L'auteur : ChristopheA
La course : L'Echappée Belle - 145 km
Date : 29/8/2014
Lieu : Vizille (Isère)
Affichage : 4549 vues
Distance : 145km
Objectif : Terminer
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100% MONOTRACES, 200% TECHNIQUE, 300% MAGNIFIQUE
Difficile de savoir par où commencer après un tel weekend. Je peux commencer par vous dire que c’est mon premier pas dans l’ultra trail et que c’est également ma première saison de trail. En voyant le slogan “100% MONOTRACES, 200% TECHNIQUE, 300% MAGNIFIQUE” il m’en fallait pas plus pour que mon index valide le paiement des 140€ pour l’inscription le 30 Juin… et tampis si je n’ai aucune expérience au delà de 72 km...
Ma préparation du mois de juillet est restée un mois classique d'entraînement avec une course au milieu : les passerelles du Monteynard. Involontairement j’ai pu y faire une prépa sur un terrain ultra glissant en raison des conditions météo. Par contre les deux dernières semaines de juillet ont été un peu délicate à cause d’un tendon d’Achille en vrac. Première semaine d'août et vacances dans le sud = gros volume d'entraînement. Manque de chance, je me blesse au genou après une semaine avec 8895 m de d+. La semaine suivante est une torture car je suis en vacances et je ne peux pas courir. Je tente le VTT et la nage mais rien à faire, je ne fais que raviver la douleur à chaque fois. Glaçages, massages, compex… rien n’y fait. Le 26 aout, je tente un footing de reprise dans les rues de Lyon et la douleur est toujours présente. Le moral tombe à zéro. Je pense que je suis cuit pour l’échappée belle et au mieux je pourrai ne faire que les 35 premiers km en marchant. Finalement deux jours passent, je ne recours pas une seule fois, et je suis dans le train pour Aiguebelle. Bien décidé à ne pas voir s’envoler les 140€ de l’inscription. Je récupère mon dossard, plante la tente, mange, rencontre d’autres coureurs puis à 21h j’essaye de trouver le sommeil. Chose qui ne sera pas évidente à cause de la ligne de chemin de fer et des trains de fret qui passent toutes les 20 min dans la nuit. La montre sonne à 2h30, le réveil est facile car je ne dormais plus depuis un petit moment... 3h navette vers vizille. Une fois arrivé, petit dèj, attente dans le gymnase et enfin positionnement sur la ligne de départ.
La caméra passe devant moi et on me dit : “Un petit mot avant le départ?” Pris au dépourvu, je réponds de manière hésitante et pas très convaincu : “Et bien on va essayer d’aller jusqu’au bout…”
Quelques mots de la part de Florent Hubert sur l’organisation de la course pour nous dire que le parcours est amputé de la montée (et la descente) de la croix de Belledonne en raison des paramètres météo. Le départ est donné aux alentours de 6h03.
Je pars tout doucement à cause de mon genou. Sur le plat je le sens grincer un peu. Je ne dépasse pas les 5min/km et je me fais dépasser par de nombreux coureurs. Une fois engagé dans la première montée, le genou se calme et je remonte beaucoup de place en marchant, les bâtons aident beaucoup. Dès qu’il y a des plats ou des descentes, je suis obligé de mettre le frein.
Après une trentaine de kilomètres de montée, le genou est bien chaud et n’a pas trop grippé grâce à l’inclinaison du terrain. Pas grand-chose à raconter dans cette partie si ce n’est que je deviens un peu plus serein sur car le genou ne renvoie pas d’énormes douleurs au cerveau. Je veille quand même à ne pas trop le solliciter dans les descentes. Lorsqu’un passage technique oblige à réaliser un petit saut, je l’amorti avec la jambe droite.
Sur cette première partie on est vraiment gâté par le nombre de lacs et la vue sur la Chartreuse!
Les paysages sont vraiment sublimes sur la première partie de course. Photo : Akunamatata
Photo : Endorphinemag
Sur cette portion je fais la rencontre de Jean François Court et de Thomas Polack avec qui je pointe en même temps au refuge Jean Collet.
Je repars seul de Jean Collet et après 50 mètres, je fais demi-tour… “On en vient de ce sentier, c’est par où la suite???” Un bénévole m’indique gentiment que le sentier fait un Y et qu’il faut juste prendre la portion qui remonte. Deux petites minutes de perdues mais je reste bien zen, le but étant d’aller le plus loin possible de toute façon et je pense pas du tout au chrono.
Quelques mètres après le départ du refuge Jean Collet.
Au niveau du pas de la Coche, je commence à être pris de crampe dans les cuisses et les mollets. Je deviens assez inquiet pour la suite car la partie est loin d’être fini...
La descente sur le Pleynet est assez éprouvante car le terrain est une patinoire incliné à 30° et de plus après avoir vu la station lors de la descente, on découvre qu’il faut suivre tout un sentier en balcon interminable pour y arriver (mais peu technique heureusement). Je tombe en panne d’eau sur cette portion mais aucun problème, je m’abreuve régulièrement dans les torrents. J’en profite pour manger un KUB OR pour refaire le plein de sel (Le goût est abominable), et j’enfile aussi quelques pastilles vichy pour refaire le plein de sel minéraux et dans l’espoir de faire passer les crampes.
Arrivé au Pleynet, je passe prendre mon sac d'allègement. Au passage, je félicite d’ailleurs l’organisation car la mécanique est bien huilé, un bénévole installé en amont de la station transmet nos numéros de dossard par talkie pour que le reste de l’équipe prépare les sacs. Le premier relayeur arrive peu de temps après nous (Thomas, JF et moi).
Je m’installe sur un banc et je commence par contrôler mes pieds. “Merde! Déjà une crevasse sous chaque pied!” A partir du moment où les pieds ont été trempés en traversant des rivières, ils n’ont jamais pu sécher. Le drame arrive quand j’essaie d’enfiler ma nouvelle paire de chaussette, impossible de me plier en deux et de tirer la chaussette au risque de me tétaniser les mollets et les cuisses. Heureusement Thomas est là et m’aide à enfiler ma chaussette, j’ai l’impression d’être un ptit vieux à ce moment-là…
Je sors l’huile de massage à l’arnica et j’en vide une bonne quantité sur mes deux cuisses et je masse pendant quelques minutes, ça fait un bien fou!
Ensuite, remplissage de camel bag, puis soupe-coca (un gobelet dans chaque main!), saucisson, chocolat, TUC, banane, cacahuète, quartier d’orange, cake aux fruits ... et aussi barre nesquick que j’avais dans mon sac. Bref je goûte à tout ce qui est possible de manger au ravito et je me rends pas compte que je mange beaucoup trop...
On décide de repartir groupé avec Thomas et Jean François pour ne pas passer la nuit seul.
Dans la longue descente de piste après la station, je me retrouve très vite distancé car je n’arrive plus à courir à cause du ventre. Je croise les doigts pour que du D+ arrive rapidement afin de marcher et ne plus être trop gêné par la digestion. Un relayeur me dépasse à pleine bourre dans la descente (Roman qui finira 2ème). La descente est longue… au moins 700 m de D- j’ai complètement perdu mes deux compagnons de route! Mais je fini par les retrouver dans la montée de Valloire au bout de 30 min à 1h car je me sent un peu mieux après avoir joué le Concerto pour sphincter en fayot majeur. Malheureusement le groupe se re-sépare et on perd JF.
Depuis mon problème d’enfilage de chaussette, je n’ai plus de soucis aux jambes et en fait je n’aurais plus un seul problème de crampes jusqu’à la fin de la course. Les jambes ont retrouvé leur fraîcheur mais j’évite autant que faire se peut de monter les jambes trop hautes dans les passages techniques.
Montée direction le Col de Morétan de nuit qui d’après mes lectures pré-course est annoncé comme le passage le plus rude de la course. Finalement pas plus de difficultés que ça à part des moments où l’on doit s’arrêter avec Thomas pour trouver la suite du parcours car quelques jalons réfléchissants sont tombés. Arrivé au col, pointage par les bénévoles avec qui on discute un peu. L’autre côté du col est complètement exposé au brouillard, on réalise ici une petite erreur de parcours et Thomas décide de remonter pour demander aux bénévoles la bonne direction. Finalement ils nous assistent un peu mieux et on arrive au névé équipé d’une corde. La descente est assez funky, entre les chutes dans la neige et la corde qui me brûle les doigts, je sais plus si j’ai chaud ou froid. Dans la descente on retrouve Roman. Le ravito à Périoule est vraiment salvateur. On entend des tirs de canon pour éloigner les loups.
D’après les chronos, on pointe seulement 30 min après Raúl Frechilla qui finira 2ème à Super Collet (avec Thomas on est alors 6 et 7 ème).
Col de Claran puis col d’Arpingon. Le jour se lève peu à peu…
Pensant pointer aux 9ème et 10ème places, avec Thomas on essaye de renvoyer pour ne pas se faire dépasser par un duo de coureur espagnol qui nous talonne. Ça fait 5 courses de suite que je suis dans le top 10, je pouvais pas lâcher l’affaire! Plus tard on découvre que certains bénévoles nous ont annoncé un classement en incluant les relayeurs. Les pieds me font vraiment mal et je suis obligé de renoncer, je m’avoue vaincu, j’arrive plus à supporter la douleur, je marche et je dis à Thomas de ne pas m’attendre. Le groupe d’espagnol nous dépasse ainsi qu’un autre coureur du solo. Je suis maintenant tout seul et j’en profite donc pour faire une pause nettoyage de pied et explosion d’ampoules…
Je repars une quinzaine de minute plus tard. La douleur dans les pieds est un peu plus supportable et j’arrive à courir dans la longue descente vers le Pontet. Surpris, j’aperçois un autre coureur, je le rattrape et il s’agit de Thomas! Il m’explique qu’il s’est perdu à cause de son daltonisme. En effet il ne voit pas les jalons rouges devant la végétation! Pour couronner le tout, il a aussi cassé un bâton... Bref on continue notre route ensemble. La descente puis le plat en direction du dernier ravito est un peu longue.
Dernier ravito! Psychologiquement ça fait du bien. On repart dans un beau raidillon en direction du fort de Mongilbert une fois arrivé sur le plat, c’est la catastrophe, je peux plus courir à nouveau, je marche et d’un coup la cheville se bloque au niveau du releveur. On se fait dépasser par le 3ème relayeur puis au moment de s’engager vers la descente finale, le 4ème relayeur nous dépasse à son tour. Thomas relance bien dans la dernière descente, j’arrive un peu près à le suivre en serrant les dents à cause des plantes de pieds et du releveur gauche. Je pense qu’à une chose : la dernière case du dossard à cocher à savoir La Bière d’arrivée !
31h51 de course, nous sommes enfin finisher et 9ème ex aequo! Quel soulagement d’en être venu à bout. Le speaker nous demande de faire retentir la cloche et nous interviewe. Je ne sais plus trop ce que j’ai raconté. Puis remise du sac finisher par un bénévole et passage sous la tente de ravitaillement. Et là c’est le drame, plus faim, le coca passe mal. Je reste assis sur une chaise pendant quelques temps à consulter mon portable et lorsque je veux me relever, je peux plus bouger. Toutes les articulations du bas sont rouillées! Les kinés m’assistent et me mettent sur un vélo pour atteindre un lit de camp. Une envie de vomir arrive et j’ai du coup droit au test de glycémie : rien d’alarmant. 3h plus tard, le passage à la douche est une torture mais c’est le passage obligatoire pour passer chez le podologue et se faire masser par un kiné. 19h30 repas : je me dirige tant bien que mal au foyer qui est situé à 300 mètre du site d’arrivée, ma progression avoisine les 0.8 km/h. Je retrouve et mange avec Pau et Sergii, les deux espagnols arrivés 7ème ex aequo. Je récupère de mieux en mieux et finalement j’attends 22h l’arrivée de Fabien (13ème ex aequo sur le 85 km, bravo à lui) avec qui je fais le retour sur Lyon pour boire ma bière!
La cloche que tous les finishers ont fait retentir à leur arrivée! Photo : Akunamatata
Ces deux bénévoles m’ont énormément aidé à me remettre sur pied et je les en remercie. Photo : Akunamatata
Sac finisher et bilan des dégâts: 11 ampoules sur le pied droit et 16 sur le pied gauche. Quelques bobos sur les mains à cause des glissades, du frottement des trigger shark ou des passages dans les rochers.. Blocage des chevilles et des genoux à l’arrivée : impossible de marcher. Légère courbature dans les épaules. Le bas du dos brûlé à trois endroits à cause des frottements du sac. Bilan à 2 jours, les pieds et les chevilles enflent alors que la veille ils étaient normaux. Bilan à 4 jours : le pied droit a dégonflé. Plus de douleurs liés aux ampoules et je peux même trottiner.
- Ne pas prendre un sac à dos de 8L pour un ultra, c’est chiant, il faut sortir tout le matos à chaque fois pour remplir la poche à eau. Cela dit, les bénévoles ont toujours été très sympa pour au moins remplir le camel à ma place. Autre point : le fait d’avoir un sac complètement bombé fait ressortir l’embout gris en plastique solide (voir photo) et en conséquence : j’ai le bas du dos complètement râpé…
- Éviter l’eau gazeuse dans le camelbag au risque de l’exploser
- Ne pas trop manger lors d’arrêt un peu long.
- Mettre des gants pour descendre des longs névés avec une corde.
- Eviter de choisir des chaussures trop light du style Saucony Peregrine 4. Par contre pour du court (< 70 km) c’est super quelque soit le terrain.
- NE PAS DORMIR SUR LE CAMPING DE AIGUEBELLE ! Gros point négatif de l’orga : la zone de camping mise à disposition était collé à la ligne de chemin de fer. La nuit précédent le départ a été chaotique.
- Ne rien faire et négliger une préparation pour pieds (http://www.trails-endurance.com/conseils/comment-preparer-ses-pieds-a-un-effort-long/)
Akunamatata :
https://www.flickr.com/photos/akunamatata/sets/72157645574995439/
Endorphinemag :
https://www.flickr.com/photos/120647974@N04/sets/72157646932498116/
http://labs.strava.com/flyby/viewer/#187805857,8JcvC6jFMAsWrTMLO780CwvhNAs9NzYL
Merci à Robin pour m’avoir déniché une Ambit 2S à prix fort intéressant quelques jours avant la course.
Merci pour la lecture en espérant n’avoir pas été trop long. Je remercie également tous les bénévoles et aussi la mairie de je ne sais plus quel village pour nous avoir offert un ravitaillement surprise avec boisson chaude et barre de céréale :)
19 commentaires
Commentaire de richard192 posté le 03-09-2014 à 21:59:18
Merci pour ce récit d'une course qui ferait presque envie à la lecture.
Néanmoins, c'est vraiment un exploit et une performance digne des meilleurs.
Bravo! Je suis admiratif! Bonne récupération.
Commentaire de loiseau posté le 03-09-2014 à 22:16:32
Salut Christophe,
merci pour ce CR et bravo pour ce résultat excellent ! Pour un premier ultra tu n'as pas choisi le plus facile !! Si malgré le nouveauté et quelques erreurs de 'débutant' tu arrives à un tel résultat, ça promet pour la suite...
Commentaire de ChristopheA posté le 05-09-2014 à 10:34:30
Merci Loiseau! Effectivement après ce premier résultat en ultra en étant pas à 100% de mes capacités dès le départ, je suis bien tenté de revenir l'année prochaine pour faire mieux :D
Commentaire de pierrot7483 posté le 03-09-2014 à 23:09:03
bravo! pour la performance, la persévérance malgré les bobos et malgré ton pessimisme au départ. et bravo pour le cr qui m'a rappelé l'année dernière...
par contre pour ton problème de camelback : si tu mets l'embout gris du côté intérieur du sac à dos et non du côté du dos, tu devrais plus avoir de problème..?
en tout cas, comme dit loiseau, ça promet pour la suite..
Commentaire de fred_1_1 posté le 04-09-2014 à 06:24:05
GROS BRAVO pour la perf.
J espère que pour la suite, tu saura trouver une combinaison chaussures / chaussettes qui te permettent de courir les ultra sans souffrir des pieds.
Commentaire de ChristopheA posté le 05-09-2014 à 10:24:30
Merci Fred! Oui pour mon prochain ultra, je ferai en sorte de faire une préparation "tannage de pieds" un mois à l'avance. Dans tout les cas, c'est pas ces ptits pépins qui vont me dégoûter de l'ultra :D
Commentaire de sherpa posté le 04-09-2014 à 09:58:59
Bravo Christophe,
Ravi d'avoir fait un bout de chemin avec toi! Bonne récup!
Roman
Commentaire de ChristopheA posté le 05-09-2014 à 10:27:26
Merci Roman, bravo à toi et ta copine! 2ème et en mixte, c'est la grande classe pour une telle traversée! Qu'est ce que vous avez gagné du coup? Bien récupéré sinon?
Commentaire de fred_1_1 posté le 04-09-2014 à 11:53:03
GROS BRAVO pour la perf.
J espère que pour la suite, tu saura trouver une combinaison chaussures / chaussettes qui te permettent de courir les ultra sans souffrir des pieds.
Commentaire de Arclusaz posté le 04-09-2014 à 23:11:40
Très très impressionnant !!!!!!!
La probabilité que tu finisses ce premier ultra, sur un tel terrain avec tes soucis des jours précédents était faible : mais tu l'as fait !
y a pas à dire la Montée du Petit Versailles, ça forge des champions !
Commentaire de ChristopheA posté le 05-09-2014 à 10:32:25
Merci Arclusaz! Honnêtement j'y croyais pas du tout, j'étais psychologiquement au fond du trou les quelques jours précédent la course!
Haha! Tu es sur Strava aussi?
Commentaire de Arclusaz posté le 06-09-2014 à 21:44:30
oui. Et depuis ce commentaire, j'ai eu le plaisir de te féliciter dans la vraie vie au départ de la Nuit des Carbones. Les photos de ton récit m'ont permis de t'identifier !
A bientôt sur Lyon ou ailleurs....
Commentaire de ChristopheA posté le 07-09-2014 à 11:12:19
Merci! J'espère que tu as passé un bon moment sur la Nuit des Cabornes!
Je t'ai trouvé sur Strava!
A bientôt ;)
Commentaire de Ptit Denis posté le 28-09-2014 à 23:34:51
Bravo Christophe pour ta perf. Nous avons fait un bout de chemin ensemble entre Arselle et le col de la Botte durant lequel tu m'as impressionné alors même que ta prépa n'a pas été optimum. Sa promet pour la suite ... Sherpa n'a qu'à bien se tenir!
A bientôt j'espère sur nos courses, au départ ou à l'arrivée mais plus durant l'épreuve je le craint.
P'tit Denis
Commentaire de Ptit Denis posté le 28-09-2014 à 23:37:00
Oups "Sa" avec un "ç" ... ça passe mieux!
P'tit Denis.
Commentaire de kirioca posté le 20-11-2014 à 14:19:45
Bon ca y'est je l'ai lu !!! bref tu fais chier moi qui pensais partir en terre chamenoise en aout me voila partis a vizille !!! Bref sympa ton CT ...
Commentaire de Jean-Phi posté le 16-12-2014 à 09:14:55
Ca fait envie c'est certain ! Bravo pour cette très belle perf surtout pour un premier ultra. Impressionnant !
Commentaire de ChristopheA posté le 16-12-2014 à 19:32:17
Les inscriptions sont ouvertes, y'a plus qu'à :p
Commentaire de Spir posté le 11-05-2015 à 23:56:21
Sympa ce CR ! Ça donne envie d'être déjà fin août (même si ce ne sera "que" sur le 85). Impressionnant d'avoir eu le courage de te lancer malgré les pépins physiques et de tenir à un tel rythme ! Qu'est ce que ce sera quand tu arriveras frais et affuté...
Visiblement, y'a intérêt à bien préparer les pieds avant de se lancer...
Peut-être à un de ces jours !
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