randoaski a écrit:val a écrit:Jam a écrit:J'ai une question qui me tracasse, n'ayant encore jamais participé à une course de plus de 100km: quand est-ce que vous dormez (si vous dormez et c'est peut-être un bien grand mot) pendant la course ?
Je n'en vois quasiment aucune mention dans ce sens ni dans vos CR ni dans les différents commentaires et "courir" pendant +30h sans dormir m'intrigue tout particulièrement. Et pis, si je viens à monter sur de telles distances, je voudrai bien savoir avant plutôt que découvrir pendant
Ma question mérite peut-être l'ouverture d'un nouveau fil ?
Salut Jam,
Sur ce GRP, je n'ai pas dormi juste un coup de mou en repartant de Cauterets avec un début de montée (30 minutes) du col de Riou en mode somnolence. Après c'est revenu.
Globalement, sur les formats 100 miles (GRR, GRP, UTMB), je fais une nuit blanche sans difficulté.
J'ai juste les yeux un peu explosés à cause de la frontale et quelques moments de mous.
Mais l'excitation de la course permet facilement de tenir.
N'ayant jamais eu à passer 2 nuits je n'ai pas l'expérience pour te répondre.
Val
Tous les formats moins de 30-36h je ne dors pas (Euskal, Lavaredo etc...).
Plus long:
GRP 2012: j'ai dormi 1/2h dans la verte. Ca m'a permi de remettre mon estomac en route qui ne voulait plus rien avaler
UTMB 32h de course: je n'étais pas parti pour dormir. Grop coup de mou à Champex (chaleur) j'ai dormi 20 minutes et suis reparti comme une balle. EB: pas dormi: ce fut une énoooorme erreur, j'y ai foiré ma gestion de course et termine en 41h avec des hallucinations à partir de 36h de course. Ronda: j'ai dormi 2x 1/2h et une micro sieste de 2 minutes debout sur mes batons (hallucinations intellectuelles)(54H): grand bien m'en a pris je suis arrivé presque frais hormis l'état de mes pieds
Bref: outre le coté fatigue pure le sommeil me permet notamment de couper avec un mauvais cycle et de relancer ou avoir une dynamique positive
Merci à tous pour vos très intéressantes contributions. Vos retours semblent donner la tendance suivante: en-deça d'une seule nuit de course, pas vraiment besoin de dormir ou à défaut quelques rapides plages de repos. Au-delà, une gestion (stratégie ?) du sommeil est plutôt à prévoir.
J'imagine néanmoins que notre "dette" de sommeil avant course liée à nos modes de vies, et nos cycles de sommeils persos, peuvent avoir un impact certain et différent en fonction de chacun. En clair mieux vaut arriver bien reposé avant la course.
Encore merci à tous.