, il y a toujours autant de monde sur les côtés pour encourager « Venga !! » « Vamos !! », mais plus rien ne rentre, je suis imperméable à tout ce qui se passe autour de moi, nous remontons la dernière grande avenue Paral lel, en faux plat montant sur les 2 derniers km, plein soleil. Je vais chercher tout au fond pour ne pas me remettre à la marche… je ne veux plus regarder ma montre, le 41ème km bip, je ne le regarde pas. Je continue une lutte qui est vaine, je le sais. Je n’ai plus grand-chose à aller chercher, si ce n’est un soubresaut de fierté de ne pas marcher sur ces derniers hectomètres. Le 42ème km bip… mais l’arrivée est encore très loin…

Enfin, j’arrive sur la place d’Espagne, elle est noire de monde, je distingue l’arche passée il y a plusieurs heures maintenant… la ligne bleue me revient à l’esprit, je m’amuse à revenir dessus. Elle me guide vers un virage à gauche… d’un coup elle disparait sous des tapis verts… je lève la tête, l’arche m’impressionne, le tapis bip sous mes pieds, j’arrête ma montre.

Je regarde immédiatement le résultat : 4h19 (qui se transformeront en 4h20 au chrono officiel). Seulement 2 min de moins qu’il y a 2 ans… quel gâchis !! Je suis extrêmement déçu. Je pensais tellement faire mieux, avoir toutes les cartes en main pour… et puis non, je ne suis vraiment pas doué pour l’exercice. Tant de sueur, de temps, de contraintes pour ce faible résultat !!...

Alors que l’on m’enlève la puce,  que l’on me remet une médaille (…), je me jure de recourir un prochain Marathon en me donnant un seul objectif : finir. J'arrête les objectifs de temps complètement intenable. Je ne veux pas renouveler une telle déception.

Je rejoins mes camarades d’escapade au coin d’un métro. Denis fera une grosse contre-performance avec  3h11. Et Yves ?..... le bougre va boucler son 3ème Marathon en 4h01 !!... avec une aisance incroyable !! Je lui fais la promesse que ma prochaine prépa sera à l’image de la sienne !!...

 

En bouclant ce récit, je me rends compte que j’ai encore beaucoup de déception sur ce résultat, j’aurai pu encore plus serrer les dents, et peut être ne pas céder à la marche… peut être ceci m’aurait-il permis d’atteindre les 4h10 tant convoités !

Je n’ai franchement pas envie de remettre un entraînement aussi dur pour un prochain Marathon, je verrai ce que me réservera 2015…

Il est maintenant temps de se tourner vers mes belles montagnes… fin Août, je ne tournerai malheureusement pas autour du Mont Blanc, le sort en a décidé autrement : je tenterai de traverser la massif de Belledonne !!

 

Franck

18 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 02-04-2014 à 23:31:55

quelle belle description de ce qu'est un marathon : tout va bien et d'un coup ...plus rien !
le mal de tête ressemble à un signe de déshydratation, les conditions n'étaient pas propices à la performance.

Tu améliores quand même ton record, tu t'éloignes encore un peu plus de moi : l'année prochaine, j'essaye de te repasser le flambeau du marathonien de "off à lyon" le plus lent.
Tu es prévenu ça devrait te motiver !
en même temps de la motivation, tu n'en a pas besoin quand on voit le plan que tu arrives à t'imposer.

Merci pour ce CR qu'on a juste un peu attendu et à bientôt....cette fois ci sur les chemins !

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:14:06

Merci Laurent pour tes encouragements... et ton bottage de derrière !! On verra ce que réserve l'année prochaine pour ma part... chaque chose en son temps...

Commentaire de Yvan11 posté le 03-04-2014 à 08:40:51

Merci pour ton récit qui m'a fait revivre ma propre course de 2013 ( premier plan suivi à la lettre, objectif de 3h20 qui se solde par un 3h32 final, la même lassitude sur cette avenue insipide au 25e,même déception à l'arrivée...).
Les montagnes nous procurent vraiment de meilleurs moments de plaisir, tout en nous nous contraignant moins à autant de rigueur à l'entrainement ! ;-)

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:15:45

Je ne sais pas si les montagnes demandent moins de rigueur, en tous cas elles offrent une bien meilleure récompense... :)

Commentaire de christ-off posté le 03-04-2014 à 09:03:26

Déjà je te félicite pour le courage que tu as eu d’entreprendre un plan de 12 semaines, cela ne devait pas être facile de jongler entre la vie familiale et professionnelle.Ensuite même si le résultat n'est pas à la hauteur de tes espérances,tu as appris de ce marathon et cela te servira pour un prochain objectif.
Puis le marathon c'est pas facile et il y tellement de paramètres (soleil,pluie,vent ,envie)qui peuvent nous faire faire une contre-performance ou une superbe performance sans savoir forcement pourquoi!
Franchement même si tu est déçu par ta performance je suis sur que tu va rebondir sur ton prochain objectif et c'est tout le mal que je te souhaite.
Encore une fois bravo et au plaisir de se revoir sur un off.

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:16:56

Merci Christophe ! C'est vrai qu'il faut pas grand chose pour perdre une si petite dizaine de minutes. J'espère à bientôt aussi sur nos chemins !

Commentaire de coco38 posté le 03-04-2014 à 11:15:43

C'est quand même un super temps !
C'est bien là toute la difficulté du Marathon, il suffit d'un paramètre pas optimum, ici peut-être la chaleur, et tout s'effondre...
C'est peut-être pour cela que j'attends toujours de faire mon 2ème marathon.
Bravo et à se croiser ... sur les chemins.

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:18:31

Oui, on a en principe la particularité de se croiser de façon un peu opportune !!... avec beaucoup de plaisir en tous cas !! A bientôt !

Commentaire de CROCS-MAN posté le 03-04-2014 à 17:08:05

La magie du marathon,ça passe ....ou pas. Mais c'est un super marathon, ambiance au TOP, à faire et refaire. J'y étais aussi, enfin pas moi mais Mister Catalunya ;)

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:20:10

J'ai une énorme admiration pour ton périple en Crocs !!... oui il est superbe ce Marathon de Barcelone, à déguster sans modération !!

Commentaire de bruno230 posté le 03-04-2014 à 18:08:18

Allez,la prochaine fois sera la bonne.Le moindre petit grain de sable suffit parfois à enrailler une bonne mécanique.Bravo quand même à toi
Place aux sentiers maintenant....et aux escaliers Nicolas de Lange.

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:21:01

Avec beaucoup de plaisir !!... et peut être même avant sur des chemins beaujolais !!

Commentaire de snail69 posté le 04-04-2014 à 08:51:26

Ce n'est pas facile d'écrire le CR d'une course qui ne laisse pas de très bons souvenirs. La CAP, c'est à la fois une source d'équilibre et de satisfactions immenses mais aussi de déceptions et de frustrations toutes aussi grandes. La chaleur est quand même une sacrée contrainte qu'on a, je pense, toujours tendance à minimiser. Pour moi qui "chemine" dans l'idée de faire un premier marathon, ton récit est riche d'enseignement. Tu as quand même gagné 2 minutes dans des conditions difficiles et tu as également gagné en expérience. Bravo Franck !

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:22:52

Merci pour tes encouragements, ils me touchent beaucoup. N'hésite pas à tenter l'expérience, mais vas y bien préparé pour la vivre le mieux possible !!

Commentaire de Jean-Phi posté le 04-04-2014 à 10:47:25

Tu fais 2mn de mieux qu'il y a 2 ans ! C'est LE plus de ta course. Rien que pour ça bravo. Autre point très positif en vue de tes futurs objectifs : Le mental ! Belle force de caractère.
Le marathon n'est pas une science exacte, c'est ce qui fait son charme. Paris 2006, je pars pour 3h15. Je termine difficilement en 3h29 alors que tout mon entraînement avait été parfait. C'est les joies du marathon.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas avoir de regrets et analyser le mieux possible ce qui a pêché. Dans ce que tu écris, je vois 2 pistes : La chaleur (t'es-tu suffisamment hydraté et alimenté ?) et l'allure. 1h58 au 1/2 pour 4h10 c'est un poil rapide je pense. 2h05 eut été plus adéquat.
Bonne récup et à tréès vite sur nos sentiers.

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:24:41

C'est vrai Jean Phi, c'est mieux que le précédent, mais tellement loin de ce que je peux faire, j'en suis persuadé... et c'est bien ce qui m'agace le plus... Je vais prendre le temps d'analyser tout ça.... A très bientôt j'espère !

Commentaire de totoro posté le 07-04-2014 à 12:01:33

Ce que j'ai appris de mes quelques marathons, c'est que c'est un autre sport ... tu as beau arrivé en pleine forme avec une prépa d'enfer et ben, il y a une grosse part de surprises ... figures-toi que 4h19 est mon meilleur chrono aussi sur marathon ;-)

L'air de rien, tu as encore réussi à aller au bout et ça c'est déjà super ! Bravo Franck !

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-04-2014 à 22:25:49

Je suis honoré de partager ton chrono alors ! j'espère que tu pourras bientôt, très vite me dépasser !! A très bientôt !

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