Récit de la course : Ultra Tour des 4 Massifs - 40 km Chartreuse 2015, par le_kéké

L'auteur : le_kéké

La course : Ultra Tour des 4 Massifs - 40 km Chartreuse

Date : 22/8/2015

Lieu : St Nazaire Les Eymes (Isère)

Affichage : 4624 vues

Distance : 40km

Matos : T-shirt technique en peau de saucisson.

Objectif : Se défoncer

22 commentaires

Partager :

Saucisson longue distance

Voilà une course que j'avais pas prévu de faire.
Trop proche de l'UTV, des chemins trop connus, je sais pas pourquoi ça me motive moyen.
Et puis quand je vois tous les autres zigotos inscrits, pourquoi ne pas aller se faire une sortie longue avant l'UTV.
Sur un coup de tête je m’inscris.
Rapidement je commence à regretter, tout le monde a l'air d'avoir une forme ascendante et même bouk le sphinx a l'air revenu d'outre tombe et de nouveau en état de marche.
Et moi je me connais, hors de question de faire la course cool et de prendre une branlée par Albacor, le bouk, bip bip ou le chasse neige, surtout dans la Chartreuse.
Donc on va mettre le turbo en mode guerre du saucisson, sur 41km ça sera une première.
Je sais quand même que j'ai une marge d'avance sur cette bande, l'expérience de la distance et (ou) la connaissance du terrain mais l'imprévisible bouk ou Albacor qui progresse même en descente faudra pas baisser la garde (mais c'est pas le style de la maison).

Gros gros entraînement depuis un mois histoire de faire du volume avant l'utv, je vais manquer de fraîcheur mais c'est fait exprès.
Un peu le cul entre 2 chaises quand même.

Je retrouve une partie la bande au retrait des dossards la veille de la course., fais connaissance en vrai du célèbre mais néanmoins fort sympathique chasse neige.
C'est un peu comme le souk de Marrakech pour le contrôle des sacs. Tiens prends ma couv de survie ou prend ma veste ou ma poche à eau, le temps de la vérification du matos, tout le monde est en train de compléter son sac en faisant la queue.
A force d'échange entre tous les coureurs, tout le monde arrive à avoir son dossard, esprit trail.
C'est vrai que moi en sortant du boulot j'avais pas tous les éléments nécessaire mais la dame du contrôle a été compréhensive, promis demain j'aurais une casquette (de toutes les façons je cours toujours avec, coupe aérodynamique oblige) et une réserve de vivre, de quoi faire les 160km si il le faut.
Tout ça pour dire que cette vérif la veille c'est un peu ridicule pour le 40km, si on veut vraiment faire une vérif il faut la faire juste avant le départ en rentrant dans le sas (comme sur le Grand duc ou au maratrail de lans) ou menacer de control surprise et faire confiance.
Bip bip arrive même a récupérer le dossard du bouk (déjà!!!) en retard, coincé dans les bouchons, cet exploit nous fera bien rire, il a même appris son numéro de tel par cœur, prêt à répondre à toutes les questions.

Ensuite super repas chez Albacor avec tous les zozos (merci pour tout).
Pas trop raisonnable de s’empiffrer comme ça la veille d'une course avec la chaleur annoncée demain, surtout que ça fait quelques jours que l'estomac n'est pas au top, mais comment résister à quelques boissons alcoolisées, montagnes de pâtes et glaces et gâteaux pour faire glisser le tout.
Tout ça dans une ambiance pré-course très sympa, a refaire.
Tout le monde annonce la couleur, moins je préviens, je vais partir à fond pour pas bouchonner, je prévois 6h30 et j'espère même 6h si les jambes sont là.
Bip bip se sent très fort, sa femme parie sur lui, c'est beau l'amour, les autres savent pas trop quel temps, on entend du 7h, du 8h pour le bouk ...



C'est bien beau de s’empiffrer, par contre mon estomac encore convalescent n'a pas trop apprécié pendant la nuit, mais du coup je partirais bien allégé.

Cool de partir juste à coté de la maison, on peut faire la grasse mat.
On retrouve tous les champions, plus namtar en guest star.

 

 


L’œil du kéké vieux vétéran des courses remarque rapidement que l'audience de ce trail est très hétérogène avec pas mal de néofites les barrières horaires larges ont sans doute poussé pas mal de monde du coté obscure et c'est bien.

Le kényan blanc est là pour saluer la troupe, félicitation au fiston qui a failli mettre Julien chorier Vizcacha a son tableau de chasse lors du km vertical, dommage partie remise pour 6s.

C'est parti, comme annoncé, j'envoie sa race dès le départ.
Pas envie de me retrouver coincé derrière un boulet dans la montée alors ça part comme sur du saucisson pur porc.

 


Un bon faux plat au début puis de moins en moins faux pour rejoindre le départ habituel de nos entraînements, ça grimpe.
Des supporters sont là, petit coucou à Franck et à PP1.
C'est parti pour la Faita.
A raison de 4 ou 5 ascension de Faita par an depuis 10 ans, autant dire que la montée ne sera pas une surprise.
Il va falloir maintenant retrouver du souffle après ce départ pas raisonnable.
Pas facile car le début est vraiment très raide, pas d'inquiétude je sais que plus loin c'est plus régulier mais pour le moment c'est dur.
Bien content d'avoir pris les battons finalement dans ce genre de montée c'est une aide indispensable.

Je me retourne pour voir si un des 4 fantastiques est joueur ce matin, mais je ne vois personne en dessous.
La suite de la montée se fait plus cool, je fais redescendre le cardio et retrouve du souffle.
Impossible d'accrocher la (grande) féminine qui reprend tout le monde dans la montée, j'essaie d'accroche le wagon mais ça va trop vite, impressionnante la fille.

Faita powa


Les positions sont établis, je reste tranquille derrière 2 coureurs attendant tranquille de pouvoir passer.
C'est pas l'avis de l'ancien qui revient de derrière, une sorte de mélange du grand père de k.Jornet en full salomon et de la plaie bien connu des pelotons de la région.
Il force le passage à un endroit pas pratique, tout ça pour coincer 5m devant et pas prendre un mètre d'avance.
On en tient un bon là.
Voilà déjà le col, je discute un peu avec un coureur du coin aussi et qui connaît aussi très bien le coin.


On retrouve rapidement ce paradis beau en été et beau en hivers et arrivée de la fameuse "montée à l'Emeindras" qui fait frémir tous les skieurs de fond.

Du coup je ressorts la photo version hivers car tout le monde a vu celle été ;-)



Petite descente de la prairie, notre amie la plaie2 fait une belle figure de style avec salto avant.
Cette descente annonce les ennuis futurs, mon bide commence à se contracter avec point de coté à droite.
Déjà eu ça au printemps sur une course obligé de marcher pendant 15mn dans une descente pour décontracté le bide et faire partir le point de coté, grrr.
Heureusement ça remonte, à nous Chamechaude.
Belle montée sèche pour rejoindre le ravito.
On croise un gars content de nous voir, qui ne fait pas un mouvement pour croiser le passage, et répond par un silence pesant à mon bonjour souriant.
Cool pour lui il va croiser d'ici peu de temps les 250 gugus qui sont derrières, sans parler des solos, du 90kms et des relais qui restent en course.
Je crois que nous tenons un bon suspect pour le débalisage qu'il y a eu plus tard.
Voilà le ravito du Habert de Chamechaude.

Petit gavage de jambon et haribo en règle et rencontre avec le déjà célèbre zecrazytux.
Je pose pour la photo en train de mastiquer 4 ou 5 bonbons ça doit être superbe.
Petit chemin courable jusqu'à la cabane de Bachasson, il fait bon on est bien là !!!
Et c'est parti pour un Chamechaude.
On croise quelques coureurs qui descendent, les premiers du classement, déjà des beaux écarts.
Belle ambiance dans la montée, pas mal d'encouragements, ça le fait.
Première alerte, des crampounettes au mollet, ça faisait longtemps que j'en avait pas eu, va falloir faire gaffe aujourd'hui.
Les jambes commencent à être moins fringantes mais ça monte encore bien et Chamechaude se termine.
Rencontre sur le haut avec le champion cyss qui fait un début de carrière sans faute et qui se balade en famille en attendant l'echapée belle, merci pour les encouragements.
Début de descente technique comme au grand duc 2013? et on revient sur le parcours de montée.

C'est le moment de faire le point sur les écarts.
Je crois voir le bouk et pousse un grand cri mais c'est le bide, c'est pas lui, oups.
Voilà donc bipbip, suivi de peu (50m) par le chasse neige, ça doit faire une vingtaine de minutes d'avance.
Par contre pas de Albacor ni de bouk, va pas falloir se relâcher il doivent pas être loin.
Le croisement des autres coureurs et moins aisé que quand je suis monté, c'est le gros du peloton (non non pas encore le bouk il est en perdition mais ça je le savais pas).
Mais ça se passe en bonne harmonie, tout le monde s'encourage (et d'ailleurs même les premiers du classement que j'ai croisé tout à l'heure ont tous eu un mot d'encouragement, bel esprit général j'ai trouvé)

Re-cabanne et on fil à droite direction le col de porte.
Mon bide et le point de coté à droite revient.
Obligé de lever le pied et de me pencher vers l'avant pour essayer de faire passer la douleur interne, grr.
Du coup j'avance encore mais fini de doubler des gens comme dans les montées, maintenant c'est perte de place à intervalle régulier.
Impossible de mettre le turbo comme j'aime bien dans les descentes, bon on essaie de se relâcher au max et d'expirer à fond pour relâcher la tuyauterie intérieur qui est coincée quelque part.

Petit coucou au célébrissime Georges galle en bas de la descente et on file par la piste de ski de fond en direction du Sappey.
Alors je sais pas si c'est moi qui suit en train de roupiller ou trop concentré à décongestionner le ventre à grand coup d'expiration totale, mais j'arrête pas de me planter de direction.
Premier coup, un coureur me hèle pour me remettre sur le bon chemin, merci gars.
Deuxième coup un randonneur me remet (ainsi que 2 autres) sur la bonne direction avec un "putain c'est mal organisé cette course, ça fait au moins la dixième personnes qui partait dans le mauvais chemin"
C'est vrai que la bifurcation, quand la piste de ski de fond rencontre celle de ski de piste était piégeuse, ou alors j'ai trop l'habitude de tourner à droite en ski ?
Et enfin la 3ème fut la bonne, je me retrouve sur un beau chemin mais avec plus aucune rubalise, faut absolument que je trouve des lunettes pour courir car cette rubalise je la vois pas dans la verdure.
C'est bien une des première fois que je me fais sortir d'un parcours comme ça.


Bon pas grave je tombe sur la route du haut du Sappey, un peu plus bas après discussion avec une habitante, je remonte par une petite route je vais forcément retomber par le chemin de descente que je connais et qu'on essaie de rejoindre.
Bingo 80D+ et 500m plus loin revoilà la rubalise, promis je me concentre un peu plus à partir de maintenant.
Avec cette histoire je suis plus trop dans la course et surtout commence à être cuit, les jambes bien durs et le point de coté toujours là, jamais de plaisir dans cette descente.
Là on est dans du chemin archi-connu, on arrive sur le sappey pour le ravito.

On refait le plein des niveaux et de saucisson et c'est reparti.
Je suis presque content de plus avoir de la descente et de bientôt remonter.
Quelques zigzag dans les environs du Sappey, des pistes de ski et des coupes de bois et c'est parti pour la montée au St Eynard.
C'est là qu'il faut pas flancher, alors on prend le pas du montagnard, rythme constant, on pousse bien sur les bras et on monte pas trop dans les tours pour faire la montée d'une traite.
C'est finalement moins long que ce que je pensais et le haut arrive rapido.
Les supporters sont là, avé la cloche, ça fait du bien.
La vue je connais par cœur alors je m'éternise pas en haut, on reviendra un de ces 4 bouffer au resto ou pic niquer ici mais là on est pas là pour acheter du terrain.

La descente que je trouve d'habitude si roulante, ben aujourd'hui l'est un peu moins.
Les crampes sont pas loin, le bide coincé et à force de pas courir comme d'hab j'ai les jambes de plus en plus dures et la chaleur commence à monter sérieusement.
Ça en fini pas cette descente, enfin le col de Vence.
Juste avant le ravito une bosse de 5m de D+ et pfiooouuuuuuuuuuu la tête et tout qui tourne j'ai failli aller m'allonger dans l'herbe pour une petite sieste à 50m du ravito.
Bon il est clair que j'ai pas assez bouffé et bu, occupé que j'étais à essayer de relâcher ce bide.
Donc on va se goinfrer de sucre et autre coca pour remettre un peu de carburant dans le sang.

Une bénévole propose d'arroser un peu les coureurs, ahhhh je prends une douche complète.
Reste 10 bornes et on y est.
Etonnament ça repart pas mal dans la montée du rachais et la partie montante passe rapidement.
Par contre dès le début de la descente un groupe de 4 ou 5 me laisse sur place, ça m'enervvvvvvvvvvvvvve.
Manquerait plus que le bouk ou albacor et ça serait le ponpon.
Pénible cette descente, on voit pas arriver la bastille.
J'avance à 2 à l'heure.
Enfin la voila, plus de spéctateurs et les encouragements font du bien mais j'avance pas plus vite scotché au chemin.
En plus je suis à sec depuis un moment avec la chaleur étoufante.
J'arrive à me gourer dans la bastille, et prend un escalier trop tôt et face à une grille fermée, obligé de remonter, bien vu l'aveugle.
Je fais route avec un jogger du style débutant lui aussi coincé fasse à la grille.
Il avance tel un escargot et pourtant il me seme.
Il est fort probable que lors de ma dernière montée de la bastille (bataille mémorable avec le bouk), je suis monté largement plus vite que je suis descendu aujourd'hui.
Enfin Gre est là et surtout la fontaine en bas, histoire de boire un peu.

Finalement la machine repart mieux sur le plat et la traversée de Grenoble dans les rue à l'ombre est très agréable et reprend même 2 gars.
Petit salut à loiseau dans les rue de Grenoble.
Enfin on en fini, sympa de finir main dans la main avec la fillote.

A peine le temps de boire un coup et de se remettre des émotions que voilà bipbip qui arrive frais comme un gardon.
Celle là je l'aurais jamais parié, il m'a repris 15-20mn depuis chamechaude !!!
Arrive ensuite Albacor bien marqué, le chasse neige a l'air plus très frais aussi, et le bouk a disparu des radars, on rate même son arrivée le temps d'aller chercher les T-shirts finishers et une petite bière.

Bon le temps est pas trop mal 6h35 et la place très flatteuse mais c'est chiant de descendre comme une enclume en prennant aucun plaisir.
Point positif, le patron c'est toujours le kéké mais aujourd'hui il était bon à prendre (il était où le bouk roi de la tactique ???, on en est où 8 ou 9 victoire d'affilé ???).
Maintenant direction le Vercors et l'UTV, promis ce coup ci je fais un départ à la bip bip et on arrête un peu de faire des départs de kéké alors le Moucherrote ça sera en sifflotant et puis c'est tout.
Le premier que je double dans le premier relai de l'UTV a le droit de m'embrocher avec son leki.

Sinon agréablement surpris par l'organisation, vraiment super à tout point de vue, car j'avais un peu peur de tomber sur un truc trop gros et impersonnel.
ET enorme filicitation à nos finishers 160 et particulierment mr_baton et samontetro.
Dommage que vous ayez trainé un peu trop pour ne pas passer avant nous dans la Chartreuse, car on vous aurait remis un gros coup de boost dans la Charteuse.
RDV à l'UTV pour féter ça.

22 commentaires

Commentaire de Namtar posté le 24-08-2015 à 20:41:44

6h35 en n'étant pas dans un grand jour et en jardinant un peu, c'est désespérant pour la concurrence. Bon courage pour l'UTV

Commentaire de le_kéké posté le 24-08-2015 à 21:19:18

Faut pas désespéré, longue est la route, ma première expérience sur ce format (11 ou 12 ans de ça), c'était avant dernier et finissant plus que lamentablement ...

Commentaire de loiseau posté le 24-08-2015 à 20:47:41

Bravo kéké pour ta course, peut-être pas ta meilleure (normal, avec l'entrainement UTV) mais au moins tu as gardé ton imbattabilité (?) encore une fois. Moi, j'aurais fait ma dernière sortie longue poussée avant-UTV un jour plus tôt, on va voir si ça va payer :-) !

Commentaire de le_kéké posté le 24-08-2015 à 21:05:27

Toi tu es le prochain sur la liste profite bien de l'avance que tu vas prendre en début de course car cette fois je double tout le monde sur la fin !!!

Commentaire de Albacor38 posté le 24-08-2015 à 21:09:37

Un récit du Kéké ! Ca explique la météo du jour !
Très plaisant cela dit. Tu devrais en faire plus souvent :)

Etrange ton problème de balisage. Perso j'ai quasiment jamais eu de doutes. A part un plantage vite rattrapé vers le Sappey et des doutes dans la descente de la Bastille. Mais là je pense que c'était surtout un manque de lucidité.

Quand je pense que je te reprends du temps dans les derniers 15km. Tu devais vraiment pas être frais mon bonhomme.

(Ah Jeff tu as fait un exploit mais tu es passé a côté de ce qui aurait pu être le séisme de l'année dans la saucisson's cup. Une seconde chance à la Nocturne des Teppes ?)


Commentaire de le_kéké posté le 24-08-2015 à 21:25:34

En fait j'étais pas concentré, un peu fatigué et j'ai un problème avec la couleur des rubalise, je les vois pas. Le changement de direction au niveau de la piste de ski était quand même pas évident tout le monde partait tout droit. Effectivement j'ai pris mon temps dans la descente finale j'étais bien cuit et les jambes en bois, c'est rageant de plus avancer dans ce final de la bastille si roulant. Ton frère m'aurait mangé comme du fromage à raclette labellisé avec délectation ...

Commentaire de richard192 posté le 24-08-2015 à 21:12:45

Bon ben y a pas grand chose à rajouter. Y a le kéké et les autres.

Bravo Philippe, avec un temps pareil tu vas être bien reboosté pour l'UTV. Mais n'espère pas une descente douce du Moucherotte.

Commentaire de le_kéké posté le 24-08-2015 à 21:29:43

On sera pas surpris par la descente (merdique) du Moucherotte déjà pratiqué plusieurs fois mais jamais de nuit. Par contre ce premier relai fait peur ça va attaquer fort cet utv.

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 24-08-2015 à 22:10:29

Rien à rajouter, car pour reprendre tout le monde :
* oh ! un récit du kéké
* 9ème victoire d'affilée
* le kéké se plante, mais il reste devant
* le kéké est malade, mais il reste devant

Snif...

Je l'aurai un jour, je l'aurai !
Et je repense à Albacor qui a été longtemps patient avant de me poutrer comme pas possible

Commentaire de le_kéké posté le 24-08-2015 à 22:28:17

Vous êtes dur, c'est quand même mon 60ème récit, certes sur 10 ans (déjà)
C'est quand même pas non plus un plantage intégrale, je dois pouvoir dans un bon jour me rapprocher des 6h15 mais faut que tout soit au vert, mais j'ai quand même bien grimpé.
Sinon je ne doute pas que ton jour reviendra, car je pense que intrinsèquement tu es largement meilleur que moi, mais c'est dur comme sport, t'es obligé de bosser, un fin tacticien comme toi va finir par le comprendre ;-)

Commentaire de Vik posté le 25-08-2015 à 00:06:34

"Je pose pour la photo en train de mastiquer 4 ou 5 bonbons ça doit être superbe." T'as une bonne bouille !!! :D
=> http://planetcaravan.net/public/photos/ut4m/P8221223.JPG

"C'est vrai que la bifurcation, quand la piste de ski de fond rencontre celle de ski de piste était piégeuse, ou alors j'ai trop l'habitude de tourner à droite en ski ?"

tu déconnes ?!
y avait 3 rangées de 3 ou 4 rubalises à "l'entrée boisée" du chemin, en face quoi. au lieu de tourner, tu vas tout droit, tu reste sur le même chemin... En tout cas y avait la dose, en tant que débaliseur ça semblait énorme !

Commentaire de le_kéké posté le 25-08-2015 à 16:50:36

Merci zecrazytux pour les encouragements. Effectivement je sais pas comment on a tous fait pour raté la bifurc, mais je pense qu'on avait la luminosité en fasse et on devait sans doute pas bien voir.
Quoi qu'il en soit merci pour ton implication sur cette course et surement à vendredi ou je serais certainement en supporter sur l'échappée belle, forza !!

Commentaire de the dude posté le 25-08-2015 à 12:17:23

T'étais le grand favori à domicile et t'as assuré comme un chef, avec une belle place au final et ce malgré le bide en vrac et la vue qui baisse (c'est moche de vieillir), donc un grand bravo à toi.
2 semaines avant le Vercors c'est de bonne augure.

Commentaire de richard192 posté le 25-08-2015 à 17:20:10

Si tu déclines pour mal de ventre (tiens on dirait ma fille quand il faut aller à l'école!), je prends ta place.

Commentaire de le_kéké posté le 25-08-2015 à 17:36:44

C'est surement ça, un coup de pression ou un empoisonnement des pâtes par Albacor ??

Commentaire de le_kéké posté le 25-08-2015 à 16:59:14

Merci champion, c'est vrai que c'est moche de vieillir, et c'était sympa de courir à domicile. Je sais pas d'où sorte de temps en temps ces espèces de crampes d'estomac, j'ai eu mal encore hier comme des courbatures. L'utv en descendant la bastille, je me suis vraiment dit que j'allais pas au départ et que j'allais plutôt faire la grasse mat, faut être maso, savoir que ça va être si dur et y aller quand même.

Commentaire de cyss posté le 25-08-2015 à 17:14:40

Superbe course de ta part!! Bravo à toi! Et magnifique victoire sur le bouk!

Désormais, fais du jus pour l UTV. ;-)
Je suis bénévole mais je ne sais pas où je serais :-p

Commentaire de le_kéké posté le 25-08-2015 à 17:24:21

Merci le bouk est venu sur mes terres et est reparti la queue entre les jambes en pleurant :-)
Comme pour zecrazytux, RDV vendredi surement du coté du refuge jean collet dès que tu entends la cloche je serais pas loin, forzzzzzza aussi.

Commentaire de Arclusaz posté le 26-08-2015 à 09:07:01

Tiens, un autre qui a des soucis de bide le lendemain d'une pasta party...chez qui déjà ? c'est étrange quand même....
Très belle perf néanmoins

Commentaire de le_kéké posté le 26-08-2015 à 20:57:13

Ton cousin a essayé de n’empoisonner, mais ça suffit pas, la prochaine fois je viens avec ma nourriture :-)

Commentaire de eric41 posté le 26-08-2015 à 14:29:26

Bravo Philippe belle perf malgré tous ces petits désagréments. Je vais enfin rencontrer le kéké. A bientôt à Lans.

Commentaire de le_kéké posté le 26-08-2015 à 21:00:28

Oui Eric, RDV dans le Vercors, on y est presque

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.05 sec