KiKiKoureur a écrit:tiguy26 a écrit:Raccourci sympathique mais un peu facile.
Je ne compte pas le nombre de coureurs qui se sont collés dans des sas ne correspondant pas à leur niveau, qu'il a fallu doubler au cours des 15 premiers kilomètres.
Mais peut être ai-je été trop modeste ? Aurais-je dû faire preuve de plus de prétention et m'inscrire avec les moins de 8h00 quitte à créer qq bouchons dans les parties techniques?
L'an prochain pour la 60eme avec 15000 coureurs, ça va faire une belle rando.
Faudra-t-il se mettre en moins de 7h00 pour voir au delà de 1m50 ?
Oui, mais j'avais bien écrit "au 30ème kilomètre" et non au 15ème.
A part ça, l'équation est simple: 10000 coureurs sur les 15 premiers kilomètres = 1 coureur tous les 1m50 si la répartition est idéale. Il suffit d'en être conscient dès le départ.
Après, pour s'en sortir, il y a plusieurs solutions:
- S'améliorer suffisamment pour courir dans le top 50...
- Courir suffisamment lentement pour être dans le last 100...
- Se surestimer pour partir dans un meilleur sas quand sas il y a (C'est le plus facile d'ailleurs!)...
- Arriver avant les autres sur la ligne de départ...
- Eviter les gros bastringues et se cantonner sur les courses moins fréquentées...
- etc...
Bref, les mecs qui s'alignent sur une course de 10000 partants et qui se plaignent de la présence gênante des autres me font toujours sourire!
Vos affirmations me conviennent car elles apportent de l'eau à mon moulin.
Je vous demande juste maintenant de transposer ton équation si simple sur des chemins et sentiers verglacés et d'intégrer le paramètre sécurité.
Réfléchissez aux techniques de base en descente sur terrain instable et/ou très glissant et appliquez cette réflexion à l'équation en y ajoutant le facteur nombre de coureurs.
Si je vous fais sourire, et que cela vous permet de passer une journée agréable, j'en suis ravi.
Par contre, que vous portiez un jugement simpliste sur les autres, montre juste les limites de votre réflexion sur le sujet.
Les motivations qui m'ont amené à participer à l'épreuve ne regarde personne, surtout pas vous.
Par contre, les personnes enroulées dans une couverture de survie sur le bord d'un chemin, d'autres trainant la patte avec une cheville ou un genou en vrac, cela m'a interpellé et amené à réagir, visiblement maladroitement, quand je lis votre commentaire.
La seule et unique question que je pose est la suivante :
La Saintélyon ne va-t-elle pas devenir l'épreuve du plus grand nombre de blessés ? Ce serait dommage, vous en conviendrez, non ?
Cette épreuve est unique, superbe, mais je crains qu'elle ne perde son âme, sur l'autel du fric.
Enfin, vous avez complètement raison, il y a quantité de magnifiques épreuves où la lumière de ma frontale éclairera autre chose que les fesses du concurrent qui me précède et c'est tant mieux.