ASPARUN 2015 : COURSE CONTRE L'AUTISME CETTE ANNEE

Déjà la 4^ème édition de cet ASPA RUN, cette course qui s’est voulu la continuité de la défunte Ronde des 3 Massifs qui, elle, n’aura vécu qu’une édition !

 

Même topo que les trois précédentes éditions, je me garde quand même le 5 kms, le parcours dans cette cité trop bourgeoise pour sans-cervelle ne faisant pas partie de mon Top 100, une seule boucle me suffira !

 

Sur place il semble que le changement de date de la manifestation ait fait véritablement décoller la course, on m’avait annoncé 657 préinscrits, ils y sont !!! Et pourtant le temps est menaçant, et pire : ça caille !!!

 

Je peux saluer tous mes ex-congénères de l’ASPA, avec, aujourd’hui, mon splendide (nouveau) bonnet péruvien en provenance de l’Hivernale de Méaudre 2015 où je fus (hélas) DNS.

La ressemblance avec le Bouk est frappante.

 

Outre mes ex-acolytes je retrouve les fidèles et autres moins fidèles, Kiki38, The Creq’s amateur de mes photos coquines, The Girk’s avec un pull improbable une fois encore, les joyeux drilles de Champagnier (« les Poulpes c’était en 2014, cette année ce sera nouveau », les initiés comprendront…), le beau Serge Puppet’s, le joyeux Guy, le Goéland en bénévole, le jeune ASPAien et  écrivain Physicos, le père Dego, Carpe-Fructus, les Jean-Pierre, bref, on est ici en terrain convivial.

 

Le départ du 5 kms approche, après mon hole-shot raté d’hier je compte bien le faire aujourd’hui, sauf qu’on n’est plus 80 au départ mais bien 130, dont des cadets minimes qui semblent, eux, affûtés…

 

PAN !

 

A peine le temps de passer sous la banderole qu’ils sont au moins 10 à sprinter !!! Pauvre BouK-Zorino, c’est foutu il n’y aura pas eu de hole-shot ce weekend. Je reconnais néanmoins juste devant Laurence et Karin de CHAMPAGNIIEEEEEEER et file me mettre devant.

 

Descente, le km1 est envoyé en 4’’00 soit 15 km/h tout rond ! Et surtout, à force de papoter, j’en avais oublié ma crainte principale du jour : voir apparaître au départ ce cher Albacor et donc ne pas pouvoir courir sereinement !!! Pourtant il m’a envoyé des sms. Pourtant ce serait son style d’avancer masqué et de se pointer juste pour fumer ce gentil Bouketin ! Ouf !!!

 

Et Physikos qui me remonte, et qui semble FACILE ! On papote mais là je suis en VMA+++, et derrière une marée orange les deux champagnettes, mince, j’aimerai pas non plus qu’on me fume mais je sens mal la chose.

 

Puis j’invite Physikos à faire sa course, il a un timing, tout ça, tout ça, et le bougre au lieu de me dire « ben non on reste ensemble », et bien il s’en va !!! « Hé, c’était pour rire, non mais vas-y, pas de souci !! » et il a bien raison quand je vois la vitesse qu’il a !!

 

Me voici donc seul, à portée d’être repris… Cool, je remonte un bleu team RT3M, le nouveau club de DDLT dit « humidifiantes parois » donc ça doit être un gars sympa ! « Ah ah j’étais sûr que tu exploserais », sauf que 30m plus loin il me remonte, « mais, tu as un second souffle ? », « je suis un diesel », c’est bien ma veine !!

 

Km2, presque la mi-course, je lance un brin hautain aux champagnettes « à la montée je vais tous vous lâcher » (oui, en général c’est d’ailleurs l’inverse total !!). Par contre, elles, elles se font encourager par les bénévoles et les marcheurs, leur annonçant qu’elles sont deuxièmes.

 

Mais voilà, la minime brune à queue de cheval de devant est en pleine défaillance ! Il lui faut apprendre la bonne règle (et unique règle) du saucisson : PAS DE PITIE AUCUNE

 

Je la passe et qui la dépasse aussi ? Karin, grrrrr, allez bouk on sert les dents, sur les deux mini-descentes techniques je peux espérer (peut-être ?) reprendre du champ ?

En tout cas c’est rigolo de slalomer entre les marcheurs, vraiment !

 

Et que dire du conseil d’Akadoc, « regarde le sol », il y a des « BOUK », des cœurs, miam miam !!! A défaut d’avoir eu le dossard n°268 moi qui espérais le n°1…

 

Dernier coup de cul dans la montée du Parc des Etangs, Km3 c’est Dego qui est là, « hé tu me bouchonnes », encore que je sais qu’il enchaînera avec le 10 kms derrière.

Ca claque ce tracé !!!

 

La descente qui suit je tente de m’échapper mais je lâche personne. Et surtout je ne suis pas confiant dans mon final, je me dis que je vais lâcher mais je lâcherai le plus loin possible !

 

On passe le petit pont et voici les seuls 50m un poil technique (4 racines, un dévers…), façon Bois d’Arfeuille j’envoie la sauce en priant pour que cela suffise mais je serais toujours en point de mire, pauvre p’tit Bouk…

 

Et effectivement, km4.5 on attaque la remontée, et déjà je maudis cet enfoiré d’Akadoc qui a taggé SUR LE PARCOURS « 83 KGS » !!!!!!

Akadoc, responsable des bénévoles, accessoirement

bean gosse et ennemi occasionnel du bouk

L'infâme TAG certifié ISO Chasse-Neige

 

Côté combat, j’ai beau prendre les intérieurs mais non, Karin est là et s’apprête à me passer, « t’as pas le droit / je t’ai fait gagner la course / c’est injuste », mais en retour à ma surprise c’est un « t’inquiètes on finit ensemble », bon, après coup et surtout débriefing par Franck c’est pas dit qu’elle le pensait !

 

Dernier virage, dernière ligne droite, tant pis je sprinte et envoie tout ce que je peux, et là #honte-du-sport, non seulement je ne reprends pas celui de devant mais un jeune en noir venu de nulle part me fume !!! 21’’39 pour aujourd’hui.

 

ll se raconte que Peyo (non, Pas Serge Peyo)

s'est inspiré de l'état d'esprit du Bouk a ASPARUN 2015 pour

créer l'odieux personnage ci-dessus

Seconde surprise (et pas des moindres), il y avait en fait encore une nana devant nous !!! Grrrrrrrr

 

La suite ce sera votre Bouk avec son « espèce de chapeau inca » qui encourage les coureurs du 10 kms (dont les champagirls et dego qui remettent ça !), et assiste au combat des vraies vedettes, Franck, Bernard, Stephane et le Kenyan Blanc qui, pour sa course de reprise, a fait preuve d’une mansuétude exemplaire en laissant gracieusement une quarantaine de coureurs devant lui. Un geste qui l’honore !

 Une bénévole fan de Bernard Créqui