Chartreuse Trail Festival KMV : Le Bouk

carotté par un lièvre nommé Michel et

un lapin nommé Secret-Rabbit !

 

 

En ce week-end de l’Ascension également dénommé FIN DE PERIODE FISCALE je compte bien me rattraper. Et tel un grand champion je tente un doublé.

 

 

Bon, j’ai un peu hésiter à me rentrer sur ce Kilomètre vertical, et oui on retombe dans nos travers : le prix !!! 17 €uros, hors supplément barbecue. Cependant :

1/ C’est la Chartreuse

2/ C’est intéressant de re-faire ce KMV que j’avais couru dans sa version hivernale en 2014

3/ Mon frère me réclame des t-shirts pour son bricolage

4/ Namtar sera de la partie !

 

 

C’est donc en route pour Saint-Pierre avec Namtar que je découvre sa nouvelle casquette et que je constate qu’il pleut à flot… Décidément on n’a pas de bol tous les deux, après déjà des conditions météorologiques pénibles au Wintertrail ! De mauvaise augure pour le Grand Duc 2016 puisqu’on est dans la même équipe !

 

 

Arrivé à Saint-Pierre en croisant déjà Esther et la légende qui devisent en se rendant (déjà) au départ, on a 30 minutes pour prendre le dossard (ça me prendra 8 secondes, bravo !!), découvrir le cadeau (ah mince c’est pas le t-shirt mais le 7^ème sac à shoes !), revenir à la voiture (putain comment s’habiller, bâtons ou pas bâtons), et filer au départ… qui est à un nouvel endroit !

 

 

On voit pleins de gonzs s’échauffer sur un chemin à mi-chemin, puis faire demi-tour, et après questionnement il s’avère que le départ n’est plus à la Diat mais à mi-hauteur entre SPC et la Diat !

 

 

Naïvement je me dis « c’est une bonne idée, on doit partir plein est rejoindre la Diat et là ça démarrera », ce qui permettra d’étirer le peloton, mais en fait non !! Alors qu’avant on avait 50m avant la guerre des bâtons, on n’en a plus que 25m !!

 

Je raconte pas toujours des conneries !

 

Je croise une casquette kikourou, oh punaise, un lyonnais mais ce n’est pas jean-phi, c’est SPIR !! Présentations, caresses, roulage de pelles, puis je le laisse tranquille !

 

Saluons l'initiative de la poste allemande

 

Bien entendu, on reste en fin de peloton.

Je vois la légende avec ses demi-bâtons, esther et son CR de la skyrace matheysin (faudrait vraiment leur dire d’effacer ce terme c’est proprement immonde !!) et c’est tout !

Nous sommes (quand même) 141 au départ malgré la météo, dont un lapin qui doit certainement être le serre-file !

 

 

Et PAN

Pas la peine de faire le hole-shot, bouchon à 25 mètres, et l’on repart.

Petit clin d’œil à Namtar puisqu’on avait vécu sur ce sentier un final bien sympa il y a 4 mois.

 

 

Départ tranquillou, je vois le lapin devant la dernière, pas sympa pour un serre-file, hé mais il a une puce au pied, c’est donc un concurrent !!!

 

Le Bouk, ses baskets vertes et un lapin

 

Il y a aussi un coureur en kilt mais j’évite de lui poser la question que tout le monde doit certainement lui poser…

 

 

On arrive tout de suite sur SPC, hop c’est la « vraie » relance et seul moment de plat de la course !

J’ai mon ombre Namtar avec moi, j’avoue ne pas être serein niveau classement vu ce que j’ai fournis sportivement depuis 1 mois ½… Mais je connais le tracé et la course est longue !

 

 

Hop virage à droite et le premier mur avant le tour de la chapelle.

J’en profite pour doubler 2/3 concurrents.

Re-virage à droite pour aller chercher le lacet, cool qui est là à trois coureurs devant moi : la légende ! Moins cool, le Namtar est à mes basques, et le lapin pareil ! Plus cool, je relance un poil et dépasse 2/3 coureurs dont un chaussé de crampons de foot ! « où est ton ballon », « dans le sac à dos ! »

 

Pour le plaisir des yeux

On passe la Chapelle, les coureurs se sont étirés, reste maintenant à fixer le coureur de devant et s’éloigner du coureur de derrière. Le lapin me remonte puis me dépasse, avant de buter derrière une concurrente du coup je double les deux, je comprendrai pourquoi plus tard…

 

 Le secret rabbit mène la danse... avant de bloquer !

Hop à droite, c’est parti pour LE pentu, sous le télécabine des Essarts.

 

 

Je ne vois plus Namtar (pourtant il est juste derrière) et crois naïvement que ma petite relance juste avant la Chapelle a été fatale… Quelle erreur d’appréciation ! Et devant je vois une tarantule avec des demi-bâtons qui croque un à un les concurrents, tout le monde a compris de qui je parle…

 

 

La pluie n’arrête pas de tomber, de s’arrêter, de reprendre de plus belle, de s’intensifier, de s’arrêter, puis c’est le vent qui nous refroidit jusqu’à la moelle !! Reste la boue dans le chemin qui s’écoule, c’est joli, c’en est même poétique !

 

 

A propos de boue nous voici dans la forêt dans un mur, ça a l’air d’être compliqué, du coup gauche, droite ? Je fais confiance à Michel donc droite, et même en levant la tête je vois le gonz parti très à droite revenir sur le chemin, BINGO je comprends qu’il est encore mieux de partir bien à droite et effectivement une sente apparaît !

 

 

Je ne le sais pas, mais c’est à cet endroit a priori que je prends de l’avance sur Namtar.

 

Les positions se sont figées en tout cas, je reprends une jupette tandis que le lapin me repasse.

 

 

Mais le sentier de derrière je remonte telle une Formule 1 et comprends le souci de Secret Rabbit alors qu’il l’explique à un des spectateurs (en plus il est très populaire !) : il ne voit rien !! Donc dès qu’il y a pierres et racines son allure s’en ressent !

 

 

Finalement plus tard il prendra sa tête à la main, ses deux bâtons dans l’autre et il enverra le pâté…

Autre point la jupette me repasse aussi. Pas d’affolement, la course est encore longue, on a passé le panneau 300m, le panneau 400m…

 

La SCIA et ses reliefs, dans mon souvenir 

 

On arrive au lacet des Essarts, et là voici LA vision terrible : on voit le sentier sur 500m avec un mur en ligne de mire. Déjà que je lâche petit à petit, que je ne vois plus la tarantule, que je n’arrive toujours pas à remonter une des trois féminines devant moi, que derrière trois coureurs me remontent, bon…

 

 

Me voici dans le mur… le coureur 1 me passe, le coureur 2 aussi, mais horreur, je cache ma surprise mais c’est bien Namtar qui est là ! Bouuuuuh je le pensais plus bas… et ma « science de la course » m’indique qu’il doit être dans l’allure du trafic… Ce trafic qui va plus vite que ma vitesse à l’instant T !

 

 

On va tâcher de livrer bataille quand même…

 

 

On va s'occuper du cas Namtar

Mais heureusement, le Namtar est moins con que le Bouk.

Déjà, il est sympa : et me propose à boire ! On reçoit de l’eau sur la gueule depuis 1h, mais c’est pas de refus ! Puis je comprends qu’il est « kan même » un peu « cuit » (vocabulaire du FaiZan) !

 

Le SPIR et ses 20 imnutes d'avance qui lui donnent le sourire !!!

En tout cas je ne joue pas l’intox et lui indique (ainsi qu’à la nana qui nous a rejoint) ce qu’il nous reste : une piste de ski à remonter, puis sur la droite un mur qui sera terrible avant un final jusqu’à la Scia que j’ignore !

 

 

Et déjà, on a croisé les premiers qui redescendent !!!

 

 

La voilà la montée de piste de ski ! J’ai les cuisses bien lourdes déjà (manque de foncier !!!), du coup j’évite le dré dans le pentu et opte pour les petits lacets, sur la gauche du sentier.

 

 

Et malgré l’énergie déployée dans chaque foulée (parce que j’aimerai refaire l’écart maintenant), on est bien tous les deux sur la même courbe de niveau… Putain !!

 

Et pourtant il me ressort « j’en peux plus, ça s’arrête quand »… Nous voici sur la crête avant la gare du télésiège, il doit nous rester 100m encore, mais en fait non, je vois les banderoles d’arrivée sur un promontoire !!  

 

 

On nous a tronqué le départ et on nous tronque l’arrivée ! Les conditions météorologiques sans doute… Michel est là, « rhogntudju t’es pas revenu sur moi », ben non !!

 

 

En tout cas mon sang de saucissoneur ne fait qu’un tour, je me mets à relancer sur ce petit plat avant la bosse ultime et en termine en 1h02mn08sec !

 

 

A une lointaine 127^ème place… A relativiser néanmoins car sur 141 coureurs il y avait 141 acharnés, forcément, pour aller un samedi après-midi faire ça, sous la pluie !

 

 

La suite c’est le ravito. Ouf, par rapport à 2014 on se moque moins de nous ! Jus de pomme, raisins secs pour moi, et on s’attarde pas histoire de préserver notre santé !

 

 

En conclusion, encore un bon souvenir… La suite ? C’est la Ronde des Charbonniers mais ça c’est une autre histoire