Nous sommes le mercredi 1er août, jour du Claphahut de nuit. Cette année, la course se déroulera dans le sens Armissan-Vinassan. J'avais participé l'an dernier et j'avais mis plus d'1 heure, j'espère faire mieux cette année. Nous partons vers 21 heures (ma famille m'accompagne), le temps de m'inscrire et de m'échauffer un peu, le départ sera donné vers 22 heures. Nous arrivons à Armissan, place de la cave coopérative. Il y a déjà beaucoup de monde.  Je récupère mon dossard. Je rencontre quelques connaissances. On échange quelques paroles d'encouragement, cette course est très agréable mais plutôt difficile. Le relief est assez varié (côtes et descentes en alternance). Et puis le fait qu'elle soit nocturne est amusant, ça change des autres courses.

Les coureurs commencent à se rassembler sur la ligne de départ. Je crois apercevoir Moumie, mais je suis pas sûre que c'est elle (je ne l'ai vue qu'en photo sur le site). Si je vais lui parler et que c'est pas elle j'aurai l'air bête. Bon tans pis, j'y vais quand même. Je me suis pas trompée c'est bien elle. Ca fait drôle de passer du virtuel au réel (j'ai pas l'habitude). En tout cas elle a l'air content. Je le suis aussi, elle me paraît très sympa. Puis, Bigout66 arrive, elle me le présente, il a l'air sympa aussi. Le départ va bientôt être donné, dommage, j'aurai bien aimé discuter davantage. Une autre fois.

22 heures, le signal de départ retenti, les coureurs s'élancent dans les rues d'Armissan. Ca va toujours vite au début, on commence d'entrée par une montée d'environ 2 km. Au bout d'un 1 km, il faut allumer les lampes. J'essaye d'avoir un rythme et une respiration régulière. Moumie et Bigout66 me doublent. C'est le premier ravito, je bois un peu même si j'ai pas soif. On arrive sur une partie plate, puis on attaque une descente assez longue. Pour l'instant ça va. Ma lampe n'éclaire pas assez, il faudra investir pour l'an prochain ! J'accélère dans la descente pour rattraper le temps perdu dans la côte. Je double quelques personnes. Je me sens en forme. 2ème côte, ça commence à se corser, le sol est très cailhouteux et irréguliers, il faut faire attention. Je cours toujours, mais je m'essoufle, je suis pas la seule. Les quelques personnes que je vois devant se sont mise à marcher. Je fais pareil. J'essaye de ralentir ma respiration tout en faisant de grandes enjambées pour perdre moins de temps. Je déteste marcher, ça me sape le moral. Le dénivelé devient moins important, je reprend le pas de course. Cette partie n'est pas trop difficile, un peu vallonée, ça va. Je prend le gel par précaution, si mes souvenirs sont bons, la partie la plus dure n'est pas encore passée. 2ème ravito, je bois un peu. Ca y est, on attaque la dernière côte, c'est du costo. Je cours au début, puis je suis obligée de marcher. Toujours la même tactique : grands pas rapides. Je me dis que je dois perdre un temps fou, j'ose même pas regarder le chrono. Je double une dame qui n'en peut plus. Elle me demande si la côte est bientôt finie, je lui dis bientôt, bientôt ! C'était vrai en plus ! OUF ! OUF ! OUF ! Reste 2 km.

Bon, maintenant faut y aller. Cette marche forcée m'a revigorée. Je recommence à courir, je me sens bien, j'accélère. Attention aux dérapages incontrôlés ! J'aperçois les premières lumières de Vinassan, c'est bon signe. On peut éteindre les lampes. Plus que 500 mètres. Je donne tout pour essayer de gagner quelques secondes. Je vois ma famille sur le côté qui m'encourage. Je passe la ligne d'arrivée. J'ai 59'14'' à mon chrono. Mission accomplie ! (5 mn de moins que l'an dernier)

Je récupère un peu. Il y a beaucoup de monde. J'aurai aimé revoir Moumie pour connaître ses impressions sur cette course plutôt spéciale mais je dois rentrer car demain boulot, c'est pas encore les vacances. RV le 19 août à Névian pour la course des Eoliennes.

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