L'auteur : riri51
La course : Cross des Calanques
Date : 4/2/2007
Lieu : Marseille 08 (Bouches-du-Rhône)
Affichage : 2946 vues
Distance : 20km
Objectif : Pas d'objectif
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Suite à un post sur Kikourou, mit par Figatelli13, j’apprends l’existence de cette course originale « le cross des calanques » : Nombre de partants limité à 100 (finalement nous serons 130 à prendre le départ de Callelongue) ; 3 points de passages obligatoires (sommet de Marseilleveyre ; Morgiou ; la grande Candelle) ; Chacun choisit son itinéraire, avec, pour seul obligation, de rester sur les sentiers balisés.
9h, je suis positionné en deuxième rideau sur la ligne de départ, en compagnie de Figatelli13 et Steve JOY (de la patoupistouteam !!!). Dès le coup de sifflet annonçant le départ, je prends quelques longueurs d’avance sur mes compagnons.
Rapidement le premier choix sur l’itinéraire apparaît : A gauche pierrier, à droite escalier de géant (personnellement j’appréhende les portions « escalade » à cause de mon vertige), je choisis l’option pierrier.
Après 28’ de course j’arrive au sommet de Marseilleveyre, premier point de passage obligatoire ; la vue sur Marseille d’un côté, et sur les calanques de l’autre est superbe (voir photos CR akunamatata).
Je bascule dans la descente, elle est très technique et glissante (versant nord). Puis nous attaquons la montée de l’homme mort (je suis dans un groupe de 4 coureurs, dont un « jeunot » avec qui je vais jouer au chat et à la souris toute la course…). Pour l’instant je suis le chat, car le « jeunot » prend les devants au bénéfice de cette belle grimpette !!!
Une fois le sommet franchi, nous longeons la crête ; le sentier est toujours aussi technique. Nous courons la plupart du temps sur de la roche comportant de nombreuses aspérités (voir CR Figatelli13 2006).
Ensuite, superbe descente, alternant des « marches », des pierriers et des parties plus roulantes. Je me régale, le chat devient souris !!! Puisque je rattrape et dépasse « le jeunot ».
Nous traversons ensuite une petite route et prenons un chemin plutôt roulant (mais montant !!!) en direction de Sormiou. Je viens de me faire rattraper par « le jeunot ». Petite discussion bien sympathique.
Puis, en compagnie de 2 coureurs de Cassis, nous empruntons un sentier qui nous conduit en descendant sur la seule portion goudronnée du parcours. Je redeviens « chat », le jeunot prenant les devants.
Rapidement les « 2 Cassis » bifurquent sur une coupe sur la gauche. J’appelle « le jeunot » afin de lui faire bénéficier du bon plan. C’est donc un petit groupe de 5 (2 Cassis + Jeunot + moi et un « ancien » repris dans le raccourci) qui arrive au deuxième point de contrôle et premier ravito (Morgiou).
Les « 2 Cassis » prennent la route sur la droite. Personnellement, en compagnie du « jeunot », nous préférons suivre « l’ancien » car il nous semble connaître le parcours sur le bout des doigts.
A présent, nous cheminons à trois sur des sentiers magnifiques, vallonnés, mais plutôt roulants. Au bout d’un bon ¼ d’heure, je redeviens « chat ». Au bénéfice d’une nouvelle montée le « jeunot » s’envole.
« L’ancien » et moi avons rejoint le chemin menant au belvédère de Sugiton (lieu de l’interview de Joy par akuna, voir la spéciale dédicace…).
Petite séquence nostalgie pour moi, puisque pour mes études en STAPS, j’ai habité 5 ans sur le campus de Luminy, à environ 10’ en marchant. Passer en courant sur ce lieu avec un dossard accroché sur son tee-shirt au milieu de tous ces randonneurs, c’est trop cool !!!
Arrive la bifurcation : A droite le belvédère de Sugiton, à gauche la grande Candelle. Devinez qui m’attend sagement ? « Le jeunot ». C’est donc ensemble que nous prenons le chemin sur la gauche. Cette portion est beaucoup plus roulante et « l’ancien » nous laisse prendre les devants.
Arrive une nouvelle intersection, où, sur les conseils d’un coureur venant de nous rattraper, nous prenons un sentier vert, sur la gauche. Début de l’ascension de la grande Candelle.
Je sens que le « jeunot » rêve de repartir vers l’avant !!! Je lui conseille de suivre le coureur qui vient de nous rejoindre.
Personnellement, je m’efforce de rester sur un rythme « rando », et je profite du site exceptionnel !!!
Dans le passage du pierrier très physique, je m’octroie même une petite pose de 3 minutes pour enlever mon tee-shirt manche longue, boire deux gorgées de gel (un reste de la Flassanaise qui traînait dans mon sac !!!) et surtout profiter du point de vue (A ce stade je commence à manquer d’adjectif pour décrire la beauté du site qui m’entoure !!!).
Puis je continue mon périple, seul, et l’angoisse de perdre le bon itinéraire me gâche un peu le plaisir d’évoluer dans un décor si grandiose. A chaque fois que je rencontre des randonneurs, je demande s’ils ont croisé dernièrement des coureurs. Et heureusement pour moi, la réponse est toujours la même : « OUI ».
Arrive le point de contrôle de la grande Candelle, où je m’arrête manger quelques morceaux de gruyère. Ensuite, je reprends mon petit bonhomme de chemin sur la crête, avant de basculer dans les terres, sur un immense plateau quelque part sur les contreforts du col de la Gineste. Le paysage change. A présent, nous courons sur de grands chemins caillouteux, à dominante descendante.
C’est le moment que je choisis pour « jardiner » un petit peu !!!! A une intersection je prends sur ma droite, hésite, puis insiste avant de me décider à faire demi-tour, et à plonger sur ma gauche. Sans trop savoir si mon choix est le bon.
Je rencontre un groupe de randonneurs qui me confirme la présence de coureurs devant (AH bon ! je ne suis pas en tête !!!). Heureux hasard, il y a parmi eux une ancienne collègue de travail (petite pose bisous et bavardages).
Puis je reprends mon chemin. Comme les chevaux, je sens « les écuries », j’accélère l’allure. Je rattrape même un coureur (il s’agit de « l’ancien » !!!). Il se retrouve devant moi, alors que je l’avais laissé derrière moi (qu’il fait bon connaître le parcours sur le bout des doigts !!! Mais cela fait partie du charme de cette épreuve et j’aime bien…).
Il m’annonce que nous sommes à environ 1 km de l’arrivée. Dernier raidillon, j’accélère et…. Comme d’habitude en fin de course, j’attrape deux énormes crampes aux ischios cette fois (voir CR Marseille cassis).
Je parcours donc les derniers hectomètres de la course en trottinant, Papatrail revenu du diable Vauvert en profite même pour me passer à 300m de la ligne (le coquin !!!).
Finalement je termine en 2h31’ et 24ème position (le « jeunot » a franchi l’arrivée depuis 6 minutes !!! c’est donc en chat que je boucle l’épreuve…).
C’était vraiment un superbe parcours, une course particulière, dans un décor de rêve. MERCI figatelli13 pour m’avoir permis de découvrir cette épreuve, MERCI au club alpin pour l’organisation, et enfin MERCI aux KIKOUREURS (la jacq, papatrail, akuna, joy, figatelli13…) pour les bons moments partagés lors de cette journée.
« Un trail à faire une fois, au moins pour la balade, c’est QUE DU BONHEUR !!! »
5 commentaires
Commentaire de joy posté le 17-02-2007 à 18:25:00
E X C E L E N T !!!! B R A V O C O A C H
Commentaire de akunamatata posté le 17-02-2007 à 20:50:00
ah ces jeunes (et ces moins jeunes), aucun respect pour le coach!
Commentaire de Aiaccinu posté le 18-02-2007 à 08:13:00
Pas besoin de photos, j'avais les images qui défilaient dans la tête ! Bravo
Commentaire de raideur69 posté le 18-02-2007 à 10:36:00
bravo !!!pour la course et le CR,on n'y était.
Je connais bien les clanques et c'est vrai que c'est superbe,voir les photos d'akuna.
merci
Commentaire de chorizo13 posté le 21-02-2007 à 10:35:00
salut RIRI, alors t'as bien pris les pierriers,
domage que tu ai le vertige, tu pourrais faire encore mieux en prennant les escalades.
pour un premier cross des calanques , un temps canon, félicitation.
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