Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, le récit de ma 1ere STL arrive.
Prévue depuis le milieu de l’année, j’ai attendu d’avoir fait le marathon de Montpellier (mi octobre) pour m’inscrire.
J’avais à ce moment la 2 inconnues :
Je n’avais jamais couru la nuit ni sur une si longue distance.
Par la suite, plusieurs problèmes se sont ajoutés :
Deux semaines avant la course, lors d’une sortie longue, survenait le syndrome de l’essuie glace puis un début de lombalgie avec les nombreuses séances de déneigement dues aux intempéries du 1er décembre et enfin, les photos de la reco de la course qui montraient la totalité du parcours enneigé.
Ce samedi après midi, les chances de terminer étaient minces.
Départ 15H00 avec Béné pour un covoiturage jusqu'à Lyon puis bus pour st Etienne.
Les choses sérieuses commencent.
30 minutes pour récupérer les dossards et direction « le flore » juste a coté pour l’AAB
Au menu, pates bolo et dessert.
La discussion avec les kikous traduit l’inquiétude générale et la motivation limitée pour prendre le départ.
22H/23H, preparation, derniers réglages, les sms d’encouragements arrivent les uns après les autres.
Il faut maintenant franchir les 200 m entre le resto et le parc expo, il fait -10°
On pose les sacs consigne dans les cars, gros bordel et je perds Béné, je me rends au départ seul et me faufile au milieu des autres « dérangés du cortex »
Pourquoi je suis là au lieu d’être sur mon canapé en train de regarder les « miss France »
0H00, l’immense cortège s’élance dans les rues de st Etienne, c’est plat jusqu'à sorbiers
Ces 8 kms seront presque les derniers sur sol sec
Dés les premières pentes, les sentiers sont enneigés, j’alterne course et marche et bizarrement, je me sens bien, devant comme derrière, un long ruban lumineux se dessine, c’est magnifique, je commence à apprécier cette nuit unique.
La suite de la montée se passe bien avec ses ravitos (st Christo et st Catherine) dans lesquels je ne m’attarde pas, préférant marcher en me ravitaillant.
La suite va être beaucoup moins simple, des la première descente(le bois d’arfeuille) je regrette de n’avoir pas pris de yaktrax, les chemins sont entièrement en glace et il faut s’accrocher aux branches et essayer de passer en sous bois.
Le ravito de soucieu marque la fin de la descente mais que ce fut long.
La fin du parcours, plus plat et la plupart de temps sur bitume est glacé et le sera jusqu’au palais des sports ou j’arrive en 9H31
Je suis finisher de cette édition historique et sans blessure
Je trouve une chaise et je reste un long moment a recuperer, j’envoie quelques sms, béné arrive en 11H15
13H00, je reprends le volant, encore sous l’effet du REDBULL que j’ai avalé toute la nuit, direction le Vercors

Voilà, cette saison se termine avec cette 11eme course, Merci encore pour tous les messages de soutien avant et pendant la course, maintenant place à un mois de repos