Fantastiesj a écrit:Bonjour à tous !!
Présent sur le 42 dans ... 12 jours
J'ai quelques questions.
1) Est-ce qu'il y a de gros risques de bouchons sur le Marathon ? Si oui, à quel(s) endroit(s) ?
Les premiers kilomètres sont-ils suffisamment larges ?
2) J'ai cru comprendre que les 17 premiers kilomètres jusque Vallorcine étaient relativement roulants. Est-ce qu'après, il y a d'autres portions où il y a bien moyen de relancer ?
Pour un être humain dans la moyenne, pas pour Kilian
3) En espérant que vous n'ayez pas répondu "dans les descentes" à la question 2
![Mr. Green :mrgreen:](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)
car je n'en suis pas spécialement fan
Vous qualifieriez comment la descente des Posettes ? C'est très raide et technique ?
Est-ce qu'il y a des passages plus compliqués selon vous ?
Est-ce que certains passages peuvent rapidement devenir boueux (en fonction de la météo) ou on est plutôt sur un revêtement caillouteux ?
Merci d'avance pour vos renseignements !
Bonne fin de prépa
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
1- le premier bouchon, comme le dit Bubulle, c’est à la sortie d’Argentiere, pour monter au Planet. Je pense que ça ne dure pas aussi longtemps qu’il le dit. 2 minutes à tout casser, mais quand on attend ça paraît abominablement long. C’est pas la peine de s'énerver pour essayer de doubler; mieux vaut en profiter pour récupérer quelques bpm; ils te serviront plus tard.
Ça coince ensuite un chouïa sur le tout début de la montée aux Posettes. Un bon raidillon de 100m sur lequel je n’essaieraIs pas de doubler; ce serait trop cardio. Tu as ensuite 350m de grimpette sur un chemin un peu étroit. Tu avanceras au rythme de ceux qui sont devant, mais c’est rare que tu te retrouves, après vingt kilomètres de course, derrière des gars qui seraient beaucoup trop lent pour toi. En deux ou trois heures, on a normalement eu le temps de trouver son wagon. Si tu veux refaire ton retard tu peux courir sur la piste de ski sur laquelle tu débouches un petit kilomètre avant le col des Posettes. Si tu ne connais pas la suite, garde des réserves car la deuxième partie de la course nécessitera quelques ressources. Après, le passage de la passerelle au dessus de la route qui suit le ravitaillement de tré-les-champs exceptée, tu ne devrais pas être gêné.
2 c’est roulant pour un montagnard mais tu prends quand même 500 ou 600 m de dénivelé sur ce segment. Tu peux pas mal courir, mais c’est vallonné, il y a des bosses qu’on croit pouvoir courir; le danger c’est de se cramer en se croyant trop beau sur cette partie. Les dix minutes que tu pourrais gagner ici, coûteront une bonne heure sur la montée vers Flégère si tu es cuit.
3. La descente des posettes n’est pas très technique à l’exception d’un petit passage où tu empruntes des marches en bois qui peuvent être particulièrement pénibles s’il pleut.
La descente du Béchar en revanche (juste avant de remonter vers Flegere), peut être très retorse. Des rochers et des gros cailloux. Quand on fatigue on a du mal à plier les jambes, les marches sont hautes et c’est un poil casse gueule, surtout si c’est humide.
La boue, pas trop de risque, ce sont des terrains qui en général absorbent bien les précipitations et c’est moins inquiétant que les pierres ou les racines mouillées. Ça pourrait être spongieux dans le faux-plat descendant qui longe l’Arve entre le Tour et Montroc.
J’ai fait six fois cette course. Un record en 5h30, sans le Bechar et 7h00 la dernière fois que je l’ai faite, un jour sans forme mais avec Bechar.