J'ai eu ce type de malaise au 40e d'un marathon. J'étais cuit mais pas en souffrance, j'avais même réussi à reprendre le train du meneur d'allure 3h15 qui venait de me doubler. Soudainement pendant une toute petite montée, mes jambes ne me portaient plus, après trou noir jusqu'au réveil avec une perf de sérum phy dans l'hopital de campagne. Je n'ai pas eu de malaise, mais j'ai déliré. Pour l'anecdote quand le pompier m'aurait dit: "vous ne pouvez pas continuer vous avez de la fièvre", j'aurais répondu: "donnez moi un ibuprofène, ça va passer.", alors que je prends même pas de paracétamol pour un rhume...
Je transpire beaucoup et au semi, je me suis fait la remarque d'être très peu humide, j'ai vu ça comme un bon signe... J'ai eu une déshydratation sévère, j'ai bu un peu à chaque ravito, mais certainement pas assez et surtout j'ai bu que de l'eau. Le printemps avait été très frais et mon corps ne s'était pas encore habitué au chaleur (pourtant très douce).
Pour moi, ça ressemble à ton malaise, c'est assez fréquent sur marathon, cela ressemble au cas du marathonien qui se prend le tram:
http://www.dailymotion.com/video/x3guvh ... -tram_news .
C'est très impressionnant pour les accompagnants, depuis j'ai eu droit de ne faire que la saintélyon "car en plein hiver, au moins tu n'auras pas trop chaud".
Je n'ai pas refait de marathon depuis et ça me fait un peu peur, mais je crève d'envie d'en refaire un.
Maintenant je pense mieux ressentir les signes d'une forte déshydratation (maux de tête, perte de vigilence).
Je retenterai sur un marathon d'automne, le corps aura eu tout l'été pour s'habituer à la chaleur.
Je me demande si tant pis si ça fait trailer, il ne faut pas dans mon cas partir avec un petit camelbag avec sa boisson testée à l'entrainement, crocsman trinballe bien une échelle !
Je n'ai pas vraiment de solution à t'apporter, mais je voulais juste témoigner que ça n'arrive pas qu'à toi.