j'y vais de mon 2ème post annuel.
Ma 3ème STL après 2016 et 2017. Pour moi, clairement la plus dure. Je misais sur 14h au vu de mes 12h30 de l'année dernière, et j'ai finalement mis 14h15mn, avec un gros coup de mou au 25ème km.
J'ai fais les derniers hectomètres avec un gars de 64 ans qui en était à sa 18ème STL. Il me disait qu'il n'avait jamais morflé comme ça, ce qui me rassure.
N'ai pas eu de problème, ni avec les autres coureurs, ni avec les ravitos. il faut dire que, comme d'hab, je suis parti dans les tous derniers de la dernière vague, après avoir tranquillement patienté à l'abri jusqu'à 00h20. Le temps de danser sur de la techno 3mn sous la pluie et hop, action !
Ca présente l'avantage que tu es sûr d'être devant tous les gens que tu doubles ... et surtout que quasiment personne ne te double. Et puis, passer 14 h à doubler des gens en ayant poireauté 10 mn sur la ligne de départ, ça me paraît meilleur pour le moral que de se faire doubler pendant 14h en ayant poireauté 1h30 sur la ligne de départ pour être dans la 1ère vague.
Pour un poireau dans mon style, en tout cas, c'est l'évidence.
Accessoirement, on arrive dans des ravitos plutôt peu encombrés, avec des bénévoles que je suppose plus décontractés (et toujours aussi sympas). Je crois que les bénévoles aiment bien les poireaux.
Bien entendu, la conséquence est que, glace ou boue, tu passes après 6000 personnes et que, forcément, les chemins sont cauchemardesques. Mais bon, c'est un peu la particularité de la STL, non ?
Niveau matos, je confirme l'excellence de la veste étanche/respirante Kalenji. Celle de 2017 n'était pas bleue mais noire et présentait l'avantage de ne couter que 35€ en "fin de série" chez decathlon en juillet dernier.
Après m'avoir sauvé de la flotte pendant 7h sur la CCC, elle m'a à nouveau bien aidé.
Idem pour les hoka mafate speed 2, qui mordent la boue avec gourmandise, surtout avec mes 100kg de posés dessus.
Une pensée pour les pov' gars de queue de peloton qui avaient cru que "les routes, c'est bon, ça passe"...
Ce n'était sans doute pas la bonne édition pour vérifier cet adage probablement pertinent les autres années.
L'avantage des mafate c'est aussi qu'après Soucieu, tu n'as pas les genoux qui explosent et tu "grilles" tous les boiteux et autres "randonneurs par la force des choses" (500 places remontées sur les 20 derniers km). Et aucune douleur (ni genoux, ni pieds...) ce qui me change des deux éditions précédentes.
Et miracle, pas de gamelle, pour la première fois.
Autre miracle, pour la première fois aussi, un tshirt finisher en XL !!!! Certes, j'y suis boudiné, mais là, c'est la faute à la raclette, pas à l'organisation.
Au total, je reste un grand fan de la STL. Je n'ai pas assez d'ancienneté pour savoir ce qui s'est dégradé ou pas et mes faibles performances ne m'amènent sans doute pas les même nuisances que d'autres ont évoquées précédemment. Je n'ai pas non plus beaucoup de points de comparaison avec d'autres courses.
En particulier, j'aime bien les conditions dantesques et, sur ces deux dernières éditions, j'ai été gâté !!