Récit de la course : La Montagn'Hard - 125 km 2018, par jpoggio

L'auteur : jpoggio

La course : La Montagn'Hard - 125 km

Date : 6/7/2018

Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)

Affichage : 4114 vues

Distance : 125km

Objectif : Objectif majeur

15 commentaires

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Le récit

Vendredi d’avant. Prologue.

Du coin de l’œil, je perçois le défilé continu des véhicules sur le Quai Marcel Dassault. Un ventilateur poussif peine à estomper la chaleur lourde. Nous sommes le 29 juin, à sept jours et dix heures du départ de la dixième Montagn’hard.
Je suis tellement impatient que je me lance dès aujourd’hui dans ce récit.

Kikouroù frémit d’excitation, encore plus que d’habitude, non seulement parce que cet anniversaire – putain, dix ans ! – doit être l’occasion de quelque chose d’exceptionnel, mais qu’en plus cet exceptionnel s’est vu chahuté par des conditions montagne tellement « montagne » que même les montagnards jouent profil bas.

Adieu donc cabane des Rognes et Nid d’Aigle. A cette heure, je n’ai pas d’infos officielles sinon que Jean-Marc envisage de baliser la Savoie dès jeudi. Ça tombe bien, je compte être sur place dès mercredi pour prendre le temps de faire le plein de Val Montjoie.

Mercredi. Retour au pays des cuisses qui brûlent.

En voiture, le trajet est quand même fastidieux, aussi l’accueil chaleureux de Sophie au Camping des Dômes de Miage est-il bienvenu. Je monte ma tente, sélectionne mes affaires pour le lendemain et je file aux Contamines pour une petite boucle par les Loyers jusqu’au-dessus de la Frasse. Il fait beau, un peu chaud malgré l’heure déjà tardive et je reprends contact avec les spécificités hypsométriques (les pourcentages de pente de malade) de ce pays. La lumière de fin d’après-midi est douce, les glaces étincellent et je me sens revivre.

Jeudi. Balisage, épisode un.

Sept heures. J’ai peu mais bien dormi, l’orage s’est déchaîné une bonne partie de la nuit et a fait un raffut de tous les diables sur le toit de la tente. Je retrouve Jean-Marc et Patrice – avec qui j’avais déjà balisé la mémorable section Planay – Les Tappes via le kilomètre vertical de Vorassay l’année dernière. Nous récupérons à Saint Gervais Serge, un retraité installé dans la vallée et nous filons au Bolchu en 4x4. Au Bolchu, Patrice part baliser la descente de la fenêtre : ensuite, il descendra à Colombe (au pied du barrage de la Girotte) pour baliser à notre rencontre vers le col de Sallestet.

Nous, nous quittons le Bolchu, suivant le sentier qui cette année, ne disparaît pas sous les névés. Du collet à peine marqué qui précède le Col de la Gittaz, nous tirons dans une pente en herbe qui devient scabreuse, débalisons une centaine de mètres pour passer plus à gauche dans un endroit plus roulant, avant de piquer sur l’alpage de Plan Patis via des pentes assez raides, mais majoritairement herbues et donc raisonnablement casse-gueule.

Là, c'est roulane. (Gittaz au premier plan, Roselend derrière)

Après Plan Patis, c’est Plan Pampa Cailloux sous le Passage des Cristaux, dans un paysage de pierriers bien raides et de prairies où pullulent les rhododendrons en folie.

Là, c'est une petit peu plus moins roulane.

La vue est belle, entre les nuages qui défilent à toute vitesse, sur les lacs de la Gittaz et du Roselend.  Je commence à avoir assez froid, mais je n’ose pas être le premier à sortir la gore-tex.

Il se met à pleuvoir alors que Jean-Marc débalise 50 m de D+ pour re-baliser plus facile. Puis, c’est une option de Serge qui crée le désaccord rapport à une traversée que Jean-Marc juge expo, je débalise, redescends trente mètres (en altitude) et rebalise un petit peu plus moins expo.


Balisez, débalisez, il en restera toujours quelques finishers...

Il pleut plus fort, le vent forcit encore et alors que le brouillard s’épaissit, je vois au-dessus de moi mes acolytes qui rajoutent des couches. Je ne me fais pas prier pour les imiter, on s’en doute.

Encore un peu de montée pour passer au-dessus d’un réseau de barres rocheuses et on va pouvoir redescendre par un pierrier médiocre : la Montagn’hard est en train de s’échappébelliser, là.

L’intermède est bref, deux traversées de névés, et nous sommes à l’altitude du col.

Mais Jean-Marc se souvient que la traversée à iso altitude est glauque et casse-gueule (…), donc nous descendons vers un terrain plus accueillant qui nous ramène sur le sentier du col où nous retrouvons Patrice.

Il pleut de nouveau, sans doute pour bien acter que nous atteignons le Plan de la Mouille.

Heureusement, c’est roulane, et nous ne sommes pas mécontents de nous abriter au-dessus du barrage quelques minutes.

Las, à peine repartis dans la descente, la flotte redouble, et alors que je commence à trouver l’affaire désagréable – par solidarité, je n’ai pas sorti le pantalon de pluie qui est dans le fonds de sac – surprise : le soleil sort, et nous arrivons à Colombe dans une ambiance tropicale, 7h30 après être partis du Bolchu, avec 14 km et 830 m de D+ dans les pattes.

Nous regagnons Saint Nicolas, et je n’ai que le temps d’une douche au camping avant d’y remonter pour retrouver Bubulle et sa Super Suiveuse au Coin du Feu, avec Steph le Givré en guest star.

 

Vendredi matin. Balisage, épisode 2.

 

Je reviens au village pour sept heures, et le rassemblement bénévoles. Je suis cool, ma fiche indique un balisage épaule du Joly – Planneley, 7 km de descente, à vaches quoi.

« Comment ça, je pars d’ici ? »

Ben oui, il manque du monde, il y a eu des blessures, donc nous partons à deux avec Bernard et trois cent piquets, de la rubalise et des flèches directionnelles pour faire Saint Nicolas – le Planneley.

Bernard, c’est son premier balisage, il n’est pas déçu du voyage.

Nous traversons la forêt, le raidar de la mort qui tue (pas celui après les deux coup de cul, le tout premier). Je surveille la distance pour maintenir un écart moyen de 50 – 60 mètres entre deux balises, nous nous faisons copieusement doucher et ce que la pluie ne trempe pas, ce sont les hautes herbes au dessus de Plan d’Osier puis du Déchappieu qui s’en chargent. Que c’est raide !

Il fait un froid de canard, les nuages condensent une bruine déplaisante…

La Passion du Dénivelé, des fois, c’est fatiguant, mais je sais que, pendant ce temps, Steph le Givré multiplie les aller-retours claudicants dans le village pour y mettre en place la signalisation et qu’il préférerait certainement ahaner sur ces pistes que soigner son genou.

Enfin, l’épaule !

Les pistes sont aussi raides à la descente qu’à la montée, heureusement que nous n’avons pas à courir…

J’augmente d’une dizaine de mètres l’écart entre les piquets, et nous descendons notre bonhomme de chemin le nez dans la trace, sous le regard curieux des vaches que l’on distrait un peu. Au Planay, j’échange plusieurs coups de téléphone, avec Jean-Marc puis Olivier, pour m’assurer qu’il nous faut bien baliser le long de la route. Cette partie là est un peu fastidieuse, et je ne suis pas mécontent de retrouver le balisage posé par Jean-Marc en direction des Plans après avoir multiplié les calculs pour être certain de ne pas manquer de piquets...

J’ai peur qu’après ces deux bornes cerveau en veille, certains loupent le virage, et nous nous défoulons en rajoutant des flèches et de la rubalise en mâsse.

Un dernier coup de téléphone à JM pour savoir où diable sont planquées les clés de la voiture, et nous rentrons à Saint Nicolas, ne croisant qu’une seule Ferrari entre le Planneley et Demi-Quartier. Comme quoi, tout fout le camp.

 

Je rentre au PC Course, où les gars de GeoFP ont aligné les PC qui se configurent et se chargent tandis que leur écran diffuse le match de l’équipe de France.

Bienvenue à la Fnac de St Nicolas de Véroce. Nous avons un arrivage de PC GeoFP...

Le grand moment de socialisation autour de la remise des dossards arrive. Je retrouve Bubulle et Super-Suiveuse qui ont sauvé le Soldat Raya des affres du Fayet et plus ou moins tout le monde, en fait.

"On fera moins les malins dimanche dans les escaliers..."

La soirée s’écoule en installation de la zone d’arrivée, gonflage de l’arche, suspension de bannières publicitaires, dont celle du nouveau venu parmi les sponsors qui traumatisera profondément Le Bagnard.

 

Vendredi soir, la clé du champ de tir.

 

Dans la caisse à banderoles – tiens, la Kikouroù n’est pas là cette année, je réalise à peine l’ampleur de l’oubli, décidément tout fout le camp – quelqu’un exhume une jolie plaque en bois indiquant l’arrivée à 800m. Jean-Marc, qui connaît mes attirances perverses pour la géomatique,  me propose d’aller l’installer à...800m de l’arrivée. J’allume ma montre, prend la plaque et un peu de fil de fer et je pars à contre QFU en surveillant la distance. Au bout de cinquante mètres, je me dis que 800m, c’est en pleine forêt, et que je serais bien avisé d’aller chercher ma frontale, mais je rejette l’idée.

Pourtant, c’était une bonne idée, parce que je me retrouve à monter dans le noir, et même si la lueur des étoiles est réfléchie par le balisage, elle ne tient pas la comparaison avec les gazillions de lumens de la ferei de base, la lueur des étoiles. Je parviens néanmoins à approcher la zone critique et, lorsque la montre affiche pile 800m, je fixe le panneau et redescends.

Je me mets une boîte sur le premier caillou qui profite lâchement de l’obscurité et, au croisement de route proche, rentre en footing jusqu’au village en maugréant de m’être lancé dans ce qui ressemble furieusement à une quête de clé du champ de tir.

Je regagne la zone de départ où du monde commence à arriver. Et du monde il y a : les habitués de l’organisation (Daniel, le Bagnard,…) et tout le ban et l’arrière ban de Kikouroù. Nous nous inquiétons de l’absence de Tom qui arrive assez tardivement mais toujours zen. Regroupement du petit monde dans le parc à bestiaux, récupération des sacs de délestage des retardataires, briefing...et c’est parti.

Ils sont partis ! On aperçoit Steph le Givré à gauche...

Vers une heure du matin, je suis de retour dans ma tente.

 

Samedi.  Shit is getting real.

 

Dès le réveil, je découvre que Bouzin poste des conneries. Bubulle aussi poste des conneries, un SMS où il annonce avoir bâché aux Plans.

Pokémon Dosard Edition : ne les attrapez pas tous, qu'il en reste pour les podiums...

Je file au village, prends un café, me retiens d’occire les GeoFP boyz et cherche à comprendre. Je passe deux heures sur mon PC a jongler entre Wireshark et Eclipse en vain : Bouzin indique les passages mais sans classement ni statut...Mes chaleureuses félicitations aux bouzineurs qui auront fait avec pendant tout le week-end. Je pense avoir encore du temps mais contrairement à ce que j’avais compris, je dois partir à 10h30 de Saint Nicolas pour aller ouvrir la fin depuis Colombe.

Je me change en vitesse, m’y reprends à quatre fois pour tout avoir, et en route vers la Savoie, avec Kevin que nous déposerons au Bolchu pour qu’il ouvre le Beaufortain, et Bottle avec qui je fais équipe aujourd’hui.

Sitôt que nous quittons la route du Col du Joly pour la piste qui mène à Colombe, nous trouvons un balisage nickel. Nous restons dans le 4x4 qui remonte et nous partons du carrefour : 250m de D+ d’économisés que je ne regretterai pas.

Nous remontons au col en ajustant quelques balises de-ci de-là.Peu avant la tente du ravito, le Mont Blanc sort des nuages pour nous faire coucou.

Les Extraterrestres sont là. C'est bien une intelligence supérieure, ils ont posé leur soucoupe au Col du Joly au lieu de bêtement incendier New York.

Au-dessus du Monument, nous tombons sur des parapentistes qui ont déployé une longue rubalise comme manche à air, ce qui attise notre curiosité et entraîne une discussion qui nous occupe un bon moment.

Et nous voici partis pour l’aiguille Croche.

Je ne cracherais pas sur quelques crochets moins pentus pour monter à l’aiguille Croche. Vers 2400m, je suis cloué sur place par une fringale terrible, dont je ne sors qu’au prix de deux pâtes de fruits.

Je me traîne un peu, mais le sommet arrive finalement plutôt vite et après avoir contemplé le paysage, nous partons sur l’arête.

Bottle s'invite sur l'arête Croche - Joly

La radio crache des bifurcations à Miage et égrène des abandons en quantité. La logistique semble compliquée, mais aucun incident ne nous parvient.

Patrice m’avait prévenu qu’il avait été un peu court en matériel, et nous trouvons effectivement un balisage spartiate qui consomme tout notre stock de piquets. Je n’aurais pas craché sur deux ou trois bottes de rab, ce qui nous aurait permis de tracer plus dense en dehors des zones dangereuses que nous avons privilégiées.

A la Combaz, nous voyons arriver un quidam. Il trottine, apparemment à l’aise, mais lorsqu’il nous demande par où il doit aller alors qu’il n’y a qu’un seul balisage à cet endroit (nous n’avons pas marqué les deux cent mètres en provenance de la tête de la Combaz et la bifurcation pour éviter que des distraits tirassent droit), eh bien, il n’a pas l’air bien dans sa tête, l’ami Niko3006, puisque c’est lui (mais ça, je ne l’apprendrai que quelques minutes plus tard).

Nous sommes stupéfaits d’apprendre que la tête de course n’en est que là. Le premier à cet instant arrive aux Tappes alors que nous sommes non loin du sommet du Joly. Nous y retrouvons les secouristes, emmitouflés dans quatre couches car il ne fait que dix degrés et le vent souffle avec de longues rafales à 25 km/h, soit un ressenti de 6,9°C.

pour mémoire

Nous croisons le troisième, que nous pouvons informer de sa position, et nous partons dans la pente.

A fond.

Parce que nous bénéficions de cet immense privilège de faire face à la descente Joly – Saint Nicolas avec des quadris intacts, et donc d’en profiter. Nous dévalons donc jusqu’à la bifurcation où nous retrouvons Mag et Chawan.

Nous y traînons quelques minutes – avec au passage l’occasion de rattraper un coureur du 63 qui s’obstinait à monter – et repartons. Nous approchons le village quand deux concurrents de la Moins’Hard déboulent devant nous. Nous songeons un instant à courir sur leurs talons en mode «  Traîne pas ou je te Débalise » mais n’étant pas certain que la culture DBDB leur soit familière, nous ne prendrons pas le risque de leur gâcher leur final et nous les laissons filer, avant de terminer en courant.

Bien.

Les finisseurs de la Moins’hard arrivent régulièrement, comme ceux de la 120 qui ont bifurqué sur la 63 (qui devient donc une 83) et après, je m’y perds un peu. J’ai ramené de la vadrouille de la journée deux coups de soleil sur les mollets qui font un mal de chien, je rentre au camping me refaire une santé. Encore un aller-retour, c’est bien : ma voiture commence à connaître la route de Tague par cœur.

 

Le soir, nous dînons au Coin du Feu, il y a Bottle, Mag, le Bagnard et je commence à saturer du fromage fondu…

 

Dimanche. La joie véritable...

 

« Quoi ? »
Il est six heures trente, j’arrive au PC course et il n’y a que quatre finisseurs de la « 120 ».

« Mirmidon, misère de grenouille ! Qu’est-ce donc que cette diablerie ? » m’écrie-je, en découvrant que le classement n’affiche, au bout de trente heures de courses, que quatre finisseurs.

Bon, on a au moins le podium scratch complet...

C’est une putain de boucherie, oui, ce n’est pas dans les habitudes de la maison. Bon, au moins, on a assez d’arrivants pour remplir le podium scratch, mais tout de même…

Les arrivants, justement, ils arrivent.

Au compte goutte.

Dans le désert, au début, puis la fan-zone se remplit doucement, famille, copains, coureurs ayant abandonné, finisseurs des courses de la veille (que l’on reconnaît facilement à une démarche légèrement altérée). D’ailleurs, avec mes coups de soleil carabinés sur les mollets, j’ai aussi une démarche de finisseur…

Je ne rentrerai pas dans les détails des arrivées, de l’approvisionnement en saucisson – binouze de Bottle, des fraternisations Mordoro – Lyonnaises, et de ma contribution à la logistique de cette journée, on s’en fout un peu (sauf pour souligner que j’ai conduit, avec un autre concurrent, timewarp au Fayet sans savoir que c’était lui…)

Multilatéralisme en action.

Non, j’essaierai, exercice un peu vain, de partager un peu de cette ambiance extraordinaire de l’arrivée. Comment rendre la joie extraordinaire, pure, communicative qu’éprouve qui finit un ultra tel cette Montagn’hard ? Je l’écrivais il y a quelques années, la joie véritable est le bonheur de l’âme. Non mais c’est vrai, regardez cette tête (il se reconnaîtra…) :


Il y a les visages marqués, les larmes, le « trop » qui fait (presque) perdre les pédales, sous les acclamations de la petite foule, et cette joie, discrète mais profonde, de ce dire que ma foi, on y est, avec des dizaines d’autres, un peu pour quelque chose.

Alors, cinquante bornes, trois mille cinq cent mètres de D+, et quarante trois finisseurs, des amis, pas d’emmerdes, la vie est belle à St Nicolas de Véroce le premier week-end de juillet.

A l’année prochaine.

 

15 commentaires

Commentaire de Stéph le givré posté le 18-07-2018 à 14:03:16

Super récit Jacques en espérant pouvoir baliser l'année prochaine avec toi ou être en course. A bientôt

Commentaire de Mazouth posté le 18-07-2018 à 14:10:45

Merci ô grand MOB et à tous les MHGuys pour tous ces beaux efforts sans lesquels on ne serait rien.
Sinon moi aussi, avant la course, je balisais... ->

Commentaire de NRT421 posté le 18-07-2018 à 16:16:15

Ah, le code Q ... ça faisait longtemps ... QRK 5 (là je frime, jamais entendu utilisé en fait) donc pour ce récit très estimé MOB. Après l'endroit percolé par le bouzinage, l'envers transcrit icitte ajoute au rêve vendu sur cette MH.
Mon calendrier annuel type m'interdit d'envisager à court terme arriver préparé sur cette épreuve. Mais vous êtes foutus de m'inciter à m'y présenter en mode yolo banzaï sur une prochaine édition (en espérant que ce ne soit pas l'année où cols et sommets seraient en QGO généralisé).
Il ne vous remercie pas ... mais vous remercie tout de même.

Commentaire de bubulle posté le 18-07-2018 à 20:36:36

C'est le bénévole qui a fait plus de kilomètres et de D+ que certains concurrents....je serais presque jaloux, sauf que j'ai passé un superbe week-end et que, ma foi, c'est un peu parce que beaucoup n'ont pas ménagé leur peine pour qu'il en soit ainsi.

Un grand philosophe a dit (ce n'était pas Confucius, mais il a le look) "on fait un bien beau sport". Eh bien, même quand on ne le fait pas, on fait vraiment un bien beau sport.

A l'année prochaine, Jacques (sauf si l'appel du Colorado est trop fort) !

Commentaire de Olivier91 posté le 19-07-2018 à 04:50:12

Merci pour tout l’ami et en particulier sur ce beau récit!

Commentaire de Olivier91 posté le 19-07-2018 à 04:50:34

Merci pour tout l’ami et en particulier sur ce beau récit!

Commentaire de Jean-Phi posté le 19-07-2018 à 11:37:43

Sympa le CR. Faudra(it) revenir....

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 19-07-2018 à 15:01:14

Très chouette récit, Jacques!
Bien sûr que vous y êtes pour quelque chose dans ce qui fait la Montagn'Hard , et encore une fois, merci!

Commentaire de Benman posté le 19-07-2018 à 19:45:47

Magnifique. Arriver à faire éclater la vérité sur pourquoi les martiens ont épargné NYC, tout en nous régalant de ta verve contagieuse et colorée de bénévole volant: Un grand merci

Commentaire de Arclusaz posté le 19-07-2018 à 21:59:39

"Bouzin poste des conneries. Bubulle aussi poste des conneries". Y en a un on a l'habitude, la légère défaillance de l'autre (absolument pas imputable à son papa) nous a utilement rappelé à quel point cet outil est génial.
Ce fut un plaisir de te revoir même si nous n'avons pas assez parlé : c'est ça les fêtes de famille, y a tellement de monde qu'on se disperse un peu.
Et bien sur, merci pour tout ce temps de bénévolat.

Commentaire de Sprolls posté le 20-07-2018 à 09:29:33

C'est chouette un récit de bénévole! Bravo et merci (même si j'ai pas couru)

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 24-07-2018 à 11:05:25

Très intéressant un récit de ce point de vue.
Les Myrmidons (fourmis) étaient les guerriers d'Achille misère de grenouille !

Commentaire de timewarp posté le 25-07-2018 à 14:24:37

En effet, preuve en image, ce fût un reel bonheur de venir à bout de cette 10ème  Montagn'hard !
Super récit backstage qui témoigne du boulot exceptionnel que font les bénévoles pour nous permettre de pratiquer notre merveilleux sport.
Un grand merci à toi d'avoir balisé, débalisé, rebalisé vers le Plan de la Mouille 😂
Je trouve ça bien plus méritant que de passer 38 heures dans la pampa 👍
Comme tu dis la vie est belle à St Nicolas de Véroce le premier week-end de juillet !

Commentaire de bubulle posté le 29-06-2019 à 09:56:34

Tiens, je me le suis relu à une semaine de la Super Mega Revanche de la Mort Que Ca Va Chier. Si j'ai encore une once de lucidité samedi matin, je te partage cette arrivée.

Bises

Commentaire de Arclusaz posté le 29-06-2019 à 10:24:12

ça part bien la lucidité avec un gars qui pense finir la course samedi matin.....

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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