jac a écrit:En compétition, vous n’avez besoin que d’eau, de sucre (peu importe que se soit du sucre usuel, du glucose, du fructose ou du miel). Il n’existe aucun autre produit miracle, ni ginseng, ni gelée royale, ni biscuit protéiné, ni sachet de ceci ou de cela qui peut vous faire courir plus vite que ce que vous avalez, ni vous donner des forces particulières. Il n’y a que ceux qui vendent ces produits qui l’affirment !
64. – A l’arrivée, si vous êtes très éprouvés, ne buvez une boisson que très légèrement sucrée. Par exemple, un morceau de sucre pour un verre d’eau. Si vous prenez un jus de fruit, coupez le très largement d’eau. Ensuite, progressivement, une demi-heure après environ, vous pouvez prendre une boisson plus sucrée. Une forte prise de sucre par un sujet très éprouvé, et ne faisant plus d’effort, risque d’entraîner une crise d’hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang), qui peut aller jusqu'à faire perdre connaissance.
Serge Cotterau
Euh, oui mais non !!
C trop incomplet pour être honnête comme affirmation.
Effectivement aucune boisson, poudre, barre... ne nous fera courir plus vite que ce que notre entrainement a permis de développer comme capacités.
Par contre, on ne peut pas dire que l'apport optimal en compétition est composé uniquement d'eau et de sucre, encore plus en ne différenciant pas de quels "sucres" tu parles.
Pour être efficace, une boisson d'effort à besoin d'être la plus isotonique possible, C à dire comporter des minéraux (surtout du NaCl, du sel quoi, pour la rendre isotonique). De cette façon elle sera mieux tolérée par l'organisme et améliorera nettement sa disponibilité.
Niveau apport glucidique, on pourrait à la rigueur se contenter de sucres si on était perfusé avec une vitesse continue de ta solution sucrée. Hors, on sait bien qu'en compet', comme à l'entrainement, la gestion de l'alimentation est parfois hasardeuse. Avoir un apport de glucides de différents types (index faible à élevé, absorption lente à rapide quoi pour faire simple) permet d'éviter le genre de problème que décrit Serge Cotterau dans ta situation, l'hypoglycémie réactionnelle, qui est du à un apport de sucres rapides et ensuite plus rien. Cela permet aussi de moins taper dans les réserves de glycogènes en fournissant des glucides de façon régulière.
De plus, les travaux des dernières années ont prouvé que l'apport d'autres éléments (tels les BCAA) dans la ration compétitive permet d'augmenter la durée d'effort, dans des conditions nettement meilleures, au niveau musculaire comme au niveau neurologique. Et améliore très nettement la récupération ultérieure.
Enfin, sans polémique, Serge Cotterau (malgré tout le respect que je lui porte) n'est pas une référence en matière de nutrition sportive.
De ce coté là, il vaut mieux se tourner vers Denis Riché. Je te renvoie vers la dernière référence en date, "Micronutrition, santé et performance" chez De Boeck, une somme sur la nutrition de l'effort (qui remplace en guise de référence le précédent "Guide nutritionnel des sports d'endurance" du même auteur)
Voilà, bon dimanche
Cédric
PS: alors, ça donnait quoi ce pavé de bœuf d'hier ??
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)