Quelques heures après les départementaux de cross court, je suis retourné à Verneuil-sur-Seine pour participer à la course senior masculin dite course des as du Cross international des Mureaux.
J’aimerais dire un mot sur cette épithète d’
international. C’est vrai que j’ai été un peu berné par la présentation un peu glorieuse faite sur le site officiel de ce cross mais, en pratique, la course
internationale des as c’était
23 participants au départ dont 1 Kényan licencié en France et les 2/3 des 22 coureurs restants licenciés dans les clubs ASPTT de l’intercommunalité (j’exagère à peine)
Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était honteux, j’ai trouvé ça plutôt drôle et cocasse. En tout cas, les partants sur la ligne de départ s’en sont bien amusés.
Ceci dit, ce plateau, modeste en nombre, n’en était pas moins très relevé en qualité et c’était le cross où j’ai été le plus largué.
C’était par ailleurs ma quatrième compétition (!) du weekend et, même si la moyenne d’allure kilométrique n’était pas la plus dégueu, j’ai vraiment peiné en solitaire et fini loin derrière le gros du peloton. L’écart de niveau était trop grand pour que je puisse accrocher un quelconque coureur devant moi et essayer de tenir.
Le parcours casse-pattes était le même que les départementaux de cross court, en version rallongée, avec 3 boucles : une grande, une moyenne, une petite.
S’il y avait eu plus de participants à mon niveau, ce cross aurait été une course que je referais avec plaisir à l’avenir mais, en l’état, je ferai l’impasse.
Si je n’ai rien à redire sur la qualité de l’organisation des départementaux et du cross local, j’ai regretté l’absence de ravitaillement à l’arrivée, même symbolique (du pain d’épice premier prix, ça coûte pas grand-chose ?). Ou alors j’étais trop à la ramasse pour l’avoir remarqué ?