Récit de la course : Ecotrail 74 2007, par Olivier91

L'auteur : Olivier91

La course : Ecotrail 74

Date : 23/9/2007

Lieu : Sommand (Haute-Savoie)

Affichage : 2956 vues

Distance : 46km

Objectif : Pas d'objectif

6 commentaires

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Le récit d'Alice "Vamos Maman", ma petite femme, néo ultratraileuse

En lisant aujourd'hui ce qui a été écrit sur l'écotrail de Sommand sur kikourou avant la course, je me dis que j'étais vraiment complètement inconsciente quand je m'y suis inscrite. Dire que des coureurs expérimentés et affutés demandaient plusieurs jours avant le départ à connaître le parcours exact pour se préparer ! J'ai voulu, quant à moi, surtout ne rien savoir avant, pour ne pas être trop effrayée et ne pas faire marche arrière. J'avais dit partout autour de moi que je ferais cette course, je ne pouvais plus me dégonfler, mais quelle trouille j'avais ! Et j'avais décidé que je ferais tout au feeling, sans montre, sans cardio, sans carte, bref tout pas-comme-les-autres apparemment.
            Ma décision de m'inscrire sur ce premier ultra allait dans le but que je poursuis et qui a germé dans mon esprit en aout 2005 en voyant un homme de 75 ans sur le podium de l'UTMB qu'il avait fini en 40 heures (!!!) : me mettre à la course à pied (parce que apparemment ca conserve !) et faire un jour le CCC. J'ai fait le petit savoyard en mai, et Olivier s'inscrivant au Grand Raid de la Réunion, j'envisageais de faire le semi raid, mais j'ai tellement hésité et attendu, que la décision a été prise pour moi: inscriptions closes …
           Je me suis donc retrouvée samedi 22 septembre au matin au Vieux Campeur de Sallanches pour me racheter des chaussures de trail ou pour faire réparer les lacets des miennes (j'ai d'ailleurs finalement fait les deux). Le soir, j'ai tout de même demandé à Olivier et aux copains qui étaient chez nous à St Nicolas pour faire eux aussi le 46 ou le 20 km, s'ils avaient quelques indications sur la course à me donner … Heureusement qu'ils s'étaient mieux renseignés que moi …
           Et je me suis embarquée à 5h15 dimanche matin pour ce trail qui me paraissait de dimension parfaite pour moi, pour augmenter progressivement le nombre de km (NB c'était important pour moi qui cour-vraiment-pavix (pas comme Kourpavix), de me prouver que je pouvais courir longtemps ... mais pas sur un marathon, ce qui me ferait horreur, j'ai besoin de changements de rythme).
            Embarquée donc au milieu de … plein d'hommes tous plus affûtés les uns que les autres. En cherchant bien il y avait peut être une ou deux femmes, mais à l'allure bien sportive…Là j'apprends qu'il y avait un road book avec le dossard. Pas vu pas lu, pas emmené… J'avais l'impression d'avoir usurpé la place d'Olivier, de m'être trompée de rôle, mais plus le temps d'avoir des états d'âmes, le départ !
             En 45 secondes j'ai compris quelle serait ma place pendant tout le trail et à l'arrivée. L'organisation avait prévu un petit tour sur un parking pour étirer le peloton, pour que nous ne nous gênions pas sur les sentiers. Pas de problème, quand j'ai atteint le sentier essoufflée, je ne gênais personne et personne ne me gênait, j'étais bonne dernière !!! Heureusement un homme s'est arrêté un peu plus haut pour se dévêtir un peu. J'ai alors changé mon objectif qui était de finir en 10heures : j'ai eu en tête une seule chose : ne pas être dernière !!! Je me suis calée sur le rythme du coureur qui était devant moi, c'était très rassurant de ne pas être seule. Notez bien que seule avec 20 coureurs derrière moi m'aurait moins gênée que accompagnée par l'avant avant dernier …. Evidemment celui qui me suivait m'a rapidement doublée et j'ai repris ma place de dernière …Il en faut bien un … Tous les bons coureurs rapides ont beau me dire que l'essentiel est de participer, quand même, c'est plus facile à dire quand on n'a jamais tenu cette place … Je pense que j'ai toujours tendance à viser un peu plus haut que mon niveau, à avoir un peu trop d'ambition .. Enfin, ça aide à progresser.
          En cours de montée, je reçois coup sur coup tous les SMS de plein d'amis et supporters du TGVV !! Il n'y avait pas le réseau à Sommand, mais ici ca marche ! Je ne peux pas y répondre mais ils me soutiennent sacrément !!
Fin de la première montée, toujours attachée aux basques du bonhomme devant moi, ô surprise, un coureur s'arrête et s'appuie sur ses bâtons, l'air souffrant. Ca va ? Ca va ! Bon, je double !! Ouf, à nouveau avant dernière !! Mon prédécesseur me largue un peu dans les descentes, je le rattrape dans les montées, et … je finis par le doubler, grosse prétentieuse que je suis. Nous discutons un peu, il prépare la Diagonale des Fous. Il veut partir en "diesel" comme il dit, pour pouvoir rattraper plus loin des coureurs qui en auront plein les pattes. A la première descente je le sens qui talonne, je le laisse passer, et c'est finalement celui-qui-s'appuyait-sur-ses-bâtons en haut qui me double comme un bolide, apparemment bien remis ! Moins un, plus deux, moins un … Il en reste un derrière moi … Tenir sans me faire rattraper!!! Et ça marche, je me retourne de temps en temps, plus personne !! Dans ce qui me semble être le beau milieu de nulle part, soudain surgit une magnifique chapelle (la chapelle St Bruno d'après le road book que je lirai plus tard dans le train me ramenant en région parisienne). J'atteins ainsi déjà le premier ravitaillement, 13ème km, bien fraiche, surprise d'avoir déjà parcouru tout ça, sans aucune notion du temps passé. Tous les garçons Tribondeau sont là, avec la belle affiche "Vamos Maman" recto verso confectionnée par Florent et Fabien, copie conforme du "Vamos Papa" d'Olivier à l'UTMB. Incapables de se mettre d'accord sur le style et l'écriture à adopter, ils ont fait chacun leur version de chaque côté !
          Je les quitte vite après avoir m'être rechargée en eau. Olivier me conseille de manger . Au fait c'est vrai que je n'ai encore rien avalé ! Je me mange donc un petit nougat tout en marchant. Mon choix, puisque j'évolue vraiment lentement, est de m'arrêter le moins possible.
Pâte de fruits, miam, c'est bien le trail, on peut manger calorique, il FAUT manger calorique !! Quelle chance !
          Le paysage se fait magnifique, le ciel se découvre, les couleurs de ce tout début d'automne sont magnifiques. J'atteins les chalets de Pététoz, puis virage à gauche "dré dans l'pentu" comme dirait Olivier, dans l'herbe, plus de sentier. Là, je fais l'erreur de manger un de mes petits sandwichs. J'étouffe à moitié, mais ô surprise à nouveau, je vois le coureur de devant, pas loin de moi !! En me retournant, arghhh.. je vois aussi celui de derrière qui me rattrape …Et nous gagnons des passages aériens, des arêtes, des chemins escarpés à flan de montagne, c'est grandiose ! Petite hésitation, mais un bénévole dont la silhouette se découpe au loin sur le ciel m'indique le chemin. Je le rejoins. Ca va ? Oui, très bien, mais lentement ! Pas de problème, vas-y tranquille ! Il m'indique la suite du parcours. Ca monte toujours très fort, à gauche toute, les seuls repères sont les balises, il n'y a à nouveau plus de chemin. Puis une vague sente, et nous atteignons l'arête de Chalune, de plus en plus groupés, mon prédécesseur, mon successeur et moi. J'entends un bénévole en renseigner un autre par téléphone "j'en ai trois dans la montée ! Je découvre à ce moment là seulement que nous allons monter jusqu'au sommet, et nous aurons alors atteint le point culminant du trail et fait la plus grosse ascension! Je m'attaque donc à la montée de l'arête, et déboule, heureuse comme tout, au sommet de la pointe de Chalune, dont je fais le tour deux fois, pas de balise !! Par où faut-il redescendre ? Des promeneurs me renseignent heureusement et m'indiquent qu'il faut repartir par là où nous sommes arrivés. Petit yaourt liquide vite avalé, un coup d'œil trop rapide au paysage grandiose (nous dominons tout, une vraie vue du ciel) et je laisse le coureur qui me suivait changer de chaussettes, faire des étirements. Je me dis qu'il va vite me rattraper dans la descente. A tout à l'heure !
          La descente est rapide, agréable, je sens que les jambes tiennent. Je croise des randonneurs qui me demandent étonnés: "vous aussi vous faites les 46 km ?" Est-ce que je n'ai pas l'air à la hauteur, ou est ce que je suis très loin des autres coureurs ou est ce de l'admiration ? Allez hop, j'opte pour la troisième solution. Je suis en forme tout va bien il fait beau et la montagne est belle. Et je vais bientôt être une ultra traileuse !!
           Soudain j'entends des cloches. Serait-ce ma demi-famille (il manque les filles qui sont restées à la maison) qui est bientôt là ? Et qui sonne les cloches achetées pour encourager Olivier sur l'UTMB? Hé oui, cette fois-ci les cloches sonnent pour moi et Olivier et les garçons courent avec moi jusqu'au ravitaillement. Olivier m'encourage en me disant que mon prédécesseur est une minute devant moi, qu'il a une foulée moins souple que la mienne et que je dois pouvoir le doubler. Je le vois en effet quitter le ravitaillement lorsque j'y arrive. "Alors, la voilà, la maman !"
          Réapprovisionnement en eau. Petit sandwich, Nok sur les pieds (ca commence à chauffer).

Et c'est reparti, d'après mon coach personnel (j'ai nommé Olivier), pour 2 km de route en descente. Heureusement qu'il m'a avertie, parce qu'il n'y a plus de balises !! Là où nous quittons la route Olivier et les enfants m'attendent en voiture. Cela tombe bien, je commence à avoir bien mal à l'épaule gauche et un peu aux deux tendons rotuliens. J'en profite pour demander de l'Advil à mon super assistant de choc.
           Et j'entame la piste forestière qui monte sérieusement. Personne devant, personne derrière. Il commence à faire bien chaud. Je regarde enfin la montre, il est midi et quelques. Je suis toujours un peu dans mes pensées en marchant, pas très vigilante. Je réalise soudain que je ne vois à nouveau plus de balises. Est-ce que j'ai loupé un sentier qui aurait quitté la large piste ? Je continue à monter, inquiète. J'ai peur de m'être trompée et de faire des kilomètres en trop !! Coup de fil à Olivier que j'entends se renseigner. Non, c'est normal, pas de balises parce que pas de pièges.
           Fin de la forêt, début des alpages d'Ubles et à nouveau des balises. Des gens postés sur la ligne d'horizon, loin là-bas, sûrement des bénévoles. Je ré-aperçois le coureur qui me précède. Il marque quelques arrêts dans la montée. Le soleil tape.
En haut, effectivement ce sont deux bénévoles qui m'encouragent et qui m'indiquent Praz de lys, en face, pas loin. Je sais que Praz de Lys est au km 30, que c'est le ravitaillement solide, ouf !! Seulement, je découvre qu'une grande descente et une grande montée nous en séparent !!
           Au début de la descente j'atteins le coureur qui était depuis si longtemps en ligne de mire et je le double !! Non pas que mes performances augmentent, mais ce sont apparemment les siennes qui baissent …Petit gel "coup de fouet" conseillé par Olivier en cas de coup de barre dans les côtes, comme il m'a dit, et j'entame la remontée sur Praz de Lys avec un objectif : ne pas me faire redoubler ! Pendant la montée, coup de fil d'Olivier qui me dit que Rapace 74 (Emmanuel) que je connais depuis l'Oliv'OFF, ainsi qu'un coureur sympa m'attendent pour finir avec moi. Ils n'ont pas trop la pêche et pensaient s'arrêter mais ils optent pour terminer lentement en m'accompagnant. Chouette, ce sera plus sympa !
           Avant d'arriver sur Praz de Lys je me mange vite fait une petite compote pomme banane qui a un goût miraculeux !! La même chez moi assise à ma table de cuisine serait absolument fade mais celle-ci est exquise ! Je ne sais pas si c'est la compote ou si c'est l'état du coureur de devant, mais je redouble une personne de plus juste avant d'atteindre la station!!
           Au ravitaillement, je me sens attendue comme le messie ! Olivier et les garçons sont là, ainsi que Axel, Aélia et Zélie. Et Manu se lève dès qu'il m'aperçoit "Allez on y va !!!" Eclat de rire dans l'assistance. Le coureur sympa annoncé par Olivier est en fait Alex, qui avait eu son coup de barre en haut de la première montée et qui m'avait vite redépassée dans la première descente. Manu l'a attendu régulièrement en bas de chaque descente et en haut de chaque montée. Petits bisous aux filles de Stéphanie et Axel, quelques carrés de chocolat et quelques morceaux de bananes, et c'est reparti, cette fois à trois, en discutant, cela fait du bien!! A partir de là, manu devient mon accompagnateur de moyenne montagne, il connait ce coin comme sa poche ! Le coureur que j'avais eu en ligne de mire pendant si longtemps nous suit de près.
Juste avant la voie romaine que m'indique Manu, nous croisons des bénévoles qui nous signalent que nous sommes à une barrière horaire. Ceux qui passeront ici après nous seront dirigés vers le petit parcours. Cela veut dire que les deux coureurs que j'avais dépassés ne seront pas classés !! Je risque toujours la dernière ou l'avant dernière place !! C'est frustrant !
         Petite descente par la voie romaine, remontée jusqu'à un parking où Olivier et les garçons ainsi qu'Axel et les filles nous attendent. Là, Manu et Axel me montrent mon prochain objectif, la pointe de Marcelly, 2000 mètres (nous sommes à 1458 m …), qui me parait complètement inaccessible !!! Finalement la montée à l'aveugle sans connaître l'objectif à atteindre a quand même du bon ! Axel me rassure en me disant que le montée est impressionnante mais que ça s'avale bien. Je le crois parce qu'il me faut une motivation pour m'attaquer à ce que je pense à ce moment être la dernière montée …Deuxième et dernier gel "coup de fouet". Là faut bien ça !! Et nous nous attaquons à la montée, dans laquelle je fais du 2 km/h …. Manu et Alex qui sont sensés être HS me distancent .. Heureusement pour le moral je distance aussi le dernier de la course !! La fin de la montée devient vraiment technique, avec quelques dalles de rochers, une bonne pente. Je vois la croix là-haut, elle est déjà grosse, donc sûrement plus très loin … Tu parles , elle est en fait d'une taille phénoménale et donc trompeuse…A toute petite vitesse je les atteins tout de même, cette croix et cette pointe de Marcelly !! Quelques mots échangés avec un des organisateurs traceurs qui est au sommet, et nous apprenons que la montée n'est pas finie !! Il faut encore redescendre par là ou nous sommes montés puis remonter à la pointe Perret, qui me semble encore à des km de là ….
           La descente est agréable pour moi, après tant de montées, bien que technique. Et le travail m'est facilité par Manu qui "m'ouvre la route". Il passe devant, choisit le parcours le plus simple, je n'ai plus qu'à mettre les pieds là où il les a mis … Nous atteignons la bénévole qui pointe les coureurs à la montée et à la descente. Elle nous apprend que le seul et dernier coureur qui restait derrière moi a été arrêté !!! Il n'a pas fait le sommet de la pointe de Marcelly et il ne sera donc pas classé !!! Il a pris directement le chemin de retour à son niveau et est donc déjà en route pour la pointe Perret ! Nous serons donc bien les derniers, Manu, Alex et moi !!!
           Dans la descente nous retrouvons l'organisateur traceur très sympa qui nous donne de l'eau, puis nous croisons des "parapenteurs" que nous envions. Manu et Alex plaisantent avec eux. L'ambiance est vraiment sympa au sein de notre petit peloton de queue.
           La remontée est aussi pénible que prévue. Encore une fois, je pense qu'il vaut mieux pour moi ne pas connaître le parcours et me fixer comme seul objectif la balise d'après. Je commence à avoir des crampes dans les quadriceps, ce qui ne m'était jamais arrivé. Heureusement Manu-accompagnateur-de-moyenne-montagne-et-samu me donne deux Sporténine. Je croyais en avoir pris… mais ils sont dans le sac spécial assistance confié à Olivier … Un peu d'eau par la dessus, quelques étirements, et les crampes s'en vont comme elles étaient venues. Le télésiège tant attendu de la pointe Perret est enfin là.
           Nous pouvons entamer la descente, qui me parait finalement un jeu d'enfants ! Nous distançons un peu Alex, qui a mal à un genou. J'aimerais que nous finissions tous les trois mais il me dit d'y aller et Manu me stimule : "Allez on peut encore tenir ton objectif de 10 heures !" Je suis surprise de voir si vite au loin le village de Sommand, et le parking sur lequel le peloton s'est étiré ce matin à 7h00 !!! "Allez Alice, sprinte !!" J'arrive à vaguement accélérer, ce qui m'aurait paru l'instant d'avant fort improbable !!
           Et c'est l'arche d'arrivée, que Manu me laisse franchir devant, sous un tonnerre d'applaudissements !! Tous les bénévoles et tous les spectateurs sont groupés pour nous accueillir. Puis c'est l'arrivée d'Alex que nous applaudissons à notre tour ! Jean-Marie, Brigitte, Philippe et Joëlle sont là, contents de leur course.
           Et pour couronner le tout, j'apprends que je monte sur le podium en tant que troisième V1 femme (sur trois V1F évidemment vu mon classement au scratch!!) Les podiums se sont faits avant mon arrivée (quelle ironie !!), mais j'ai gagné un short raid light et un superbe sac spécial marathon des sables. Me laisserai-je tenter ? …Heu je crois que j'attendrai quelques années … Le temps de me faire la même forme que le V4H monté sur le podium de l'UTMB….
            Ca y est je suis une ultra traileuse, et finalement, quelle belle place que celle du peloton de queue !!! Je recommencerais cette expérience rien que pour revivre cette arrivée fantastique !
           Un immense merci à Manu et Alex de m'avoir attendue (c'est bien parce qu'ils venaient de faire il n'y a que quatre semaines l'UTMB pour l'un et la CCC pour l'autre, qu'ils n'étaient pas au top de leur forme…). Merci à Olivier de m'avoir aussi bien assistée et aidée dans la préparation, qui était succinte mais qui aurait été inexistante sans lui. Merci à mes enfants d'être d'aussi bons supporters, aussi fiers de leur maman. Merci à tous les copains qui m'ont soutenue par leurs SMS. Et merci à l'organisation de ce superbe premier ultra trail, pour eux comme pour moi !!!

           PS : Petit constat santé à deux jours aujourd'hui de la course : même pas (trop) mal !! Ce n'est pas ce que je disais hier avec une douleur à l'épaule gauche ++ (tendinite du sous scapulaire) qui m'a empêché de dormir dans la nuit de dimanche à lundi, et avec des courbatures très importantes aux jambes. Mais aujourd'hui c'est miraculeux, sans rien avoir pris, l'épaule va très bien, les courbatures sont moins intenses qu'hier… Je ne boite même pas en marchant (en descendant les escaliers, si ..) à tel point que personne ne me demande ce qui m'arrive et que je n'ai même pas de prétexte pour raconter ma belle et grande aventure de dimanche dernier !!! Ma fille me suggère de faire semblant de boiter, je sens que je vais l'écouter !!

6 commentaires

Commentaire de martinev posté le 25-09-2007 à 17:53:00

excellent !
Bravo pour la course et le récit.
Je suis allé au TETRAS LYRE , après avoir hésité ...C'était bien aussi !
Martine

Commentaire de gdraid posté le 25-09-2007 à 22:23:00

Bravo Alice !
Tu peux être fière de ta perf., même avec le concours de Manu, et quel qu'en soit le classement.
Une première épreuve comme celle-là, terminée sans blessures ni douleurs, mérite les meilleures félicitations.
JC

Commentaire de rapace74 posté le 26-09-2007 à 07:09:00

bravo alice pour avoir terminé cette course dure, meme si nous avons été a tes coté cela ne change rien a ta performance ,de plus ce fut pour moi un vrai plaisir de finr avec vous deux

manu

Commentaire de taz28 posté le 26-09-2007 à 08:38:00

Super Alice !!!

Toutes mes félicitations et mon admiration pour toi....Tu as fait une sacrée performance qui promet pour ton avenir de traileuse ...

Bisous à toi et Olivier

Taz

Commentaire de Yannick74 posté le 26-09-2007 à 09:24:00

Super trail très difficile, pour une première un IMMENSE COUP DE CHAPEAU !

Sympa d'avoir discuté avec Olivier sur les ravitos où il t'attendait...

Commentaire de nicnic38 posté le 26-09-2007 à 22:52:00

Trop forte la madré !

Tu va faire l'Origole alors???

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