L'auteur : Céd C' Bien
La course : Le Castor Fou - 23 km
Date : 7/6/2008
Lieu : Vauhallan (Essonne)
Affichage : 3021 vues
Distance : 22km
Objectif : Pas d'objectif
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Il faut que je me calme !!!!!!
30 Mai 2008
Aujourd’hui a lieu la course des Clayes sous bois, et la journée va être bien remplie.
Je participe à ce 10 km avec les Dunes d’espoir où notre camion Monster a décidé de nous rejoindre afin de peaufiner son entraînement pour le trail d’Ecouves.
Vous vous en doutez…Si Domi est là, la belle Taz n’est pas bien loin. Dans l’attente du départ, Domi me demande quels sont mes projets de course, et m’informe que le Week-end suivant, se tiendra a Vauhallan le trail du castor fou. Je lui fais remarquer que rien que le nom du trail ne m’inspire rien de bon.
Sur le moment je n’ai vraiment pas envie d’y participer car à la fin du mois je participe a la Transbaie… et je ne veux trop entamer le physique.
Il faut des fois écouter la petite voix de la sagesse qui vous dit « Je te déconseille de participer à ce trail, pense que tu pourrais te blesser et dans ce cas : pas de Transbaie cette année !! » et non la voie du petit diable qui vous murmure « Oh un grand gaillard comme toi, tourner les talons à un petit trail de 23 km, ne me dis pas que tu vas décliner cette course de ton calendrier ».
Je réserve donc mon pronostic de participation…J’ai la semaine pour réfléchir a ce que je ferai le week-end prochain.
7 juin 2008
Apres réflexion, ma décision est prise : Si la pluie est au rendez vous, je ne participerai pas à ce trail d’animal a queue plate, en revanche, si le temps est favorable, je serai de la partie. !!
Banco, la pluie ne s’est pas décidée à tomber….
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Me voici donc en route pour La course du Castor fou.
J’arrive sur les lieux, m’inscris, me prépare et puis patiente tranquillement que le départ soit donné.
Pendant mon attente, je scrute les alentours à la recherche de buffs ou casquettes Kikourou, rien, nada, que tch’i.
Puis une tête connue : Gilles des dunes, puis Isabelle des dunes, puis Philippe des dunes mais ma parole, ils sont tous là, mais sans la Joëlette cette fois.
Attention planquez les castors le départ vient d’être donné, dans l’euphorie je pars un peu vite, pas à fond, non ce n’est pas le genre de la maison, un petit 12 km/h. Le gros problème c’est que je me sens tellement bien, que je continue sur ce rythme… je me suis même débarrassé des dunes, ils courent pas si vite finalement !!!.
J’arrive à conserver ce rythme jusqu’au premier ravito du 7 eme kilo…Je me fais alors rejoindre par Isabelle, je continue avec elle à cette allure.
Le 11e kilomètre vient d’être franchi, mais là, je me rends bien compte que je dois lever le pied car la machine n’est pas loin de se mettre hors service.
Il me reste encore 12 kilomètre et il y a encore de bien jolis dénivelés à gérer, un peu de maintenance préventive, un coup de fouet, et ça repart. Un peu moins vite, mais ça avance.
Je n’arrive pas a me contrôler, le mental est là et me dit de lever le pied, les jambes suivent et veulent ralentir aussi, mais cette connerie d’euphorie ne veut pas me quitter.
Le démon : « Allez va dans le mur, va te calmer, va donc cracher tes poumons. »
16e kilomètre : je suis sur une partie très roulante depuis un kilomètre, encore deux kilomètres avant de retrouver les difficultés.
Tiens mon lacet est défait, zut !!!!! Je m’arrête afin de le refaire, me relève et repars, oh aïe aïe, enfin j’essaye de repartir, que c’est dur, c’est fou ce que les courbatures peuvent me calmer… cette fois ci, plus d’euphorie, envolée comme par magie !!!!!
Dernière ligne droite avant de drapeau à damiers, c’est bien la première fois que j’ai envie d’arriver aussi vite, mais il reste encore un petit bonhomme de chemin, ne me reste donc qu’à courir.
22 éme kilomètre, la fin est proche, c’est curieux comme je suis bien calmé…Petite explication : je viens de courir 20 bornes dans lesquels il y avait des dénivelés de 12% de moyenne, et là, sur une petite cote de 2% de 20 mètres de long je suis obligé de la monter en marchant …Et quand je dis en marchant je pèse mes mots (3km/h) je n’ai même plus la force de relancer arrivé en haut.
Allez Cédric, motive toi il reste 300 mètres, je franchis la ligne d’arrivée en 2 h 14.
Il n’y a pas de quoi être fier, car même si je suis content de mon temps, il y a d’autre façon d’arriver à ce résultat : sans se cramer comme je l’ai fait en espérant que cela me serve de leçon.
Je remercie les organisateurs de cette course, le parcours est vraiment très bien
Des remerciements à tous les bénévoles sans qui les courses ne seraient pas possibles
Merci aux spectateurs pour leurs encouragements pendant la course, cela nous motive
Et comme d’habitude Merci à vous d’avoir lu ce récits
6 commentaires
Commentaire de fanfan59 posté le 13-06-2008 à 20:45:00
Il va falloir effectivement freiner tes ardeurs si tu veux être avec tous tes amis Kikous à la Transbaie. Nous comptons sur toi Cédric ! Bravo pour ce nouveau parcours avec les Dunes d'Espoir. Décidemment, tu ne peux plus faire sans leur présence et ça, rien d'étonnant, ils sont géniaux. Bisous Céd et à très bientôt
Commentaire de la panthère posté le 13-06-2008 à 20:51:00
à bientôt donc, à la transbaie!......
ça va être géant!
Commentaire de _azerty posté le 14-06-2008 à 07:31:00
T'as pas fini de faire n'importe quoi, si tu continues à m'écouter.
Te voilà averti :-)))
Domi
Commentaire de moumie posté le 14-06-2008 à 10:42:00
salut Cédric,
Bravo pour ta course, mais attention les enchaînements tous les w-e, pense à te reposer aussi.
Au plaisir de te revoir
Fabienne
Commentaire de hellaumax posté le 14-06-2008 à 18:13:00
Salut Cédric
Pense quand même à prendre soin de toi! Mais ton enthousiasme fait plaisir à voir, et à lire.
Amicalement
Commentaire de laurent05 posté le 14-06-2008 à 19:39:00
bravo cédric
tu ne t'arrêtes plus
merci pour ce beau récit et bravo pour ta course
à bientôt
laurent
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