Récit de la course : EmbrunMan 2007, par CREFCOEUR

L'auteur : CREFCOEUR

La course : EmbrunMan

Date : 15/8/2007

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 3051 vues

Distance : 232km

Objectif : Terminer

8 commentaires

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Finisher Embrunman 2007

 

Le prologue

Tout commença durant l’été 2005, lorsque, notre vétéran, Jacques Wiame termina son premier ironman à 60 ans. On se retrouva donc à 4, Françoise, Christian, Marc et moi à terminer notre premier triathlon découverte : 600 m de natation en brasse sans combi, 20 km de vélo sur un vieux VTT et 7 km de course. En tant que coureur, c’était bien la seule discipline à ne pas poser de problème.

Un soir à l’entraînement, Marc nous annonça « S’il n’y en a qu’un ironman à terminer, c‘est Embrun ! » Le défi était lancé. Il ne restait plus qu’à le relever.

En 2006, l’acquisition d’un vélo de triathlète et l’apprentissage du crawl me permit de terminer mon premier triathlon digne de ce nom, 3.000 m de natation, 80 km de vélo et 20 km à pied en 6h (vous pouvez lire le récit sur http://www.kikourou.net/recits/recit-1626-triathlon_de_brasschaat-2006-par-crefcoeur.html). 

La préparation

Outre trois triathlons de moyenne distance terminés dans un temps de 5h30 à 6h (voir le récit sur http://www.kikourou.net/recits/recit-3084-triathlon_de_leuven-2007-par-crefcoeur.html), j’ai surtout mis l’accent durant les derniers mois de la préparation sur mes deux points faibles, à savoir la natation et le vélo. Si les entraînements dépassant les trois heures furent très fréquents, j’ai rarement dépassé les 5 heures et jamais 7 heures ce qui se payera cash dans la deuxième partie de l’Embrunman.  

Sur les 4 compères qui ont préparé cette épreuve ensemble, nous n’étions que deux, Marc et moi, au départ puisqu’une blessure et une préparation un peu courte confinèrent Christian et Laurent dans un rôle de coach/supporter de première classe. 

Durant les trois jours précédant l’épreuve, j’ai eu l’occasion de reconnaître la physionomie du plan d’eau et une bonne partie du parcours vélo. Je m’étais préparé à l’Izoard que je savais très dur, mais j’avais complément sous-estimé les autres côtes. J’ai pour la première fois eu de sérieux doutes quant à ma capacité de terminer le vélo dans les délais. 

Le matin de l’épreuve

La nuit précédant l’épreuve fut très courte et de mauvaise qualité probablement troublée par le stress d’avant compétition. Lever 3h45, arrivée sur le lieu de la compétition vers 5h ce qui me laisse une heure pour tout préparer. La nuit est chaude, on se promène en maillot dans le parc à vélo sans problème. Sous la lumière des projecteurs, plus de 800 athlètes enfilent leur combinaison et se dirigent vers le plan d’eau. Le spectacle est grandiose. C’est fou le nombre de supporteurs présents à 6h du matin qui accompagnent les derniers instants avant le départ en frappant dans leurs mains. 

 

La natation

6h, il fait encore nuit noire lorsque la masse des concurrents se rue dans le lac. Bien que je me sois glissé parmi les derniers, les deux cents premiers mètres sont fort chahutés. De nombreux coups de pieds ou de bras non intentionnels sont échangés. Je ne vois pas la première bouée, mais bien le phare qui indique la jetée qu’il faut contourner par la gauche. Je l’atteins et j’infléchis ma trajectoire vers la droite. Trop, car j’aperçois les bonnets blancs des autres concurrents uniquement sur ma gauche. Nouvelle rectification et j’arrive à la deuxième bouée. Un énorme phare indique la direction de la troisième bouée qui se trouve au bout du plan d’eau. Malheureusement le jour se levant, elle devient moins visible avant de disparaître. Je me retrouve dans un groupe de nageurs parmi lequel un courageux selon certains ou un fou selon d’autres nage en brasse sans combi. Premier petit problème, le côté droit de ma lunette se remplit d’eau ce qui me fait perdre quasi toute ma visibilité avec cet œil. Je me rends très vite compte qu’un myope qui nage dans la pénombre avec un œil est quasi aveugle et ne nage pas droit. Après plusieurs essais infructueux, je parviens enfin à force de gesticulations à vider ma lunette. Ma progression reprend son cours et j’achève le premier tour en 41’ sans me faire dépasser par les premiers. La lumière du jour est maintenant suffisante pour distinguer les bouées et j’effectue le deuxième tour à l’économie. Je sors de l’eau en 1h24’56" sans avoir laissé trop d’énergie dans la natation. La première épreuve est plus que positive. 

 

La transition natation-vélo

Même si la grande majorité des concurrents ont déjà quitté le parc à vélo, on peut encore distinguer des dizaines des personnes en train de se changer. Pour une fois je ne serai pas un des derniers à m’élancer sur le parcours vélo. 

 

L’approche de l’Izoard

On a à peine enfourché le vélo que la route s’élève. Pilou qui a terminé Embrun en 2006 m’avait dit : « tu verras très vite si tu as le bon développement ». Et en effet, je suis au bout de 500 m déjà sur le petit plateau – grand pignon. Je monte à l’aise à du 10 km/h pendant plusieurs kilomètres profitant des trop rares faux-plats pour accélérer l’allure. Je fais partie d’un long cortège de cyclistes qui s’élève rapidement au-dessus du plan d’eau qui disparaît dans la vallée. Je me retrouve côte à côte avec un concurrent en noir et blanc. On échange quelques mots et on se rend compte qu’on a le même objectif : « terminer le parcours vélo en 9h ». Il me faudra 53 minutes pour parcourir les 13 premiers kilomètres qui m’amènent au carrefour de Réallon qui marque le sommet de la première difficulté du jour où m’attend mon supporter de fils. Après un bisou d’encouragement, j’entame la descente.  

Force est de constater que le parcours est tout sauf plat. Je passe alternativement du petit au grand plateau et la montée vers Guillestre est raide. Le soleil qui était jusque là caché derrière d’épais nuages commence à taper fort. Je me badigeonne de crème solaire tant bien que mal tout en roulant. 

Je refais mes comptes. La première barrière horaire se situe au sommet de l’Izoard à 13h10. J’ai donc un peu moins de 5h40 pour faire les 100 premiers kilomètres. A 20 km/h de moyenne, cela fait 5h mais j’ai besoin d’une réserve pour envisager avec sérénité la montée du col. Je tiens un rythme de 22 km/h qui m’amène sans forcer au kilomètre 80 vers 11h au pied du mythique col. J’ai donc 2h10 pour arriver en haut avant le couperet fatidique qui m’empêcherait de continuer.  

 

L’Izoard

La pente s’élève, mais je tiens un rythme de 10 km/h. Les jambes sont bonnes. Je retrouve le concurrent en noir et blanc du début et on s’encourage mutuellement. D’autres cyclistes souffrent davantage. Un est arrêté sur le bord de la route la tête entre les mains, un autre se rafraîchît en se mettant la tête sous une petite cascade. J’arrive à Arvieux au kilomètre 90. Il me reste 1h20 pour arriver au-dessus. Je m’arrête un peu plus longuement au ravitaillement. Je mange quelques quartiers d’orange, remplis les bidons et me rafraîchis à la fontaine. La dernière partie de l’ascension devient pénible. Quelques tronçons plus raides font très mal. Le rythme faiblit. Je monte à 7-8 km/h, à du 9 dans le meilleur des cas. J’ai soif, mais je parviens difficilement à avaler le contenu de mes bidons. Cela n’en finit pas. Le temps avance inexorablement. Les nombreux encouragements font plaisir. Le mental est bon, mais le corps souffre. D’autres concurrents sont en moins bon état que moi : un marche en poussant son vélo, un autre est à l’arrêt victime de crampes, un troisième vomit son ravitaillement sur le bord de la route. Enfin la case déserte, on devine le sommet. Je serai dans les temps si je ne m’arrête pas. Les derniers lacets sont un véritable calvaire malgré les supporters tout au long de la route. C’est fait. J’y suis arrivé et il n’est pas encore 13h. Mais j’ai des nausées. Je m’assieds sur le sol en essayant de récupérer. Après quelques minutes et de nombreux quartiers d’orange, je me lève péniblement. J’enfile ma veste pour entamer la descente.  

 

La fin du vélo

J’ai à peine passé la première barrière fatidique que la deuxième se pointe à l’horizon. Il faut avoir terminé le parcours vélo pour 17h15. Il me reste donc 4h pour les 88 km restant. Cela va être difficile à atteindre, mais possible si je tiens le coup.  

La descente très raide, mes piètres capacités de descendeur et mon manque de lucidité m’invitent à la prudence. Le concurrent en noir et blanc que j’avais lâché dans la montée me dépasse. Les 20 km vers Briançon sont avalés en une petite demi-heure. La route entre Briançon et Embrun est en légère descente ce qui permet de pousser du braquet malgré le vent de face. C’est bon pour la moyenne. Je reprends courage. Il reste trois côtes répertoriées auxquelles s’ajoutent la multitude dont le programme ne parle pas. J’entame la côté des Vigneaux très calmement. J’y rencontre le concurrent en noir et blanc assis sur le bord de la route que j’engage à repartir, mais il me fait signe que c’est fini. Un peu plus loin le petit groupe dont je fais partie est dépassé par une féminine en bleu et blanc qui nous salue d’un tonitruant : « Alors les mecs, il faut qu’une gonzesse vous dépasse pour vous donner du punch ».

Arrive alors la côte de Champcella, un véritable mur à 16 % qui n’en finit pas. Impossible de monter jusqu’au sommet de la côte en vélo. Sur la dizaine de concurrents présents en même temps que moi dans la côte, seuls deux iront jusqu’au bout sur leur vélo. J’entends « Allez Papa ! ». Mon fan club est présent.

La suite du parcours qui nous ramène vers Embrun est accidentée. A la moindre côte, je me retrouve sur mon plus petit développement. Je discute avec la « gonzesse ». En 2005, elle était arrivée hors délais, mais elle espère rentrer dans les temps. Cela semble possible, on arrive à 16h20 au pied de Chalvet, la dernière difficulté du parcours vélo, il reste moins de 10 km à parcourir. Cela monte raide pendant plusieurs kilomètres et il apparaît très vite que c’est pour moi la côte de trop. J’ai beau pousser sur les pédales, le compteur ne dépasse pas 7 km/h. Il fait très chaud, trop chaud. Je bois une gorgée tous les 100 mètres, mais cela n’aide pas. La « gonzesse » a disparu loin devant. Je dois mettre pied à terre sinon je vais tomber. Je pousse le vélo à du 3-4 km/h. Je ne serai pas dans les délais! Je ne suis même plus certain de vouloir être dans les délais. Mais qu’est-ce que je fous ici ? Un signaleur m’encourage : « Allez faut continuer, dans  100 mètres la pente devient moins raide ! ». En effet, après le tournant, je remonte sur le vélo et je repars. Très lentement, mais je pédale ! Cette côte n’en finira donc jamais. Enfin le sommet et le ravitaillement, je bois et mange des quartiers d’orange. « Cela descend jusqu’à l’arrivée » me dit la personne au ravitaillement. Je remonte sur le vélo et me laisse descendre. Un autre concurrent me dépasse et crie « Cela passe! Faut y aller !». Faut plus réfléchir, ni calculer, faut pousser sur les pédales. Je remets du braquet et cela repart, 30, 40, 50 km/h. On voit le lac qui se rapproche à grande vitesse. J’entends les encouragements à l’approche du parc à vélo. L’horloge officielle affiche 11h08, soit 7 petites minutes avant le couperet. 

 

La transition vélo-course

En entrant dans le parc à vélo, j’aperçois la « gonzesse » en train de se changer. Lorsqu’elle me voit, je suis accueilli par un sourire radieux et les deux pouces en l’air. La solidarité est le maître mot sur ce genre d’épreuve. Je m’affale sur ma chaise et mon esprit recommence à fonctionner. La tradition d’Embrun veut que si on passe la barrière horaire du vélo, on n’arrête plus les concurrents. Mais l’ampleur de la tâche m’apparaît soudainement.

·        Il me reste 42 km à parcourir. Je n’ai jamais couru un marathon de ma vie. Je sais que je tiens la distance puisque j’ai fait des raids et des trails bien plus longs, mais je n’avais pas fait plus de 11 heures d’effort avant de débuter.

·        Mes muscles sont douloureux. Je suis à la limite de la crampe.

·        Il fait plus de 30 degrés. J’ai soif, mais mon organisme accepte de plus en plus difficilement d’ingurgiter un quelconque liquide. 

J’entends le commentateur qui égrène les dernières minutes avant la limite fatidique et qui annonce que tous les concurrents arrivés dans les délais se feront un point d’honneur de terminer. Je me change et j’entame le marathon.  

 

Le marathon

Je fais quelques centaines de mètres en marchant puis j’essaye d’alterner marche et course. Force est de constater que je ne suis plus capable de courir. Il fait trop chaud. Il faut d’abord que je me réhydrate avant d’exiger ce nouvel effort de mon organisme. Je marche d’un bon pas et je bois une gorgée toutes les minutes. De très nombreux concurrents me dépassent, mais la plupart ont le collier magique qui indique qu’ils sont dans leur deuxième tour. Au bout de trois kilomètres, on entame la montée vers le centre ville d’Embrun dans lequel on est accueilli par de nombreux spectateurs qui vous encouragent nominalement. Les organisateurs ont en effet distribués urbi et orbi la liste des participants ce qui permet d’identifier avec le numéro du dossard le nom des concurrents.  

Les kilomètres s’égrainent très lentement. Peu à peu arrive la fraîcheur du soir qui réduit la demande en liquide et rend le problème de l’alimentation moins omniprésent. J’aurai pendant près de 18h d’effort ingurgité entre 8 et 9 litres de boisson ce qui aura tout au long de ma journée posé le problème de l’alimentation. En effet, malgré la soif je suis obligé de boire par petites quantités pour que mon estomac accepte ce flot de coca coupé d’eau.  J’entame la fin du premier tour et la descente vers Embrun. Je trottine dès que le circuit est plat ou descend. Je passe à un point de contrôle où les organisateurs m’encouragent d’un « A bientôt, on sera toujours là lors de votre prochain tour !»

Voilà enfin le plan d’eau qui annonce la fin de la première boucle, il est plus de 20h. Cela fait plus de 14h que je suis élancé dans l’eau ce matin. Je reçois le fameux collier qui indique que la moitié du marathon a été réalisé. L’Alsacien qui m’avait accompagné durant quelques kilomètres s’en va. Je ne suis plus capable de le suivre. Il va trop vite. Je suis maintenant totalement incapable de courir. A la moindre tentative de course, je sens poindre la crampe. Mes supporters personnels sont là et m’encouragent. En passant, je leur dis : « Si dans le futur, je devais avoir encore l’envie de participer à une épreuve de fous, rappelez-moi Embun ! ».Je suppose que mon état de fraîcheur a dû les inquiéter puisque Christian m’annonce qu’il va m’accompagner quelques centaines de mètres. Il restera finalement plus de 20 km en ma compagnie. Merci Christian, ta présence fut grandement appréciée. On entame tant bien que mal la deuxième boucle. Le panneau annonce le km 20. Le soir tombe et les rues sont désertées. J’aurai encore droit aux encouragements nourris d’une vingtaine de personnes attablées aux terrasses des restaurants de la vieille ville ainsi qu’un mot de soutien des rares badauds rencontrés. Il fait maintenant totalement noir au point que les organisateurs nous ont donnés des gadgets fluorescents par raison de sécurité. L’aller-retour le long de la Durance me semble encore plus long que lors du premier tour bien que les contrôleurs me garantissent qu’ils n’ont pas bougé. On marche toujours à un bon 6 km/h. Les ravitaillements sont toujours bien achalandés et les contrôleurs présents. Il ne reste plus grand monde sur le circuit. On rattrape un autre concurrent à qui on propose de se joindre à nous, mais le rythme est trop soutenu pour lui et on se fera dépasser par une dame encore capable de courir. Les résidents d’un camping nous accueilleront avec une ola à plus de 23h. C’est çà la magie d’Embrun.Revoilà le plan d’eau et la délivrance. Je termine en compagnie de mon petit garçon sous les applaudissements du public.

Le résultat officiel donne 1:24:56 pour la natation, 6:29 pour la première transition, 9:36:58 pour le vélo, 10:08 pour la seconde transition et 6:20:46 pour le marathon, soit un temps total de 17:39:15.

Marc, mon compagnon d’entraînement et de galère, terminera dans l’excellent temps de 15:43:00. Tu vois, Marc, que tu étais capable de relever le défi que tu avais lancé.  

 

Après l’épreuve

C’est fait. J’ai terminé l’Embrunman 2007. Je viens de recevoir ce fameux tee-shirt Finisher qui n’est qu’un tee-shirt parmi d’autres pour la plupart des gens, mais qui revêt une signification toute particulière pour ceux qui ont terminé cette épreuve mythique.                                                         

Je me dirige vers le parc à vélo pour reprendre mes affaires, mais des nausées me forcent à m’asseoir. Le peu que j’avais réussi à ingurgiter pendant cette dernière heure ressort. Je ne parviens plus à me mettre debout seul. Je suis ensuite secoué de violents tremblements que je ne parviens que très difficilement à contrôler. Je n’ai jamais été aussi loin dans l’effort. Je n’ai jamais eu aussi dur aussi longtemps. 

Durant l’épreuve, je me suis juré à plusieurs reprises de ne plus jamais faire quelque chose de comparable. A l’heure de rédiger ces quelques lignes, maintenant que ma mémoire a réalisé une sélection subjective parmi tous les événements de cette journée mémorable, je ne suis plus aussi catégorique. 

L’Embrunman est en tout cas d’une épreuve grandiose portée par toute une région et des centaines de bénévoles qu’on se doit de remercier. Je ne peux que la conseiller à tout triathlète tout en soulignant l’absolue nécessité d’une préparation adéquate. 

Philippe Crefcoeur

Dossard 136

8 commentaires

Commentaire de McFly posté le 27-08-2007 à 22:33:00

Quel courage ! Ca force le respect. Merci de nous faire partager cette aventure fabuleuse.

Commentaire de Benoit_11 posté le 27-08-2007 à 22:50:00

Félicitations pour ta performance. Tu es allé au bout de toi-même et tu as réussi ton défi. Un emorme bravo.

Commentaire de taz28 posté le 28-08-2007 à 09:08:00

Bravo pour tous ces efforts que tu as fournis durant 17 h !!!
Tu as dompté cette course mythique....!!!
Merci pour ce récit plein d'humilité et d'émotions.
Taz

Commentaire de Say posté le 30-08-2007 à 00:57:00

Un de mes collègues a terminé dans les mêmes eaux que toi! Encore bravo pour être allé au bout de cette épreuve vraiment difficile. Chacune de ces disciplines est un sommet en soi. Alors les enchainer, c'est immense.

Merci pour ton récit qui a bien toute sa place ici.

Coli

Commentaire de La Tortue posté le 01-08-2008 à 10:21:00

Embrun ! j'y serai dans 15 jours après 9 mois de préparation assiude. je commence à gamberger un poil et pour me rassurer, je suis en train de lire tous les CR d'Embrun. Le tien qui est très bien écrit (félicitations) me laisse un peu deviner ce qui m'attend et m'incite à la plus grande prudence face à l'épreuve !
quant à ce t-shirt de "finisher", je donnerais cher pour l'avoir sur les épaules le 16 au matin ;-)
bravo et à un de ces jours sur les routes...
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la tortue
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Commentaire de Papy posté le 01-08-2008 à 14:17:00

Mouarf... Je vois qu'à quelques jours de la 25ème édition la tension monte et que la Tortue a les mêmes lectures que moi.

Lecture qui me refroidit un peu, surtout lorsque j'y revois les passages difficiles qu'en 1995 j'avais su surmonter.

Il est clair que la déshydratation est l'ennemi n°1 de l'Embrunman.

Merci Crefcoeur pour ces quelques lignes...

Commentaire de Le CAGOU posté le 19-11-2008 à 23:27:00

Bonsoir CREFCOEUR,
Que d'émotion, toutes mes félicitation pour ton mythique triathlon et encore merci pour ce super cr. BREU ça fait froid et peur pour un débutant, mais depuis mon adolecence c'est encore un rêve.Cependant avec les nombreux cr d'embrunmans es un jour viendra!!! SPORTIVEMENT LE CAGOU

Commentaire de tiblam posté le 11-08-2009 à 13:38:00

Bravo Crefcoeur,
je m'apprête à prendre le départ cette année, et je suis pleins de doutes quand aux barrières horaires.
Dans ton CR, tu as fait preuve d'un calme remarquable pour gérer cette limite : Bravo !!!
En tous cas, en te lisant, je me suis complètement mis à ta place, et je pense que je n'aurais pas eu ton mental pour ne pas craquer en poussant le vélo dans chalvet par exemple ...
Super CR que je relirai encore 2 ou 3 fois avant samedi prochain ...

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