Récit de la course : Trail Matheysin 2014, par BOUK honte-du-sport

L'auteur : BOUK honte-du-sport

La course : Trail Matheysin

Date : 8/5/2014

Lieu : St Honore (Isère)

Affichage : 2417 vues

Distance : 31.5km

Objectif : Pas d'objectif

16 commentaires

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Deuxième manche du DTTN 2014 au Trail Matheysin (38)


Deuxième manche du DTTN 2014 au Trail Matheysin (38)

 



*Rappel des faits et contexte*

Les 3 membres fondateurs du Didier Trail Tour National 2014 avait proposé aux challengers de soumettre une étape à leur vote. Le Bouk, intelligemment, propose le Trail Matheysin pour les raisons suivantes :

-       Course située en Isère

-       Course se déroulant au mois de Mai 2014, mois où aucune épreuve du DTTN ne se déroule

-       Course déjà courue et connue de ce perfide de Bouk

Tout ça pour dire que j’obtiens le nombre de voix nécessaire… Mais ça c’était avant le drame. Lorsque j’ai couru l’édition 2011, la course faisait un peu plus de 20 kms pour un peu plus de 1’000m de D+. Et l’édition 2014 annonce un tracé de 29 kms pour 1’900m de D+ ! Non mais c’est pas DU TOUT ce que je proposais initialement !

S’ensuit une négociation qui n’aboutit pas, la manche est maintenue, puis au fil du temps j’use de tous les stratagèmes dont je dispose pour basculer la manche sur la Ronde des Marmottes au profil plus saucissonesque et surtout abordable pour moi, rien n’y fait… Il est beau le poids du Bouk

Surtout que l’échéance approchant, des vérités se font jour :

-       Brick est forfait

-       Manak est forfait

-       Chasse-neige est forfait

-       La Corne se blesse au Trail du Nivolet ce dimanche et est incertain

-       Le FaiZan est incertain aussi

Mais c’est sans compter sur Campingiou qui est ultra-motivé par cette skyrace ! Et finalement nous nous retrouvons 4 compétiteurs sur cette manche, la Corne est rétablie et le FaiZan est là pour son second dossard de l’année. Et aucune chance pour le Bouk de viser le podium à moins d’une défaillance, ce qui peut cependant arriver sur cette longue course…

*Fin du rappel des faits et du contexte*

 


Arrivée sur le lieu de départ et mise en jambes

On retrouve quelques trombines habituelles, le pote de hameau-vieux, ce bon Polo, Michel Riondet (qui a fait le 51 kms du Nivolet-Revard il y a 4 jours… No comment), le vaillant Jonathan, sans-cervelle, cocogirl, Pierre38 en mode trailer ce coup-ci, et la joyeuse troupe de « courir la vie à Champagnier-running » avec leurs T-shirts de couleur orange façon Modem ! Ils me demandent si j’ai un short aujourd’hui, je constate donc avec effroi qu’ils sont au courant de quelques péripéties passées… Oups !

 

Tout ça pour dire qu’il faut vite se rendre au départ… Et qu’ils nous annoncent qu’il n’y a pas 29 kms mais 32 kms, brrrr pfff je suis tétanisé et me place tout à la fin du peloton, avant de rejoindre Pierre et le Champagnier Trail Team tandis que le coup de feu retentit !

 



Dur dur, on part tout de suite dans ce long faux plat que je connais plutôt dans l’autre sens, allez, il faut garder le rythme. De toute façon, l’objectif du jour est clair :

-       Finir

-       Tester mes toutes nouvelles baskets de Trail

-       Finir

-       Tester la course avec bâtons (deuxième seulement, après le Grand Duc Duo 2010)

-       Finir

-       Faire du foncier en prévision du Grand Duc Duo1 et du Trail Ubaye Salomon

-       Finir


Je pars donc doucement, mais derrière deux piplettes ! Finalement ils finissent par aller plus vite que moi, lol ! Mais surtout, je reconnais ces chemins, alors que je pensais que le tracé était vraiment différent de celui de 2011, non non, on a bien des tronçons communs !

Et surtout, je vois au loin la Dream Team de Champagnier, ils courent tous les 6 ensemble ! Ni une ni deux, il me faut faire la jonction et profiter de l’effet-groupe (s’ils ne me jettent pas !) ! Constats :

-       Cyril est serein

-       Laurence fuse devant

-       Karine triche honteusement en se faisant pousser dans quelques montées (mail fait à l’organisation)

-       Franck est mieux ici qu’au Marathon de Paris et on le comprend

-       Dominique me parle vaguement d’une histoire d’un ours avec un lapin et d’un 3h10 au Marathon d’Annecy ( !!!), et tels les vikings dans Asterix qui ne connaissent pas la peur, lui ne connait pas le mur du 30ème kilomètre non mais quel crâneur !!!

-       Sebastien nous fait son Arturo Brachietti en ôtant ses 8 sous-couches

Bref, ça chambre et c’est bien plaisant ces moments !

Les joyeux drilles de Champagnier


Les pauvres, obligés de poser avec le Bouk (merci au Trailer photographe)


Tant et si bien qu’on parvient à la station-fantôme de Saint-Honoré au le 1er ravito, avec Marion Martinet et une jolie blonde dans le champs de vision, et déjà plus de 40 minutes de course.

 

Direction le Perolier (2 183m)

On quitte le ravito on a droit à une descente, et c’est là que je commence à être distancé par mes acolytes. En plus ils se prennent pour la honte-du-sport à la place de la honte-du-sport en hurlant des « CHAMPAGNIEEEEEEER » au lieu du sempiternel « BOUUUUUUK » ! Non mais allô

Fin de la descente, on traverse la rivière (toute cette neige qui fond wahou), et même si on monte depuis le départ, cette fois c’est parti pour la première ascension de la journée, le sommet du Pérolier (2 183m).

On entame donc par un sentier en sous-bois des plus plaisants mais bien pentu, mais surtout, on voit au loin les coureurs, horrible vision, bordel que c’est haut !!! Et là, le Bouk se tétanise et s’auto-obsède encore plus avec son concept de « gérer la course »… Ne pas se griller, marcher le plus possible pour ne pas finir dans un état lamentable. Résultat, le rythme s’en ressent, et ce sont des chenilles processionnaires de coureurs qui me doublent, parfois avec un merci, mais pas toujours.

Et que voit-on au loin, dans le fond du vallon rempli de névés, des coureurs qui courent (logique) en descente, ok ok, donc on va monter ce massif pour le redescendre et aller chercher la seconde ascension, dingue… Ne pas réfléchir

Mais QUI revient comme une balle sur le Bouk, la casquette Nivolet-Revard sur la tête et sans bâtons, c’est la légende, Michel Riondeeeeeeeeeeeeet, vite un selfie


"Michel je t'aime" / "jdkjfsqjkfsqkfmqsjfdm pas l'temps d'poser"

S'ensuit une conversation !

« jdksjfqsjkdjfkjkdsj les nanas ? »

« Répètes ? »

« kjdkfjkdkjskqljfkjskjfs les coureuses ? »

« Euh… Ah ok, il y a 4 coureuses qui vont me reprendre et tu crois que je les attends, c’est vrai que je suis un garçon merveilleux et attentionné, mais là si je pouvais rester devant. Et au fait, tu le sens pas ton 51 kms d’il y a 4 jours ? »

« sdlkqfjkjskfqdjfmq course ! »

Mémorable. Ma journée est d’ores et déjà une satisfaction personnelle.



C'est cool de s'élever



Ca c'est moins cool par contre


Suite de la montée, jusqu’à ce névé énorme dans lequel on a droit à des marches taillées à la pioche et à une corde, puis montée sur la crête, avec sur notre gauche une vue d’anthologie, au premier plan une partie du domaine skiable de ma station adorée qu’est l’Alpe du Grand Serre (d’ailleurs je réalise qu’on est en train de remonter ni plus ni moins qu’une piste rouge…) et au fond Grenoble le massif de Chamrousse le massif de la Chartreuse et même le Nivolet au loin !

Donc en haut, tant pis je ne rejoindrais pas la jolie traileuse aux dreadlocks, je fais ma pause ravitaillement avec ma vue à 360° !



Le dimaine skiable de l'Alpe du Grand Serre et au loin la Chartreuse terre du Kéké


D’autant plus que j’ai été tellement lent que j’ai l’impression qu’il n’y a que 10-15 coureurs derrière moi, dingue… et édifiant. Mais pour reprendre notre ami la conserve, il n’y a pas de Mickey aujourd’hui.

Kilomètre 10, 1h45… Même si on n’a fait que grimper, cette donnée me fout la trouille. L’objectif de 4 heures ne sera jamais tenu, comment ai-je pu calculer pareille prévision ??? Non mais quel naïf

 

Descente du Pérolier et direction le Piquet de Nantes (2 216m)

Début de la descente bien technique, pentu à souhait, piégeux, je la fais limite en marchant, puis entame la descente sur ce qui ressemble à la montée de 2011.

Perdu pour perdu, je pense au présent, au privilège que l’on a d’être là, aux somptueux panoramas qui s’offrent à nous, à profiter parce que dimanche gare de Lyon ce sera plus glauque, bref, je me sens même l’âme écolo et commence à ramasser mouchoirs, bouchon de gels, et même… des comprimés de « Kilpal » ?? Et me voici à réfléchir sur le pourquoi du comment de la présence de ces comprimés ici !

On croise des randonneurs, avec des messages plus sympas les uns que les autres, c’est cool de leur part pour un pauvre biquet dernier aujourd’hui mais qui profite quand même de l'esprit trail.

Et la fin de la descente arrive, mais je suis loin d’être déçu car le chemin qui remonte est digne d’un green de golf ! Et le ravito du Km14 est juste là ! Un peu glop car la montée qui s’annonce est de nouveau en balcon donc on sait ce qui nous attend ! Hop, du coca et des bananes, des blagues pourries avec les gentils bénévoles et je repars vite devant mon suiveur.

Plutôt sympa...


2h34 au kilomètre 14… Et la moitié de la distance qui n’est même pas parcourue !!!

 

Grimpette au Piquet de Nantes (2 216m)

Le ravito m'a fait du bien, la tête va mieux aussi, et forcément les jambes suivent. Je parviens à distancer mon suiveur et garde un bon rythme dans ce long faux-plat. Et finalement à partir de ce moment je ne vais plus faire que doubler tout du long de la course, une course encore gérée lamentablement par le Bouk à savoir un départ des plus bidons car tétanisé par le profil, et le réveil un peu tardif mais qui permet des remontées qui galvanisent !



Bordel on était là-bas tout à l'heure on est trop des champions



Les Lacs de Laffrey et le Vercors et mes poursuivants


Le chemin en green golf laisse petit à petit place à un single plus rocailleux, avant de traverser un joli névé bien pioché la veille pour que ça gèle par-dessus (dixit le bénévole sympa !).


Ca c'est de la tranchée ! 


Et enfin, ENFIN, la crête, je relance pour profiter du sommet, youpi, 95% du D+ est réalisé. Maintenant, c’est « 1'000 de D- avec un ravito à – 700m mais il restera 100m de D+ gardez du jus ». 3h35 de course, il en reste encore…


Ca sent bon cette crête



Le Piquet de Nantes ou plutôt le Biquet de Nantes et le sourire niais du Bouk


Quel panorama en tout cas, rien que pour ça la course est exceptionnelle

 

Descente du Piquet de Nantes

Une première partie de descente façon Chamechaude, je me tâte à tirer tout droit façon montagnard ou speeder dans le single moins pentu, finalement j’alterne, d’autant que le gars de devant envoie plus le pâté que moi, mais que celui de derrière galère ! Je suis donc tranquille niveau « classement », plutôt soulageant.

Et voici qu’on tire plein ouest pour un des meilleurs moments de la course, une descente en single en balcon des plus plaisantes !!! Ca me rappelle une des descentes du Marathon du Mont-Blanc 2011, mais là je suis tranquille, c’est trop chouette, c’est trop bien !

Par contre impossible d’aller vite, trop de virage et c’est quand même pas large, je pense à Calaferte qui me gronderait à l’idée de savoir que je cours sur les talons mais là je peux pas m’en empêcher !

Km21.5, 3ème et dernier ravito, là je me mets en mode Campingou et prend place sur la table de pique-nique ! Avant de repartir et de vite doubler une nana moins à l’aise en descente.

Fin de cette merveilleuse descente et on a droit à un faux-plat descendant type 4x4. Première fois de la journée où j’essaie d’envoyer un peu de vitesse, ça sera du 12.76 km/h après 4h15 de course quand même ! D’ailleurs ça fait longtemps que je n’ai pas vidé ma montre GPS, merde, elle me balance « mémory will full », allez ma chérie, tiens encore un peu, s’il te plaiiiiiiiiiiit !

Fin du mode 4x4, personne derrière, mon trailer noir toujours devant mais loin, on attaque un single plutôt piégeux, les kms défilent et pas de montée à l’horizon, aurait-elle été supprimée ? NON, la voici !!! Ouch, les enfoirés, vite, bâtons en marche et en avant au train !

Surtout que mon noir a rejoint un trailer en blanc, ce serait bien que je les rejoigne, la montée dure et enfin on bascule, normalement il n’y a plus que de la descente ! Je rejoins le blanc qui m’accroche, on remonte le black et finalement on s’échappe, mince, je me serai bien échappé tout seul !


Fin de course façon saucisson (parce qu'on ne se refait pas) :

Puis c’est au tour d’un jeune en short vert, mais surtout, il y a un T-shirt Champagnier au loin !!! C’est Seb, « combien de kil il reste », « deux je pense » réponds-je, « moi je pense plutôt 4 », oh non…

On reste ensemble, il me semble de nouveau, malgré la fatigue, reconnaître un tronçon de 2011, puis c’est le premier drame de fin de course, un arbre en travers du chemin, je l’enjambe et CRAMPE.

Merde, pas maintenant !!! Grosse douleur, puis ça se calme, je commence à re-trottiner, soulagé que Seb ne m’ait pas rejoint entre-temps… Jusqu’à ce que je ne vois plus de balisage. Oh non… On arrive pourtant à un village (Nantes en Ratier), merde, je vais quand même pas devoir remonter… Je m’arrête et attends Seb, mais c’est short-vert et le blanc qui arrivent, au moment où je repère enfin une marque au sol, ouf !

Mais que c’est dur, on n’a tous les trois plus de jambes, 4h50 de course, j’aimerai bien terminer sous les 5 heures… Mais fin de la descente, j’entends short-vert faire « oh non… », et oui un tronçon bitume en montée, mais là BOUK SAIT (grâce à la Ronde des Marmottes 2012 avec ma Chry-Chry) que ça ne dure que 200m, allez, je serre les dents, mince le blanc ne décroche pas…

Effectivement, ouf, c’était bref, mais le bénévole lance un « plus que 2 kilomètres », c’est mort pour le sub-5 heures… Au loin un coureur en vert et ma coureuse en dreadlocks, allez, ce serait la cerise sur le cageot, je recolle le coureur vert mais je suis à bout, ne le double pas et me remets à marcher… Histoire de récupérer et dès que le blanc arrive je repars, ouf, bien joué Bouk ça y est on a rejoint le parcours du départ c’est plus que de la descente, je double mon vert et un rouge en mode marche, la jolie traileuse ça ne sera pas possible et j’en termine enfin de cet « Ultra-pour-moi » en 5h07 sous les huées des Champagnieristes !!!


Il me faut remonter au Marathon du Mont-Blanc 2011 et au Grand Duc Duo1 2010 pour trouver pareil effort en terme de durée...

 

Une bonne minute à m’allonger à l’ombre, apprendre les résultats des membres du DTTN 2014 et l’on savoure, cool, c’est fait !!!



Le Trail Matheysin

Je tiens à souligner la parfaite organisation de cette course dans un cadre des plus somptueux. Nous étions tous ravis, du dévouement des bénévoles, aux 3 ravitos bien pourvus et idéalement placés, du tracé magnifique, bref, avec la récente météo on n’aurait jamais cru courir dans d’aussi belles conditions, donc un GRAND MERCI A L’EFFICACE AC MATHEYSIN



Edit...
Je termine 141/163 ça fait du 86.5% !!! Je sais pas si j'ai déjà fait pareille performance... Mais surtout, je compte 14 dépassements depuis le 1er sommet, j'étais donc a minima 155/163 au kilomètre 10 il n'en restait que 8 derrière !!!

16 commentaires

Commentaire de Albacor38 posté le 08-05-2014 à 21:07:33

Ben dis donc quelle affaire !
Surtout qu'on ne peut pas dire que tu te sois beaucoup frotté à du long cette année.
Bravo à toi et à vous tous d'avoir englouti un morceau pareil.
Ah oui et puis bonne nuit :)

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 09-05-2014 à 23:54:52

Comme tu dis, le but de 2014 étant :
- de revenir au saucisson power
- de faire un maximum de course
- de revenir sur des courses passées

J'avais donc pas trop opté pour du long, hormis les 3 courses qui me tiennent à coeur à savoir le Trail Matheysin, le Grand Duc duo1 et le Trail Ubaye.

Cette première a permis de faire une "sortie-choc" et d'emmagasiner du foncier, là dessus c'est un succès je suis heureux d'avoir su gérer la course.

Le côté sombre de l'histoire, pour un féru du chiffre, c'est cette statistique poisseuse, non mais 86.5%, et autant j'ai pris mon temps et je me suis préservé toute la course, merde, 86.5% !!!

Commentaire de El Tamanoir posté le 09-05-2014 à 00:01:19

Bravo Juju, un exemple d'endurance et de finish au moral ! Ce trail tu as vraiment pris le temps de l'apprécier. Mais pourquoi tu ne parles pas du quad ?

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-05-2014 à 00:03:01

Pour prendre le temps, j'ai pris le temps Pierre/le tamanoir/le canard/la loutre/le mouflon/l'émeu/le perroquet/le lynx/le boa !

D'ailleurs, tout le monde avait les chocottes au départ et disait "je le fais tranquille pour voir pour me préserver" et un seul a respecté cette technique !!!

(Et sinon bravo à toi, vivement les courses à saucisson du Vercors que je sois moins ridiculous)

Commentaire de Calaferte posté le 09-05-2014 à 23:25:11

C'était peut-être pas une bonne idée de courir 4 jours avant et c'était peut-être pas une bonne idée de s'inscrire sur un trail de 31 bornes ahah en tout cas bien, t'as rien lâché et les photos sont belles, magnifique vue!

Quant aux talons, je t'excuse je suis malheureusement aussi un mauvais descendeur, me suis foulé 6 fois les chevilles pendant ma descente du ventoux hier :(

Merci pour ce petit récit même si malheureusement tu n'as pas pu te frotter au gratin kikouresque!

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-05-2014 à 00:06:57

Si l'on réfléchissait, on ne ferait plus rien !

...Bien sûr que ça n'était pas une bonne idée, mais le tout est tellement chouette une fois fait !

Le coup du talon j'y ai trop pensé, car au lieu d'envoyer comme à l'accoutumée là j'étais sur la réserve, donc sur le talon, d'où un "oh put*** faut absolument que je place ça dans mon récit" !!!

Quant aux autres ce ne sont que des tricheurs qui ne respectent pas le plan de marche !!

Commentaire de Dom_SMH_38 posté le 11-05-2014 à 16:11:50

Bravo pour ton récit toujours aussi drôle et pour la course
C est bizarre tu avais pas l air fatigué en arrivant ça c est de la vrai gestion !!!
A une prochaine
Dominique en t shirt Modem

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 11-05-2014 à 17:17:37

Merci Dom, c'était vraiment sympa de courir avec les joyeux drilles du Team Champagnier !!!
Bien sûr que si j'étais marqué, je me boîte dans la barrière d'arrivée puis ai besoin d'une minute allongé et de coca-cola avant de venir vous faire un bisous !

Bien poulpement

Commentaire de Badajoz posté le 11-05-2014 à 21:35:39

Merci pour ce joli récit très vivant, rempli de rouge, de vertu de blanc. j'avais l'impression de revivre l'arrivée du tierce commentée par le grand Léon Zitrone.

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 11-05-2014 à 21:52:40

Oui le tiercé des gros nuls !!!
Merci Badajoz pour ta lecture et ton comm'

Commentaire de Philippe8474 posté le 12-05-2014 à 10:56:59

Wahouuu ça c'est du bon!
L'Alpe du Grand Serre... j'ai quasiment appris à skier là-bas, que de souvenirs!
Ca le fait en traileur compresssoport :-)

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 12-05-2014 à 19:21:16

C'est vraiment un trail pour les chèvres ! Quand je pense que j'me plaint quand c'est trop plat ! + 2000m en trente bornes, ouf !!!

Cela dit, j'aurais apprécié, c'est très beau !

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 12-05-2014 à 22:14:51

Bêêêêêêêêêêêê !!!

Commentaire de AKADOC posté le 26-05-2014 à 12:46:35

jolies photos , as tu vu des biquettes ?

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 26-05-2014 à 16:34:26

Oui, tu peux les voir sur "biquettes-en-chaleur.fr" !!!

Commentaire de AKADOC posté le 16-04-2015 à 10:59:18

tu aimes le dossard 43

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