J’apprécie beaucoup cette épreuve où se mêlent à la fois la convivialité, un terrain de jeu sympa, un buffet accompagné (d'un peu) de houblon, un panier garni de produits locaux, un instant de piscine, …

Bref, tout pour passer un agréable moment…

Fidèle inscrit à cette course, me voilà à Vaugneray pour la 6° fois depuis 2007, année où j’ai commencé à faire quelques courses locales.

Comme seule absence : l’an dernier, j’avais une excuse, j’étais sous le déluge lors du marathon de Venise.

 

Il n’était pourtant pas prévu que je sois à Vaugneray cette année, l’UTMB et le marathon de Lyon étant passés par là.

De plus, la semaine de l’événement aura été exceptionnellement chargée en sorties (fractionné, CAF, 2 sorties longues dont une reco sur un nouveau tronçon de la SaintéLyon).

 

Le changement d’heure aura permis de gagner un peu de sommeil. Du tout bon au réveil où je me sens bien en forme.

Il a plu la nuit mais le soleil semble gagner la partie à présent.

Arrivé sur place, je retrouve arthurbaldur, Arclusaz, amis de club (actuel et anciens).

Un peu de papotage et je pars m’échauffer (en croisant marat et trottinette venus en « offeurs »), histoire de voir l’état de ces jambes très sollicitées depuis quelques jours.

Je visualise plutôt bien le parcours même si je ne viens qu’une fois par an.

Mes temps de référence sur ce parcours à priori inchangé oscillent entre 2h03 et 2h08. Avec cette semaine chargée, la prudence sera de mise (ne pas se blesser dans la grande descente). Décrocher un 2h10, voire 2h20. Allez c’est dit…

 

Et c’est PARTI !

Je pars sans cardio (la ceinture n’ayant plus de piles) et c’est mieux comme çà. Ça évite de gamberger pour une histoire de bpm ;-)

Parti plutôt prudemment dans la 1° montée, j’essaie de soutenir un rythme : les jambes ne piquent pas trop ! Continuons comme çà…

Après le ravito du 5°km, est attaquée la grande montée du parcours. Je suis surpris du nombre de coureurs qui marchent (il ne me semblait pas qu’il y en avait autant sur les précédentes éditions : le peloton se « trailise »-t-il ?). Ici j’ai toujours fait la montée en courant… alors… je cours, tant pis.

Je retrouve un peu plus haut marat et trottinette, partis en off. Marat m’accompagne un peu dans la montée. Merci. Je n’avais pas vu de suite que tu courais à mes côtés car dans le même temps j’ai accéléré pour dépasser le coureur devant moi…

Arrive alors la longue descente. Ne pas se blesser donc (comme en 2011) sur ce tronçon traitre.

Je ne me lâche donc pas. Mais ne me fais pas dépasser pour autant. Un léger sentiment de solitude…

 

La grosse difficulté passée, c’est à présent une longue partie bien roulante. Je reconnais quasiment chaque kilomètre comme si j’étais venu hier.

De beaux paysages que ces Monts du Lyonnais… presque autant que les Monts d’Or que l’on aperçoit au loin… Les yeux se régalent tout autant que les jambes.

Parlons-en de ces jambes. Alors que la lassitude s’installait les années précédentes, là, elles répondent toujours. J’arrive à tenir mon allure.

Je prends le temps de m’arrêter à chacun des ravitos : eau dans la casquette, orange, un grand merci aux sympathiques bénévoles.

Vers le 20° km, je me fais rejoindre par Dominique, du club. Je l’encourage mais arrive à le suivre à distance.

Après petit « mur » du 22°km imposant la marche, et nous arrivons dans Grezieu. Il reste alors 2km de piste cyclable. Hummm. Ca sent une arrivée en moins de 2h05 çà !!!

Je ne lâche pas et reviens à hauteur de Dominique. Allez, on file tous les 2 vers la ligne d’arrivée !

Je prends le relais et accélère, espérant emmener Dominique.

 

La fin ressemble à un sprint. La surprise vient surtout d’un bolide (celui que j’avais dépassé au niveau de Marat) qui me déposera juste avant l’arche… pour s’écrouler derrière celle-ci…

Pour ma part, je vois affiché un temps de 2h01 et quelques cacahouètes. Pffffiou !

Une tape à l’arrivée de Dominique, et nous sommes accueillis/félicités par Jean-Yves, de l’orga.

J'assiste ensuite aux arrivées - entre autres - de jano, Arclu, Franck, bruno, ...

Et ben ! Ce chrono là, je n’y aurais pas cru au moment du départ, avec ce que j’ai pu faire dans la semaine. Je reste avant tout le premier étonné.

J’ai bien senti que les jambes tenaient bien au fil des kilomètres. Mais surtout, je me suis fait vraiment plaisir.

 

L’après-course est comme chaque année, un rassemblement amical autour d’un buffet. Avec la joie de revoir entre autres le berger venu en papa/coach.

 

Une fois de plus, la Val Lyonnaise reste bien une de mes courses fétiches, pour tout çà…

Un grand bravo à toute l’organisation.

Le parcours doit changer l’an prochain en étant plus orienté trail. C'est plutôt dommage, pourquoi changer une recette gagnante ??

 

En chiffres

26 km en 2h01’54’’

45° sur 393 arrivants (420 partants)