Récit de la course : Ultra Tour du Beaufortain 2016, par Benman

L'auteur : Benman

La course : Ultra Tour du Beaufortain

Date : 23/7/2016

Lieu : Queige (Savoie)

Affichage : 3012 vues

Distance : 105km

Objectif : Pas d'objectif

33 commentaires

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Quand il nous baise, l'éclair

Ultra tour du Beaufortain : un drôle de défi  pour un coureur en apprentissage comme moi.

5 décembre 2015

Tout commence à la Saintélyon, sur le stand de l’UTB, autour d'un bon pepsi max et quelques cubes de beaufort avec un des organisateurs qui me recommande cette course pour son aspect sauvage et ses paysages exceptionnels.  Il me prévient qu’il vaut mieux se connecter le 1er janvier pour avoir une chance de s’inscrire… De retour à la maison, je fonce regarder les video, récits et commentaires sur cette course. Non dispo pour le WE de la Montagn’hard, mon choix de l’été se porte sur cette course jusqu’alors inconnue.

1er janvier 2016

Un bon ultra se prépare sur la durée. Couché tôt, je me connecte à 11h58 pour m’inscrire à 12h01.
Pas de tirage au sort, je suis inscrit. Folie ?


9 avril 2016

Ultra-montée du Salève : 3ème participation pour moi. Un bon 4000 de D+ pour ce qui devient un classique de ma préparation de début de saison. Pas mal de glissades dans une boue qui va nous accompagner tout le printemps. Mise boue à boue, ma préparation un peu molle prend de la consistance, mais je renonce à participer aux nuits de boue, je ne suis pas assez à boue. Peut être un jour sur un banc pour la nuit de la glaise ?

1er juin 2016

Ce n’est pas le 1er joint, mais la dernière goutte d’alcool avant l’UTB. Incroyable, je ne pensais pas que ce serait à la fois si facile (aucun manque…), et si difficile (c’est dingue le nombre de sollicitations qu’on peut avoir). 

 Je finirai ma préparation à la cool mais sans alcool.


26 juin 2016

Je participe au Grand Duc de Chartreuse. Première course de + de 80 km pour moi. Je me prends pour un chamois dans la 1ère descente, et me fais braconner le genou dès le bas. Je découvrirai la solitude du coureur de fond doublé par tous dans les descentes, laissé à son triste sort de triste sire.
A force de descendre, je finis par toucher le fond du classement et naviguer avec le serre-file. Je serre les fesses et finis cette belle course sans faire un  fromage, tout au mental. Prochain objectif : le beaufort  t’ain.

23 juillet 2016

Mon arrivée sur le site est un peu bouleversée par des événements personnels imprévus. Je me couche à minuit pour un lever à 1h45, bref, pas que du repos… Commencer un truc fatiguant en étant déjà fatigué n’est jamais très bon

24 juillet 2016 – 3h00

Nous y sommes. L’accueil sur le site est top : café, brioche, pain et confiture… un parking rien que pour nous, un plan d’eau pour s’entrainer au triathlon si vraiment on en a envie.

24 juillet 2016 – 4h00

Je rejoins Vik (qui n’est pas difficile à reconnaitre !) sur la ligne de départ. J’apprendrai plus tard qu’il est surnommé par ses fans féminines « poussin », mais pour moi, je suis parti à l’aventure avec un viking ce matin

Ils sont pas bien là, à la fraiche, décontractés du bâton?

 

Le départ est donné. Les bénévoles sont là, le long du chemin à nous encourager avec des bâtons fluorescents. L’ambiance est surréaliste.  

Je lève mon verre aux bénévoles qui ont assuré pendant toute la course. le départ était fantastique, avec ces baguettes fluo!

Ça me rappelle d'ailleurs une scène d’anthologie du film « l’amour est une grande aventure » de Black Edwards.

Pour ceux qui ne connaitraient pas : https://www.youtube.com/watch?v=iJiSQedCWuc

 

 

Nous sommes un peu dans la queue (c’est le cas de le dire), mais on se préserve, hâtifs que nous sommes, de partir trop vite.

La 1ère montée sèche de 1500 m est un peu raide. Le serpentin lumineux est plutôt joyeux dans le ventre mou du peloton où ça papote pas mal. 2h20 de montée régulière à un rythme de rando, c’est plutôt sympa.

Nous sortons de la forêt juste en dessous de la Roche Pourrie.  Aussi dingue que cela puisse paraître, je ne reverrai la forêt qu’un furtif moment avant le lac de saint Guérin.

Le reste du parcours se fera à découvert sur des versants de montagne, des cols ou des crêtes. … enfin, pour ce que j’en ai vu, car déflorons le sujet tant qu’il est encore temps, je n’ai pas fini ce parcours, mais nous y reviendrons.

La traversée est plaisante avec de belles vues sur Albertville.
Je suis –presque- dans une forme olympique, en tous cas, une forme de plénitude caractéristique de la montagne.

 

Nous prenons un peu la pose au col des lacs avant d’aborder la première grande descente.

 Vik, la bâton tenu à deux mains, comment te dire...                   ça fait pas un peu bleu-bite?

Je souris... ça va pas durer.

 

Le viking ayant quelques fourmis dans les pattes depuis le départ (« je n’ai jamais pris un départ aussi prudent »), je laisse mon poussin s’envoler et me contenterai de mes vieilles cannes pour le voir au loin (comme une maman prudente surveille son rejeton turbulent peut-être ?).

Au passage, l’attribution des dossards étant fait par rang d’âge, c’est très facile de deviner l’âge des gens en regardant simplement leur dossard. Je ne suis pas loin de 300… quand mon poussin nordique de service culmine à 64…

 

On peut avoir un petit dossard et être déjà tout frippé…



Nous aurons une longue discussion avec le dossard 169 qui entend bien faire prévaloir son droit d’aînesse sur le poussin nordique.

Il fallait être là pour assister à cette conversation surréaliste digne du film camping (notez bien que mes références cinématographiques se dégradent…) :

Ah, le 169. Il est là, juste devant nous, il prend NOTRE place.
Bon, j’étais prêt à remettre le matos sur la boule et repartir avec maman pour Melun.

 

Tiens, on devrait faire ça en ville, chacun a une étiquette avec son âge quand il se promène. Ça éviterait les grosses méprises avec certains ou certaines, et puis ça alimenterait les conversations.

« Bonjour madame, ah vous ne faites pas votre âge ! Comment dois-je le prendre jeune impertinent ? »

 

Mais mon dossard élevé ne trompe pas, le poussin est parti car je ne pouvais pas le suivre, c'est tout. Sans mon viking, une autre course commence. Le temps s'annonce pluvieux, moi aussi.

 

Dans quelques années, je pourrai être traceur dans la neige sur l’UTB. Patience !

 

 

Le col de la Bathie est passé dans une lumière très belle.

Début de course, personne n'a encore porté sa croix



On dit bonjour aux poteaux

 

 

Le Mont Blanc joue à cache-cache avec le coton environnant.  
Nous ne sommes pas encore informés que le début d’après-midi va être coton.

 

Le chemin se poursuit tranquillement, le ravitaillement des Arolles approche. J’y retrouverai 169 et quelques autres numéros. Au programme : beaufort (on parle de moi ?) et autres spécialités locales.

Aux Arolles, j’avais encore le beau rôle. Il y a maintenant une longue traversée dans les rhododendrons pour rejoindre le barrage de Saint-Guérin. Je suis le troupeau à mon rythme. Je me permets même de commencer une partie de pacman en doublant quelques (oui il y en a !) coureurs plus lents que moi.

Derrière la butte, c'est l'amer?

 

Cette partie de pacman se transforme petit à petit en chasse au Pokemon.  Au barrage, c’est évident, il y a une arène.  Je sors le smartphone à la recherche des précieux personnages.

Les spectateurs m’indiquent la direction. Ils ont même sorti leur plugin pokemon communicator, qui permet d’appeler les pokemon en chantant. Je découvre le son étrange produit à l’aide d’une manivelle par leur instrument. Si avec ça je trouve pas un Pokemon ressemblant à un ogre de barbarie?

 

Je me retourne, en fait, ils sont derrière moi.

 

Oui, même sur les trails... je sais, c'est moche.



Je passe la passerelle qui surplombe le lac. 

Tu peux courir, mais y'a pas le feu au lac, quand même


La remontée vers le Cormet d'Arêches se fait au milieu des vaches et d'une porcherie à l'odeur caractéristique. Je me vengerai au ravito sur le saucisson.

La suite nous amène au col du coin (oui, c'est son nom, c'est un bon coin pour l'occasion ce passage).

Donc, une fois choppé le col back, nous arrivons dans un domaine de plus haute montagne, fait de pierres et de neige.

 

 Je commence alors ma lente décroissance. Mon avance sur la barrière horaire fond comme neige au soleil. 


 

Nous avons l'honneur de découvrir le col à Tutu. Le col à Tutu, c'est le col qui te tue même si t'es têtu.

 

Chris Froome, maillot jaune, aurait passé le col à Tutu en danseuse, je l'ai passé plutôt rock'n roll.


la pierra Menta n'a pas menti. C'est raide!


Derrière le Tutu, se cache un coeur de pierre.

 

Arrivé au refuge de Presset, je ne vais pas me presser. la vue est si belle


 la traversée est un dessert avant l'apocalypse


 Je suis encore sur le c... de ce qui va m'arriver. Il est temps de glisser vers la fin de l'aventure.

 

 

Donc récapitulons, j'en suis bientôt à 45 km. check rapide: tête OK, guibolles OK mais ont un peu morflé, cardio au top, des images plein la tête... bref, c'est du Ricard en barre qui m'attend si je passe.

 

24 juillet 2016 - 15h00 -  Vous connaissez l'histoire de paf le chien? Ben là c'est une histoire de baise l'éclair.

Pic poc, 2 p'tites gouttes sur la casquette, tiens, va pleuvoir.

Pas le temps de le dire, il faut sortit la veste légère, chaude, coupe-vent, imperméable mais respirante (il va falloir cocher les mentions inutiles, car non, une veste ne peut pas être tout à la fois), qui t'a coûté une blinde, et que tu vas enfin tester, chouette.

pic pic pic poc poc poc paf paf paf boooooooooouuuuuuuuummmmmmm  pschhhhhhhhhiiii

Nous informons nos aimables passagers que nous allons entrer dans une zone de turbulences, et vous recommandons de boucler votre ceinture.

Mais c'est ceinture et bretelles qu'il me faudrait maintenant. La grêle se déchaine. Le paysage est maintenant tout blanc, zebré par quelques éclairs. C'est un peu fort de café alors qu'avant que nous baise l'éclair, le temps était clair.
En 5 minutes tout a basculé. Nous rentrons en mode sauve-qui-peut.
L'orage est encore assez loin, mais la grêle redouble. Nous détalons tous comme des lapins surpris par le pan du chasseur. En quelques minutes, le petit chemin se transforme en sac de billes et de boue. Tout devient hyper glissant. 

Une première fois, mon pied gauche rippe, et je bascule dans la pente, en me retenant comme je peux à l'herbe, puis une deuxième fois, avec cette fois une dégringolade de pas loin de 10 mètres.

Non mais c'est quoi ce délire, là? Tu vas te rentrer tout de suite au sec...

Le plan de la Lai sera atteint après au moins 3/4 h de grêle. Tente de ravitaillement, maisons et route à proximité. J'ai l'impression d'être un rescapé. seul indice, les routes se sont transformées en torrents.

Je récupère mon sac de délestage, me change, mange, et puis et puis...

ben non, je vais pas y aller tout de suite, la pluie a redoublé encore, et on entend le tonnerre qui roule plus haut, là où on doit aller. J'attends un peu, mais l'idée d'arrêter là commence à sérieusement faire son chemin.
Je demande au bénévole l'heure de la barrière horaire, qui devient assez proche maintenant, et 2ème question (qui tue) : y a-t-il des navettes pour rentrer?

Evidemment, quand on a les 2 réponses en même temps qui te montrent que tu as le choix entre retrouver rapidement ton petit lit douillet bien sec, ou alors passer la soirée puis la nuit à courir sous la pluie, au milieu d'un son et lumière, avec au cul une barrière horaire pas bien refermée... tu choisis quoi???

Au ravito, j'ai changé plusieurs fois de T-shirt en fonction de l'évolution de mon mental 

 

Bref, j'ai bâché à la moitié, et je ne regrette rien, non, rien de rien. Mais quand on a bien bâché, il faut digérer.

La suite pour moi a été assez prévisible: retour au chaud, dodo au sec. On me félicite pour ma prudence. Je suis serein.

 

Pendant ce temps là, à quelques kilomètres de là, se jouait un sacré drame pour ceux qui étaient en course. Le passage suivant était sur les crêtes. La foudre tombait autour des coureurs... bref, les organisateurs ont choisi de faire couper cette partie de crêtes pour redescendre directement au ravito suivant. Certains ont été arrêtés de longues minutes dans la montagne... D'autres ne jouaient pas les coqs sur la crête...

Pour le classement, vu le gros bazar que c'est avec ceux qui ont tout fait, ceux qui ont été arrêtés, et ceux qui ont eu droit de couper, je leur suggère d'interroger un expert pour déterminer les places.



Son nom est Bill Gates et aujourd’hui, pour comprendre le classement, il va nous apprendre à compter jusqu’à dix :
1, 2, 3, 95, 98, NT, 2000, XP, VISTA, 7, 8, 10.

 

Merci aux bénévoles et à l'orga pour cette course exceptionnelle.

Merci à la nature pour ses beautés exceptionnelles

Merci à ma raison pour sa constance exceptionnelle.


33 commentaires

Commentaire de philippe.u posté le 26-07-2016 à 08:01:27

Super récit ! Je ne suis pas parti comme l'éclair non plus, et je constate que je pointe 1 rang derrière toi au Cormet d'Arêches, à 6 sec. J'ai du repartir avant toi de ce ravito où je ne me suis pas trop attarder. On se serra donc croiser l'espace d'un éclair...

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:22:11

Ouaoouh, quand je vois que tu as fini en 23h, cela veut dire que tu as sacrément bien avancé après. bravo pour ta course.

Commentaire de jano posté le 26-07-2016 à 09:01:03

bravo pour ce récit toujours subtilement écrit.
Jusqu'à ce que vik me dise qu'il avait fait le début de course avec toi, j'ai eu un doute sur ta présence...je n'ai pas pu voir tout le monde ce WE.

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:25:41

J'ai fait du ventre mou y compris dans la neige molle, donc forcément, je n'ai pas vu tout le monde. tu avais quand même 1h20 d'avance sur moi à la mi-course... désolé pour toi que ce ne soit pas allé au bout, mais tu seras là l'année prochaine!

Commentaire de Bert' posté le 26-07-2016 à 09:59:07

Quel récit !! Je me demande si je n'aurais réagi de la même façon ?...

Enfin, je crois que tu as quand même un peu trop changé de T. Shirt !!...

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:26:47

merci! Je suis resté donc sur le TS "Kiss me", quel succès! Bien mieux que de faire le guignol sous l'orage.

Commentaire de Mazouth posté le 26-07-2016 à 10:57:29

Quel beau récit bien imagé, je suis fan :-)
Je te félicite pour ta prudence ;-)

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:27:34

Merci. Il faut bien invoquer la prudence quand on ne va pas au bout! J'en ai d’autant plus d'admiration pour ceux qui ont bouclé...

Commentaire de Noruas posté le 26-07-2016 à 10:59:32

Super récit tout plein d'humour et de jeu de mots, j'ADORE !!!
(MDR sur le commentaire de la numérotation des versions de windaube)
Sage décision quand on connait les risques du mauvais temps en haute montagne.

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:28:25

Merci pour ton commentaire. effectivement, l'orage en montagne est je pense le pire danger pour le trail. Pas question de rigoler avec ça.

Commentaire de tidgi posté le 26-07-2016 à 11:48:46

Dommage qu'on ne se soit pas vu.
Tu auras pris au moins de jolies photos. Et respect pour ta raison.

Merci pour ton chouette récit :)

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 12:29:15

Merci Tidgi. faudra quand même qu'on se fasse un truc ensemble et avec Fulgu quand tu passes sur la Bourgogne. fais moi signe.

Commentaire de Vik posté le 26-07-2016 à 18:20:06

Ahah :) Encore un récit drôle et enjoué, de bons jeux de mots... Merci !

Par contre il n'y a pas que mes fan féminines qui m'appellent poussin: le surnom provient tout d'abord de... Papi rayaz ! Ou alors elle a pris des produits ?

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 23:42:51

Merci Vik pour ce début de course bien cool et ton commentaire de poussin pathique.

Commentaire de catcityrunner posté le 26-07-2016 à 18:38:44

Un beau récit très plaisant et bien illustré !
Tu feras la boucle complète une autre fois ;-) Respect pour la sage décision vu les conditions dantesques.

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 23:43:50

Merci. Pas si facile de renoncer finalement, et c'était une première pour moi....

Commentaire de Albacor38 posté le 26-07-2016 à 19:06:18

Comment ne pas avoir le coup de foudre pour ce récit du tonnerre !
J'adore...

Commentaire de Mazouth posté le 26-07-2016 à 19:28:18

Ce récit qui nous éclaire sur les trombes d'eau rageuses sur les crêtes !

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 23:47:50

Je vois que tous les 3 on se comprend! C'est le courant qui passe?

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 23:39:44

Il aura fait du buzz, l'éclair !

Commentaire de Mazouth posté le 27-07-2016 à 00:50:52

Un buzz tellement intense que j'ampère mes mots !

Commentaire de Pierrot69 posté le 26-07-2016 à 21:27:45

Nous avons eu la chance d'être sous la tente du plan de la Lai lorsque ça a pété et je n'aurais vraiment pas aimé être dessous à ce moment là... L'accalmie nous a permis de repartir mais c'était pour se le prendre finalement plus haut... Arrêter n'était carrément pas une mauvaise décision et tu n'as pas à t'en vouloir, bien au contraire. On en a quand même pris plein les yeux sur ce début de course, whaou!
Pas d'airelles aux Arolles mais par contre que de kikous! :)
Bravo pour ton récit.

Commentaire de Benman posté le 26-07-2016 à 23:50:07

Tu as eu le courage de repartir, ce que j'admire beaucoup. Il fallait être avec un gros moral et bien équipé quand même. Merci pour ton commentaire.

Commentaire de sabzaina posté le 27-07-2016 à 14:18:14

J'adore j'adore j'adore

Commentaire de Benman posté le 27-07-2016 à 19:07:19

;-) Merci !

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 28-07-2016 à 22:26:18

Benman, t'es un mec bien !

Commentaire de Benman posté le 28-07-2016 à 22:44:26

Oui, je sais. C'est ce qu'a dit ma maman !

Commentaire de courotaf posté le 03-08-2016 à 09:20:50

Ton récit ne manque pas de jus: il m'a bien plu!

Commentaire de Benman posté le 03-08-2016 à 09:39:19

S'il y a du jus, c'est que j'étais pressé... De rentrer!

Commentaire de Arclusaz posté le 19-09-2016 à 20:20:52

oui, tu es beau et fort Benoit. Il se murmure même dans les milieux autorisés que tu aurais de l'esprit. Et on découvre ici que tu es un gars raisonnable qui sait ne pas aller trop loin pour ne garder que de bons souvenirs de la Savoie.

Commentaire de Benman posté le 21-09-2016 à 10:09:05

Ouiii! Quand on a fait un bout de l'UTB, on peut de dire que Savoie est trouvée.

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 11-11-2016 à 09:53:29

Je l'avais raté ce CR... Eh ben, tu vas rire, ça me donne envie de courir dans les Alpes en juillet prochain.

Commentaire de Benman posté le 11-11-2016 à 11:16:08

Ben alors, faut trouver une course avec que des descentes... (de caves)... ou alors, tu viens en Bourgogne!

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