Récit de la course : Off - La 180 2013, par TomTrailRunner

L'auteur : TomTrailRunner

La course : Off - La 180

Date : 7/12/2013

Lieu : Lyon 07 (Rhône)

Affichage : 1809 vues

Distance : 150km

Objectif : Terminer

23 commentaires

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150km pour apprendre...

WE des 7 & 8 décembre : Off 180 & On SaintéLyon

 

  

Samedi 5h20

 

DRING, le réveil sonne.

Il sonne pour me sortir du sommeil et il sonne pour me faire rentrer dans une autre vie après celle trépidante de ces dernières semaines. Ce WE, c’est promenade sur les traces de la SaintéLyon. L’idée a germée lors d’un off puis pris forme par une inscription au cœur de l’été. Depuis, l’idée s’est un peu évanouie : d’abord dépassée par les courses de la fin de l’été, puis délaissée au profit des autres facettes de la vie que mon profil de traileur…

La préparation n’en a pas été une d’un point de vue sommeil, physique, diététique et santé. Par contre, l’idée a toujours été là, lancinante telle un mantra, en toile de fond dans la tête pour surtout se dire que la ballade sera tout sauf anodine au vu du programme et du parcours proposés.

Aucun objectif de chrono ni de performance, seul compte pour moi l’idée de m’évader et de profiter des chemins et des humains qui feront de cette ballade une réussite ou non.

 

 

Samedi 6h05 : Gerland

 

Arrivée sur le parking de Gerland en compagnie de Patricia avec qui nous avons covoituré. Quelques phares et frontale allumés témoignent d’un rassemblement resserré de participants et de proches (merci de votre présence). C’est la concrétisation réelle de rencontres programmées et, fondamentalement, de ce que je suis venu chercher : le partage avec les autres.

Quelques transferts de sacs pour les ravitos et le matériel du « retour » ; quelques photos ; quelques embrassades où l’émotion sous-jacente laisse place à l’impatience et à l’inquiétude pour nous prenons le départ au tout petit trot.

 

 Samedi 6h30 : Départ

 

C’est parti donc : en trail ou en route, en short ou pas (surtout pas ;) ), 2 couches ou 3 couches, avec ou sans frontale, traversée du parc de Gerland puis du pont : nous sortons très vite de Lyon par ce nouvel itinéraire pour grimper sur St Foy par La Mulatière. Ceux parmi nous qui se connaissent ont déjà embrayé les discussions, les autres affinités se créent… Première pause photo sur les hauteurs alors que la nuit s’estompe tout doucement dans les lumières urbaines.

La fameuse côte de Beaunant est bien plus aisée à descendre qu’à monter et nous avançons tranquillement à une vitesse dosée pour ne pas arriver trop tard ni trop se fatiguer : en toile de fond, ce sera le savant dosage de la journée qui conditionnera en grande partie la capacité de chacun à revenir finisher demain.

Mais peu m’importe le rythme personnellement : j’ai à la fois confiance en mon expérience accumulée à accumuler les kms et les nuits de fatigues à courir et défiance en cette même expérience qui pourrait me faire prendre à la légère l’exercice de la 180. De fil en aiguille, les habitations commencent à s’espacer et les discussions à nous rapprocher : nous rentrons dans l’esprit de la 180 comme un peloton compact dans sa bulle.

 

 Samedi 9h30 : Soucieu

 Après un sprint amical pour atteindre la boulangerie, c’est l’heure de la 1ère « vraie » pause : 30mn à grignoter, blablater, se réchauffer au soleil. Les premiers km ont été franchis sereinement mais les corps quoique rompus à ce genre d’effort (un peu déraisonnables et déraisonnés) ont besoin de se ressourcer.

La matinée est ensoleillée, les esprits aiguisés, les foulées joyeuses et toute la bande grimpe progressivement pour s’enfoncer dans les monts du lyonnais. A déplorer une grippe pour Ludo qui doit la mort dans l’âme quitter le groupe : cela plombe un peu notre esprit de corps et de solidarité de se séparer mais la raison et la nécessité l’emportent vite.

Les bois aux noms évocateurs s’enchainent, les plaques de neige apparaissent au loin puis plus proche et rendent les lumières et les instants d’autant plus remarquables que la météo est idyllique et le sol totalement sec. Photos, SMS, partage avec d’autres kikous sur les conditions de terrains nous rattachent un peu au monde extérieur mais notre bulle d’amitié se densifie progressivement et les liens se tissent à chaque pas partagé plus fortement encore qu’avec les mots.

Arrive St André de la côte : instants photos, neige étincelante, moments parfaits et suspendus où le temps n’a plus vraiment d’importance : le groupe se délite un peu au gré des pause-cachou et des photos pour se regrouper dans le fameux bois d’arfeuil. On descend là où il faudra monter durant la course à contresens du sens classique : c’est archisec et les feuilles crissent à chaque pas et les foulées s’allongent dans le plaisir gamin « d’envoyer » un peu…

Nous avons un peu perdu de notre avance par rapport au timing prévu et l’allure se densifie un peu en laissant certainement quelques premières traces sournoises dans les organismes.

 

 Samedi 14h30 : Ste Catherine

 C’est LE ravito de ce off : bien plus fourni et plus agréable qu’un vrai : du champagne, des cadeaux, des montagnes de victuailles de qualité, du vin, le chauffage des infrastructure du ravito de la course où nous somme accueillis, du café chaud et des papillotes à profusion : 1h passe vite dans ces conditions et il faut repartir dans le vif froid du jour qui commence à décliner.

Premières plaques de glace et de neiges, nous arrivons sur les hauteurs du Moreau qui marque le point culminant alors que le peloton s’espace un peu puisque les corps de certains d’entre nous souffrent plus que d’autres. Le regroupement est décidé pour ne pas étirer déraisonnablement le groupe qui tout doucement rentre en communion tous ensemble alors que les lumières du couchant s’étirent et rendent magnifiques ces moments de partage. Le rythme assez lent n’aidant pas, le froid devient mordant et piquant : moi qui le craint peu prend le temps d’enfiler les couches de vêtements (2 en bas, 3 en haut, 2 sur les mains et la tête) afin de soulager mon organisme au maximum d’efforts inutiles pour se réchauffer.

Il est temps d’entamer progressivement la redescente qui se révélera par endroit un chouïa glissante mais pas bien méchante. Un mini-jardinage et nous tembons sur l’éternel Jean-Mi venu à notre rencontre avec qui nous ferons la route jusqu’au ravito de St Christo. Le groupe se regroupe et se pose 15mn dans les tentes de la course où les bénévoles commencent à installer tout le ravito et se demandent ce que fait cette troupe d’énergumènes !

Reste 18km pour rallier le départ : la nuit est tombée, l’intensité des discussions aussi, l’attention de chaque foulée demande un peu de concentration et l’impatience d’arriver se fait ressentir. Le parcours est superbe et nous profitons égoïstement seuls des lumières du bassin de St Etienne qui illuminent le paysage au loin mais qui se rapproche.

Finalement, nous retouchons le bitume vers Sorbier qui marque l’entrée dans l’agglomération stéphanoise. Sen suit sans doute les plus longs kms du parcours : la nuit, la monotonie de ces grandes artères, l’impatience d’arriver, les niveaux de fatigue différents disloquent un peu notre groupe qui arrivera tout de même à se quasi-reconstituer pour franchir la ligne d’arrivée et de départ.

Après une rapide récupération des sacs (qu’est ce que c’est bien organisé :)), nous arrivons au Flore qui est submergé par une bande de kikourous qui nous submergent d’applaudissements et de questions sur le parcours (trail ou route ?). Tant de monde d’un coup et dans un espace restreint inondé de lumière : le contraste est saisissant pour nous et marque bien plus clairement que la banderole d’arrivée la toute fin de la première étape de notre périple.

Merci à tous d’avoir partagé ces instants :  Arthur, mamanpat, jean-phi, Ludo, Gilles, taldius, Cococardio, Fulgurex, Daloan, Tidgi, Davrun, JP, Nico, camara, Ptititi42, Will36, Zeze69, Aldo, Gaby76, Turtlerunfofun… Nul doute qu’il resteront gravés

 

 Samedi 21h00 : Le Flore

 

Tant de kikous à saluer que je n’ai surement pas vu tout le monde : C’est un peu une course contre la montre que de gérer en 3h cette transition du off vers le on : faut se laver, prendre des nouvelles à la maison, se restaurer, se changer, se reposer, se changer et se rhabiller et se reconditionner pour repartir. J’ai déjà vécu ce type de transition (Au trail des Aravis quand il était en 3 étapes et à Crest notamment) et je rentre un peu dans ma bulle au détriment du partage avec les autres : sans doute le moment le plus égo-centré du we.

Le temps de ressortir et de repartir approche : on plie bagage et on se sépare sans que j’ai eu le temps/l’occasion de se souhaiter bon retour à tous. Entre le Flore et la ligne de départ, on a même réussi à se perdre dans la foule alors que quelques heures plus tôt de simples regards nous suffisaient pour nous trouver…

 

 

Dimanche 00h00 : La ligne de départ

 

Comment gérer cette seconde partie : au moment où j’ai franchi la ligne, je me posais encore la question pour n’y répondre que d’une seule façon : au feeling en fonction des sensations du moment car je sais d’avance que le sommeil me tombera d’un coup

Je trottine donc pour faire en sorte de réveiller ma mécanique corporelle autant en souplesse que possible avant de me mettre à courir pendant que je suis débordés de droite, de gauche par des centaines de participants. Au bout de quelques kms, je vois Patricia devant moi et la rattrape : nous devisons tranquillou et avançons de concert jusqu’à Sorbier ce qui aura le mérite de passer « plutôt vite » ces kms bitumés et envahis. L’énorme peloton s’agglutine sur les premières pistes et premiers chemins et nous allons nous perdre de vue trop rapidement.

Des paquets entiers de participants s’agglutinent sur les bas-côtés pour mettre des « chaines » aux chaussures alors que j’ai personnellement fait le choix de repartir en route quasi neuves : aurais-je été imprudent ? La suite me répondra que non car, au final, je n’ai pas trouvé le parcours si glissant et à part quelques appuis un peu délicats et quelques plaques de verglas qu’il fallait éviter, je n’ai pas souffert d’appuis fuyants comme pourrait l’avoir été un parcours boueux comme celui de 2011. Je ne déplorerai aucune chute pour ma part mais en ai vu quantité pour d’autres : sans doute ce que appelle l’expérience mais aussi grâce au rythme «en dedans » qui est le mien. J’avance en milieu de peloton et prend le temps de regarder le gigantesque serpentin de frontale devant et derrière moi.

 

Saint Christo en Jarez 02h00 : 3582ème position

 La cohue au ravito est immense mais je n’ai besoin de rien si ce n’est de remplir un bidon : la pause est donc express et je repars illico pour tomber au bout de 20 pas sur Clément (dis Ponpom qui, petit truc marrant, est arrivé 10mn avant moi au ravito et plus de 1200 places nous séparaient). Bien sympa d’être deux et je décide d’emboiter son pas : bénéfice immédiat, je le suis sur une bonne dynamique ; inconvénient immédiat, j’ai peut être pris une dynamique trop dynamique ?! En tout cas, on essaye de faire la causette, on double un peu, on se faufile dans la foule et on progresse plutôt bien alors que je suis capable de lui faire un descriptif pas à pas du parcours et de son état (bel avantage que celui-là d’ailleurs ; compensant très très partiellement l’inconvénient de la fatigue accumulée de la 180 si on raisonne sur un mode course). Manque de chance, à un moment, alors que nous sommes en train de doubler un groupe, un concurrent de celui-ci chute entre nous deux et je perds 20s à m’arrêter/relever le gars. 20s que je ne pourrai pas combler (aucune envie d’accélérer à 55km de l’arrivée et pas trop de moyen après 95km de parcourus :) ) et qui deviendrons un gouffre entre nous deux.

Je me retrouve seul et sent insidieusement la fatigue et le froid me tomber dessus comme une chape de plomb : je m’y attendais et sait que ce moment va être un moment charnière. Le jeu n’est plus d’avancer mais de gérer pour ne pas tomber dans un faux rythme trop lent : gérer la vitesse, gérer la forme, gérer l’alimentation : le tout tout en étant dans un autre monde que les concurrents qui m’entourent. Une seule solution : rentrer dans ma bulle et chercher dans l’introspection la solution pour continuer. Je me remémore alors l’aller quand la bulle était collective et trouve dans ces souvenirs si proches les images diurnes qui m’aide à avancer en nocturne. Néanmoins, ma progression est clairement ralentie et des dizaines voire des centaines de frontales me dépassent sans que j’y attache la moindre importance.

 

 Sainte Catherine  04h00 : 2736ème position

 La cohue au ravito est encore plus immense qu’à Saint Christo et je n’ai besoin que de boisson chaude car le froid et le sommeil m’ont envahi. Mais c’est quasi impossible de rejoindre les tables et j’évalue le temps nécessaire à 5 voire 10mn suite à un rapide échange avec l’ami blob qui n’a pas l’air en meilleure forme que moi. 5-10mn de cohue à se battre ; mon esprit tout entier dans sa bulle n’a pas envie et je n’ai pas envie d’arrêter mon corps dans son fonctionnement régulier car je sais que je m’endormirai : je décide donc de repartir quasi-illico de ce ravito qui était un havre de paix pour notre groupe de 21 12h auparavant.

J’avale vite fait de mon ravito perso en douceur car l’estomac n’a pas assez d’énergie pour fonctionner correctement en progressant et tentant d’éviter les quelques flaques qui parsèment le chemin (pas bien méchant au final). Revoilà le Bois d’Arfeuil où, stupidement, j’ai envie d’envoyer en montant comme à l’aller nous avons envoyer en descendant : je pèse le pour et le contre et l’envie du jeu l’emporte : je monte en flèche en doublant de partout tout en me disant que je vais le payer très vite… Fatigue, froid, peu de pause, sommeil, le cocktail est détonnant et la facture salée.

C’est le méga coup de barre : là où tout le monde commence à se dire que le plus technique est fait et qu’il faut accélérer un peu pour «faire la course », je ralentis et rentre un peu dans le dur : ce n’est plus des dizaines mais des centaines de participants qui me doublent et je mettrai au final 2h pour atteindre le ravito de St Genoux au bout de 12km. Là, pas de lit possible (normal, on n’est pas sensé être terrassé par la fatigue sur la STL…si on n’a pas fait l’aller à pied) alors que je ne rêve que de cela mais du thé : ni une ni deux, j’en bois 1/2l et remplit un bidon avec pour repartir très vite (toujours ne pas s’arrêter) et le flot de participants qui me double se ralentit.

 

 45ème km env 07h00 : env 3300ème position

 Des heures que je n’ai parlé à personne et j’entends d’un coup un tonitruant « Aller Tom » : c’est Elcap qui est là en spectateur. Je m’arrête, lui dis que j’ai sommeil, lui demande si il a sa voiture à porter pour me poser et faire une micro-sieste de 10mn ; yes. C’est banco pour moi car je sais que c’est juste ce qu’il me faut à cet instant précis : je m’assois devant, ferme les yeux à peine 10mn, le surprend en me réveillant vite et repars.

C’est l’inversion de la courbe de forme que je viens de vivre là : ces quelques instants au calme, une patte d’amande avalée doucement et la magie de l’ultra opère… La superbe sensation du corps qui se réveille, la chaleur qui ré-irrigue tous les muscles, les sens aiguisés et la capacité à descendre vitre qui revient, le jour qui pointe ses lueurs, les forces qui reviennent d’on ne sait où : tout se met en place comme un jeu de construction qui s’emboite parfaitement.

Reste 30km à faire ; je ne vais faire qu’accélérer et doubler sans cesse… Ca grimpe fort dans les montées, je prend juste le temps de refaire les niveaux à Soucieu, cours sur tout les faux plat et fonce dans les descentes, juste le temps de dire bonjour et donner des encouragements à tous les kikous que je double, je m’arrête pas plus de 20s à Beaunant et continue à doubler : des dizaines, des centaines, plus d’un millier de concurrents doublés sans compter ceux de la saintéxpress : je suis « In the zone » et finis par débouler sur les quais, franchir Saône et Rhône et traverser le dernier parc à plus de  13km/h.

 

 Gerland 10h36 : env 2117ème position

Arrêt brutal de l’arrivée ; je tombe dans les bras de Lalan qui était déjà là 28h plus tôt pour nous soutenir au départ ; croise des kikous et des sourires, reçoit non pas un mais deux t-shirt finisher

 

 

Retour au point de départ : qu’ais-je appris?

  • Que le OFFest différent du ON.
  • Que le jour est différent de la nuit.
  • Que le groupe est différent de l’homme seul.
  • Que le plaisir de courir est différent des moments de l’arrivée
  • Que le partage est différent de l’introspection.
  • Que l’amitié est forte quand construite sur du solide mais peut servir quand on est tout seul.

 

  

Mini-bilan 

  • Un off/on de qualité parfaitement bien organisé
  • Une très belle journée pour courir
  • 0 courbatures à H+24
  • 150 Kms & env 4000 D+ en 24h50 
  • Un beau voyage en amitié

 

  

Et un grand merci à l’organisation de la STL mais surtout de la 180 ; merci à Arthur qui porte le projet et à nos bénévoles « perso » qui ont été aux petits soins pour nous…

 

23 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 27-12-2013 à 18:44:22

Lorsque tu m'as doublé avec Ponpon, tu étais d'une facilité déconcertante.
je découvre que tu as payé un peu plus loin mais que tu as su gérer (j'ai du te doubler lorsque tu squattais la Elcapmobile). ça s'appelle l'expérience et ça permet même de faire des conneries sciemment (la montée du bois d'arfeuille).
Puis, tu t'es envolé, bizarre qu'on ne se soit pas revu, j'ai fait partie de tes milliers de victimes.

Ta course montre que l'entrainement "court terme" n'est pas le plus important en ultra : on peut faire 150 bornes en vivant sur les kilomètres accumulés les années précédentes. Mais, faut quand même un "petit" talent et "un peu" de volonté.

Chapeau ! TIP TOP TOM

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 14:19:12

Faire des conneries sciemment : c'était tout à fait cela. Et après coup, ce n'en était pas forcément une car le coup de barre qui arrivait était une grosse fatigue générale et non pas un coup de moins bien musculaire/alimentaire ; je l'aurais eu dans tous les cas et je n'ai fait que le retarder en m'amusant ;)

Non, je ne t'ai pas vu en redoublant mais pas facile de reconnaître tout le monde. Et pour toi qui aime les chiffres j'ai calculé avoir doublé tous les 50m entre le 45eme et Siucieu puis tous les 32m entre Soucieu et Beaunant et enfin tous les 17m entre Beaunant et l'arrivée.

Commentaire de Nini posté le 27-12-2013 à 19:20:36

Bravo Tom ! On sent bien dans ton Cr le contraste entre l'aller et le retour.
Contente que tu te sois fait plaisir malgré une préparation pas au top de ce que tu espérais
Rdv aux Coursières !

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 14:20:20

Tu as raison , c'est le jour et la nuit l'aller et le retour (au sens figuré bien sur ;) )
Rdv aux coursières yes

Commentaire de Cocorosinette posté le 27-12-2013 à 20:02:41

Franchement chapeau. Cette gestion de l'effort ou plutôt des efforts, cette gestion de l'événement,... il n'y a qu'un mot : Chapeau.

Commentaire de gillesR posté le 27-12-2013 à 20:09:18

Quelle belle gestion de course et quelle perf malgré une préparation qui n'a pas été celle que tu espérais.
On n'a pas trop communiqué, j'étais souvent à la traine, a attendre mon deuxième poulain en tant que responsable d'un binôme.
Toi tu n'avais vraiment pas besoin de parrain !!! Merci pour ce récit qui montre bien le passage progressif d'un état de totale décontraction et "d'insouciance" sur les 2 premiers tiers du off, à un état de concentration ou chacun d'entre nous commençait sérieusement à rentrer dans sa bulle, prêt a affronter le retour.

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 14:54:29

Oui, c'est une histoire de bulles : bulle collective au départ, collectif de bulles individuelles en arrivant vers St Etienne, bulle collective en rentrant au Flore, bulles individuelles qui se croisent au retour....le tout faisant pétiller les souvenirs.

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 16:40:28

Oui, c'est une histoire de bulles : bulle collective au départ, collectif de bulles individuelles en arrivant vers St Etienne, bulle collective en rentrant au Flore, bulles individuelles qui se croisent au retour....le tout faisant pétiller les souvenirs.

Commentaire de trailaulongcours posté le 27-12-2013 à 22:26:54

Très beau récit pour une performance hors du commun! Merci pour les bons conseils qu'il prodigue à ceux qui en ont besoin, notamment pour la gestion des moments difficiles en course.

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 14:37:08

Merci à toi : les moments difficiles ; le plus dur n'est pas de les gérer mais de les anticiper :)

Commentaire de Bert' posté le 27-12-2013 à 23:54:19

Bravo Tom !
Encore une belle expérience et des conclusions aussi simples que fortes.
L'ultra c'est toujours une beau concentré de vie :-)

P.S. : et bravo aussi pour avoir franchi la ligne de ce Off/On en 1er !!

Commentaire de TomTrailRunner posté le 28-12-2013 à 14:38:16

Oui, l'ultra est une philosophie de vie pour moi

PS : correctif, je n'ai pas été le premier car Fulgurex est arrivé env 30mn avant moi mais dans une telle modestie et discrétion que personne ne l'avait vu et que l'on m'a pris pour le premier

Commentaire de Jean-Phi posté le 28-12-2013 à 10:59:06

Bravo Tom pour cette belle gestion. Tu as pu faire ce que je rêvais éveillé à peu près au même endroit : dormir un peu. Et on voit chez toi à quel point ça a pu être bénéfique. Chapeau pour cette belle connaissance de soi. Et quelle perf au retour ! A très bientôt.

Commentaire de patfinisher posté le 28-12-2013 à 11:39:02

Un grand bravo Tom.....une sacrée expérience sportive, d'amitié et une ouverture vers une autre dimension....(jour/nuit) Content de t'avoir lu et de t'avoir croisé avant le départ de la STL.

Commentaire de bubulle posté le 28-12-2013 à 17:06:10

Quand je pense qu'on a fini quasiment en même temps ! Sauf que, nous, nous n'avions pas 75km dans les jambes...ce qui en dit long sur la performance au retour, quand même.Au plaisir de se croiser, plus pour de vrai, sur une autre course ou sur un Off (genre "Ponts de Paris" planifié un jour où tu es par chez nous...:-))

Commentaire de TomTrailRunner posté le 29-12-2013 à 16:06:50

Je crois même t'avoir aperçu à Beaunant...

Je suis de pret les timing "pont de paris" :) On a même imaginé un méga-off-paris-inside pour le printemps (env 45km sans doute)

Commentaire de tidgi posté le 30-12-2013 à 12:43:57

OFF/ON ? C'est çà. C'est "le jour et la nuit" dans tous les sens du terme, et c'est ce que je me disais dès la 1° édition...
Bien joué pour la micro-sieste. De la bonne gestion de course çà. Bravo !

Commentaire de TomTrailRunner posté le 30-12-2013 à 14:12:18

ON/OFF ; te lire me rappelle un coin de mon kikoublog : http://tomtrailrunner.kikourou.net/?annee=2011&mois=8

Commentaire de Bleau78 posté le 30-12-2013 à 14:11:30

Bravo Tom, belle gestion et beaucoup de plaisir.

Commentaire de TomTrailRunner posté le 01-01-2014 à 22:31:51

Merci mon ami : c'est l'avantage de la 180 : double de plaisir

Commentaire de Mamanpat posté le 03-01-2014 à 12:22:01

Ton récit est tout à ton image, d'une sérénité et d'une sincérité déconcertantes ! Quel apprentissage de courir à tes côtés, quelle expérience tu as ! Et cette quiétude est ultra réconfortante grâce à tes petits mots, envoi de photos et petite échanges qui vont bien...
Dois-je encore te féliciter ? Allez oui, BRAVO !
Ravie d'avoir partager cette aventure avec toi voisin !

Commentaire de TomTrailRunner posté le 06-01-2014 à 23:55:59

Merci voisinne ;)

réconfortant : j'ai déjà utilisé beaucoup de mot pour décrire ma pratique de l'ultra mais pas encore celui là : si tu permet, je le prend pour le rentrer dans mon glossaire ou ultra ne veut pas dire "sport" mais "philosophie de vie"

Commentaire de Land Kikour posté le 11-01-2014 à 12:01:07

C'est du grand Tom,
Force et Humilité,
Un exemple pour nous tous et n'y change rien ;-)
@ + l'ami !!

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