Cela devait être une année de courses courtes, pour reprendre de la vitesse. Depuis janvier nous nous étions donc alignés sur les cross et les courses vertes de Seine-et-Marne. Début juin, nous sommes allés faire le maratrail du Vercors, objectif tout à fait raisonnable, tant sur le plan du nombre de kilomètres que sur l’importance du dénivelé.
Et puis il y a eu cette inscription sur le tour des Fiz… habitude, envie de faire une course que nous ne connaissions pas ? Je ne sais pas vraiment, je ne sais plus dans quel contexte nous avons agi.
Les entraînements s’enchainent, tous marchent correctement. La vitesse que je devais reprendre revient tout doucement mais sûrement.
Juin défile, et puis blam, la tuile, je me claque un mollet en posant mal mon pied sur une motte de terre… foutus sangliers…
ils m’ont tendu un piège, tout était labouré sur le chemin. J’avais bien vu que l’autre fois, au même endroit, je les avais dérangés. J’étais passée, comme ça, à l’improviste, comme toujours, sans téléphoner. Ils avaient ronflé, étaient partis en courant, même pas le temps de discuter un peu…
Suspendue de course : le médecin m’avait dit 2 semaines, j’ai cru plus prudent de rajouter 3 jours… avec le feu vert de monsieur le docteur, j’ai pu continuer à faire du vélo de route et du VTT… ne surtout pas refaire la même bêtise que l’année dernière : tout arrêter et ne plus pouvoir revenir.
Je reprends la course, tout se remet en place correctement et assez facilement, je suis satisfaite. Le tour des Fiz approche, c’est dans 2 semaines et demi, je suis inquiète. Je sens bien que la dose de dénivelé n’y est pas. Je compte inconsciemment, les courses, les kilomètres parcourus, le dénivelé fait… le compte n’y est vraiment pas. Nous n’avons jamais fait une course costaud avec aussi peu de montagne dans les pattes… ça cloche.
J’appréhende aussi la course sur le plan physique : mon mollet va-t-il tenir ???? Est-il réellement guéri, le côté dur de cette course ne va-t-il pas rebrisé ce qui vient de se refaire ???
Et puis, avec ayrton, nous en discutons. Nous réalisons petit à petit, que ce dénivelé est le même que celui du GRP, mais avec moins de kilomètres… ouille… d’ailleurs, nous ne réalisons pas vraiment… nous nous le disons, mais, quelque part, ça ne fait tout de même pas tilter… mes doutes s’accentuent.
Nous partons. Nous déposons la petite chez mes parents, et hop, direction, les Alpes.
Chez moi, l’appréhension est palpable, je n’arrive pas du tout à me détendre… certes, je ne suis jamais tout à fait sereine avant une course, mais là, je ne suis vraiment pas sûre du truc…
A Passy, 2/3 coursettes pour le petit dej du lendemain… la voiture affiche 38.5°C, dehors règne une ambiance de four…
Nous arrivons. Retrouvaille de deux copains. Nous discutons. Je les connais, mais je suis ennuyée, plus moyen de savoir qui, ni d’où. .. si vous trouvez un cerveau qui traîne, ne marchez pas dessus, c’est le mien.
Pasta party, très bonne, sympa, puis dodo, enfin, presque dans la voiture. Une chaleur à crever toute la nuit, je sue comme un cochon, je ne dors qu’à moitié… pas top.
Réveil à 4h, nous nous préparons.
Je retrouve les deux copains de la veille sur le départ, nous rediscutons, alors je me lance… « He les gars, c’est quoi votre pseudo sur kikourou, moi c’est Papillon ????... »
Un blanc… « Quel pseudo ????... »
Stupeur du papillon décérébré, tant pis, qui achève le naufrage toute seule… « Excusez-moi, je vous connais, mais je suis incapable de me souvenir d’où… »
Re-blanc… je me liquéfie… Stupeur dans le camp adverse… « Cécile, nous sommes dans le même club… » OUPS !!!!!!!!!!!!!
Qui m’a chouravé ma cervelle ????? Rendez-la moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Rigolade très gênée de ma part, les deux compères mettent ça sur le compte de la fatigue… merci, on va dire ça… non mais quelle naze !!!!
Ouf, ça part, les petites frontales décollent, 5 heure du mat, j’ai des frissons et je coupe le son… non, pas du tout, aucun frisson, il fait déjà super chaud, en 10’ je commence à me tremper… c’est parti !
J’attends le jour avec impatience, le chemin avec la nuit est un peu galère.
Je suis plutôt pas mal, j’ai de toute façon décidé d’y aller molo, tout en gardant les barrières horaires bien présentes à l’esprit. C’est bien la première fois que je dois m’occuper d’un tel truc… mais bon, il faut un commencement à tout.
Les paysages de rocailles sont absolument superbes, je me sens mieux, mon appréhension s’envole, je suis dans mon élément. J’avance correctement par rapport à ce que je compte faire, tout va bien.
La première grosse ascension s’achève, je sens que les cuisses sont déjà bien dures, je me demande si je vais pouvoir courir dans la descente… Le col de Portette, la bascule, et oui, je cavale, et plutôt pas mal. Les bâtons que pour une fois j’ai pris, me sont très utiles, aussi bien à la montée qu’à la descente… je suis ravie, je suis bien.
La descente est absolument interminable… c’est génial, quand on monte, on rêve de descendre et quand on descend, arrive un moment où l’on rêve de monter… Un point d’eau arrive, je pose mes bâtons, je fais le plein, je repars… je descends toujours aussi facile, le terrain me le permet. Le chemin retrouve la forêt, mais aussi le technique, je galère, je ne comprends pas pourquoi, ce n’est tout de même pas d’une complexité incroyable. J’ai une impression de fragilité, de nudité, de…
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J’ai oublié mes bâtons au ravito d’avant !!! Alors là, gros, mais alors très gros moment de solitude… je m’insulte, d’abord tout bas dans un profond désespoir, et puis plus haut, dans une très grande colère !!!! Espèce de Papillon DEBILE ! Je le dis à tout le monde, aux randonneurs que je croise, aux coureurs qui me doublent, je veux que la planète entière sache que le Papillon qui vole mal, est LE Papillon le plus STUPIDE de l’univers !
Un gars arrive avec un beau tee-shirt jaune, je lui raconte ma mésaventure, mon ânerie. Et, en riant bêtement de moi-même, je lance à la cantonade : « Si quelqu’un veut abandonner, je veux bien qu’il me prête ses bâtons !!!! »
Et là, derrière moi, une voix s’élève et me répond « J’en ai ras le bol, je laisse tomber au ravito suivant, je te file mes bâtons si tu veux… »
Alors là… je n’en reviens pas… je suis littéralement scotchée… je lui demande s’il est vraiment sûr de lui, si c’est vraiment ce qu’il veut… il persiste et signe qu’il n’ira pas plus loin… et me largue ses bâtons ! Malgré une absence évidente de neurones, je n’ai pas oublié ton numéro de dossard : monsieur Mathieu, N°168, je te dis merci, merci de tout cœur
! De quoi reprendre confiance dans l’humanité toute entière… Cette solidarité de traileur me permet donc de repartir, je me remets à descendre correctement.
J’arrive à Salvagny, 29 km de fait, mais pas la moitié du dénivelé, donc pas la moitié de la course. C’est aussi l’endroit de la première barrière horaire, 5h50 de course, je suis dans les temps avec 40’ d’avance… je suis soulagée, ça roule. Je clame à qui veut l’entendre que le numéro 168 est mon héros…
J’entame la deuxième grosse côte. Je regarde le cardio, un peu trop bas à mon goût, mais toutefois, je ne me sens pas d’accélérer, je préfère jouer la carte de la prudence. C’est long, très long, c’est beau, très beau… il fait de plus en plus chaud, malgré l’altitude, nous avons dépassé les midis et demi… ça cogne... 2750m de dénivelé, c’est bon, je suis toujours dans les temps… ça monte toujours autant, et ça chauffe de plus en plus.
Je bois, je mange très régulièrement bipant mon chrono à chaque fois, pour garder un œil sur l’écart de temps me séparant de la dernière barre ingurgitée … pas question non plus de reproduire mon erreur du GRP…
Fin de la montée, je me sens bien entamée une ch’tite descente avant l’arrivée à Grenairon, me font découvrir une grosse fatigue des abdos, j’ai très mal. Au refuge, contrôle du sac, tout est en ordre. Je m’inquiète de la barrière suivante. Et là… j’entends la dame me dire, il te reste une heure pour descendre, la barrière est en bas, c’est jouable…
Ce mot jouable me fait frémir : pour moi, dans ce mot là, il y a aussi le mot risque… quand tu joues, cela suppose que tu peux gagner, mais que la possibilité de perdre existe… donc, je repars rapidement, avec la sensation d’être juste, d’autant plus que je descends de plus en plus mal à cause de ce foutu bobo aux abdos. Heureusement pour moi, c’est de la piste, c’est facile, donc j’avance. Je demande l’heure à un randonneur dans la descente, il m’annonce 14h10, la barrière est à 14h30. Au bruit du torrent, je vois bien que je suis quasi en bas, je me dis, côté barrière, c’est bon.
Je finis la descente, personne… je ne comprends pas, je m’attendais à être contrôlée, mais personne. Je me dis que ce n’est pas encore là. Le chemin part à gauche en remontant… doute… je grimpe, m’attendant à trouver le reste de la descente, mais non… ça monte toujours, et pas qu’un peu. Je commence à me demander si je n’ai pas raté une bifurcation, je panique.
On devait arriver en bas, j’aurais dû rencontrer une dame ou un monsieur nommé barrière horaire !!! Punaise à pattes !!!! Tout le monde sait que s’il y a écrit Equateur sur les globes terrestres, c’est parce qu’il y a bien une ligne visible sur la Terre… et bien là, c’est pareil !!! S’il y a une barrière horaire, je dois voir un mec avec une grosse horloge sur la tête qui fait TIC ! TAC ! M…E ! C’est évident…
Je monte toujours et le temps passe, un marcheur m’a rassurée sur le sentier à suivre, en me disant que d’autres, devant moi, montent aussi…
Le temps passe toujours, je le sais, il est plus de 14h30, n’ayant toujours pas croisé le lapin d’Alice avec sa montre à gousset, je me dis que c’est fini pour moi… la barrière est dépassée, je serai arrêtée au prochain refuge… et là, une fois ma tête convaincue de mon triste sort, le corps suit de la pire des façons : je me mets à suer, mais à suer, je me vide de mon eau… j’en ai plein les yeux, ça coule sur mes jambes en grosses gouttes, j’ai la méchante impression de me vider de mes forces, je suis décomposée… impossible d’avancer, plaquer au sol par la chaleur. Une nausée, puis deux, je flanche, je m’appuie sur mes bâtons, je me demande comment je vais arriver au refuge. Un compagnon de course me demande si ça va. Je lui réponds que bof, mais que ça va le faire. J’attends un peu, je repars, la crise est un peu passée. Plus moyen d’avaler ma barre… ça, c’est pas bon signe.
Le refuge est en vu, le bénévole aussi… il me jauge, et m’annonce, "toi, je t’arrête". Je lui réponds que je sais, que je suis hors délais… et là, il me dit : « Non, pas du tout, tu es tout à fait dans les temps, étant donnée l’heure qu’il est, tu es arrivée bien avant 14h30 en bas… »
Et il m’explique, que l’on ne met une personne en bas, qu’à partir de 14h30 pour terminer la course de ceux qui arrivent encore… c’est d’une logique implacable, je n’avais rien compris, le lapin, Big Ben, n’étaient seulement pas encore en place… pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffff…
Dans un élan de « J’y ai droit, j’y vais… », J’annonce, bon ben alors je continue !
Le gars fait la tronche, et me dit que ce n’est pas prudent, qu’il n’est pas vraiment d’accord…
Évidemment, j’aurais pu continuer… je suis sûre aussi que sans bobo, j’aurais pu arriver… mais dans quel état ??? Avec quel plaisir. Et puis à quoi servent tous ces gens qui donnent de leur temps pour nous permettre de courir ???? Ils ont le regard extérieur de la lucidité que nous n’avons plus… J’ai repensé aux paroles d’Ayrton qui en riant la veille, me disait « Ah non, pas d’abandon !!! » Et puis zut, je sais très bien qu’il me fait confiance et qu’il sait que je n’abandonne pas à tout bout de champs… c’est mon deuxième depuis que je fais du trail… faire confiance…
46 km accomplis, 3200m de dénivelé, le mollet a tenu, c’est le principal !!!
22 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 30-07-2013 à 12:14:53
EH bien, j'aurai appris quelque chose tiens : qu'aux BH, des fois y'a pas toujorus de barrière et surtout pas toujours de bénévoles. Bon à savoir pour la suite.
Il devait en falloir de la volonté, paradoxalement, pour accepter d'arrêter. Perso, je suis certain que je n'aurais pas accepté et pourtant ce bénévole t'a sûrement évité une galère monumentale.
Et totu cas, ça a l'air d'être un sacré morceau, ce trail des Fiz et son énorme dénivelée. A ne pas prendre à la légère.
Je te dis quand même le traditionnel "bonne récup" et, surtout, excellent de savoir que ce fameux mollet t'a laissée tranquille.
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 12:32:57
Merci Bubulle... oui, il m'a évité une énorme galère... parce que j'étais très cuite, et que la dernière descente n'était ni simple, ni courte!
Commentaire de vincevador posté le 30-07-2013 à 12:33:36
Bravo Papillon !
Bravo pour ce que tu as réalisé comme sur la sagesse de ta décision. Tu reviendras finir ce que tu as commencé quand tu seras complétement au top, sans l'ombre d'un doute. J'espère un jour avoir la rapidité suffisante pour m'aligner sur cette course et passer les BH. A+
Commentaire de jack91290 posté le 30-07-2013 à 12:48:53
On fait tous de erreurs de prepa, de course, tu as ete logique avec toi meme, tu as compris et pris une sage décision.
Vivement que la forme revienne qu on se fasse une sortie au 25 bosses.
Jack
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 12:55:29
Merci Jack... il va falloir que je tue d'abord mes courbatures!!!!
Vincent, c'est vrai que c'est le premier truc que je me suis dit: je me vengerai...
Commentaire de MiniFranck posté le 30-07-2013 à 14:27:29
Sage décision de s'en remettre à un bénévole, bravo. Je pensai te voir à l'arrivée vu que j'étais avec Ayrton à la douche(en tout honneur ;-) ) mais je n'ai pas eu ce plaisir ni de celui de dire au revoir à Ayrton. Salutations à vous 2 et au plaisir de se voir sur les 25 bosses en aout peut-etre...
ps: moi j'y étais pour me venger et je l'ai fait !!! :-))
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 14:28:08
Merci Jack... il va falloir que je tue d'abord mes courbatures!!!!
Vincent, c'est vrai que c'est le premier truc que je me suis dit: je me vengerai...
Commentaire de Jean-Phi posté le 30-07-2013 à 15:57:37
Et ben il t'en arrive des choses même en raccourcissant la course ! Bravo tout de même pour avoir fait la majeure partie de la course, elle n'avait vraiment pas l'air simple alors chaleur + mollet pas remis... Bref... Merci au bénévole qui t'a évité une belle galère sûrement et t'a en plus permis d'avoir un très beau sourire d'Ayrton. Ils devaient être de mèche !
2 questions me taraudent : As-tu retrouvé tes bâtons et as-tu rendu les siens à Matthieu ? Je sais, je suis curieux !
Bonne récup !
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 17:48:12
Merci Jack... il va falloir que je tue d'abord mes courbatures!!!!
Vincent, c'est vrai que c'est le premier truc que je me suis dit: je me vengerai...
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 17:51:25
Je n'ai pas pu récupérer mes bâtons, nous avons été obligés de partir avant qu'ils ne redescendent. Quand à ceux de Matthieu, j'ai évidemment fait ce que nous avions convenu ensemble: je les ai donnés à l'organisation avec son numéro de dossard et son prénom...
Commentaire de Caro74 posté le 30-07-2013 à 20:36:48
Merci pour ton récit très vivant... et désolée que tu n'aies pas été au mieux ce jour là. J'imagine que la décision d'abandonner doit être dure à prendre et tu as été courageuse et humble de reconnaître que tu aurais peut être du mal à finir sans prendre un sérieux coup de chaud ou faire un malaise. Bonne récup!
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 20:37:32
Je n'ai pas pu récupérer mes bâtons, nous avons été obligés de partir avant qu'ils ne redescendent. Quand à ceux de Matthieu, j'ai évidemment fait ce que nous avions convenu ensemble: je les ai donnés à l'organisation avec son numéro de dossard et son prénom...
Commentaire de Papillon posté le 30-07-2013 à 20:49:23
Merci caro 74... je n'ai pas encore lu ton CR, j'attends d'avoir vraiment du temps pour éviter de le faire en diagonale... je viens de coucher ma petite, ça va bientôt être bon... il y a 3 temps difficile dans l'abandon : la prise de décision qui s'appuie sur des critères à chaud... là, le seul critère déterminant, c'était le bénévole... ensuite, il y a le retour la queue basse, heureusement que là, il y avait le soulagement de mon mari... et pour finir, il y a le lendemain, ou, pour moi, le sur-lendemain, c'est à dire aujourd'hui... la souffrance du trail, c'est comme la douleur de l'accouchement: tu l'oublies très vite pour ne te souvenir que des bons moments... résultat, tu ne sais plus très bien pourquoi tu n'es pas allé plus loin...
Je viens de passer une après-midi morose, tu l'auras compris. je me suis enfoncée dans notre forêt, pour me retrouver dans le silence et les rochers, prendre des photos, trouver la beauté des choses simples... voilà, ça va mieux.
Commentaire de Caro74 posté le 30-07-2013 à 21:24:51
Ah oui, la souffrance du lendemain, je sais bien ce que c'est pour l'avoir souvent vécue dans mes jeunes années de compétition en kayak. C'est affreux, on se lève malheureux et déçu.. Je t'envoie tous mes messages et l'avantage du trail, c'est que les occasions de rebondir sur de nouveaux projets ne manquent pas!
Commentaire de PhilippeG-638 posté le 02-08-2013 à 09:30:38
Pfff... Papillon, on rigole plutôt au début dans ton récit mais le rire devient vite jaune lorsque les cartes se brouillent.
Une sacrée galère finalement, ce n'était pas la bonne course.
J'étais avec Ayrton lorsqu'il t'attendait...
Très bonne récupération et il faudra peut-être revenir mais avec le plaisir et surtout une préparation adaptée.
Commentaire de Papillon posté le 02-08-2013 à 12:30:09
C'est certain... mais c'est vrai que j'ai très envie de la refaire... elle m'a plu!!!
Quand les choses sont explicables, il n'y a pas de quoi être déçu... une mauvaise prépa, ça peut passer dans des conditions normales... le moindre aléas ne pardonnent pas.
Bref, je vais faire l'ubaye dans 10 jours, histoire de prendre une pseudo revanche et ne pas rester sur un abandon.
C'était mon deuxième abandon en 6 ans de trail... ça va, ça reste raisonnable...
Commentaire de PhilippeG-638 posté le 05-08-2013 à 10:32:19
L'Ubaye à Barcelonette ? C'est très beau aussi et un format plus court (42 de mémoire)
Bonne course à toi avec une petite victoire au bout, je l'espère ;-)
Commentaire de Papillon posté le 05-08-2013 à 13:13:16
Non, je ne suis pas assez forte pour gagner ce type de course, et je crois que je ne suis plus assez forte tout court pour gagner quoique ce soit...
Commentaire de PhilippeG-638 posté le 05-08-2013 à 13:23:58
Ta victoire sera de terminer, c'est déjà beau.
Bonne course en tout cas.
Commentaire de Papillon posté le 05-08-2013 à 17:23:05
Merci...
Celle-là, sauf gros bobo, chute... je ne vois pas comment je pourrais ne pas la terminer... là, pour le coup, je suis préparée, il n'y a pas de raison... j'espère que je ferai un temps correct par rapport à ce que je vaux...
Commentaire de LtBlueb posté le 06-08-2013 à 12:00:37
j'y étais en touriste le week-en avant ... superbe coin . j'espere que tu as pu apprécier malgré ton arret prématuré . bises !
Commentaire de Papillon posté le 06-08-2013 à 12:11:04
Oui, justement, j'ai trouvé les paysages très beaux!!!!! C'est pour ça qu'il faut que je la refasse pour voir la fin...!!!
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