L'auteur : franck de Brignais
La course : Saintélyon
Date : 8/12/2013
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 4971 vues
Distance : 76km
Objectif : Terminer
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Nous avons toujours un objectif lorsque l’on prend le départ d’une course.
La plupart d’entre nous cherchent un temps… c’est bien normal… parfois il s’agit plus simplement de finir une course. Quelque soit l’objectif, le défi est le même, très exactement le même. Il nécessite de la préparation, il fait monter le stress au fur et à mesure de l’approche du départ, il porte une volonté et nous permet d’assurer un entraînement en conséquence.
Cette 60ème édition de la SainteLyon va me faire découvrir quelque chose de nouveau. J’ai un challenge à relever. J’ai proposé à Valery, un kikou, de l’accompagner pour sa première participation. Nous nous étions croisé à quelques occasions sur des off. Nous en avons discuté, j’ai bien vu qu’il hésitait, qu’il avait envie, mais qu’il avait peur à la fois, je sens qu’il ne manque pas grand-chose pour qu’il prenne sa décision. Nous avons échangé par mail à plusieurs reprises. Je lui ai proposé un accord. J’ai pour objectif de rejoindre Saint Etienne à pied. La 180 est, bien sûr, complète depuis plusieurs mois, je prends la décision mi-septembre de rejoindre, en autonomie, depuis chez moi, la ligne de départ, puis de prendre le départ de la course officielle au retour.
J’ai fini par promettre à Valery de l’amener jusqu’à Gerland… C’est un engagement important. Il ne s’agit pas seulement de franchir la ligne d’arrivée, il faut qu’il prenne du plaisir, qu’il vive complètement sa SainteLyon.
La récup’ de la TDS a été extrêmement rapide, cette course m’a beaucoup apportée. C’est la plus belle aventure que j’ai vécu jusqu’à présent, la terminer m’a demandé beaucoup de force, mais elle m’a rendu beaucoup plus fort.
Je reprends donc un entrainement sérieux dès mi-octobre. Il s’agit en effet de 125 km environ (50 km à l’aller et 75 au retour), même si le dénivelé total est raisonnable, il s’agit d’un effort très important que je ne prends surtout pas à la légère.
Les sorties sont ponctuées par quelques off avec les amis kikous. Ceux-ci me confirment aussi que Valery est en forme et que de son côté aussi, il a pris les choses au sérieux. C’est de bon augure, mais une pression supplémentaire pour moi : il sera bien plus fort que moi sur cette partie retour. Je lui glisse donc régulièrement le message : « il est important que tu fasses ta course. Je ne dois pas te ralentir. ». Il me répond immanquablement : « je te suivrai quoi qu’il arrive, il faut que tu m’emmènes au bout ». Ces off sont aussi l’occasion de me familiariser avec les nouveautés du parcours de cette année. Cette SainteLyon devient de moins en moins roulante ! Manquerait plus qu’il y ait de la neige…
Je commence aussi à organiser mon aller. Un départ de la maison à 8h00 devrait m’emmener, en étant raisonnable, à 18h00 environ à St Etienne. Je prévois d’y aller en autonomie, mon admirable épouse aura la gentillesse de m’amener une tenue de rechange à St Etienne. Lors d’une reco, je me renseigne sur les horaires d’ouverture de l’épicerie à Ste Catherine, il me faudra arriver entre 12h00 et 12h15 pour pouvoir acheter de quoi me ravitailler. C’est impeccable, pile dans ce que j’imagine réalisable.
Les semaines s’enchainent (la neige arrive et restera…) et la dernière semaine, 6 jours avant le départ, me gratifiera d’une belle gastro. 2 nuits entières debout (enfin assis….) vont anéantir mes espoirs de tenter l’aventure complète. Je tiens à peine sur mes jambes le vendredi matin, il ne serait pas raisonnable de partir seul avec une aussi petite forme. C’est la mort dans l’âme que je décide d’annuler mon aller. Et la météo me fait encore plus regretter cette décision : le temps est superbe, les conditions diurnes seront idéales, je regarderai les Monts du Lyonnais depuis la fenêtre toute la journée !!
Direction le Flore (merci une fois de plus Florent pour cette organisation sans faille et ce moment de confort si précieux !) je commence mon rôle de parrain en emmenant Valery jusqu’à St Etienne. Nous arrivons au Flore assez tôt pour pouvoir nous installer dans la salle de « repos ». Jano le surfeur, Snail, Fimbur, Bruno230 et Polosh38 sont déjà là, beaucoup d’autres arrivent au fur et à mesure.
Nous prenons notre temps, beaucoup d’échanges avec les personnes présentes, une ovation pour les héros de la 180 que je regarderai avec beaucoup d’envie. Il ne faut pas partir trop tard du resto si nous ne voulons pas être trop loin, donc avoir trop de problèmes avec les bouchons. Nous serons à 11h30 dans le sas. Nous sommes bien trop haut pour notre objectif, mais j’avais envie de rester avec les autres kikous. Quelques accolades et il est l’heure du départ.
Je veille à ne surtout pas partir trop rapidement, je veux que Valery finisse le mieux possible pour profiter des meilleurs moments. Il y a un objectif principal de finir bien sur, si possible sous les 15h. Nous l’avons échangé avec Valery : Si j’avais fait l’aller, j’estimais une arrivée en 13h30/14h00 environ. Sans ce paramètre, je pense que c’est gérable en moins de 13h00. Nous nous faisons bien sur beaucoup doubler. Le départ est très propre, dès que nous attaquons le chemin en sortie de Sorbier le verglas et la neige font leur apparition, nous les quitterons seulement après St Genou.
St Christo, arrive rapidement en 2h08. Je ne fais aucune extrapolation sur le temps d’arrivée. Valery a une forme exceptionnelle. Je dois même veiller à pondérer son enthousiasme par moment. C’est un compagnon très appliqué : il avance à l’allure que le lui impose, la plus régulière possible, la seule façon d’arriver dans de bonnes conditions. Nous ne rentrons pas au ravito (merci l’orga d’avoir conservé cette possibilité de pouvoir l’éviter). Le nouveau tracé change quelque peu la donne jusqu’à Ste Catherine. Certains passages voient beaucoup de neige, mais surtout beaucoup de verglas. Il faut rester prudent. Je propose à plusieurs reprises à Valery de regarder derrière lui. Le serpent de lumière est le symbole de cette course et ce moment est toujours aussi magique.
Nous avançons en essayant de ne pas nous perdre. « Valery ? ». « J’suis là Franck ». Durant toute la nuit ce seront la majorité de nos échanges. Je ne veux surtout pas l’abreuver de paroles ou de conseils qui ne servent rien. Je veux lui laisser vivre son expérience, qu’il prenne son temps, qu’il vive son aventure. Je reste juste attentif à son rythme. Pour le moment tout va bien, il tient le rythme léger, mais régulier, que je lui propose. Je sais qu’à un moment ce ne sera plus le cas, ce sera plus dur de repartir sur le plat, que les montées seront beaucoup plus lentes. Mais pour le moment tout se passe pour le mieux. Je profite moi aussi de ma course : j’ai le nez constamment en l’air pour admirer le paysage, je plaisante dès que je peux avec mes voisins, je suis bien, facile, serein.
Je suis étonné de voir arriver Ste Catherine aussi rapidement. 4h25 de course. Je propose à Valery de ne pas s’arrêter plus de 10 min. Seul, je me serais donné 3 à 4 min tout au plus, mais je ne veux pas lui imposer. Le barnum est plein… je vois que c’est la guerre vers les boissons chaudes, je laisse tomber pour prendre du Coca et remplir mon sachet plastique de nourriture diverse. Nous nous perdons de vue mais avons prévu de nous retrouver à la sortie. En attendant Valery, je profite de faire changer mes piles au stand Petzel (c’est très bien ce stand !!). Je commence à avoir froid, et Valery fini par arriver : il a beaucoup galéré pour avoir du thé chaud. Mais celui-ci lui a fait beaucoup de bien et nous pouvons repartir. Je propose de repartir doucement, je sais que l’on va remonter encore, inutile de s’affoler. Nous empruntons un chemin et ici le comportement de nombreux coureurs m’agace pour de bon : sur ce chemin en « S » plus d’un coureur sur deux va couper à travers champ pour s’économiser 400 mètres et quelques flaques d’eau. Une fois de plus je ne comprends toujours pas pourquoi ??... A notre niveau, la seule fierté est de terminer une course dans son intégralité, pourquoi s’en priver ??... Ceci est vraiment incompréhensible… qu’elle que soit la course il y a des tricheurs, que ce soit sur un 10km ou un ultra comme la TDS. J’ai vraiment besoin de comprendre pourquoi ces personnes font ça ?? Je comprends la pression d’un 4ème qui veut rejoindre un podium peut l’amener à tricher, mais en fond de peloton ??!!...
« Valery ? » « j’suis là Franck»… parfois le simple fait que je me retourne déclenche sa réponse, nous continuons notre périple. Le bois d’Arfeuille, la traversée de St André la Côte qui nous offre le spectacle d’un crépuscule qui dessine le Mont Blanc au loin, l’instant est magique. A partir du bois des marches, je sens qu’il faut baisser le rythme. Valery a plus de difficultés à monter. Mais il possède un courage incroyable : je lui propose de relancer sur chaque plat et à chaque descente… à chaque fois il relance !! Il me confie qu’il a hâte de voir le jour. J’ai le souvenir d’avoir eu cette envie en 2010. J’ai appris à aimer la nuit aussi et maintenant je crois pouvoir dire que je la préfère au jour. L’esprit est plus libre, il peut jouer plus facilement. La nuit est propice à la réflexion et au bien-être.
Le ravito de St Genou est, comme à chaque fois, un mouroir. J’avertis mon compagnon qui a vite compris qu’il ne fallait pas rester ici : moins de 5 min d’arrêt et nous repartons. Les montées des bois de la Gorge et la Dame se font à un petit rythme. Valery accuse le coup, il est dans le dur, mais je ne sens à aucun moment un quelconque doute dans ses yeux ou dans sa voix. Paradoxalement, c’est au plus dur de sa course, en montant le bois de la Dame, que j’ai su que l’on arriverait au bout. C’est une volonté hors norme qu’il a montré à partir de ce moment-là !!
La nouvelle portion du bois Bouchat est superbe, j’y retournerai à l’entrainement !! Nous commençons, comme la sagesse populaire le dit, notre course à la sortie du bois Bouchat et nous approchons de Soucieu. La partie de bitume est dure, mais c’est sur ces parties que nous pouvons gagner des places. Je soutiens l’effort de Valery et cet effort paye, nous doublons au moins une 50aine de concurrents entre le bois Bouchat et le ravito.
Le ravito de Soucieu est atteint en 8h56. Il redonne énormément d’énergie à Valery : Thé chaud, pim’s et surtout un appel à la famille. Celui-ci a toujours le même résultat : c’est le cœur léger que nous repartons. J’appelle de mon côté aussi : ma petite femme proposait que l’on se croise à Beaunant. Dur à estimer, il y a un peu plus de 15km et 2h00 me semble ambitieux, mais en serrant un peu les dents, 2h15 sont envisageables. Je leur donne donc rdv à 11h30 environ. Cette portion est certainement la plus compliquée : assez roulante pour courir tout le long, mais encore faut il avoir l jus nécessaire pour le faire… et le bougre a le jus !! Nous ne marcherons que pour la remontée du Garon, mais tout le reste va passer en trottinant. Exit les 2h15, nous mettrons 2h07 pour faire cette partie : chapeau bas Valery ! Nous avons remonté 100 places ! Il me confie à un moment qu’il a l’impression de ne plus courir, mais de flotter, qu’il n’a plus mal nulle part… Cette fois c’est sur : il vit sa SainteLyon !!
Chaponost arrive rapidement, un détour que je n’avais pas prévu, la traversée du parc, une remontée sur les hauteurs de la commune, puis nous redescendons gentiment vers Beaunant. Là encore un détour par rapport à la route que nous connaissons si bien. Valery peste contre ce détour, je le comprends bien… mais j’essaie de lui remonter le moral : nous découvrons un joli domaine face à nous : peut être que le propriétaire aura la gentillesse de nous offrir l’apéro ?? Il est en effet 11h15, l’heure idéale… pour arriver à Beaunant. Ma famille et celle de Denis (en récup’ du marathon du Beaujolais) nous accueille. L’arrivée ici est toujours aussi joyeuse : quoiqu’il se passe maintenant, chacun sait qu’il rejoindra Gerland. Un rapide rechargement de batterie, et c’est moi qui doit forcer Valery à arrêter de papoter pour repartir… un comble !!
Je me sens bien, les jambes sont encore fraîches, je tente donc la montée des aqueducs en trottinant. Je n’en ferai que les ¾… Mais elle m’a fait beaucoup de bien : j’ai fait monter mon cœur très haut, comme à la limite de l’explosion… une sensation très agréable !!
Arrivée sur le faux plat montant de Ste Foy, Valery reprend une énergie incroyable, en plus un copain à lui doit le rejoindre sur la route : le bougre accélère encore le rythme, j’ai du mal à le suivre. Nous traversons un parc, attaquons la descente des 180 marches. Lors de la descente, une contracture au mollet va se former et s’accentuer. J’ai toutes les peines du monde à repartir : la douleur est vraiment aigue et je ne veux pas trop forcer dessus. Je propose à Valery qui, lui, possède une forme olympique, de continuer à trottiner jusqu’à Gerland. Il refuse catégoriquement. Merci Valery, de m’avoir attendu à ce moment là.
Un passage bien lugubre à la Mulatière puis après avoir traversé le Rhône nous rentrons dans le parc de Gerland. La douleur s’est légèrement estompée. Je propose à Valery de finir, comme il se l’était promis, en courant. C’est ce que nous ferons. Nos familles arrivent à notre rencontre. Je prends un peu d’avance pour le laisser savourer ce moment avec les siens. Je passe l’arche avec ma femme et mon fils. J’attends quelque secondes que Valery arrive, ce qu’il fera avec sa fille sur ses épaules.
Je le félicite pour cette course, je lis une joie intense sur son visage, fier de l’exploit accompli, je suis heureux de le voir rayonner. J’ai atteint mon objectif.
Bravo Valery pour ce que tu as fait !! J’ai été très heureux et fier de pouvoir t’accompagner durant toutes ces heures. J’ai aussi beaucoup appris à tes côtés : tu as renforcé ma conviction. Le courage, l’honnêteté et la simplicité sont les seules valeurs qui te font gagner TA course. Plein de belles aventures à toi !!
Franck
25 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 22-12-2013 à 09:02:42
C'est bien, hein, la course à deux ? "j'suis là, Christian", je les entends encore.....et je suis sûr que tu entends aussi tes "j'suis là, Franck". Une autre façon de vivre les courses, on n'est plus comme nous l'écrivons si souvent dans nos CR "dans sa bulle", on est dans une bulle commune et on vit au rythme commun. Et, au final, chacun des deux est fier d'avoir réussi à maintenir l'esprit d'équipe et avoir aidé l'autre dans sa course. Car c'est aussi cela, finalement : même si au départ, on part dans l'idée d'assister l'autre, ça devient en fait presque tout de suite une aventure commune où chacun bénéficie de l'autre. Notre sport individuel est aussi un sport d'équipe !
A recommencer et, content de t'avoir croisé, malheureusement super brièvement (comme les 150 personnes que j'ai pu y saluer), au Flore !
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 22:56:05
Oui c'est une belle expérience de courir à 2.... Je te souhaite une belle visite à 2 du sud du massif du Mont Blanc cet été !
Commentaire de bruno230 posté le 22-12-2013 à 09:47:41
Bravo à vous deux pour cette belle aventure .Un récit qui prouve que ,pratiqué avec les bonnes personnes ,ce sport est loin d'être un sport individualiste.
Bon maintenant je regrette presque d'avoir tant pésté contre les gens qui s'appellaient sans cesse.
A plus Franck
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 22:58:04
Effectivement, le côté répétitif devait être un peu lassant ... Mais tellement rassurant aussi !
Commentaire de Byzance posté le 22-12-2013 à 10:29:37
Super gestion de ton poulain ! Nous étions 6 à nous gérer aussi souvent dans les même temps que vous 2 mais nous n'étions pas bien discrets pour nous repérer ...
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:00:16
Oui...du coup à 6... Ça fait du monde à appeler...bravo à vous si vous avez réussi l'exploit de rester à 6 avec autant de monde !
Commentaire de Arclusaz posté le 22-12-2013 à 13:21:45
Moi, si un jour y a la guerre (j'espère pas !), je veux y aller avec vous deux.
Entre le calme déterminé de Valery et ta gentillesse rayonnante, je sais que ce sera plus facile.
Tu es fait pour être pacer, Valery a du voir la différence avec ma piètre prestation en la matière aux Passerelles où j'ai provoqué son explosion en partant trop vite.
Bon, j'espère qu'on se reverra dans d'autres circonstances que la guerre et surtout très très vite.
c'est vraiment grand ce que tu as fait, chapeau.
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:03:59
Je ne sais pas ce que tu vaux en placer, mais je sais ce que tu vaux en tant que compagnon... Et là tu es le meilleur !! Moi aussi je serai le premier à partir au front avec toi !...enfin toi devant quand même !! ;-)
Commentaire de tidgi posté le 22-12-2013 à 17:40:10
Vous avez été très forts tous les 2. Belle complicité qui montre que ce sport ne se fait pas forcément tout seul.
Un exemple ce Francky :)
Bravo mec !
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:07:17
Merci Maître ! Bon et quand est ce que vous faites un truc du genre dans les Mdo ?! Je sais pas une VillefrancheLyon !?
Commentaire de Jean-Phi posté le 23-12-2013 à 07:24:38
Quelle belle partition vous avez joué tous les deux! Chapeau ! Et quels progrès pour tous deux également. J'ai encore en mémoire notre off nocturne ou tu cavalais fort et ça m'avait fait forte impression. Tu es devenu costaud et Valery a franchi un sacré palier car cette stl n'était pas la plus facile. Bravo.
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:10:33
C'est toi qui m'impressionne msieur Jean phi ! Pour un gars spécialiste de la route, tu te debrouilles pas mal sur les petits ultra du coin ! Félicitations !
Commentaire de Japhy posté le 23-12-2013 à 08:16:01
Tu es vraiment un type bien Franck de Brignais. A force de lire des CRs, et pour avoir vécu la STL moi-même l'an dernier, je me dis qu'il est là le mythe de la STL, ce qui fait que les gens reviennent d'année en année, malgré les défauts de cette course. Pour des raisons un peu mystérieuses (qui tiennent peut-être à la présence d'elfes ou de yokaï dans les bois, ou même à des pouvoirs magiques de la chaise rouge et de sa copine, qui sait?), cette course est un révélateur de solidarité, et de types et de filles bien. Qu'importe les tricheurs coupeurs de trajectoire, on fait entre Saint-Etienne et Lyon le plein d'émotions et de bonheur, comme peut-être nulle part ailleurs sur une course.
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:12:18
Oui, il se passe qqchose dans ces bois des monts du Lyonbais , je suis bien d'accord ! Au plaisir de te croiser !
Commentaire de Nini posté le 23-12-2013 à 13:19:49
Chouette CR Franck ! Tu asfait du bon boulot avec Valéry. C'est effectivement une nouvelle expérience de partager une course à 2 qui est très agréable !
Et je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule agacée par ces tricheurs qui évitent une flaque de boue !
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:14:42
Tu as vécu toi aussi une belle expérience à 2 ... Et quel finish ! Coiffé aux photos en rentrant dans le parc de Gerland ! Bravo à toi !
Commentaire de Nini posté le 23-12-2013 à 13:23:10
Chouette CR Franck ! Tu asfait du bon boulot avec Valéry. C'est effectivement une nouvelle expérience de partager une course à 2 qui est très agréable !
Et je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule agacée par ces tricheurs qui évitent une flaque de boue !
Commentaire de totoro posté le 23-12-2013 à 13:43:07
L'amitié donne des ailes, pas besoin de boissons bizarres pour ça : bravo à votre duo gagnant ! Double ration de dinde à Noël pour toi, tu l'auras bien mérité à la vue de ta splendide saison :-)
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:16:44
Merci ! Entre nous c est pas tellement la dinde qui m'inquiète pour les Fêtes ... Au plaisir de te revoir vite sur les sentiers !
Commentaire de snail69 posté le 23-12-2013 à 15:28:00
Franck et Valéry: l'incarnation de la force tranquille ! Franck, c'est quand même dommage que la course à pieds ne soit pas faite pour toi ;-).
Vous feriez de sacrés ambassadeurs de notre sport.
Déjà hâte qu'on se retrouve sur un Off !
Commentaire de franck de Brignais posté le 23-12-2013 à 23:19:17
Je maintiens, mon corps n'est pas fait pour ca , vraiment ! Et comme en plus j'aime pas ca , faut vraiment que je me force !
Commentaire de polosh posté le 24-12-2013 à 18:31:56
Ben je n'ai qu'un mot pour résumer tout ça : BRAVO!
Une course comme ça, ça vaut tout l'or du monde ;-))
Tu auras aussi ta revanche "180", c'est certain!! Bon repos et bonnes fêtes!
Commentaire de franck de Brignais posté le 04-01-2014 à 22:41:07
Merci à toi ! Oui c'est une expérience que je souhaite à chacun, elle est très riche d'enseignement !
A bientôt !
Commentaire de Mamanpat posté le 03-01-2014 à 21:54:33
Et bien j'aurais volontiers parcouru l'aller à tes côtés...
C'est grâce à des récits et des partners de cette espèce qu'on devient accro et qu'on vit des moments formidables !
Mais rappelle moi de te tirer les oreilles de ne pas m'avoir interpellée au Flore !
Bravo, merci et bonne année !
Commentaire de franck de Brignais posté le 04-01-2014 à 22:45:20
Ça aurait été un plaisir de partager ta belle aventure en ta compagnie !
Bravo à toi, très belle année placée sous le signe de l'amitié et du partage !
A très bientôt j'espère !
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