L'auteur : Papy
La course : Altriman (format Ironman)
Date : 9/7/2011
Lieu : Les Angles (Pyrénées-Orientales)
Affichage : 5630 vues
Distance : 234km
Objectif : Pas d'objectif
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Cliquez ici pour le site du Papy
Bonne lecture
http://minilien.fr/a0l6we
Altriman,
l'Exceptionnel triathlon des Pyrénées
Je verrais bien le parcours CAP monter par les pistes de ski... Pas vous ?
Spectacle garantie même pour ceux qui sont à la base nautique !
Le Norseman français 2011 s'est achevé en ce début juillet...
Il n'y a pas d'équivalent vidéo Altriman à ce qu'il y a sur
ce film norvégien : http://www.youtube.com/watch?v=s3cr5lgXRn8
ET pourtant...
En voyant ce film je m'y retrouve avec les mêmes
sentiments, les mêmes angoisses et le même type d'environnement
extraordinaire qui vous permet de vous retrouver seul de longues
heures face à votre effort, aussi bien en natation, vélo ou CAP.
C'est le même sentiment quand en 1995 je prenais le départ de
l'Embrunman. A l'époque, celui ci figurait le triathlon "au delà",
aujourd'hui avec la multiplications de ces grandes épreuves,
l'Altriman, comme le Norseman, possèdent encore ce parfum d'aventure
hors du commun sur un circuit unique.
Je ne peux que vous engager à faire au moins une fois dans votre vie
cette course aussi particulière. On en ressort différend...
TOP
Pour ne pas vous perdre dans les méandres du Capcir et du pays de Sault, voici les chapitres.
1/ Préambule
2/ Avant course
3/ Le Cauchemar, 3,8kms de Natation, 1600m d'altitude avec 0D+ :-)
4/ Le Réveil, 194Kms de Vélo avec 4700D+
5/ Le débat explosif entre la tête et les jambes sur 42,195Kms de CAP avec plus de 700D+
7/ Rajoutez un commentaires :)
Pas de Papy sur mon dossard cette année, je suis puni pour mon
inscription tardive ! (Normal, les dossard étaient déjà imprimés)
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1/ Préambule
J'ai effectivement mis beaucoup de temps à envoyer mon inscription.
Pas facile avec mes contre performances en CAP et mes états d'ames
à l'entrainement, de bien éclairer mes résolutions de début d'année.
J'ai bien un Altriman, puis un Chtriman à mon programme, mais une fatigue
sournoise me cloue sur place à chaque entrainement.
L'euphorie d'une année 2010 riche en émotion serait elle retombée ?
Me faudrait il plus de repos que cela ?
Ou tout simplement, me faudrait il du repos ?
Car après mon triptyque 2010 Altriman/Embrunman/Ventouxman,
je ne vois guère de coupure dans mon calendrier, si ce n'est des
performances en baisse et moins de motivation à l'entrainement.
Me voici donc au moins de Juin, au sortir d'un piteux LD de Troyes ou
je me suis surtout vermoulu le dos, à me demander s'il était raisonnable
d'aller taquiner le port de Pailhères et ses petits copains.
J'avais prévu de faire un marathon vélo ardéchois, mais il est aussi
passé à la trappe.
Alors ???
Alors, vu que mon ami l'Koé vient de s'inscrire, je ne peux plus me
dérober et c'est au dernier moment que je vais sur le site d'O3série
faire mon inscription.
http://www.o3series.org/
Me voilà bien marri,
avec mes doutes en nombre et ma fatigue chronique.
Que vais je devenir dans les Pyrénées ?
Vais je blanchir sous le soleil dans les innombrables pentes à plus de 10% ?
Ou vais je trembler de froid sous la grêle chère à mes Ironmans depuis 3 ans ???
Dans tous les cas, à ce moment là, j'ai bien des interrogations sur mon
état physique 2011.
Et le mental ? Arf...
J'avais prévu de faire 15 jours de vacances dans les Pyrénées pour cet Altriman,
je devrais m'y raviser. J'avais un de mes gamins en stage de VTT, facile à faire
sauter, mais voilà qu'un autre a un stage triathlon de ligue qui se termine...
Le jour de l'Altriman !!!
La aussi, "adieu veau vache cochon", je devrais me résoudre à faire l'A/R seul
en espérant me faire héberger pas les copains sur site.
A ce titre, merci au Lapin et Koé pour leur grande hospitalité.
Me voilà donc obligé de chercher transport pour rallier le Capcir à plus
de 1000kms de chez moi... Seul en voiture ??? Non...
Et là, le premier coup de chance de cette aventure, non seulement la ligne
de train direct Paris/LatourCarol(16kms de font romeux) en couchette est rétablie
3 jours avant la course, mais je prend connaissance d'une action "anti carbone"
du Conseil Général des PO(66).
Je découvre le bus à 1 euros pour traverser le département et, pour moi, rejoindre
Font Romeux ou les Angles très facilement...
http://www.cg66.fr/553-plan-et-horaires.htm
C'est Byzance et me voilà un peu rassuré en préparant mes affaires pour la course.
D'ailleurs, il ne se passera rien jusqu'au départ du train si ce n'est...
Que je n'ai pas reçu les billets et que je dois me taper 2 queues de stress
dans les gares St Lazare et Austerlitz pour espérer monter dans le train désiré...
Pfffffffffff...
C'est fait, me voilà en route pour les Pyrénées Catalanes !
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2/ Avant course
Quelle nuit de sommeil réparatrice !!!
Que c'est bon de s'endormir en quittant les embouteillages parisiens et se
réveiller au sortir du tunnel du Puymorens.
Voilà une vue ensoleillé qui me ragaillardi et me remonte le moral.
Après une petite attente au soleil, voilà mon bus et rapidement je me retrouve
au milieu du marché bio de Font Romeux.
Cet air de vacances continue de me booster et si ce n'est les mois calamiteux
en entrainement et sommeil qui ont précédé ma venue, je dirais presque qu'en
une nuit la forme est revenue.
Pas d'euphorie, retrouvons mes camarades et filons sur site voir si les
organisateurs ne nous ont pas réservé de mauvaise surprise par rapport
à l'an dernier. ;-)
Tout semble se passer à merveille et me voilà au plan d'eau, prenant en cours
une présentation d'Anthony, le boss d'Effinov.
Il est intéressant à écouter, même si, par moment, ce n'est pas toujours évident
pour les néophytes comme moi.
Mais, comme dans toute chose, si j'ai retenu une idée pour avancer du discours,
j'ai gagné mon temps, et là, j'ai un wagon d'idées.
Je tenterais donc, puisqu'ils ont eu l'amabilité de nous mettre de l'effinov sur
tout le parcours, vélo/CAP (l'an prochain en natation ?), de faire toute ma
course avec cette boisson, et uniquement cela... Est ce possible ?
Après l'Koé et Kat, je retrouve le Lapin puis la Tortue. Il ne manque que le
Raspoutine flanqué de sa Myrtille pour que les joyeux lurons soient
tous de revue.
La pose des vélos se passe bien, mon ami Koé me passe une super protection qui
si elle n'empèchera pas l'eau par condensation, permettra d'éviter la drache
qui, dans la nuit, fera son apparition.
N'oublions JAMAIS que nous sommes en montagne et que pire qu'à Embrun qui est
entre 800 et 900 mêtres d'altitude, ici, à 1600 mêtres, le temps vire très vite.
Il est quand même prévu grand beau pour la journée de demain, juste une ondée
rafraichissante avant le crépuscule. Aurais je fini le vélo ? Je l'espère !
Nous montons au briefing, mangeons les pates en compagnie d'un marseillais
de Plan d'Aups non licencié qui nous apprend avoir mis 38 ou 39 sur son petit
plateau sans changer ses dents à l'arrière qui bénéficiaient avant d'un
triple plateau avec un 32 devant.
Sur un parcours comme l'Altriman, c'est presque suicidaire si notre compagnon
n'a qu'un 21 ou 23 derrière. Ou alors il grimpe vraiment en force.
Il me souvient avoir fait la Time Megeve Mont Blanc avec la colombière,
les Aravis, puis 2 fois les Saisies par les 2 cotés et bien...
Après un départ canon sur le plat, je n'ai pas arrété de voir passer
les mobylettes en 34X26 tout le long de la Colombière...
Après, en force, j'avais le rythme, mais que ce fut dur, alors sur cet
épouvantail cycliste qu'est l'Altriman, je plains les cuisses de notre
non licencié CAP d'origine...
Les festivités sont finis, je file chez le Lapin et je peux me coucher...
Enfin... Après être ressorti chercher mon dossard que j'avais oublié à la
Pasta Party... Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr... :-((((((
Vu de l'appartement du Lapin sur le plan d'eau du Triathlon.
Il est également situé sur le parcours de la CAP.
La nuit fut excellente, le reveil tonique, nous voilà donc dans le parc à vélo
à vérifier nos affaire.
Je me prépare sereinement, tranquillement, peut être trop d'ailleurs,
car je suis l'antepénultième à sortir du parc et voilà que sans lunettes,
je tombe dans le fossé d'un ruisseau.
Inquiétude des bénévoles que je rassure rapidement, si ce n'est l'état
de salubrité du ruisseau, je ne me suis pas ouvert pendant cette chute.
Ah oui, j'oubliais un fait qui me déstabilisera bien.
J'avais pris le soin de bien préparer mon compteur, qu'il soit prêt
à démarrer dès T1.
Le souci est que lorsque nous avons mis la super protection sur le vélo,
nous avons maintenu plusieurs secondes le poids de celle ci les boutons
du compteur qui s'est donc réinitialisé, en anglais !
Je m'en suis rendu compte peu avant d'aller nager et donc pour la partie
vélo, mes données compteur étant sujette à caution, j'étais bien ennuyé !
Je file au plan d'eau...
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3/ Le Cauchemar,
3,8kms de Natation, 1600m d'altitude avec 0D+ :-)
Ouaouu, super, je vois correctement, l'eau est très bonne, le seul souci est
qu'elle a 2m de moins en hauteur, et donc l'Australienne sera petite.
La chute dans le ruisseau est "presque" oubliée, j'ai juste à nettoyer
mes lunettes et je me prépare.
Je suis confiant car contrairement à l'an dernier, je ne stresse pas car
je vois déjà un semblant de boué au loin.
En plus, lors de ma dernière sortie au lac de l'Ailette, chez les Axonais,
les 3kms se sont déroulés avec un grand plaisir et un déroulé de mouvement
qui m'a réjoui. J'ai même eu du mal à sortir de l'eau, tellement j'y étais
bien. C'est donc rempli de pensées positive que j'attends le starter...
Je ne sais plus si c'est corne de brume ou pistolet, mais je vois partir
devant moi et en déduis que le départ est donné.
Rapidement je plonge et nage sur 4 temps, tranquille, jusqu'à...
Pif, paf, pouf... Je me fait monter dessus, prend des gnons et coule
plusieurs fois. L'angoisse me prend car nous ne sommes que 100 et malgré
cela, il faut que je serve de planche de surf ?
La colère me monte, sans trop de raison d'ailleurs, car je pense que ceux
qui me montent dessus ne le font pas vraiment exprès et qu'avec la distance
cela va se résoudre.
Malgré cela je suffoque et commence à négativer un maximum.
Je suis même au comble de la rage lorsque je remarque le sol dans l'eau.
Je lève la tête et voir une cinquantaine de pingouin marchant devant moi.
Ouf, je peux reprendre mes esprits, la baisse du lac me permet de faire
un rapide bilan au bout de 100m et de calmer mon angoisse naissante.
Je cible bien la bouée, marche encore 50m puis replonge... Et...
Pfff, je n'arrive pas à me concentrer comme il faut, les 3 pékins qui sont
avec moi me perturbe encore, je suis de nouveau mal.
J'ai des soucis à la respiration alors que rien n'entrave ma progression,
je n'arrive pas à poser ma nage et les questions affluent.
J'étais si confiant au départ, voilà que tous les démons qui m'habitaient
ces derniers temps, remontent en force.
Je suis mal et m'*mm*rd* !
C'est clairement une corvée que je suis en train d'abattre et cela me gonfle
énormément.
Me voilà à la première bouée et je ne suis pas si mal car lorsque je pousse
peu je vais rapidement plus vite que mes voisins.
Nous allons jusqu'à la seconde bouée puis retour vers la plage que j'aperçois
au loin, cela me rassure quelque part... Pas longtemps...
En effet, je commence à trembloter, étonnant non ?
En effet, j'ai sous ma combinaison ma tenue de triathlon ainsi qu'un débardeur
chaud/froid qui suivant la température me tient chaud ou au contraire ventile
de la fraicheur.
La, je commence à avoir froid !!!
C'est terrible, mes dents claquent sous l'eau alors que celle ci n'a peut être
jamais été aussi chaude sur les 3 éditions de la course.
Impossible de faire un geste correct je suis plein de gestes parasites.
A un moment je vois une canoé se rapprocher de moi, et pourtant je crois
être sur la bonne voie. Le pagayeur m'interpelle mais je ne l'entends pas.
Je crois comprendre qu'il me faut le suivre malgré mon sentiment d'être bien
placé, alors je suis... En bougonnant avec mes dents qui claquent sous l'eau !
Vous imaginez le tableau ? Déjà un exploit sub-aquatique pour le Papy !!!
Vouimééé, cela me fait perdre bien des calories et mes pensées noires sont de
plus en plus présentes !
Me voilà à l'australienne ou je sors en compagnie d'un nageur qui me
mettra 10 places dans le second tour !
Je me retourne et ne voit... Rien, ou pas grand chose, des bonnets loin
en très petit nombre !
Je me crois déjà en queue de peloton, loin de MOP auquel j'aspirais.
Je replonge pour le second tour et j'ai toujours aussi froid.
Mes mouvements se retrécissent, je n'avance quasiment plus. Une pierre
qui se trémousse presque au fond de l'eau, je me désespère.
Plus j'avance, plus je grelotte et moins je suis performant.
Je me demande même si à un moment je n'ai pas reculé !!!
Qu'est ce que je suis mal, j'ai même des douleurs maintenant
consécutives à mes tremblements. Le long du dos, des jambes, et
le crane... Ma machoire est irradié à chaque claquement et je dois
me battre pour rester en phase avec la bouée qui apparait de plus en plus
près.
Au passage, je suis doublé... Je tente de rester au contact jusqu'à la bouée
suivante, mais c'est difficile et j'en ai marre.
Cela me gonfle d'avoir ces passages obligés de souffrance avant de pouvoir
pédaler dans des environnements accueillants.
J'en viens même à me poser la question d'un sport qui m'éviterais ce genre
de désagréments.
Je n'ai pas le temps de me répondre car le froid est terrible et
les larmes aux yeux de rage monte m'embrumer la vue.
Je n'avais pas besoin de cela pour nager, en plus, de travers !
C'est la catastrophe, je tire à gauche et un canoé vient me rappeler
à l'ordre. Je n'entends toujours pas son discours, mais je comprends
que je suis trop à gauche, alors je tente de godiller vers la droite.
C'est la catastrophe mentale terrible qui m'envahit.
Le manque de lucidité me vaudra de me croire à la traine toute la
journée, mais au final, lorsque l'on voit le temps perdu dans l'eau,
c'était peanuts, cela ne valait pas, hormis la consommation énorme
de calorie et les miscro déchirures du aux mouvements parasites, de
me prendre le choux comme cela.
J'aurais du gérer la suite en regardant le chrono. Je n'ai pas voulu en
prendre pour gérer à l'instinct, comme d'habitude, malheureusement mon
pessimisme à teinté de noir le reste de la course.
Me voilà hors de l'eau, toujours autant tremblottant et en courant ce n'est
pas vraiment facile. D'ailleurs je m'énerve pour enlever ma combinaison.
Je grelotte tellement que mes gestes sont erratiques.
En rentrant dans le parc à vélo, j'ai la surprise de voir la Tortue.
Aurais je pas si mal nagé que cela ?
Je me ravise car avec le Lapin, ils avaient décidés de longues transitions,
alors je l'imagine ici depuis très longtemps !
J'arrive à retirer ma combinaison (faudra que je teste le liquide vaisselle
des "cafeuses", ou la creme Nok...) et je me sèche.
Je n'y arrive pas vraiment car en tramblant je saute des pans du corps.
Je décide quand même de la jouer "léger" car le Lapin si connaisseur
nous a prévu une belle et chaude journée !
Je ne mets que le débardeur coupe vent, les gants, le buff Kikourou,
mes lunettes, mon casque et mes chaussures, puis je tente de filer...
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Pour remonter en haut ! ********************************************************************************
4/ Le Réveil, 194Kms de Vélo avec 4700D+
Glaglaglaglaglaglaglaglaglaglaglaglaaaaaaaa...
Pµt*in que j'ai froid, ce n'est pas croyable...
La route du lac est pourrie de chez trouée de partout,
ajouté à cela mes tremblements, je galère comme un fou pour ne pas tomber.
Vivement une route plane !!!
Mes yeux pleurent de froid, je ne vois quasi rien et je suis à l'ombre.
Je cherche désespéremment du soleil matinal, mais voila que nous rentrons
dans la forêt. Ma galère continue, j'ai des courbatures de partout et je me
demande ce que je fais là, au lieu d'être dans un lit bien douillet, BIEN CHAUD,
ou je ne me les caillerais pas comme cela !
Je rêve d'un chocolat chaud lorsque nous attaquons la première pente
derrière Matemale. Je me mets en danseuse et les sensations sont NULLES !!!
Comment vais je réussir à finir les 196kms si dès le 5ème Km j'en ai ras la
casquette.
Je me fais, d'ailleurs, doubler par quelques bolides dont j'imagine bien revoir
le style dans quelques dizaines de kms, mais a ce moment de la course, j'ai
juste l'envie de jeter mon vélo et d'aller chercher refuge dans une maison
chauffée avoisinante.
Je me remets en danseuse, cela va mieux, mais qu'est ce que j'ai mal aux cotes.
J'ai une douleur qui descend de chaque coté de la machoire et qui descend jusque
sous les cotes flotantes dans le dos.
Je calme l'hémorragie des places (ou alors je suis dernier) et me voilà proche
du départ du col de la Llose...
Les jambes tournent mieux, je commence à pouvoir mouliner en 34X21, je me règle.
Et surtout, le soleil apparait de plus en plus et réchauffe mon corps meurtri !
Me faudra t il toujours 2h lors de mes IM pour commencer à prendre
un peu de plaisir ?
Avais je vraiment un souci physique pour trembler comme cela ?
(Non, car hier, même tarif, froid à partir de 800m jusqu'à la fin des 2kms
en eau vive !)
Suis je trop maigre ? "Estocafitche"?
(72kgs pour 1,78m quand même, je ne suis pas "stokafitch")
Manque de graisse ?
Je n'ai pas la réponse, mais c'est réellement une barrière au plaisir de nager !
La Llose se grimpe, je rattrappe mes bolides lorsque je vois, au milieu
de la route, un concurrent implorer notre aide. Je suis étonné qu'aucun de mes
prédécesseurs n'ait pris le temps d'écouter le pauvre malheureux, alors je met
pieds à terre.
Il me montre sa chaine qui a sauté et son incompréhension car son "vélociste"
lui avait assuré que tout allait bien !
Je regarde et voit une couronne style 29 à l'arrière que le pauvre cycliste
tentait de passer en vain.
Le dérailleur touchait la couronne, je lui débloque cela et repart en lui
déconseillant de repasser le 29. Il m'affirme de nouveau que son vélociste
lui avait pourtant assure que...
Je le coupe en lui expliquant que son vélociste n'était pas la dans la m*rd*
et que s'il voulait rallier l'arriver, mon conseil était de ne pas retenter
le passage de la grosse couronne.
Je ne me rappelle plus le dossard, dommage, j'aurais bien aimé savoir s'il
avait terminé... Cela me ramène à l'esprit mon voisin NL qui va attaqué le
parcours avec le 39X21 ou 23, ouilllle...
Du coup, avec l'arrêt, je repars avec des jambes et je grimpe facile ce
col de Llose, sans remonter mes camarades que je vois en bas des gorges
pour remonter vers le col de Creu.
Les gorges sont magnifiques, j'en prends plein les yeux à défaut de plaisir
car je m'imagine toujours en queue de peloton.
Je suis en dedans pour profiter du paysage et aussi pour tenter de me régler
dans les bosses.
Je n'ai aucun col à mon actif depuis le début de l'année, si ce n'est les 5kms
de la veille ou j'ai eu le temps de me rendre compte que ma cadence "col"
n'était pas au rendez vous comme l'an dernier.
Mais je compte sur ces 2 premiers cols au conflant du Capcir et de la Cerdagne
pour retrouver ce qui me va si bien en montagne.
Me voilà dans des lacets sympathique lorsque je note écrit sur la route.
"Allez Kikourou !!!"
Sympa...
"Allez les Zanimoss !!"
Pardon ?
Qui peut bien avoir écrit cela ?
"Le Papy "
"La Tortue "
"Raspoutine "
?!?!?
Etonné je suis, revigoré je vais l'être et à l'insu de mon plein gré !!!
En effet, combien de fois voyons nous ces noms sur la route pour encourager
les coureurs. J'ai toujours cru que cela ne servait à rien, que coincé dans
l'effort, ces inscriptions n'atteignaient jamais le cerveau de l'athlète.
Bluffé je suis car ces lectures m'ont donné un coup de boost étonnant et
j'ai vu rigoler mon "moi" incrédule, me tapotant sur l'épaule, s'esclaffant
d'un "tu vois mon bonhomme que tu te trompais lourdement ?"
J'ai toujours mal à la machoire et, en me retournant, l'image que je vois
va m'obliger à la débloquer vu le bolide qui remonte.
Je ne sais pas qui c'est, mais la différence de vitesse avec les autres
est flagrante. Soit c'est un cyclo qui se balade, soit c'est un qui a loupé
le départ, soit c'est une enclume pire que moi qui maintenant laisse s'exprimer
son potentiel...
En fait... C'est un peu de tout cela en une seule personne qui va me débloquer
la machoire, le Raspoutine est sur orbite !
Incroyable, je le reconnais, il vole sur ce début de col de Creu.
J'espère qu'il n'est pas en surchauffe pour me rattraper, mais, alors que
je ne ralentis pas, doublant d'autres cyclistes, il me remonte tel un bolide.
J'ai grand plaisir à le voir aussi bien, même si une légère inquiétude
transparait dans mon dialogue avec l'ami.
Il me repond que tout va bien, nous faisons quelques photos, puis il repart
dans sa remontée.
Il me prend rapidement 10m/20m puis restera à cette distance jusqu'au sommet
de ce col mangnifique ou ce petit soleil matinale nous donne des vues
extraordinaires sur des gorges vertes malgré l'escarpement important du coin.
Nous voilà dans la descente sur Matemale ou je tente de rester au contact
avec mon ami. Pas évident surtout lorsque l'on a un déficit dans l'exercice
cette année.
Me voilà près du lac et le temps que je relance, Raspoutine m'a pris plusieurs
centaines de mêtres, je ne suis pas prêt de le revoir.
C'est l'instant repos... L'un des rares moments ou durant 4/5 kms,
nous ne serons pas en prise sur ce parcours !
Je persiste à penser que Raspoutine est parti trop fort, mais je me demande
aussi si ce ne sont pas mes cuisses qui, roulant trop lentement, me laisse
à penser cela, et non le contraire ! ;-)
Formiguières est passé, avec toujours autant de monde et de voitures.
Mais autant par les bénévoles que par l'attention des passants, je note une
grosse différence dans l'approche par rapport à l'an dernier.
Le passage est beaucoup plus sécurisé et aussi bien les piétons que les
conducteurs font attention à nous.
On sent une légère prise de conscience des autochtones.
Merci aux bénévoles !!!
Nous voilà dans l'approche de Quérigut et je reste toujours en dedans.
Le plaisir s'est vraiment installé et l'échauffement se termine. Le port de
Pailhères se profile à l'horizon, mais nous descendons vers Quérigut.
Je n'avais pas souvenir de cette forte descente sur ce village. J'avais
même dans l'idée que celui ci était au sommet pour le retour.
Que nenni, cela deviendra difficile si nous ne sommes pas fort dans la
tête, de sortir de Quérigut.
La descente est agréable, mais comme me la recommandé mon ami le Lapin,
je ne fais pas d'effort pour grappiller des secondes, je détends mon dos,
mes cuisses et mollets.
Nous voilà au Pla, bientôt la remontée sur Mijanes...
Quelques batailles avec mon dérailleur (pas facile de passer d'un fiable
Chorus Campagnolo à un technique Sram Red sans saut de chaine) et me
voilà dans la pente.
Quelques cyclistes devant me boostent le moral et je remarque que mon ami
parisio-briançonnais est devant ce peloton.
Je ne me lance pas pour remonter, mais je tourne plus rapidement les jambes
avec ces points de mire.
J'arrive à Mijanes sur les talons de Raspoutine accueilli par Pétrus,
venu simplement faire le port de Pailhères avant le Garotxes les lendemain.
Merci à lui, il me servira de point de mire dans la montée.
Je me ravitaille (cf Annexe Hydratation), prend quelques pates de fruit
car j'ai étonnamment faim et avant de partir, tape dans la main du Raspa.
Ouille, je note à son visage et à sa sueur qu'il a bien donné pour arriver
ici. Je ne suis pas optimiste pour la suite, mais, sait on jamais, peut être
n'est ce qu'une impression.
Mais arrivé après lui, je repars alors qu'il n'a pas encore ravitaillé, je ne
le sens pas vraiment dans le coup mentalement.
J'espère le revoir sur le parcours !
Port de Pailhères, me voilà !!!
Pétrus est devant, toujours en point de mire,
mais je me limite pour grimper cool.
Cela se passera bien.
Les kms défilent mais je rattrappe peu.
Au plus fort de la pente voilà mes premiers kms en 10kms/h,
jusqu'ou cela ira t il ? Quel va être ma vitesse plancher ?
Le 34X26 est mis à l'oeuvre, mais je n'ai aucun durcissement musculaire.
Je suis encore en souplesse, pourvu que cela dure !
J'ai encore une pointe d'adrénaline car dans un virage serré, voilà
de nouveau un rappel à ma personne !
Cela me donnera 2kms/h supplémentaires
sur la portion relativement douce qui suivra.
J'arrive au sommet en rattrappant encore quelques cyclistes, mais pas
le Pétrus que je retrouve en compagnie de BigPeuf sur le sommet de la
course... Pas de photos avec l'un des plus imposants personnages du
triathlon local, pas le temps, j'avale quelques pates de fruit, change
mes bidons et file dans la descente après avoir fermé mon coupe vent !
Début de descente, je me prends le sandwich paté que mon ami Koé
m'avait préparé car malgré le litrage d'énergie bue (CF encart) j'ai
un début de fringale.
Va pour le paté, en général cela passe bien.
Nonobstant la plaque d'eau de pluie qu'il faut prendre les 2 mains sur
le guidon, la descente (longue) se passe bien. J'ai une pointe d'impatience
quand même lorsque nous passons à Ascou... C'est long !!!
J'attends avidemment le Chioula car en général c'est un p'tit col
qui passe bien.
J'arrive d'ailleurs au carrefour d'Ax les Thermes, on remet un max à gauche.
il me semble reconnaitre l'un des piliers de l'organisation qui m'encourage
à relancer...
Je me fait plaisir dans cette grimpette. Mais en m'approchant du sommet
je commence à avoir les cuisses dures. Je mets tout à gauche et tente
de ne pas me griller. Est ce trop tard ?
Me serais je trop fait plaisir en grimpant "facile" en force, pour me
retrouver comme une andouille à quelques encablures du sommet.
Voici que le compteur redescend à 10kms/h, sans me demander mon avis et
surtout dans une pente qui se termine en dessous 10%... Vers les 9%...
(En y regardant de plus près, il est exact que la pente augmente vers la fin
pour atteindre presque 11%, alors que je pensais que ce col se finissait
vers les 5/6%)
Un peu de répit puis le col de Marmare et nous voilà dans les rues
du Prades local... Quelques kilomètres en léger faux plat montant ou
descendant avec un vent de face qui va nous empécher, jusqu'à Camurac,
de nous détendre après toutes ces grimpettes.
C'est la que je fais connaissance avec Mister Longuet de Tulle.
Quelques échanges sympas ou il m'apprend que son fils fait la même
course devant. Un rêve pour moi de faire la même course avec ma progéniture.
Pour les grands je ne l'imagine pas, mais les petits ??? Plus tard...
Dans tous les cas, emmenez son fils qui n'était pas trop sportif sur une
course comme l'Altriman, c'est costaud.
je croiserais le fiston plus tard...
Merci pour ces quelques échanges !
Je laisse Mister Longuet au ravitaillement de Camurac,
les jambes sont correctes, sans plus, j'ai mangé 1 sandwichs et
tourne à 2 bidons d'energie (Effinov) entre chaque ravitaillement.
J'ai toujours ce sentiment de fringale sous jacente qui me fait prendre
également des pates de fruits.
Il me semblait qu'après, le col des 7 frères nous attendait.
Que nenni, route à droite direction Niort de Sault et grimpette pour
aller chercher le Montsugra...
Cette bossinette a du mal à passer car je ne m'y attendais pas du tout.
Les cuisses durcissent et j'ai de gros doutes qui me montent.
2700D+ sont déjà avalé au sommet, mon corps le sent bien !
Je n'ai pas le temps de m'apesantir sur mes états d'ames, voilà la descente
sur Niort de Sault. Plus je m'approche du village, moins je me rappelle.
J'ai vraiment du zappé complètement de ma mémoire ce magnifique passage
l'an dernier. Il est vrai que je n'étais pas au mieux...
Cette année je prends le temps de regarder et nous voilà le long du Rebenty
dans des petites gorges qui annonce Niort.
Village typique avec sa route le long de la rivière, il apporte sa fraicheur,
sur un parcours qui devient de plus en plus chaud. La route descend le long
du Rebenty jusqu'à remonter sur Rodome.
Pardon ????
"Remonter" ???
Aaaaarghhh, j'avais déjà acté dans ma tête que le ravitaillement de Gesse
allait arriver sans période de cuisses dures !
Je dois m'employer pour gravir les 200D+ qui m'en sépare encore.
Heureusement, le fait que cette année je suis en opération "open eyes"
(C'est classe en anglais par rapport à "Yeux ouverts", non ???), me
permets de grimper en automatique, souplement, et d'occuper mon
esprit à l'observation du paysage. Et encore plus que l'an dernier,
je suis bluffé par tant de flores différentes.
Pour la faune, c'est surtout celle qui se brise sur mes verres de
lunettes que j'ai juste le temps d'apercevoir... ;-)
Me voilà à Gesse ou le spectacle des gorges de l'Aude va commencer.
je prends mon tube de Nestlé, mes 2 sandwichs supplémentaires, mange
encore des pates de fruits et, 2 bidons d'énergie supplémentaire plus tard,
je file vers l'usine d'électricité qui m'avait tant attiré le regard
l'an dernier.
Je file tranquillement car je vais profiter de ces rares moments ou nous
ne sommes pas en prise pour détendre le dos et les épaules.
En effet, "crispé" sur le guidon depuis le matin, il fait bon se laisser aller
en étendant sa colonne vertébrale.
Je mange mon second sandwichs mais là, comme le triathlète moyen, c'est plus
par inquiétude de manquer que par faim réelle. Je profite du moment de calme
pour le faire, mais ne suis pas sur de la pertinence.
Depuis que je suis passé à 2 bidons d'énergie, j'ai, de moins en moins, cette
sensation de fringale sous jacente, mais, elle n'a pas disparue...
Les gorges de l'Aude sont magnifiques et je profite à plein de ce moment.
J'ai une petite boule d'angoisse dans la gorge car le morceau de choix arrive
avec les 2 "p'tits" cols de Garabeil et des Moulis puis l'affreuse grimpée
de Carcanières/Quérigut...
Alors je prolonge ce moment de plaisir sans m'occuper des cyclistes que j'avais
laissé au ravitaillement et dont je note la remontée.
Virage à droite, 144kms,3000D+ il reste un peu moins de 50kms pour...1600D+ ?
Plus de 3% de moyenne malgré les descente ????
Nous sommes au plus bas de la course, à près de 480m d'altitude,
que cela va être long jusqu'au lac de Matemale à presque 1600m.
Effectivement, il faut avoir les cuisses au top pour avaler ces plats
après tous les hors d'oeuvres que nous avons eu.
Cela ne semble pas monstrueux, et pourtant, sur place....
Je laisse la centrale électrique de Nantilla et attaque tranquille ma montée
sur Ste Colombe sur guette. Les pentes sont encore douces, moins de 7%, je
monte au train et lache les cyclistes qui m'avaient rejoint.
Me voilà à la carrière de Poumarédo et j'aperçois le fameux pont de SteColombe,
celui ou tout démarre, celui ou les pentes vont devenir difficile sous ce
soleil de plomb... Celui qui marque l'entrée de l'enfer...
Celui qui... Vous trouvez que j'en fait trop ???
Cela fait 1 an que je suis venu faire l'Altriman puis, 5 jours après, de nouveau
ces passages là. J'en garde un fort souvenir ou même si l'envie de mettre
pied à terre n'est pas venu souvent, le sentiment d'immobilité dans la pente
fut bien présent. Le compteur à 6/7 kms/h c'est par ici que je l'ai vu, seul,
au bord de la déshydratation.
Cela ne sera pas le cas aujourd'hui, même si je souffre d'avoir 2 bidons
d'énergie et pas d'eau pure avec moi, m'empéchant de m'arroser.
Me voilà sur le pont, je me motive comme un acteur avant de passer sur scène,
le juge de paix est là, en avant !!!
Je me mets en danseuse et me la joue souple...
Ca Marche !!! Je monte super bien en 34X24, sans surrégime, enveloppant bien
le pédalage, quasi sans effort, c'est super !!!
Je monte, je monte... Voilà le tunnel !!!
Super je vais vite en plus (10/11 Kms/h)
Vouiméééé, contrairement à ce que je croyais dans mes souvenir, le tunnel
n'est point proche de Roquefort, mais juste à 1,5km de Ste Colombe !
Alors qu'il me restait 2,5kms, je croyais voir le panneau du village après
chaque virage.
Etonnament, sitot passe le tunnel, la vitesse tomba à 9kms/h en même temps
que le 34X26 a ma rescousse. Pas vu de différence dans l'effort, mais
mentalement je suis mal. Me voilà au carrefour du Col de Jau, j'imagine
l'arrivée, que nenni... A chaque virage, j'espère l'entrée de Roquefort.
Le souci est qu'avant d'y arriver, j'ai encore 10 virage avec horizon coupé.
Je n'en vois plus le bout... Tiens, un pylone électrique ? C'est le village ?
Que nenni...
Des maisons, c'est le village ? Que nenni...
Ouf, le fameux panneau, je vais pouvoir me reposer ? Que nenni, cela grimpe
jusqu'à la sortie du village, jusqu'au ravitaillement salvateur, avec tuyau
d'arrosage pour cycliste cramé !
J'ai rattrappé François, le pote de la Tortue qui a un peu coincé
dans la bosse. Je repars plus vite car j'ai un pélerinage à faire au Bousquet,
le village suivant.
Un léger vent de face nous ralenti malgré un pourcentage qui est enfin descendu
sous les 10%. Pas ou peu de repos, ou plutôt, pas ou peu d'accélération,
je n'arrive pas à dépasser les 15/16 kms/h.
Au Bousquet je piste la fontaine salvatrice l'an dernier et je m'y mouille
les bras et le dos. J'aurais du le faire à chaque ravitaillement de la
seconde partie du vélo avec de l'eau pure !
Je file, rattrappe l'François qui en avait profité pour me doubler et dans les
dernières bosses du Garabeil, le laisse en admirant les forêts sauvages du coin.
J'avoue que c'est un coin qui me semble vraiment "perdu" et pourtant si près
de la "civilisation". Dans la légère descente qui suit, nous passons à coté
d'Escouloubre qui n'a que 3 routes l'été et une l'hiver pour joindre les grandes
villes. Et pourtant, nous y avons excellement mangé le lundi suivant
[Interlude]
Sur les conseils de Benoit, l'organisateur de l'Altriman, nous avons mangé avec
les raspoutine et les Koé, au "Cochon du madres"...
A table à 12h30', fin du repas 15h45' !
Je n'en dirais pas plus, sauf pour fortement vous conseillé la visite, cela
en vaut le détour !
http://lecochondumadres.franceserv.fr/index.html
J'imagine bien un regroupement de Zanimoss ou autre communauté le lundi.
Il y a de la place pour des dizaines de convives !
[Interlude]
Le col des Moulis est avalé, la dernière grosse descente arrive, il faut
encore être vigilant. Alors que nous avons culminé à 1250m, nous revoilà
à 930m d'altitude de nouveau dans les gorges de l'Aude...
Ils sont loin encore les 1600m des Angles, la source de la rivière !
Surtout que les bains de Carcanières et d'Escouloubre réunis, nous accueillent
avant de grimper sur Quérigut.
Arrivant au pont j'ai un choc car il n'y a pas de ravitaillement.
J'en suis encore à m'interroger, oubliant de mettre le bon braquet
pour attaquer la bosse, lorsqu'après le premier virage, nous apercevons
les bénévoles.
Ouf, cela me rassure, car mes bidons sont vides !
A ce sujet, je ne mange plus rien hormis quelques pates de fruit.
Je sens mon estomac bien chargé, alors je vais calmer au niveau boisson.
Quelques échanges avec les bénévoles n'arrivent pas à masquer la trouille
qui me prend à l'attaque de cette bosse.
Comment vais je m'y prendre ?
Comme à Sainte Colombe ou tout à gauche dès le début ?
La réponse est rapide, tout à gauche !
Je monte bien, passe 5/6 virages et croit... Imagine...
Qu'au bout de la ligne droite, un replat sera là.
Sauf que je n'ai même pas 1,5km de monté. Mais à plus de 10%, on a
l'impression que cela fait longtemps que l'on monte.
je tourne à 8kms/h et j'en suis content !
J'arrive au virage et decouvre que la pente ne faiblit pas, cela me
casse le moral... Et pourtant, mes souvenirs m'ont rappelé que c'est le
cimetière de Carcanière qui indique une fin relativement proche de l'effort.
Hors de cimetière, point !!!
De plus, les virages, c'est fini, une longue ligne droite et toujours
pas de batiments ou cloture.
Je coince musculairement, car au niveau cardiaque je m'endors.
Je tente de me relancer, mais mes quadriceps menacent de faire sécession.
Je fini donc, sans m'arracher, à 8kms/h lorsqu'apercevant le cimetière
je me rends compte qu'il... N'y a AUCUN REPLAT !!!
Et Zuuuuuuuuuuuuuut, j'avais AUSSI oublié que le col se finissait APRES
Carcanières, près d'un kilomètre après ce fichu cimetière !!!
(Et presque 100D+ !!!)
Me voilà au sommet de ce col de Carcanières et visualise qu'il me reste
une bossinette pour rentrer sur Quérigut. Après, c'est le retour à la maison,
c'est bon, cela sera du velours.
Ouchhh, que les derniers mêtres sont durs ! Mentalement au repos car
l'on rentre dans Quérigut, mais physiquement à la peine car cela
continu de grimper... Je vois le parking d'ou nous avions lancé
la balade l'an dernier, mais... Après cela monte encore !!!
Enfin, le ravitaillement, au pied d'un "coup de cul".
Encore un effort et...
Quoi ??? Non ???
Je n'ai pas bu mes 2 bidons, comme à l'accoutumé, juste la moitié
d'un depuis "les Bains réunis". Voilà qu'apparait sur mes vêtements
les signes de déshydratation habituels ! Dégouté, je suis...
Je fini mon bidon entamé, croque une pate de fruit, respire un
grand coup puis, nanti de 2 bidons pleins d'énergie, je me fait
pousser par le bénévole hilare pour attaquer le "coup de cul"...
La, va commencer un long chemin de croix...
Du fait d'avoir refait le parcours l'an dernier en partant de Quérigut,
dans ma tête il n'y avait que quelques centaines de mêtre de montée
au retour, après ce village, avant d'atteindre le replat.
j'y étais venu en voiture et du coup, la descente qui m'avait interloqué
au matin et qui se présente à moi maintenant avait été nettoyé de mon
armoire à souvenir !
Même si cela monte jusqu'aux Angles, en longeant l'Aude,
ce n'est donc pas par une pente très douce, non ???
Que... Vous l'avez compris, que nenni !!!!
Le ravitaillement n'est qu'à 1200m d'altitude et en 2/3kms il va falloir
monter à presque 1500m avant de redescendre sur Formiguières.
Entre 7% et 8% de moyenne avec quelques virage plat, c'est loin, très loin
d'être le replat tant espéré.
La, je craque mentalement. En regardant mon chrono vélo j'extrapole et
m'imagine à des lieux de ma performance de l'an dernier.
Déjà que la natation fut catastrophique, le vélo devient aussi
une raison de chagrin !
J'y arrive finalement et relance dans la descente, les jambes reviennent.
Un petit regret d'avoir laché quelques minutes précieuses, mais avec le
débours que je dois déjà avoir, un peu plus une peu moins, cela ne se
verra pas dans le résultat final !
Formiguières, me voilà, c'est plus calme que le matin, mais les bénévoles
sont toujours présents, merci à eux !
Les 10 derniers kms permettent aux jambes de bien tourner, surtout
que le vent dominant qui remonte le cours de l'Aude nous pousse bien
dans le dos.
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5/ Débat explosif entre la tête et les jambes
sur 42,195Kms de CAP avec plus de 700D+
Cette satanée rampe d'acces de plus d'1,5kms est vraiment tuante.
On se croirait sur un rodéo !
Mais vous imaginez après plus de 9h30' de vélo en prise comment je peux
hautement apprécier ce moment de saute mouton ?
Le parc à vélo s'offre à moi, je descend de vélo et tel un papy asmathique,
(que je suis presque...) me voilà assis sur ma chaise.
La transition sera courte et je repars titubant légèrement mais résolument
motivé pour faire une CAP d'enfer !
J'ai le gros sentiment d'avoir foiré ma natation puis fait un vélo tranquille
surement plus long que l'an dernier, alors je m'enjoins de réaliser un bonne
CAP en m'hydratant bien comme il faut...
Je sors du parc, vais au ravitaillement et bingo, il n'y a pas d'Effinov.
Cela commence bien, alors avant de réflechir, je prends un carré de chocolat
et un verre de Coca... Imbécile, je vais digérer ce carré jusqu'à la digue !
Il faut aussi savoir que j'ai eu un gros coup émotionnel.
En arrivant sur ce point, je vois se ravitailler... La Tortue !
Incroyable, une vague d'euphorie me prend, je lui tape les 2 mains
et le laisse repartir, bluffé que je suis. Cela me remotive et va me servir
de point de repère. Il est clair que je n'arriverais pas à refaire 9kms,
mais j'espère bien revenir sur ces talons. (des talons de 8kms ?)
Je n'ai aucune idée du temps qui est passé, mais au vu de la position du soleil
il va faire un super temps (ou alors c'est moi qui suis dans les choux !)
Super temps, c'est exact !
Je balance bien mes bras, laisse les impétueux me doubler, je sais que je les
reverrais sauf s'ils ont connus des ennuis mécaniques les retardant.
J'ai du mal à me décoincer, j'ai le sentiment d'un estomac bloqué et de jambes
qui ne savent plus courir.
Bien entendu lorsque je regarde mes semaines d'entrainements en 2011,
hormis les compétitions, je suis à 10/20 kms de CAP par semaine.
Heureusement que Raid28, Ecotrail ou autre Run & Bike/10kms viennent
pimenter cela.
Mais, pour exemple, ce mois de juillet donne, au 31, 90kms...
Altriman compris !
Je manque donc sérieusement de CAP et même si au LD de Troyes cela s'est
moyennenment fait sentir, là, je sens que j'ai du mal à enclancher !
D'ailleurs j'ai l'impression que mes bras s'agite frénétiquement alors que
mes jambes ont du mal à suivre avec un torse quasi bloqué.
Je me crois comme dans un dessin animée à vouloir avancer le haut et
raler que le bas ne suive pas !
Second ravitaillement, il y a de l'energie, je bois mon verre !
Il a du mal a passer car je sens encore LE carré de chocolat ou le Coca
qui se trémousse. Je n'ai pas de musique, c'est dommage, car je suis
sur que ce carré avait le rythme dans la peau !!!
Me voilà sur la digue et regarde au loin... Personne !!!
C'est difficile de s'arracher lorsque les compagnons de transition
après un départ plus ou moins canon, sont déjà derrière vous.
Pas un chat devant, si ce n'est en sens inverse.
Passer la digue une furieuse envie de marcher va me prendre.
Je lutte mais cela sera difficile. Je tente de garder un rythme
de 10kms/h car j'ai envie de passer sous les 4h30', qu'au moins je
batte mon record de CAP de l'an dernier.
Je visualise les moments de marche que j'avais fait et tente d'y passer
en courant.
Je grimpe sur Matemale, m'octroie une marche rapide, puis après un
instant d'hésitation, relance la machine. Mon neurone pensait que j'allais
monter plus que cela. Or en vérifiant, il n'y a pas d'autre alternative,
le parcours de l'an dernier passait donc bien par là.
J'ai bien croisé quelques coureurs, mais les 2kms qui m'en séparent
ne me motivent pas à attaquer.
Je bois bien au ravitaillement du bas en énergie, suis déçu qu'il n'y ait
pas d'eau comme l'an dernier en haut,
puis rebois en bas, avant de filer sur la digue.
J'ai le choc de voir le Lapin en face...
Je ne l'ai pourtant jamais doublé ???
Il court très lentement, comme s'il était en train de s'ausculter
et d'analyser ses réactions au traitement qu'il s'infligeait !
J'ai du le doubler à la transition, je ne vois que cela.
AMHA il est en mode "j'apprends" car le vélo a vraiment du être
fait "à sa main" tout en douceur. N'oublions pas qu'il à l'étape du
Tour à StFlour le WE suivant et le Paris Brest Paris dans 1 mois.
Un peu d'animation sur cette fin de digue ne fait pas de mal.
Les visages des coureurs rencontrés sont très émaciés, me semblant plus
fatigués que l'an dernier, mais j'avance toujours, à mon pas, mais
j'avance.
En regardant les temps intermédiaure, à postériori, je remarque
que j'ai effectivement tenu le tempo voulu sur les 9 premiers kms.
je suis au dessus de 10kms/h, mais cela ne va pas durer.
Le ravitaillement de la base nautique et son coca sont de retour,
je pars dans l'inconnue, ce nouveau parcours champêtre.
Les jambes sont toujours là, par contre j'estime que ce nouveau
parcours cela plus difficile que l'ancien. En effet, autant a ce moment
de la course, les pieds se posent bien au sol, autant lors du second et
troisième passage, je doute que le corps apprécie l'irrégularité
et le calcaire du sol.
Pour l'instant cela va bien et j'arrive au ravitaillent des Seine et
Marnais venus exprès en train ce WE avec moi pour tenir ce stand.
Ambiance détendue, plaisanterie, je file car j'ai une course !
Nous attaquons la remontée sur les Angles. Cela devient dur. Je cours
toujours, mais j'ai de plus en plus de mal à trouver la motivation.
Le coin magnifique donne plus envie de marcher et de profiter de ce moment
plutôt que devoir s'arracher pour monter la haut se battre contre le chrono.
Me voilà à l'entrée des Angles et cherche les escaliers promis par Benoit.
J'ai failli en prendre de très long mais une spectatrice m'a alerté suffisamment
tôt de mon erreur pour ne par m'entamer plus les cuisses.
Je marche beaucoup, beaucoup trop. Trop pour faire une perf, mais pas trop
pour le plaisir. En effet, il y a plus d'échanges que l'an dernier avec
le public, plus tard, même les touristes attablés sur les terrasses nous
interpellerons, c'est un signe que le triathlon prend ses marques dans le
paysage local.
Je passe une première fois devant l'espace Bleu neige puis continue ma grimpette.
Me voilà dans les Angles ou avant d'attaquer la fameuse grimpette,
je me prends la grêle !!!
Aaaahhhhh la montagne ça vous gagne, sauf qu'avec ces changements de temps
rapide je n'y ai plus fait un triathlon au sec depuis aouuuuu !!!
(le siècle dernier ?)
En plus cela pique fort et je suis dénudé !!!
Je file au ravito juste avant la bosse et reste quelques longues minutes
protégé le temps d'arrêt des grélons. Mais la pluie continue !!!
Je ne peux plus attendre sans oberrer fortement mon résultat, je pars et
rapidement ai les pieds trempés par les ruisseaux formés sur les routes.
C'est un déluge rafraichissant, mais qui me donne quelques doutes
quand aux ampoules futures lors de la bascule en descente.
Pourvu que cela aura séché.
Me voilà aux pieds de la fameuse grimpette de 10% en 1km, que je gravis
d'entrée en marchant vite. Pas d'état d'ame ici, je ne chercherais
pas à courir, c'est donc un immense plaisir que je me fais à monter
sans souffrance et à profiter du spectacle !
Je vois descendre ma Tortue à tombeau ouvert, tape dans la main, il
court vraiment après un gros chrono ! J'ai bien du rattrapé de l'ordre du km,
mais ce n'est pas flagrant ! Il doit carburer notre carapacé !
Me voilà au sommet, je bois du Coca, par manque d'Effinov, et je redescends
sur Balcère. Personne derrière et pas grand chose devant. Cela fait des kms
que je cours seul face à mes doutes et mes espoirs.
Le paysage est magnifique et je me relance en pensant gagner encore un peu
de temps sur cette partie de parcours ou j'étais en galère l'an dernier.
Des vaches sont au milieu de la route, les voiture ont du mal à passer, mais
pas nous les coureurs. ce passage est vraiment sympa et me voilà au lac,
superbe en ce début de soirée. Pas d'Effinov au ravitaillement, tant pis,
on s'arrangera avec, surtout que j'y rejoins un coureur.
Il apparait assez fatigué, mais le sourire est là et lorsque nous nous croisons
pour le retour je vois pétiller ses yeux malgré ses difficultés.
Je remonte vers le sommet des Angles et la forme est là.
Par contre, je remarque que devant moi les prochains sont à 2kms alors que mes
poursuivants sont à moins d'1km. Suis je en train de sérieusement ralentir ?
Ou ais je trouvé ma place ?
Je n'en sais rien mais aimerais quand même maintenir cette distance si je suis
incapable de combler celle avec mes prédécesseurs.
Je dois être loin au classement (proche de 90 à la sortie natation), alors
je naimerais pas m'effondrer complètement...
Un peu de dignité svp, même si les chronos sont loin des capacités !
J'attaque la descente et je me sens bien. L'hydratation continue me permet
de lacher les jambes sans trop craindre de casse musculaire (aucune marche
en canard le lendemain), par contre, j'ai quand même un estomac lourd et
je vais commencer à connaitre des difficultés à avaler mes verres.
Les angles le retour, salutations aux touristes locaux qui ressortent
après la "drache" qui est tombée et passage derrière l'espace bleu neige.
C'est en arrivant à celui ci par en dessous que j'aperçois mon ami l'Koé.
Qu'est il arrivé ? Pas d'accident ?
Non, une simple mise hors course à l'arrivée du parc à vélo.
Etonnante vu son niveau vélo par rapport à l'an dernier ou il passe
1h30' avant la barrière à l'Embrunman (Avec un taxi de plus de 10kgs)
Beaucoup moins si l'on considère qu'il est arrivé à l'Altriman avec
la même philosophie qu'à Embrunman et qu'en fait ici, c'est un ton
au dessus qu'un changement de vélo n'a pas pu combler.
Vu son sourire et sa fraicheur, nul doute qu'il fera son marathon
(27ème de l'année ? Sur les 52 prévus) dans les jours qui viennent.
Avec Kat, ils m'accompagnent jusqu'à l'espace Bleu neige et je file dans
la descente.
C'est en sortant des Angles que mes premiers doutes vont apparaitre.
Je descend mal, pas performant du tout et sur les cailloux, mes pieds
ne se posent pas comme il faut. Ou est le problème ?
J'ai beau tout passer en revue, il semble que cela soit simplement le
manque d'entrainement qui en soit responsable.
L'hydratation coince légèrement car au ravitaillement du chemin j'ai
beaucoup de mal à avaler la boisson. C'est d'ailleurs le premier
ou je demanderais à jeter le verre plus loin en accord avec les bénévoles.
D'ailleurs, un jeu se nouera avec certains d'entre eux au plus rapide
pour aller chercher le verre.
Me voilà de nouveau au parc à vélo
et je sens que malgré ma course quasi permanente
c'est fini je ne cours plus à 10kms/h.
J'ai le ventre lourd, mais cela n'explique pas tous ?
Je passe dans les bois du lac, claque la main de Super Tortue à qui
j'ai du reprendre 500m à ce moment là, la digue, matemale et la furieuse envie
de marcher me taraude de plus en plus.
Me voilà au ravitaillement du CCAS ou je profite encore et toujours
de la bienveillance des bénévoles en leur demandant de poser mon
verre de plus en plus loin du poste.
Je croise quelques coureurs qui ont presque 2kms de plus que moi.
Le plus proche et potentiellement accessible est mister Longuet fils
dont j'avais laissé le père à Camurac !
Il est super agréablement entouré et je doute qu'avec ces aides extérieures
je puisse le rattrapper ! ;-)
Je ne peux m'empécher, en grimpant Matemale, de m'arreter me soulager.
Vu les litres avalés sur le vélo, puis la CAP, il fallait bien
que cela ressorte. je tente une marche "ventoux's style", mais j'ai moins de
dextérité ou plus de fatigue pour m'en sortir facilement.
Du coup je perds du temps car fait peu de mêtres durant ce moment.
Cela fait quand même du bien et quand je me retourne je ne vois personne.
Demi tour au sommet...
A ce sujet, comme au lac de Balcère, le manque d'un point de repere pour tourner
autour est dommage mentalement, j'appréciais la table(?) autour de laquelle je
tournais l'an dernier.
Ceci ne m'empèche pas de descendre et d'apercevoir que
le Papy de la Tribu64 me rattrape.
Pas passé loin...
L'oeil fringant, le sourire au lèvre, il se lèche déjà les
babines de s'offrir mon scalp.
Je relance dans la descente et arrive à courir jusqu'au ravitaillement CCAS.
De la après une marché de boisson je file vers la digue et
lance un regard inquiet vers le soleil au dessus des Angles.
Dans mes souvenirs, je vois nettement le crépuscule arriver lorsque je grimpe
dans le village. Là le soleil est encore haut. Même si l'an dernier nous
sommes parti légèrement en retard, je dois quand même, grosso-modo, être
dans les même temps cette année ? Aurais je été bien moins mauvais que
mon ressenti le laissait voir en natation et vélo ?
Peut être, mais comme je me bagarre sans cesse en courant, j'espère pouvoir
au moins, faire un meilleur temps CAP.
Vouimééé, ce n'est pas une sinécure d'avoir un haut du corps qui
qui continue de s'agiter frénétiquement et un bas du corps qui se
traine lamentablement.
Les débats sur la conduite à tenir sont explosifs et je compte
les points entre les belligérants en voulant tour à tour accélerer (ouille)
ou marcher (Grrrr).
La digue me voit arriver, j'y croise le Lapin en totale introspection.
il maitrise et analyse.
Salutations à de sympathiques supporters, remerciement aux bénévoles
du ravitaillement suivant et je file dans les bois.
Le verdict tombe sans appel, a postériori, lorsque j'arrive au parc à vélo
j'ai mis 10' de plus qu'au premier tour pour faire ces 9kms !!!
Je me traine à 7'/kms sur le plat, le bas a donc remporté la bataille.
La tête ne peut que constater le refus d'obéissance des jambes !
Mais même si dans la course je subodore le désastre, le haut tente d'y
croire encore et je continue jusqu'au ravitaillement du chemin !
Je sens bien que je ne vais pas vite et j'ai la rage qui monte en moi.
L'échange sympa avec les bénévoles n'y changeras rien, je grimpe,
dorénavant, la moindre bossinette en marchant, les poings serrés de colère.
Un avion me double, étonnant à cette heure, ce n'est pas le papy de la
tribu64, mais quelqu'un qui a du connaitre quelques soucis physiques
en CAP car au final, malgré le courant d'air qu'il cause, il fera 10'
de plus que moi sur le marathon. A la réflexion, c'est très étonnant de
se rappeler ce coureur, qui me met 1' par kms dans ce final, sa vitesse
et son allant, en apprenant son temps final ?!?!?
Je relance quand même car j'ai le fiston Longuet en point de mire et
je vois bien qu'il a abdiqué toute envie de courir. Il a perdu la
moitié de son fan club, mais le sourire est toujours là, c'est très
agréable de rencontre ce style de coureur, devant ou derrière, dans
ces grandes épreuves.
Le village est là, ceux sont les derniers hectomètres, mais j'ai
quand même un sentiment d'inachevé sur la langue.
J'ai souffert, beaucoup trop à mon gout, pour, surement,
un pauvre résultat final.
Comment capitaliser la dessus sans revenir l'an prochain.
J'ai déjà un doute... Et pourtant j'en ai bien profité cette année ?
J'ai ouvert mes yeux en grand, vu encore des images magnifiques
que je dégusterais en voiture sous peu, mais alors pourquoi
cette langue lourde et pateuse en vue de la ligne d'arrivée ?!?!?
J'ai un début de réponse lorsque je sens que le bas décide de
donner quelques gages au haut du corps, et me voilà en train de sprinter
pour atteindre l'espace Blanc Bleu... En même temps je me maudis d'accélérer
ainsi car le haut réalise que peut être les séquelles post ligne d'arrivée
seront multipliées ? Le débat reprends, mais dans l'autre sens avec
des jambes qui galopent et une tête qui veut ralentir...
Un monde à l'envers...
C'est un cri de Kat, pour que je ralentisse qui stoppe la discution
et je rentre en marchant, mais très énervé dans la hall d'arrivée...
Je passe la ligne, demande à Benoit de faire un jour sa course pour
l'évaluer en réelle et regarde mon chrono...
?!?!?!?
Je suis partagé entre satisfaction de ne pas m'être écroulé et la
déception de ne pas y être passé si loin...
Et, en regardant les temps, il se trouve que je ne fais que 2' de
plus en natation, le MEME temps (merci mon Védiozo) à la minute près
en vélo et que je prends cher en CAP, là ou justement, je pensais
maintenir la comparaison...
La première féminine !!!!
Un Castelroussin qui m'a enrhumé
dans les dernières bosses à vélo !
Bravo aux derniers !!!
. *****************************************************************************
Pour remonter en haut ! ********************************************************************************
6/ Conclusions...
Houlà...
Pour la partie hydratation, je vous transfert à l'annexe qui suit.
Pour le reste...
Quelle belle course !!!
Quel dépaysement total tout en restant en France !
Quelle natation bizarre...
L'altitude, le brouillard, les nuages, le manque d'oxygène...
Quel vélo fantastique...
Toujours en prise, peu de moment de repos ou de détente, des routes peu
empruntées, sauvages et cruelles...
Quel CAP dantesque...
Aux difficultées des longues lignes droites et des fort pourcentages s'est
rajouté le trail et ses appuis fuyants.
Au moins une fois dans sa vie de sportif, il faut avoir finit l'Altriman.
Autant les triathlètes purs et durs pourront être inquiet si déjà l'Embrunman
leur fait peur, mais pour tous les amateurs d'ultra qui ont déjà tatés
du GRR, de l'UTMB ou autre TOE ou GRP, venez faire l'Altriman, même si
c'est votre seule triathlon de l'année. Vous y gouterez au mêmes joies,
aux mêmes plaisirs avec une récupération post compétition qui vous permet
de reprendre l'entrainement dans la semaine qui suit et de recomencer une
autre épreuve très rapidement derrière...
Lorsque l'on connait le temps de récupération entre les ultras et les
envies de compétitions que nous avons, c'est un gain de temps inestimable !!!
Comme en plus c'est en France, dans un coin touristiquement magnifique
et, en plus, peu fréquenté par rapport au Alpes, c'est d'un reposant...
Ajouté à cela que le cout de la course, mais aussi, de la logistique
est bien moindre qu'ailleurs, c'est vraiment une date à biffer dans son
calendrier.
Un rassemblement de Zanimoss la bas l'an prochain ?
Surtout que, comme à Gerardmer, il y en a pour tous les gouts...
Du découverte (0,2/8/2) à l'Ironman (3,8/196/42)
en passant par les enfants, la traversée du lac,
le sprint(0,75/19/5), le CD (1,5/46/10) et le Half(1,9/88/21)
toute la famille a de quoi s'amuser !
Vu que mon ami l'Koé a déjà un billet moral pour l'an prochain,
je crois que je vais l'accompagner. Mais avec une préparation
autre qui me verra surement doubler, avec des ambitions, sur Embrun.
AMHA, il y a un Raspoutine qui ne deniera pas de faire pareil avec
plus de réussite que cette année et surtout une meilleure santé
Mais d'ici là, de l'eau coulera sous les ponts...
Encore merci à Benoit pour son organisation, je vois bien un petit
changement de parcours CAP pour nous faire passer par la piste de ski.
Cela peut encore plus intégrer la station en donnant un spectacle
visible même du plan d'eau.
Bravo à super Tortue, nous sommes bluffés(#) et bon vent avec le lapin
pour votre paris Brest Paris que je ferais virtuellement.
Il ne me reste qu'à vous souhaiter un beau mois d'Aout...
L'Papy_dommage_que_Capcir_et_Cerdagne_soient_si_loin...
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(#) Je signale au lecteur que quelques semaines auparavant la Tortue
venait de faire seconde au double Ironman anglais de l'Enduroman.
ceci tout en faisant ensuite 600kms du brevet pour PBP...
Son niveau actuel nous stupéfie !
J'ai même perdu, au final, 1' sur le marathon de l'Altriman
par rapport à lui, et c'est mon pojnt fort et son point faible.
Chapeau bas le carapacé...
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(*)
Ravitaillement et boisson :
Il était prévu que je tente de tout faire avec de l'Effinov
donné au ravitaillement.
Outre l'interêt logistique evident pour moi, cela me permettra
de valider personnellement (et non à valeur d'exemple général pour tous)
si, comme l'an dernier, au moins en vélo cela se passe bien.
J'avais donc prévu de boire au minimum 1 bidon d'effinov menthe entre
chaque ravitaillement vélo (0,5l) et 1 verre entre chaque ravitaillement
de CAP (10cl).
Je dois dire de suite que contrairement à l'an dernier j'ai du rapidement
changé de stratégie. Les causes peuvent en être multiples et j'en discuterais
avec Anthony ou Benoit pour connaitre le mode préparatoire des verres et bidons.
Mais le fait d'avoir froid, dès la fin du premier km de natation, puis durant
le premier col, de la Quillane, ont surement influé sur ma consommation
calorique. Nonobstant cela, il m'a fallu rapidement passer à 2 bidons
d'Effinov entre les ravitaillements, puis, au pieds de Mijanes j'ai
commencé à manger du solide, pates de fruits ou sandwich au paté.
Moi qui ne mange que très rarement en vélo, je me suis senti obligé
de me mettre quelques solides dans le ventre, pourquoi ???
Ce qui a torpillé quelque peu mon test au tout effinov...
ceci écrit voici mon hydratation :
Vélo
Talau (Ravitaillement), 1 bidon de malto
Matemale (Ravitaillement), 1 bidon Effinov + 1 bidon d'eau
Mijanès(Ravitaillement – sacs perso), 1 bidon Effinov
Portde Pailhères (Ravitaillement), 2 bidons Effinov
Camurac (Ravitaillement), 2 bidons Effinov
Gesse, (Ravitaillement – sacs perso), 2 bidons Effinov
Roquefortde Sault (Ravitaillement), 2 bidons Effinov
Escouloubre les Bains (Ravitaillement), 2 bidons Effinov
Quérigut (Ravitaillement), 1 bidons Effinov
A l'arrivée il ne me restera qu'1/2 bidon sur les 2
=> Plus de 8l absorbé durant le parcours.
Base nautique (ravitaillement), 10cl C
Barrage (Ravitaillement), 10cl E
CCAS (Ravitaillement), 20cl E
CCAS (Ravitaillement), 10cl E
Barrage (Ravitaillement), 10cl E
Base nautique (Ravitaillement), 10cl C
Le chemin (ravitaillement), 20cl E
Place du Coq d'Or (ravitaillement), 10cl E
Espace Bleu neige (Ravitaillement), 20cl sous la pluie,
plus loin que l'espace bleu neige
Sommet de l'avenue de Balcère (Ravitaillement), 10cl C + 10 cl EG
Lac de Balcère (Ravitaillement), 10cl C + 20 cl EG
Sommet de l'avenue de Balcère (Ravitaillement), 10cl C
Espace Bleu neige (Ravitaillement), 10cl E
Place du Coq d'Or (raviatillement), 10cl E
Le Chemin (ravitaillement), 20 cl E
Base nautique (ravitaillement), 10cl E
Barrage (Ravitaillement), 20cl E
CCAS (Ravitaillement), 20cl E
CCAS (Ravitaillement), 10 cl E
Barrage (Ravitaillement), 10cl E
Base nautique (Ravitaillement), 10cl E
Le Chemin (ravitaillement), 10cl E
Place du Coq d'Or, loupé
Espace Bleu neige... Pizza !
Plus de 3l bu...
Pour tirer un bilan réel j'ai besoin de savoir qui a dosé l'effinov ?
Est ce de gros bidon dosé par une personne qui a dispatché ?
Ou est ce chaque ravitaillement qui faisait son dosage ?
J'ai cru, contrairement, au ravitaillement de Chaville sur l'Ecotrail,
qu'a chaque fois le dosage était différent. C'est pourquoi la réponse
d'Anthony m'intéressera, car cela me permettra de déterminer si
c'est mon ressenti qui évolue ou le dosage.
Je n'ai pas les mêmes résultats entre l'Effinov menthe et le nature.
Ceci pas que pour moi...
Il y a des difficultées à se forcer à boire avec le "Menthe" qui
existe beaucoup moins avec le nature, du moins dans les retours que j'obtiens.
N'y aurait il pas une différence de dosage à faire entre vélo et CAP
vu qu'à 2 roues la consommation calorique est bien supérieure ?
Sinon mon ressenti durant la course...
Vélo aucun souci durant les 50 premiers kms puis un début de fringale
au 60ème. Je manges des pates de Fruits à Mijanes.
Au sommet de Pailhères j'ai de plus en plus faim, je passe donc
à toute hydratation Effinov. Mais je ne peux m'empécher de m'avaler
un sandwich paté de 5/7 cm de long dans la descente pour me rassurer.
Le chioula se monte correctement et mon ventre sent l'hydratation
Effinov + Paté. Mais même s'il est lourd, l'estomac ne me gène pas.
En effet, à Camurac je continue à piocher les pates de fruits avec avidité.
Je tourne à 1l d'Efinov entre chaque ravitaillement et malgré cela
dans la descente sur Gesse j'ai de nouveau faim.
J'y ùmange encore des pates de fruits et en repartant, je me détends dans
la vallée de l'Aude en mangeant un autre paté de 5/7 cm de long.
Les 2 autres sandwich pris à Gesse resteront dans les poches.
A partir du 140èmekms, en dehors des pates de fruits aux ravitaillements
je tournerais exclusivement à l'Effinov.
Entre le bas de Carcanières et Quérigut, un seul bidon passera.
Mais j'arrive quand même avec le sentiment du ventre plein au
lac de Matemale, comme si limite en osmolarité.
(ce que je ne soupçonne pas, pensant les bidons plutôt sous dosé)
Le premier ravitaillement CAP n'a pas d'Effinov alors je panique un peu.
Ma faim toujours sous jacente me fait prendre un carré de chocolat que
je vais rapidement regretter. Par dessus un verre de Coca...
Si j'étais limite en osmolarité, là, je ne le suis plus, j'ai du dépassé
le plafond !
Jusqu'à la Digue je sentirais le carré de chocolat.
la bas, Effinov était présent, je me suis donc calmé et j'ai tenté de
revenir à ma stratégie initiale.
De toutes la CAP j'ai senti mon estomac limite blocage, comme s'il
était en pleine digestion, ce qui n'est théoriquement pas possible.
Ce poids m'a empéché de développer ma foulée.
Ce n'est pas les 2 ravitaillements qui manqueront d'Effinov qui
fondamentalement changeront quelque chose. J'aurais ce poids, ce carcan
qui m'accompagnera jusqu'au bout.
Pire... J'ai bien senti que je baissais en capacité de courir au fur et
à mesure que j'avançais, comme si j'avais réellement un blocage stomacal.
En prenant un peu d'Eau Gazeuse, j'ai tenté de libérer ce poids avec,
en relecture à postériori, pas mal de réussite car j'ai bien carburé
les kms après. Mais sur le coup, mon viatique passant par l'Effinov,
j'avoue avoir focalisé la dessus, ne voulant pas manquer de carburant
vu la fringale tenace qui m'a menacé sur le vélo.
Au final, ligne franchi, il m'est arrivé des symptomes bizzares, peu habituel
dans ces moments là.
Outre la fatigue générale, j'ai commencé à avoir des fourmillements très
désagréables autour des lèvres et un peu au bout des membres.
La lourdeur de mon estomac ne s'en allait pas malgré quelques boissons
gazeuses dont j'avais du mal à finir les verres.
Plaisir du palais à manger les pizzas, horreur du ventre à les recevoir,
comme s'il était déshydraté.
Vraiment mal j'ai été voir le docteur pour une crise de tétanie ?
Elle m'a demandé de m'allonger pour une glycémie.
J'ai refusé, n'ayant pas le temps de me faire perfuser, et en proclamant
haut et fort que les litres d'Effinov ont du alimenter suffisamment en sucres.
La glycémie ressort à 0,8, j'ai le droit de retourner près de l'arrivée et
des pizzas, me faire chambrer par la Tortue.
Mais il me reste le questionnement des ces fourmillements dont je n'ai
pas la cause. Il me tiendront bien des heures après l'arrivée.
Cela additionné au froid que j'ai dans l'eau (j'ai de nouveau eu froid
dans de l'eau à 18°C au bout de 600m 10 jours plus tard), il me reste
pas mal d'interrogations à résoudre...
03/08/2011
Premières réponses d'Anthony (Effinov)
Voici globalement mes remarques :
- le fait que tu aies eu froid a pu effectivement augmenter ton besoin de "sucré", d'un point de vue physiologique (apport calorique), psychologique et gustatif.
- concernant la dilution des bidons, j'ai préconisé les concentrations habituelles, mais je ne peux malheureusement pas garantir ce qui est fait par les bénévoles sur place. Je ne peux donc pas te donner plus de compléments d'informations. Je crois que chaque ravitaillement a gérer les dilutions, ton ressenti me semble donc bon.
- pour ta différence de préférence entre la version neutre et menthe : non, la composition ne l'explique pas, c'est le gout et ta perception gustative aux saveurs qui évolue dans le temps, comme tout bon coureur d'endurance !
- concernant ton blocage stomacal éventuel, le fait que tu consommes du solide alors que tu n'en a pas l'habitude (d'après ce que j'en ai compris) peu l'expliquer, mais si tu as mangé (pizza par exemple) plusieurs heures avant
- mais surtout, tes envies au cours de la course pourraient bien être liées au froid du départ, qui génère souvent une envie de manger, notamment gras et salé. D'autant plus si ce froid est lié à un poids inférieur à ton poids de forme (éventuel taux masse grasse insuffisant par rapport à ton état habituel) ou à un manque chronique de magnésium éventuellement associé à une acidité tissulaire. Indépendamment de toute autre origine médicale bien entendu.
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A vos commentaires !
16 commentaires
Commentaire de Bibip54 posté le 04-08-2011 à 17:27:20
Superbe compte rendu, bravo à vous et bonne récupération !!!!
Commentaire de Papy posté le 04-08-2011 à 17:52:22
C'est du rapide comme lecteur !!!
Plus rapide que Mustang, la référence kikourou, il faut le faire !
Pas encore fini que déjà un commentaire.
Merci beaucoup !!!
J'ai encore quelques photos et vidéos à rajouter dans les semaines qui viennent !
Bon entrainement à toi, malgré la chaleur !
Commentaire de Bibip54 posté le 04-08-2011 à 18:07:49
J'ai lu cet après midi au boulot mais je pouvais pas laissé de commentaire :o))))
Commentaire de ouster posté le 04-08-2011 à 22:20:42
Bravo l'Papy, tu m'y verrais p'têtre l'année prochaine...
En cette pause estivale entre 2 courses ca commence à me titiller :-)
Commentaire de LtBlueb posté le 05-08-2011 à 10:20:35
p'têtre ? comment ca "p'têtre" ? :)) il me semble avoir lu quelque chose de moins normand sur une ML connue !! comme une présence assortie à une condition préalable :)))
Commentaire de desprez posté le 04-08-2011 à 23:01:21
Bravo pour les perfs ! Ca c'est de la course ! L'Embrunman, c'est une course de mamies à côté ! :-)
Commentaire de Papy posté le 05-08-2011 à 17:45:33
N'exagérons pas, cela serait péjoratif pour cette grande course, l'embrunman, qui est encore le graal de beaucoup de triathlète aujourd'hui.
L'Altriman, c'est autre chose, que certains, retrouvent dans le Norseman ou autre épreuves triathlétiques "exotiques" comme il en existe dans les pays scandinaves.
Une étape pour toi après les grands trails ?
Commentaire de LtBlueb posté le 05-08-2011 à 10:22:43
bravo mon papy ! cet altriman est vraiment taillé pour toi !
cf mes autres questions / commentaires sur la ML :))
Commentaire de Papy posté le 05-08-2011 à 17:49:12
Taillé pour moi, je ne crois pas car je suis un peu maigre parait il...
Mais pour toi, comme un taille patron !
Géré pile poil à la Blueb', ce triathlon peut te laisser des souvenirs peut être plus fort qu'à Embrun car tu iras avec de plus grands doutes.
Il faut savoir économiser du temps la ou on peut pour tranquillement passer les obstacles pentues les uns après les autres à son rythme, sans bousculade.
Le père Longuet pourrait t'expliquer comment !
Commentaire de La Tortue posté le 05-08-2011 à 12:50:30
TAK DAK avec toi. c'est vraiment une très belle course et très bien organisée. merci et bravo à Benoit11 et toute son équipe.
bravo pour ta course !
alors on y retourne en 2012 ?
Commentaire de Papy posté le 06-08-2011 à 12:33:15
C'est plus ou moins déjà prévu avec une année relativement cool et la doublette Altriman/Embrunman... Cela dépend aussi de l'Embrunman2013 et de ses 30 ans...
Commentaire de Sprolls posté le 05-08-2011 à 14:44:15
Bravo pour ta course et pour ce récit-immersion "dans la tête du papy" très sympa et instructif, même si je reste encore un indécrottable coureur à pied ;)
En tout cas, la tête a pas fini de nous jouer des tours, encore plus que les jambes !
Commentaire de Papy posté le 06-08-2011 à 12:37:00
Tu as encore le temps et les années avant de voir autre chose que la CAP.
Pour l'instant tu peux encore viser des performances très honorable.
Plus tard santé et bien être seront plus prioritaire comme pour moi aujourd'hui qui ai obéré mes performances CAP par un surpoids musculaire excellent pour mon dos !
Commentaire de shunga posté le 10-08-2011 à 11:16:54
eh beh, quelle aventure !
Déjà que j'avais envie de rajouter un peu de natation à mon programme cette année. Ouais c'est plus simple pour pisser. Beurk !
Bravo papy !
Commentaire de raspoutine 05 posté le 14-08-2011 à 06:45:16
Heureux, très heureux de t'avoir suivi et donc perdu de vue dans Por-Pailhères ! Ce bout de ballade en commun dans la première partie de l'AltriMan valait à lui seul le déplacement vers cette belle région.
Y'a pas ! T'es un foutu champion ! Il n'y a rien a ajouter, et je suis fier de m'être aligné à tes cotés, même partiellement .
Mais tu as bien raison, l'an prochain, on remet le couvert chez Benoit, les 10 ans du Norseman attendront encore !
J'ai pris mon temps pour lire ta prose sachant que j'y apparaitrais inevitablement et je ne souhaitais pas ajuster inconciemment mon récit de course. A la croisee des deux, je mesure combien les visions respectives peuvent etre différentes. Ainsi as-tu perçu mes etats de forme successifs.
Bon, là encore, ta prose m'aura beaucoup appris.
Encore bravo !
Raspa l'admirateur
Commentaire de SYLVIE FOURNEL posté le 19-03-2012 à 20:48:23
Bravo Papy, je viens de découvrir ce site en m'inscrivant pour la 4ème année en tant que bénévole au ravitaillement pour le prochain altriman début Juillet aux Angles. Je suis une des 4 seine et marnais, amie de ceux avec qui tu as voyagé dans le train, qui étaient hébergs chez moi justementpour cette occasion. anciens sportifs, mon mari et moi prenons plaisir a aider lors de cette compétition, et admirons vos performances, votre endurance et votre volonté pour faire un tel périple. Nous espérons te revoir encore cette année. Bien préparé et en pleine forme surtout.
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