Je pense que tout le monde est d’accord, - celle-ci est une belle course qui mérite son accroissement annuel. Dès la première édition,  l’enthousiasme et l’efficacité des organisateurs ont fait de cet événement quelque chose de spécial. Il n’est pas facile par fois pour une nouvelle compétition de s’établir dans un calendrier qui est déjà assez chargé. Les exceptions sont rares et la réussite est réservée à des courses qui proposent aux coureurs non seulement un défi physique à relever mais aussi du divertissement dans un cadre exceptionnel.

 

Les Foulées du Terroir ont tout ce qu’il faut.

 

Techniquement, le parcours n’est pas facile. Les 8 premiers kilomètres sont presque tous en chemin et pour le plus part, en faux plat montant (+20m). C’est subtile, mais attention à celui qui essaye de se pousser un peu trop, - il va vite passer dans le rouge. Je suis tombé dans ce piège en 2006. La montée qui suit est longue, - à peu près 1,7km pour + 90m de dénivelé. Là encore, la méfiance s’impose. Au milieu de la cote, il y a une partie nettement plus raide que la reste et il faut impérativement garder un peu de souffle en réserve pour ces quelques centaines de mètres. Une fois arrivé en haut, le soulagement est bref car une deuxième montée vers l’église de St Germain de Montgomery se présente assez rapidement.

 

Dans la première édition, après l’église on descendait sans interruption jusqu’à la ville de Vimoutiers. En 2006, les organisateurs ont eu la bonne idée de créer une petite déviation par une ferme. Très drole. Il faut descendre un talus irrégulier et glissant jusqu’à la cour de la ferme. En suite, après un petit tour des bâtiments, il faut traverser les étables (sans bêtes le jour de la course !) et pour finir, remonter sur la route. Casse pattes tout ça ! Encore une fois, un piège pour celui qui n’a pas pu garder un peu de force dans ses jambes. La descente sur Vimoutiers qui suit est sans complication, il suffit de tout donner jusqu’à l’arrivée.

 

Le ‘village’ de l’arrivée, avec ses producteurs de fromage, de cidre, calvados et pommeau et de miel n’est pas sans intérêt pour les spectateurs qui attendent. Par contre, le sac garni offert à chaque coureur est puant!. Le fromage de Livarot est excellent mais fort d’odeur. Il se mange très bien avec un verre du bon cidre bouché à la main et une pince à linge sur le nez.

Au moins le cidre a été fourni dans le sac.

 

L’ambiance autour de cette course est géniale. Il y a les coureurs que l’on voit régulièrement mais il y a aussi un goût international prêté par des visiteurs Belges (17 en nombre) quelques Britanniques et au moins un Américain.

Treize membres du club CA Lisieux (nous ne comptons plus Monique Charvet parmi nous)  ont participé et on doit féliciter Annick Blanchard qui a défendu son podium V2F de 2006.

 

Pour ma part, j’ai pu amélioré ma performance de plus que 4 minutes. Il n’y a pas de secret, le fait d’avoir déjà participé deux fois aide beaucoup. En parlant avec un des organisateurs, j’ai appris que je suis loin d'être le seul à avoir couru plus vite cette année. Il faut savoir où se pousser un peu, où lever le pied, où respirer, où se défoncer.

Cette course est à refaire et refaire encore. A consommer sans modération.

 

Les 13 Lexoviens - Françoise sort le fromage de son sac, tout le monde s'éloigne

 

 

Annick Blanchard dans ses fleurs

 

 

La descente vers Vimoutiers