Préparation Mentale pour un 24H sur Piste

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar Fufu » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 14:35

la préparation mentale a déjà fait un sujet, mais là ce post est spécifique pour un course de 24H sur piste.
Je n'ai aucune expérience de 24H, mais je me pose la question sur la prépa mentale spécifique sur ce type d'épreuves ou la boucle fait entre 200m à 1000m selon la course.

Déjà que courir sur 24H me parait difficile, mais en plus tourner en rond autour d'une piste cela rajoute à mon avis à la difficulté...
Comment vous préparer vous à çà ?

Intégrer vous une sortie spécifique par semaine sur piste de 1h à 2h pour vous faire le moraL?

J'avoue qu'à ce jour c'est le gros point bloquant qui m'empéche d'envisager un jour ce type d'épreuves.

Le trail même long ma pose moins de pb, le paysage change au fil de la course ce qui engendre moins de monotonie à mon avis.

Messagepar fretless » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 16:14

Même question que Fufu - voulant "m'offrir" un 24 h pour mes 50 ans en 2011 - avec en plus, l'aspect gestion temps. Car c'est ce qui m'attire dans le 24h, cette double dimension de gestion du temps et gestion de l'effort dans le temps.
Avez vous des conseils de lecture autre que Bruno Heubi (dont j'ai eu suivi certains conseils), histoire de diversifier les approches?
Merci

Messagepar gdraid » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 18:00

Difficile question :!:

On s'entraine pour bien des choses, mais pour le mental ... :shock:

En ce qui me concerne, j'ai mis les pieds sur ce genre d'épreuves, pour la première fois en juin 2007 sur le circuit de 1025 mètres des 6 jours d'Antibes, en guise de retour et de rééducation à la course à pieds.

Je ne me suis pas poser la question du mental :roll:

Mon seul but fut de ne pas céder à l'abandon, quoi qu'il arrive.

Les bonnes raisons d'arrêter ne manquèrent pas, comme pour beaucoup d'autres coureurs :
- les nausées abominables empêchant momentanément, toutes ingestions liquides ou solides,
- les ampoules si douloureuses quand on repart après un arrêt fut-il de 5 minutes,
- les tendinites plus ou moins féroces les unes que les autres, avec entre autres, "la périostite" ; "le releveur"...
- la fatigue et la somnolence, à certains moment du jour ou de la nuit.
- les conditions météo,
trop chaud, ou trop froid suivant les saisons,
la pluie, les vêtements mouillés, les chaussures, les socquettes et les pieds trempés, et parfois gelés ...

Heureusement, l'automédication, les médecins, les kinés ou autres ostéopathes, sont là pour remédier à ces risques d'abandons par la douleur.
Le mental aidant, tous ces soins remontent efficacement le moral.

Les tables de ravitaillements sont des lieux souvent utiles au soutien du moral, pour les besoins, tour après tour,
- de boissons gazeuses ou plates, sucrées ou non,
- d'aliments sucrés ou salés ect...

La présence des bénévoles en place, et du rare public, apportent, surtout la nuit, un bon soutien moral.


En ce qui concerne les 24h en particulier, j'en serai à mon 3ème, à Séné dans le Morbihan, le 1er mai prochain.

Je réaliserai comme à St Doulchard en octobre 2007,
et comme à Brive la Gaillarde en mai 2008,
un 24h non stop, (aucun repos), que des arrêts techniques les plus courts possibles, avec l'objectif sage, de 125 km minimum.

Ma solidité mentale de V3, devra me permettre une fois de plus, de ne pas abandonner, quoi qu'il m'arrive de douloureux ou déprimant.


Mes entrainements sont, souvent en solitaire, essentiellement en nature, avec des rencontres animales que je provoque autant que possible. Chevreuils, chamois, sangliers, lapins, renards, blaireaux, faisands, et toute la flore, en sous-bois, en plaine, ou en montagne ...

Je fréquente surtout,
- le massif des 3 Pignons, et notamment le circuit des 25 bosses, pour la région de Fontainebleau.

- les monts boisés entre Sisteron et Digne-les-Bains, entre 400 et 1400 mètres d'altitude, en Provence.
C'est peut-être là que mon mental progresse d'année en année :lol:


En compétition d'Ultra, le fait de marcher et de courir jour et nuit, sur un circuit court, en général en ville, ne m'a pas encore posé de problème.

Au contraire je découvre au fil des courses, sur ces boucles courtes, le moyen de rencontrer une foule de personnages souvent passionnants, avec lesquels les échanges durant les épreuves , sont bénéfiques au maintien du moral et du mental.


Les experts comme Bruno Heubi, ou Papy par exemples, connaissent peut-être l'art d'entrainer le mental du coureur de 24h et plus :roll:

:wink:
JC

Messagepar grandware » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 18:08

Ben justement, c'est ça qui est bon...

Le lâcher prise... tu crois que c'est une grosse connerie et t'y vas quand même... Et moins tu te poses de question, et plus c'est bon....

Quelque chose me dit que tu fasses 6, 12 , 24 ou plus, l'approche est la même... Mais il est vrai que je n'ai aucun talent !!!!

Messagepar gdraid » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 21:50

grandware a écrit:Ben justement, c'est ça qui est bon...

Le lâcher prise... tu crois que c'est une grosse connerie et t'y vas quand même... Et moins tu te poses de question, et plus c'est bon....

Quelque chose me dit que tu fasses 6, 12 , 24 ou plus, l'approche est la même... Mais il est vrai que je n'ai aucun talent !!!!


Un 24h grandware, c'est 25% de talent et 75% de mental,
alors tu y as ta place comme tout le monde :!:

A bientôt pour le 1er mai prochain à Séné ... :roll:
On aura tout le temps de parler ensemble du "mental" :lol:
:wink:
JC

Messagepar jepipote » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 22:02

pas de préparation mental, faut juste débrancher le cerveau....

jepipote-qui-pense-faire-un-truc-comme-ça-un-jour :lol:

Messagepar gdraid » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 22:30

jepipote a écrit:pas de préparation mental, faut juste débrancher le cerveau....

jepipote-qui-pense-faire-un-truc-comme-ça-un-jour :lol:


Tu as raison Hervé :!:

Débrancher le mien je sais faire, c'est pourquoi je n'y avais pas pensé ... :roll:
:lol:
JC

Messagepar supersteph69 » sa fiche K
» 15 Déc 2008, 22:33

j'ai fait mon premier en mars 2008, abandonnant au vestiaire le peu de neuronnes dont je dispose et tout c'est trés bien passé :shock:

Messagepar Fufu » sa fiche K
» 17 Déc 2008, 20:11

"débrancher le cerveau" c'est une solution,
mais j'avoue que la 1ére image qui me vient à l'esprit quand je pense à un 24H sur piste , c'est celle d'un hamster qui tourne dans sa cage :roll: .....

tant que j'aurais cette image dans ma tête je ne pourrais envisager un jour ce type d'épreuves et c'est bien dommage.

merci pour vos réponses

Messagepar gdraid » sa fiche K
» 17 Déc 2008, 21:47

Fufu a écrit:"débrancher le cerveau" c'est une solution,
mais j'avoue que la 1ére image qui me vient à l'esprit quand je pense à un 24H sur piste , c'est celle d'un hamster qui tourne dans sa cage :roll: .....

tant que j'aurais cette image dans ma tête je ne pourrais envisager un jour ce type d'épreuves et c'est bien dommage.

merci pour vos réponses


Tu connais un amster, ou un coureur qui tourne 24h en cage :?:
:shock:
Aucun rapport :lol:
:wink:
JC

Messagepar germaine » sa fiche K
» 18 Déc 2008, 11:17

Fufu a écrit:mais j'avoue que la 1ére image qui me vient à l'esprit quand je pense à un 24H sur piste , c'est celle d'un hamster qui tourne dans sa cage :roll: .....


Je comprends si bien tes raisons que pour ma part je ne me sens même pas capable de faire un 10 kms sur piste, je me suis toujours dégonflée chaque fois qu'on me poussait à le faire ....de plus tourner pendant 24 h sur une piste, toujours dans le même sens doit faire travailler plus un côté du corps que l'autre et ça n'accentuerait pas tous les bobos qu'on connait déjà sur un circuit normal ?

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