Lundi 27 avril, j'entame une nouvelle semaine-test dans ma préparation à l'UTMB, et juste deux semaines après les Citadelles, j'ai l'impression d'avoir récupéré un peu de forme. Au programme :

Lundi matin : visite chez l'ostéopathe

Lundi après-midi : petite sortie longue, aller-retour à la TO du Caroux en partant de la maison (env 20kms pour 867 m D+)

Mercredi : 3 X 400m après échauffement, puis retour au calme (30')

Vendredi : La Ronde des Mille au printemps à LaSalvetat sur Agout (53,7 kms pour 1600m D+)

Dimanche : Les foulées stéphanoises des Cerises (10,5 kms pour 210m D+)

 

D'emblée, j'ai décidé pour vendredi de tester les effets d'un départ raisonnable. Je dois cette fois accepter de voir partir la meute et ne pas essayer de m'accrocher aux mentors et autres coureurs de la « petite » distance, ni même aux relayeurs. Le but serait d'arriver relativement frais au 15^ème km, et de ne pas craquer là où l'organisation laisse le choix entre les deux parcours.

Le jour J, je me place donc tout derrière au départ et très vite m'aperçois de l'erreur : Je me trouve enfermé dans un rythme qui n'est pas le mien, je piétine trop et finis par développer ma foulée en doublant sur les trottoirs et autres bas-côtés, tout en essayant de rester en dedans. Je réalise alors que le choix du petit ou du grand parcours se fait forcément au départ pour celui qui part prudemment, car opter pour le petit parcours au 13^ème km signifierait accepter un retard sur ses capacités : il ne resterait alors en effet plus que 11 km pour essayer de se défoncer...En attendant, je me délecte de doubler dans les premières montées alors que beaucoup marchent déjà, et je bascule dans la descente après 1h02 de course. A peine un peu plus tard, vers le 10^ème km, apparaissent déjà les crampes au mollet droit : je n'y prêterais pas encore attention, estimant alors avoir à faire à une séquelle des Citadelles qui n'empirera pas.

 

 

J'arrive au 1^er ravitaillement en 1h24 en compagnie de Coureurfou84, qui finira par me larguer au gré des montées qui s'enchaînent par la suite (lui finira 11^ème). Le second tronçon est pourtant beaucoup plus monotone, voire assez roulant ; j'en profite pour prendre quelques photos : Pascalarmissan en profite, lui, pour me doubler ! 

 

 

 

 

 

 

 

  Arrive bientôt le second ravitaillement (3h16 decourse)  Lamontélarié, avec son église magnifique et les ennuis qui s'aggravent : les crampes au mollet droit sont permanentes et il n'y a pas de sel au ravito ; de plus, a force de compenser, une douleur s'est maintenant installée dans l'aine. Bien décidé à finir, je continue malgré tout mon périple, d'autant que je ne ressens pas trop de fatigue quand même. Hormis quelques passages boueux (rien à voir cependant avec Les Citadelles), les pistes et sentiers sont toujours aussi roulants, mais les douleurs m'empêchent de courir correctement, surtout que survient vite un nouveau bobo sur la face interne de mon genou : c'est désormais toute la jambe droite qui déconne ! Les seules petites descentes techniques qui suivent me rendent malheureux, car je ne peux que les subir au lieu de les dévaler avec plaisir.

 

 

 

 

 

 

 On enchaîne ensuite pistes, sentiers puis route pour atteindre le pont sur le Lac de la Raviège, avant de rejoindre un sentier un peu plus ludique ; nous avons droit au final des 2 précédentes éditions. Je m'arrête dans les genêts pour prendre en photo la cité puis déroule gentiment jusqu'à l'arrivée (31^ème en 5h44'55).

 

 

Je passe la journée de samedi à boiter, surtout dans l'après-midi pour « encadrer » la course au Trésor promise à l'anniversaire de ma fille Eline ....et m'enduis le genou de Voltarène pour la nuit.

 

Dimanche, encore hésitant, j'arrête le réveil avant qu'il ne sonne ; de toute façon, toute la famille se rend à St-Etienne d'Albagnan. Alors que j'ai rempli mon inscription, les filles courent admirablement puisqu'elles arrivent respectivement l'une 2^nde au scratch et l'autre 1^ère féminine ; vient ensuite le tour des « grands » : je prends un départ plus que prudent et pousse le fiston à appuyer plus que moi. Au bout de quelques centaines de mètres, la forme est bien là et la douleur au genou, bien que gênante, ne semble pas devoir empirer. Du coup, je décide d'accélérer un peu et après avoir remonté une douzaine de concurrents (dont Rémi, le fiston, qui finira malgré tout 3^ème cadet en ayant couru surclassé et donc 1^er minime, à peine 2 minutes derrière moi), j'en termine en 50'24 à la 12^ème place.

 

 

 

Ce dimanche 03 mai, en courant, j'étais bien décidé à m'octroyer une semaine de repos sportif total, mais voila, le soir même, après une bonne séance d'étirements, je ne me suis plus permis que 2 jours sans sport, languissant déjà de retrouver dès mercredi mes petits sentiers déserts ...