Récit de la course : Trail de la Drôme - 46 km 2009, par Belet

L'auteur : Belet

La course : Trail de la Drôme - 46 km

Date : 19/4/2009

Lieu : Buis Les Baronnies (Drôme)

Affichage : 3019 vues

Distance : 46km

Matos : Asics Gel Trail Attack.
Pantalon Kanergy
T-Shirt Adidas + T-Shirt manche Longue Railight.
Sac RaidLight Olmo 5L.

Objectif : Objectif majeur

7 commentaires

Partager :

Trail de Drome - 46km - Ultra Vivant

     Il est 7h. On quitte le petit village de Caseneuve (84) où nous avons passés une magnifique soirée avec des amis, il faut maintenant remonter de l'autre côté du Ventoux pour rejoindre Buis. La route qui y mène est magnifique C'est déjà vraiment le printemps dans la région, les villages accrochés aux montagnes, les maisons isolées au milieu des champs de lavande, si j'avais pas un truc à faire je m'arrêterais tous les 500m pour sortir l'appareil photo.

   Mais voilà, j'ai un truc à faire. Ho pas grand chose, la distance d'un marathon à courir sur les crêtes drômoises, une formalité.


   Arrivée sur Buis, 8h30, Damien est là et peu me faire mon strapp à la cheville droite, un reste d'entorse d'une sortie Frange Verte la semaine précédente. Elle ne me gêne pas pour courir mais les tendons ont un peu morflé, le kiné m'a préconisé de strapper, puis ca me rassure pour pouvoir gérer les descentes sans crainte d'une cheville baladeuse.

 Belet, Ema & PhilDeVal (Photo: Gibus)

  J'suis toujours aussi lent à me préparer, il est l'heure de se placer sur la ligne et j'dois avoir couru 200m, tu parles d'un échauffement. J'y retrouve Gibus, ainsi qu'Ema et PhilDeVial, on échange quelques mots. Ema me donne des conseils sur quelques parties glissantes, même si je ne me rappellerai pas de tout c'est quand même très gentil.


Remy, Christophe, Damien & Moi

   Sous l'arche on se regroupe avec Christophe, Damien & Remy. Nath & Malo sont là et prennent quelques photos, l'ptit troll ne se rend pas vraiment compte que son anonyme père, et les quelques 500 coureurs présents, vont monter la montagne et courir pendant  plusieurs heures. Mais ça l'amuse beaucoup et il attend avec impatience le coup d'pétard.

  On s'élance, Dam est déjà légèrement devant, Remy ne tarde pas à nous lâcher aussi, on discute avec Christophe en attendant la première montée. Comme il me dit à ce moment là, "la course va se jouer au 30ème", alors quelques places de plus ou de moins, le tout est juste de garder un bon rythme pour pas trop bouchonner dans la montée... Deux kilomètres plus loin on y arrive, les premiers sont déjà haut dans la colline, impressionnant.

    Je l'ai bien étudiée cette montée, 2km très raides avec des pointes à plus de 20%, je sais que je ne fais pas le poids dans ce genre de profil. Dès le début Christophe s'éloigne, je ne cherche pas à le suivre même si je le garde en vue, il est certainement plus fort que moi dans la pente et a une autre expérience du long, moi je ne peux pas prendre le risque de me griller si tôt. Je marche rapidement et ai pourtant le cardio beaucoup trop haut à mon gout, ca ne veut pas descendre, peut être le manque d'échauffement, ou le stress du départ, va savoir...

   Dix minutes qu'on grimpe, je suis le petit train des marcheurs mais ai toujours le coeur dans les tours. Le mal de crane que j'ai depuis le début semble s'amplifier, et puis j'ai les chaussures mal serrées, ça va me gêner pour les descentes. Je décide de m'arrêter pour refaire les lacets, je prends mon temps, perds 1mn30 et en me baissant le mal de tête est devenu véritable migraine. Sympa, il me reste au minimum 4h à supporter ça, je me dis que la course va être un bel enfer.

Photo: Gibus

   Pour l'instant ca m'empêche quand même pas de marcher, ca serait même plutôt mieux qu'à l'arrêt, donc je repars, de toute manière pas question d'abandonner après même pas 30mn de course. Évidement plus de Christophe à l'horizon, il y a de grandes chances que je ne le revois plus mais c'est p'tet aussi bien, le conseil du coach avait été de faire sa course sans s'occuper des autres.

   La petite pause m'a quand même fait gagner un dizaine de puls, j'suis plus serein. Je reste dans le train sans chercher à doubler. On a grimpé 400m, le gros morceau est passé, ca devient moins pentu, je me remet à alterner marche et course, double quelques personnes quand il y a la place, toujours sans forcer ni dépenser d'énergie inutile. L'attention portée au chemin me fait oublier le mal de crane, il s'estompe peu à peu.

   La première heure arrive en même temps que le sommet, 8km, je suis bien, le paysage est magnifique avec d'un côté la vue sur le Ventoux enneigé, de l'autre des collines tout aussi belles. On est désormais sur un large chemin de crête, légèrement vallonné. Sur le plat j'ai les jambes facile, je laisse dérouler sans forcer et me rend compte que je remonte doucement mais surement sur les groupes qui me précèdent, sans savoir si ce sont des coureurs du 23 ou 43km. C'est encore plus flagrant quand ca descend.

 Photo: Gibus

   Un concurrent que je dépasse me demande "t'es sur le 42? moi aussi, mais t'as le pas pressé dis donc!". Sur le moment il me met le doute, c'est vrai qu'on est qu'au premier quart. Mais d'un autre côté je tourne à 12-13 km/h sur le plat, à peine plus que nos allures d'échauffement, alors bon... La première vraie descente, un single, nous amène au premier ravito. Dans ces parties je suis vraiment plus rapide, et la totalité des coureurs se poussent gentiment en m'entendant arriver, je les salue et les remercie tous. Sauf un. Monsieur, largement battis, à sans doute décidé que le chemin était à lui et que je devais le mériter pour le doubler. N'étant pas du genre brutor, j'attends 10s, 20s, 30s, puis devant l'immobilisme avéré je fini par passer un peu en force avec quand même un "pardon - merci" de principe, pestant un peu à l'intérieur.

    Quelques secondes plus tard un autre concurrent, encore énervé je me dis que ça va être pénible si je dois perdre 30s pour doubler chaque gars. Et là totalement l'inverse, je suis encore à 15m quand il se met carrément sur le bas côté pour me laisser la place. Je le remercie d'autant plus chaleureusement, et alors qu'il enchaine ma foulée il remarque ma casquette: "Kikourou? Moi c'est Dany26, sur le 21km, et toi?". Trop sympa, on discute quelques secondes, on se souhaite bonne chance puis je m'envole de nouveau.


  Photo: Gibus

    Premier ravito, 12.3km, j'y arrive en 1h24. La table est bien fournie, j'avale deux grands verres d'eau et quelques morceaux de banane. Quelques mots aux bénévoles, à Dany26 qui m'a rejoint, je repars après 1mn30 et la plupart de ceux que j'ai doublé dans les kilomètres précédents. Il faudrait que j'apprenne à perdre moins de temps aux ravitaillements. Les 2 verres de flotte me ballottent l'estomac, mais heureusement la cote suivante est bien raide et en marchant, me laisse le temps de digérer un peu. Je monte à mon rythme et je m'étonne de rester en tête du groupe, j'arrive même à prendre un peu d'avance vers la fin.

   Encore un single dans les bois, légèrement boueux. Je m'amuse dans ce terrain difficile, mon poids léger facilite les appuis là ou je remarque de grosses glissades de mes prédécesseurs. J'ai un bon rythme, personne devant n'y derrière mais je me sens bien. A la sortie des bois je remonte sur une féminine, on atteint le point culminant à 1255m, le panorama est magnifique.


Photo: Gibus

   Ayant gardé mon portable dans une poche avant, je tente alors de faire quelques clichés. Mais pas facile de concilier la photographie avec la volonté de faire un chrono, de tenter de se stabiliser avec le souffle court. J'ai le pressentiment que l'ensemble va être très flou, et alors que je court avec l'appareil à la main, je manque de me prendre 3 gadins en cherchant le cadrage de ma photo suivante. En plus à chaque arrêt photo je perds 30m sur la féminine, je fini par ranger l'appareil en me disant que l'ami Gibus va en prendre plein et que ça sera le fera tout aussi bien. Appareil qui finira noyé dans un débordement de ravitaillement, malheureusement :((( 


Photos du portable avec Cardio @ 170 :)

    Je passe la féminine et attaque une belle descente, quelques parties techniques, dont la fin titille les 30%. J'assure mais descend quand même correctement, et double 4 autres concurrents avant d'arriver au second ravito, 20.5km, 2h16. J'avais prévu de refaire le plein de mon camel mais en tatant la poche je me dis qu'il doit en rester assez pour pousser jusqu'au ravito suivant. Re-banane, re verres d'eau, et re 1mn40 d'arrêt, je repars avec la féminine et 2 concurrents largués dans la pente, décidément...

   En préparant mon road-book, je m'étais dis "c'est au 2ème ravito que ta course commence, à partir de là tu peux augmenter un peu le rythme, donner un peu de train dans les montées". Sur le petit plat qui amenais au château d'Aulan j'ai donc fais le point. Les jambes nickel, et si j'ai déroulé plus tôt que prévu (passé la 1ère heure), j'ai pas forcé donc tout va bien pour la suite.

    J'ai appris au passage que j'étais avec la 7ème féminine. En me consolant avec un plateau féminin qui était presque aussi relevé que le masculin, c'est quand même pas top top. Même si c'est pas l'objectif principal je pense alors être assez loin de la 50ème place.

Photo: Gibus

    

    Sans rapport, mais passé une petite descente en sortie de ravito, la reprise est assez difficile, bizarrement je me sens d'un coup moins bien. J'ai les jambes qui commencent à tirailler. Aille me dis-je, 22ème kil, c'est pas totalement étonnant mais ça risque d'être long si ça commence maintenant. J'engloutis un gel que j'ai oublié de prendre au ravito. Je m'accroche aux 2 concurrents mais pas à l'aise, le rythme n'est pas là, j'avance plus, ai du mal à tenir les 10km/h. Pourtant je ne suis pas si mal puisque je reprend la tête et m'éclipse dès que la pente s'accentue. Un coup d'oeil à mon road-book fini de me rassurer, il annonce 5km à 5%, si la pente n'est que peu visible, elle se fait quand même ressentir.

   Après quelques kilomètres en solo, j'attaque des raidillons au milieu des strates géologiques et j'avise un groupe au loin, preuve que je continue ma remontée. Là des bénévoles qui contrôlent le passage des concurrents, j'en profite pour demander mon classement: 53ème. Wouhouhouuuuuuuu!!! On est à mi-course, finalement j'suis pas si mal que ça, surtout que depuis le 4ème km je n'ai pas vu quelqu'un me remonter. J'imagine alors que je vais bien pouvoir grappiller ces 3 malheureuses places avant l'arrivée, sans plus...

   Ça m'a quand même bien boosté et j'attaque maintenant les grimpettes plein d'entrain. J'ai les jambes alors j'en profite, repousse le moment où je suis obligé de marcher. Je reviens rapidement sur le groupe devant, on se pousse pour me laisser passer en montée, incroyable! 52ème, et de un. 51ème, hé hé hé. Je mange le 50ème au 25ème kilomètre et attaque une courte descente d'1km à 15%, 49 puis 48ème, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si facile, on ne m'arrête plus, j'suis euphorique.

     Un peu trop d'ailleurs. Alors que je visualisais déjà au loin ma prochaine victime, je me laisse aller dans la descente et manque de vigilance. J'entends alors un beuglement lointain derrière moi, je baisse de rythme, personne devant, c'est bizarre. Mais où est t'il donc passé? Dans le mille émile, je remonte doucement mais personne à ma rencontre, je me rend compte que j'ai raté une bifurcation à 130°, rien à dire sur le balisage, c'est moi qui n'ai pas regardé.

    Mince, quelle truffe, j'ai paumé plus d'une minute dans l'affaire, retour à la 53ème place, mais surtout le retour sur terre est un peu rude, d'autant que ça remonte, ça m'a coupé les pattes. Il me faut presque 5mn avant que je me décide à re-courir, légèrement dégouté :). Finalement je rattrape de nouveau les mêmes types qui se demandent visiblement s'ils ont des visions ou s'il y a des jumeaux sur la course, je me marre en leur narrant m'être loupé et ça me remotive, c'est reparti.

    Un long chemin forestier, légèrement monotone, doit nous amener au 3ème ravito. Légèrement en faux plat il a le même effet que le précédent, jambes qui durcissent, sensation de difficulté, je ne creuse plus l'écart et ai un peu de mal à revenir sur ceux de devant. J'ai cru voir Christophe au loin, mais des mecs en noir c'est pas ce qui manque, et c'est pas non plus le premier que je pense pouvoir être Christophe. J'ai une petite lassitude, un p'tit coup de ras-le-bol. On a passé les 3H de course, et il reste encore au moins 13km, donc pas la porte à côté. J'suis plutôt bien physiquement mais voilà, j'en ai marre, l'envie d'être arrivée.

   Juste avant le 3ème ravitaillement, une amorce de crampe au mollet alors que je tente de passer une côte en courant, on approche de la zone difficile, va falloir gérer. Je crois encore appercevoir Christophe au dessus de moi mais ne peux le confirmer, "le gars en noir" est déjà parti quand j'arrive à la table, toujours bien garnie. 32km, 3h28, et encore 1'30 d'arrêt. Je fais quand même l'impasse sur le remplissage du camel, il ne reste que 5km avant la descente, la poche me semble encore assez remplie pour tenir, sans que je sache exactement ce qu'il reste. Bizarrement je devrais me dire que je n'ai pas assez bu, cause probable des crampes, et au lieu de ça je continue à me controler en voulant éviter de tomber en rade complet avant le dernier sommet... Je finirai la course avec encore 1L dans le camel, 1kg que j'ai trimballé pour rien pendant 43km, va comprendre Charles :)

   Le road book est simple. 1km de montée à 10%, 1km de descente à 10%, 2km de montée à 10%, et ensuite 7km de descente, 800m D- jusqu'à l'arrivée. J'ai repris mon rythme correct, et j'entends alors Christophe me heler, il est au dessus de moi dans la première montée, grosso modo avec 3mn d'avance. Excellent. S'il me fallait un truc pour me booster la fin de course, ca ne pouvait tomber mieux. Evidement je vais chercher à le rattraper, et évidement il y a de fortes chances qu'il fasse tout pour ne pas que le fasse, le jeu s'annonce rigolo.

   Je passe la première montée au mieux, tiens le rythme sans marcher,  ca tire un peu mais les mollets semblent tenir, je commence aussi à comprendre qu'il est trop tard pour boire mais fait ce que je peux. Je remonte quelques concurrents, les fins de courses peuvent être terribles et certains ont de belles contractures ou des crampes qui les empêchent de courir. Je dévalle la légère pente suivante en forçant en allongeant vraiment la foulée pour la première fois depuis le début de la course, encore quelques places de gagnées.

   On attaque la dernière montée. Je le dicerne au milieu d'un petit groupe au loin. Celle là est longue, je sais que j'en ai pour au moins 15mn, il faut gérer. Impossible de courir tout du long, j'alterne marche et course, semble me rapprocher du groupe mais n'y vois plus Christophe, il a dû s'échapper. 

   J'arrive au sommet en pile 4h de course. Il ne reste plus que 7km de descente. Le début est assez plat et me tiraille les mollets, il faut relancer sans que ca craque, pas facile. J'ai rattrapé la totalité du groupe, et me lance à la poursuite de mon lièvre qui n'y est plus. Un dernier raidillon, et on bascule dans la vraie pente, ca me soulage les mollets et j'ai encore les cuisses pour tenir, c'est parti. Mais 6km, c'est long, même en descente, pas loin de 30mn.

    Les 10 premières minutes passent vitent, je m'applique à être fluide, me laisse entrainer pour prendre de la vitesse, allonge autant que possible, joue avec le terrain, légèrement technique mais pas trop, jamais dangereux, ça m'éclate. Pas de Christophe en vue mais c'est logique, on gagne pas 3mn comme ça, je sais que si j'arrive sur lui ça ne sera qu'en fin de descente, il faut continuer, relancer.

    Je double un concurrent qui marche, puis rattrape assez facilement Catherine Dubois, elle se retourne, je la rassure "pas de filles, elles sont loin derrière". Elle me propose de passer, c'est pas tous les jours qu'on court avec une championne alors je fais une mini-pause en profite d'un leger replat pour la suivre quelques mètres. "pas trop mal aux cuisses?" me demande t'elle? Ben non, moi c'est les mollets, alors pour l'instant ça va. Je devrais lui demander comment s'est passé sa course, mais j'suis tellement focalisé que la seule chose qui me vient c'est  "J'essaye de rattraper mon pote Christophe", auquel elle répond  "ahhh oui, il galoppe fort". Arf, ca me fait sourire, c'est bien ce que je pensais, il envoi du gros le gaillard. La pente se raidie de nouveau alors j'accèpte sa prédédente proposition, et reprend ma course folle.

   Passé les 20mn je commence à coincer. Les cuisses ne sont plus si fraiches, les kilomètres se font quand même un peu sentir, et toujours pas de men in black. On dicerne Buis de mieux en mieux, quelques échos du speaker. Depuis le début j'ai l'impression d'être Pozzato à la poursuite de Boonen, le mano a mano à distance, même si j'aurai du changer de référence puisque c'est Tom Boonen qui est resté devant au dernier Paris-Roubaix.

   Qu'importe, les dernières pierriers, je relance sans conviction, on entre dans Buis. Au loin j'apperçois un homme en noir qui double un autre concurrent, trop loin, ya plus rien à faire. Je descends le plus souplement possible les dernières cotes, ca devient dur quand il n'y a plus d'objectif. Puis l'entrée dans Buis et ses spectateurs, profite mon garçon, profite, ya plus qu'à dérouler.

    Ils applaudissent, encouragent chaudement, je remercie, les félicite à mon tour. Ils ont dans les yeux un mélange curieux. De l'admiration principalement, celle de voir un gars qui après presque 5h dans la montagne est toujours en train de courir, seul, vers l'arrivée. Mais également une pointe de curiosité, d'interrogation, l'observation d'une bête curieuse dont on se demande ce qui le pousse à faire ça. Je connais ce regard, j'avais le même il n'y a pas si longtemps à l'arrivée d'une certaine SaintéLyon...

    Et puis voilà, aujourd'hui, l'ultra, c'est moi...

7 commentaires

Commentaire de Gibus posté le 28-04-2009 à 09:43:00

Joli récit Arnaud.
C'est vrai que parfois il faut tout oublier, ne penser qu'à sa course, mais ce n'est pas facile.
Quelle patate et quelle gnack tu as eu sur ce magnifique parcours.

Commentaire de lulu posté le 28-04-2009 à 09:54:00

Bravo pour ta course tout en sagesse !!!
Un Cr très prenant : " Mais bon dieu, il va pas le manger ce meninblack ?"
Allez, au plaisir...

Commentaire de CROCS-MAN posté le 28-04-2009 à 15:27:00

Bravo pour ce marathon Arnaud, pas mal ta photo mobile, je sais c'est pas toujours facile.
Merci pour ce super récit et au plaisir.

Commentaire de phildeval posté le 28-04-2009 à 17:57:00

Excellent récit très prenant, bravo pour ta course, j'étais sur le 23 km et j'en ai bien eu assez.
Heu.. le mal de tête du départ ne résulterait pas de la soirée avec tes amis ?

Commentaire de franciss posté le 29-04-2009 à 11:50:00

Ben dis donc...Moi ça m'scie les CR comme le tien ! C'est de l'immersion totale avec une véritable envie de combattre à tes côtés...magnifique écriture Arnaud ! et bravo pour ta course !!

Commentaire de Pat'jambes posté le 29-04-2009 à 23:40:00

Ca m'impressionne ces courses de 5h et cette constante motivation à relancer pour attraper l'homme en noir !

Bravo pour cette course et merci pour ce récit très instructif.

Bonne récup'

Commentaire de seapen posté le 30-04-2009 à 10:07:00

Boujour Belet. Bravo pour ta course et merci pour ce récit haletant. Pas de répit jusqu'à la fin comme pour toi dans la course avec cet homme en noir qui t'attire comme un aimant, une bonne stimulation que tu as su trouvé. Salutations sportives.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran