Au programme de ce petit trail, 22km et 1100+. Une sympatique petite course sur le parcours de la 6000D, qui peut donner un avant goût des fameux 55km, 3000+ / 3000-.
Départ 10h30 sous un soleil radieux, avec néanmoins quelques nuages. Près de 190 partants, c'est dors et déjà une bien belle réussite pour la première édition de ce mini trail des 2 lacs.
Juste avant le départ, je me place de suite en fin de peloton pour essayer de contenir la fameuse "fougue de la jeunesse" et mes départs trop rapides. Je part donc très très doucement (sortant d'une préparation pour 5000m !), tout en attaquant d'entrée de jeux la première montée qui nous ménera à la roche de mio (2700m). Je double beaucoup de monde dans les 15 premières minutes tout en prenant un bon petit ryhtme. L'on arrive au bout d'une demi heure à une partie plus roulante et nous formons un groupe de 5, 6 coureurs. Je me positionne en tête du groupe et donne le rythme, bref je déroule. Je me rend compte maintenant que j'aurais du plus temporiser à ce moment précis. Cinq minutes après, je me retrouve tout seul, les autres ayant décrochés : l'expérience à parler, ils m'ont laissé partir et ne tarderont pas à me ratraper.
L'on atteind la dernière partie de la montée à la roche de mio, il doit rester 150m+. J'alterne marche et course essayant de bien temporiser, de bien boire, d'être frais pour attaquer la descente. M'ayant fait doubler par pas mal de coureurs, je deçide néanmoins de marcher dès que je sens que cela est nécessaire. On arrive enfin au premiers ravitaillement. Je me rend compte qu'un certain nombre de coureurs ont coupé un gros lacet gagnant 2/3 minutes à mon avis. Cela m'énerve évidement mais en même temps il n'y avait aucun balisage pour nous dire de suivre les lacets.... Ma place à la roche de mio : 36.
Je me reconcentre, fait un court arrêt au ravitaillement (eau), et me lance dans la descente. Chemin à 4x4, donc pas trop technique, mais j'y imprime un bon rytme tout en faisant attention de ne pas ce blaisser. Les paysages sont magnifiques, avec le plus haut sommet de savoie sous fond d'écran (grande casse). Je cours un ou deux kilomètres seul, ne voyant personne ni devant, ni derrière. On arrive à deux / trois kilommètres plus bas à un ravitaillement solide avant d'entamer un descente plus technique. Durant cette descente je double une bonne dixaines de concurents. Me fait aussi doubler à un train d'enfer par un gas qui chuttera lourdement devant moi dans un pré en dévers. Je l'aide à ce relever, et il me doublera quelques minutes plus tard. Je retrouverais ce concurant ce tordant de douleurs (crampes) un quart d'heure plus tard. Plusieurs coureurs l'aide à étirer sa jambe. Bref, après quelques passages de cascades de relances variés, l'on arrive à un refuge (troisième ravitaillement)... Avant de commencer les 400 derniers mettres de dénivelée. Et ben là, je commence à être sérieusement mort, les jambes brulent, je prend un gel qui ne fait rien, bref la galère. Une bonne bonne montée avec un final dans un pierrier en schiste avant d'arrivé au col de l'arpette (re-ravitaillement). L'on me dit que l'arrivée est proche et qu'il n'y a plus que de la descente (je voyais mal comment on aurait pu encore montée pour rejoindre l'arriver !). Et là attention : superbe descente de dingue du style piste noire en ski... slaloom entre les sapins, les chevilles qui partent dans tous les sens les quadri en feu ect... Les pauvres de la 6000D, ils font ça avec 40 bornes dans les pattes ! J'arrive en fin au terminus en 2h30 et des poussières à prés de 50 minutes ! du premier !!! (marc maroud) Bravo à lui. respect. Je fais 36ième sur 192 les derniers arriveront en 5 heures.
Moral de l'histoire : En trail y faut gérer, tout n'est qu'une affaire de gestion.
L'entrainement spécifique montagne n'est pas à négliger et n'ayant pas couru en montagne depuis 2 mois, cela à manqué.
L'altitude !!!! Un paramètre à prendre en considération, on cours à 2250m de moyenne pendant plus de deux heures.
Récupération : Aucune courbatures, aucun mal particulier aux muscles.
Les tendons, c'est une autre histoire : ma périostite n'a pas broncher mais je me chope une belle tendinite rotulienne (les quadri qui chauffent ont fait du dégat) et un prémice de douleur à un tendon d'achile (tendinite ?).
Conclusion : le trail, malgrès ce que l'on peut dire, me parait beaucoup plus violent que la route. Mais j'ai pas dit mon dernier mot sur ces terrains.
3 commentaires
Commentaire de L'Castor Junior posté le 30-07-2006 à 19:26:00
Belle course Cédric, et beau CR.
Quelques jours de repos devraient te permettre de soigner les petits bobos (c'est en tout cas le meilleur remède que j'aie trouvé à ce jour).
En revanche, même avec les problèmes de chevilles et de quadris, j'avoue que je garde une préférence pour le trail, à l'ambiance et aux décors beaucoup plus agréables que les courses sur route...
A+
Cédric
Commentaire de Le Bulot posté le 31-07-2006 à 15:43:00
bravo,
tout simplement.
ranchin
Commentaire de Kiki14 posté le 02-08-2006 à 15:06:00
Dans le titre y'a Mini et ça me parait super long ...alors les autres plus grands ça doit être quelque chose....comme tu dis....
Merci en tout cas pour ton récit bien imagé et les photos bien parlantes et prend toi un bon repos justement mérité ....
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