Récit de la course : 6 Jours d'Antibes 2006, par NEOCAP

L'auteur : NEOCAP

La course : 6 Jours d'Antibes

Date : 1/5/2006

Lieu : Antibes (Alpes-Maritimes)

Affichage : 1044 vues

Distance : 416.43km

Matos : 2 paires de chaussures en alternance, au feeling: mizuno wave rider 8 et Asics Gel Trabucco VIII WR

Objectif : Terminer

5 commentaires

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Un touriste aux 6 jours d'Antibes …

Un touriste aux 6 jours d'Antibes …

Pourquoi un touriste ? Parce que comme d'habitude, j'ai géré ma course à la fainéantise et au moindre effort.

Mon objectif initial sur ce 6 jours était de faire un marathon + par 24 h, parce que je ne pensais pas avoir de congés et donc je serais venu après le boulot. Ayant obtenu mon congés, je n'ai par contre pas revu mon objectif a la hausse, sauf ou parfois, je me prenais à partir en délire et imaginais toutes les distances possibles.. Mais je calmais rapidement ces délires et gardais en tête ce marathon+ par 24 H.

WE du 1er Mai: je me rend sur le site et aide au montage des tentes de l'organisation comme beaucoup de coureurs déjà arrivés et fait la navette à la gare pour accueillir ceux arrivants en train.
Je monte également ma tente, ou plutôt mon palace ( un barnum 3x3m pour mon bardas, avec une tente en dessous pour mon couchage) par rapport a d'autre qui se contente du plus simple ( par Ex Mika, qui se contente d'un minuscule abri simple toit, pour la bonne raison, me dira t'il , " que moins c'est confortable, moins il aura envie d'y rester.." ). J'ai un peu honte quand même de profiter d'être le local de la course pour me permettre ce luxe … enfin bon, je m'assois sur ma honte rapidement !! ;-)

Gégé nous invite pour un apéro au bar du camping, l'ambiance est conviviale entre les coureurs et l'organisation. Je vais chercher les derniers arrivants au train.

Le stress qui ne m'a accordé que 5 heures de sommeil cette nuit me serre les tripes. J'essaye de me reposer un peu, mais le ciboulot tourne a plein régime. Je vais faire un tour du parcours en marchant, histoire de prendre possession du terrain, et ce tour cool me fait du bien, la pression redescend un peu.

17 h, briefing de course, 17h50 la photo, tout le monde a le sourire, pour combien de temps….
J'ai décidé de changé mon objectif, ce ne sera pas un marathon+ par 24 h, mais un marathon+ par jour, la course étant étalée sur 7 jours, ça me fera mini 43 km de plus au compteur.

18 h , le départ.
A la moitié du tour, une idée saugrenue me vient, mais trop tard: si j'avais accéléré plus, j'aurais pu passer le 1er tour en tête,pour le fun, je le dis au coureur a coté de moi, qui m'avoue avoir eu la même idée ! ;-) Mika l'a eu aussi cette idée, mais lui, il l'a fait !

Pendant 3 h et demi, j'enchaîne du Cyrano 6 tours + 1. Mais j'avoue qu'au bout de 2 h de course, tout d'un coup, je me suis demandé ce que je faisais là, et surtout, qu'il me restait 5 jours et 22h de courses.. P'tit coup au moral puis ça repart.
Je passe en Cyrano 5+1 pendant 45 min, et enfin en Cyrano ¾ +1/4 pendant 2 h environ.
Je finis mon marathon + (45 km) vers minuit et demi après 6h30 de course.
Je décide que le rythme ¾ + ¼ me convient et que je repartirais comme cela pour la suite…
Couché 1 h, reveil 3h15, debout ….6 h et sur la piste a 6h30

Le manque de sommeil se fait sentir ( ou tout du moins me sert d'excuses) et je marche beaucoup et cours peu… Un copain passe me voir: pause, un autre m'appelle : pause, etc..
A 10h30 , je suis cuit et vais me reposer 1/2h.
Ça va mieux, mais a force d'abuser des pauses, mes 45 km s'éternisent, je pensais les finir vers 14 h et à 15 h il me reste 10 tours a faire .. la chaleur me sert de prétexte, et je m'arrête. Une bonne douche, un visite a l'osteo, une sieste d'1h30, revisite a l'osteo et je repart a 17h15.
Je boucle les 10 tours, cool, en 1h30. Et j'en rajoute un, parce qu'au delà de l'objectif, il est plus facile a faire !! ;-) J'hésite à en rajouter encore, parce que je me sens bien, mais comme d'hab, mon excès de prudence m'arrête là. Je me repose jusqu'au repas et décide d'accumuler du bonus après, a la fraîche. J'en profite pour changer encore une fois ma stratégie d'avancement, au vue de mon etat.
La fraîcheur est là, je repart en marchant pour 1 h cool prévu… 2h30 et 12-13 km plus tard, je stoppe ( c'est là que j'ai arrêté de faire des prévisions !!)
Réveil calé pour dans une heure., debout , 2h30 et 13 km, dodo 1h, debout, 2 h et 10 km, petit dej, dodo prévu 1h30, mais réveil au bout d'une heure, il est 9 h, j'y retourne et je tourne tranquillement, soit seul, soit avec qui Guy Rossi, qui malgré tous ses titres de champions du monde d'ultratriathlon est quelqu'un de simple et d'accessible.
Midi trente, je dévore le repas. Quelques râles se font entendre au niveau des galette fournies pour le repas, il est vrai que le goût est .. disons.. inhabituel pour nos palais français. Je me force a en manger au moins une quand même, l'apport énergétique étant quand a lui indiscutable.
Une bonne douche ( tout les coureurs seront d'accord avec moi, vu la distance des douches au parcours, il aurait fallu compter 1 tour a chaque coureurs se rendant aux douches !! ;-) )
Une visite à Maxime, l'osteo, qui malgré ma perplexité par rapport a ce genre de "médecine", détectera et évacuera une forte douleur au genou droit.
Il est 14h, le soleil tape fort, hors de question de mettre le pied sur le parcours avant 17h00, donc, direction mon matelas.. 15 h , réveil.., voir tourner les autres me titille, j'y retourne donc vers 16 h, cool cool ( comme les autres jours quoi..) 17h 45, 171 tours soit 150 km depuis le départ. Le vent souffle fort, des tentes de l'organisation s'envolent sans gros dégâts. Mon palace tiens le coup. L'abri de G. Rossi s'envole également, il installera ses pénates sous mon barnum, finalement, heureusement qu'il était là !
Repas vers 20h30 et retour sur la boucle, mais j'ai un gros coup de mou, déjà que je n'avance pas vite, si je ralentis encore, je recule, a 23h j'abdique, et vais me couché, réveil réglé a minuit. Je l'entends qui sonne, mais suis totalement incapable de faire le moindre mouvement ou d'ouvrir les yeux… minuit 30, on me parle, je me réveille en sursaut, je suis sur le parcours, en tenue et j'avance … avant ça, le trou noir. Un vrai zombie, je marche au ralenti, et je m'entends ronfler en marchant !! Vers 2 h, je décide de m'asseoir 5 minutes dans la voiture, du siege passager avant, je glisse derrière ou j'ai viré les sieges.. 5 h du mat, j'ai des frissons.. le froid me réveille, j'ai dormi 2h30, et j'en avait besoin … Je fous la moitié de mon café par terre tellement je tremble, j'aurais du mal a me réchauffer, même en courant.
Le jour se lève et le gros des coureurs aussi. Vers 9 h, il ne me reste plus que 10 tours pour atteindre les 200 km, ça me motive et je me mets un petit challenge en tête, y être avant 10 h..
Le mental prend le pas, l'endorphine sûrement un peu aussi, je n'ai plus mal nul part, je suis indestructible, et je cours a bonne vitesse. Gérard me dit de me méfier de ces moments d'euphories et de me modérer, mais je ne l'écoute pas . 9h 57 et 200 km, yeeaaahhhh.
C'est bien de faire le fanfaron, mais avec la chaleur qui monte, je me prend le retour de bâton derrière la tête.. Je passe le reste de la matinée a glandouiller.
13 h, voir du monde sur la piste me fait flipper, je fous rien pendant que les autres avancent … alors, j'y vais, mais en touriste: sandalettes, short et t shirt coton, tout juste si j'ai pas la bière a la main, je fais des pauses a outrance, bref, le gros coup de mou, plus de volonté ..
Quand la chaleur redescend, je me met en tenu et fait quelques tours plus soutenu, mais pas le top quand même, je sens la démotivation me tomber dessus a grand pas.. Douche, ostéo, repas ..Bilan de la journée, 55 km et pas content de moi…
Dodo 21h15, avec réveil fixé à 22h30. Je me fixe un nouvel objectif, pour me remotiver, finir avec au moins 400 km au compteur. Donc, prévu pour demain 70 km, puis 50 km chaque jour restant. En même temps, je n'y crois pas …( ici s'arrête les notes prises sur la course, ici commence les souvenirs..)
Sûrement du a une mauvaise gestion du sommeil ( une heure ou 2 par ci , par là, quand je n'en peux vraiment plus..) la fatigue ne me lâche plus.. Je ne cours plus depuis longtemps, mais il faut beaucoup plus de temps pour faire la même distance qu'en courant, la lassitude s'installe.. J'avance souvent seul, pas trop envie de communiquer, maintenant je le sais, c'est un tort, l'émulation de groupe faisant des miracles..
En fin d'AM, une petite montée d'endorphine me booste et me permet de boucler une bonne grosse dizaine de tours finger in the noze. Il me reste 20 tours pour l'étape du jour mais je fais l'erreur de m'arrêter pour le repas, alors que je suis en plein speed, pesant que serais encore sur mon petit nuage après le repas.. Encore une fois, je paierais de n'avoir pas su me modérer dans ces instants là. Je repart a 22 h et marche péniblement. Je me sens régulièrement vidé, et je fais une pause d'1/2 h toutes les heures ¾ de marche. Je bouclerais mes 20 tours a… 4h30 du matin …
5h30, le réveil sonne, je l'arrête et décide de ne pas y aller, j'veux dormir, j'en ai marre , personne ne viendra me fouetter pour y aller, c'est débile de se tuer de fatigue pour une course .
6h30, réveil naturel, petit dej et sur la piste a 7 h. Looooonnngue matinée de marche, les km avancent lentement.
Je m'accroche au duo Stéphane/Régis, Stéphane qui est " derrière" tirant Régis qui est "devant", mais blessé. Et a enchaîner les tours a rigoler en courant/marchant, ça va beaucoup mieux, comme quoi, le moral/mental y est pour beaucoup dans la capacité a avancer…
Je ne ferais pas la même bêtise qu'hier soir et ne vais pas manger avant d'avoir fini mes tours.
Après le repas, je ferais quelques km bonus, tranquillement, en faisant une ou deux pauses d'une heure.
Je pars pour l'objectif du dernier jour vers 2 h du matin. Hélas, encore une fois, le mental me fait défaut et je me contente de marcher, marcher, marcher.. La fatigue allant plus vite que moi, elle me rattrape régulièrement ! ;-) Je multiplie les arrêts de 20 min , avec réveil, pour récupérer un peu. J'ai mis 11 h, repos inclus , pour faire la moitié, il me reste 5 h pour en faire autant, il est clair que je n'y arriverais pas, le moral dégringole encore plus bas…
Le duo me double et m'invitent a m'accrocher au wagon...Pourquoi pas, au moins, je rigolerais.. De suite, c'est plus facile, je ne m'écoute plus me lamenter, les bêtises fusent et le sourire revient. Régis " chasse" Theo, le hollandais, qui est 3 tours devant lui. Stéphane et moi lui servons de lièvre et l'entraînons dans notre sillage : on apprend a interpréter ses onomatopées: aaaarrgghh: je cours plus, je marche. Oohhoooo: attention, je repars !! ;-)
C'es débile, mais on se marre, et ça, c'est bon .. De course en marche, de rire en fou rire, Régis remonte Théo et lui prend même quelques tours.
Mine de rien, mon objectifs inatteignable il y a quelques heures est maintenant à 2 tours devant moi !! et il reste 3 heures a courir.
Je crains la démotivation, il faut que je me trouve un objectif au delà. Rajouter des km, je n'y crois pas, ce serais un objectif artificiel. Alors, en passant devant la table de pointage je me renseigne sur qui est devant moi et a combien de tours. Christophe, à 3 tours. Le voilà mon objectif, rien de perso contre lui, juste besoin de ça pour continuer a avancer.
Je lâche Stéphane et Régis qui gère son avance sur Théo, et me paye une heure de folie. Je cours comme je n'ai même pas du courir le premier jours.. Il me faut 3 ou 4 tours pour en reprendre un a Christophe, et je ne lâche pas le morceau. Je vois Yves, qui m'a rencardé sur sa position, avertir Christophe que je suis en " chasse " pour sa place, c'est de bonne guerre, et ça peut assurer un peu de spectacle pour les dernières heures. Christophe me surveille maintenant du coin de l'œil, mais je profite lâchement qu'il s'arrête pour voir l'ostéo pour lui prendre son dernier tour d'avance et en additionner 2 ou 3 de plus.
Yves me dit de me méfier, que Christophe va me remonter et me bouffer.. c'est son rôle d'assurer le spectacle et même si je n'y croit pas vraiment, je me méfie. Quand Christophe repart, il me semble en effet qu'il force un peu l'allure, mais , m'étant largement préserver durant ces 6 jours et l'euphorie de la fin aidant, je gère mon avance tranquillement.

Dimanche 7 mai, 17 h: il reste 1 heure de course, mais tout se calme sur le parcours, les coureurs deviennent marcheurs, les quelques spectateurs aussi, avancent avec nous. Les question sur le pourquoi on court des trucs pareils vont bon train .. Si j'avais, si il y avait une réponse, je crois que beaucoup d'entre nous ne le ferait plus. Il n'y a pas de réponse, ou plutôt, il y a tellement de réponse. Je crois que je cours après moi même, pour me poser la question bien entendu, et malgré que je ne sois pas rapide, je ne me suis pas encore rattrapé…
6 j – 15 minutes, nous nous regroupons à 300 m de l'arrivée.
Les radios interview quelques uns d'entre nous, on fait la pause ( pose) pour la photo finale.
Nous passons ENSEMBLE la ligne d'arrivée alors que le chrono indique la 144 eme heure de course. Il y a eu un temps pour la compétition durant ces 6 jours, il est l'heure de l'amitié.

Les coureurs s'étreignent, nous sommes tous là, même les 2 blessé arrêtés par le médecin ont passé la ligne d'arrivée, seule manque a l'appel Guy Rossi, parti en début d'AM, peut être déçu de n'avoir pas réalisé ce pour quoi il était venu, lui seul le sait.

Je m'écarte un peu, les yeux humides, décidément, il y a toujours de la poussière a l'arrivée des courses.

La douche, La remise des prix, la bonne bière partagée avec les copains, le repas, auquel je ne participerais pas, parce que je suis une nouille et que j'ai pris la mouche pour une broutille, une bonne nuit sur le site, le réveil au petit jour, et l'impression de vide de n'avoir pas a courir aujourd'hui.. merde.. c'est déjà fini …..

Ce CR est très égocentrique, je ne parle quasiment que de ma course, mais j'y ai rencontré plein de gens bien, avec qui j'ai passé du bon temps. Mika, soit très ouverts et souriant, soit hyper concentré sur sa course, à se demander si il voit qu'il y a d'autres coureurs autour de lui !! ;-)
Jean Pierre, son coach, que j'ai traité de tortionnaire au début, mais qui est quelqu'un, malgré son niveau, de très sympa, simple et accessible.
Gaél, avec qui je n'ai pas beaucoup causé, mais qui avait toujours le sourire scotché au visage.
Gilbert, le fonctionnaire de l'ultra, venu faire 70 km par jour, ni un pas de plus, ni un pas de moins, et toujours de bonne humeur, j'ai pris plaisir a partager quelques foulée avec toi.
Christophe Antoine, encore une fois, désolé si tu n'as pas apprécié ma chasse de fin de course, loin de moi l'idée de déprécier ta valeur, tes autres résultats en sont témoin, il me fallait un objectif et tu était devant.
L'Arlequin, avec toujours un mot de soutien au passage, j'ai également pris plaisir a faire ta connaissance.
Bernard et Xavier, même si on a pas beaucoup discuté, vous m'avez fait sourire avec vos petites stratégies pour vous prendre des tours mutuellement !! ;-)

Et enfin, le duo magique, Stéphane et Régis.
Régis, qui malgré ses blessures a continué à avancer avec le sourire, voire le fou rire aux lèvres.

Stéphane, bien qu'il n'était que 10 tours derrière Régis, l'a accompagné dans la bonne humeur sans jamais chercher a lui passé devant, ce qu'il aurait pu faire aisément vu l'état de l'un et de l'autre.

J'ai vraiment apprécié les quelques heures passé avec vous deux, parce que je ne les ai pas vu passé, parce qu'elles ont été menées a bon train, le rire en bonus. Et parce que j'ai découvert deux personnes vraiment exceptionnelles.

Tous les autres bien sur , avec qui j'ai partagé un pas, un mot, une minute, 6 jours.

Gérard, Merci de nous avoir concocté cette épreuve, ce ne fut pas évident, tu t'en es sorti de main de maître. Même si tu n'es pas satisfait de tout, il faut bien commencer par casser des œufs pour faire une omelette. Je suis content d'avoir fait parti de la 1ere omelette !! ;-)

A tous les bénévoles, même si pendant la course j'ai beaucoup râlé, j'ai apprécié votre présence, vos petits mots sympas, vos encouragement a chaque tour.

Conclusion:
Est ce que je suis content de ma course:
Oui, parce que j'ai dépassé l'objectif initial
Non, parce que l'objectif initial était vraiment sous évalué.
Non, parce que je m'écoute trop quand ça ne vas pas, comme me l'a dit Gérard, je manque d'ambition, sur le moment cela ma vexé, mais tous compte fait, il a raison. Seule solution : remettre ça prochainement … ;-))


5 commentaires

Commentaire de Isa posté le 16-05-2006 à 21:45:00

Bravo Néo,

Bravo ! ça doit être terrible, dans tous les sens du terme, de vivre une telle aventure !
Et si l'idée de courir 6 jours d'affilés en laisse plus d'un rêveur, moi je fais partie de ceux que cela fait rêver !

Au plaisir de te rencontrer aux 12 h de Bures !

Isa

Commentaire de Isa posté le 16-05-2006 à 21:45:00

Bravo Néo,

ça doit être terrible, dans tous les sens du terme, de vivre une telle aventure !
Et si l'idée de courir 6 jours d'affilés en laisse plus d'un rêveur, moi je fais partie de ceux que cela fait rêver !

Au plaisir de te rencontrer aux 12 h de Bures !

Isa

Commentaire de riri51 posté le 19-05-2006 à 20:36:00

BRAVO, maximum respect, moi aussi cela me fait rêver...encore Félicitations et merci pour ce CR.

Commentaire de gdraid posté le 06-05-2007 à 10:25:00

Bravo pour ce récit instructif, NEOCAP.
Tes états d'ame, tes euphories, tes coups de blues, tes émotions, ton humour, ton bon parfois, ou mauvais caractère, tes fatigues, tes passages à vide, ton enthousiame, te joie de vivre, tes souffrances, tes doutes, tous ces passages par toutes les couleurs de l'espérance, jour et nuit durant 6 jours...
Cette palette de peintre accompli que tu es devenu, Neo, devrait me permettre en juin 2007, en l'étudiant, d'étaler sur la toile de mes prétentions, près de 422km, la distance de 10 marathons.
Bien-sûr je rêve, Neo,
mais ne rêvons nous pas tous un peu ?
Bravo Neo, je devine ton mérite, j'en ai parlé en mars dernier avec Marc GIBOURG, au cours de la Mauritanienne Race200, chère à Gérard CAIN.
A bientôt.
JC


Commentaire de seraphin posté le 31-05-2007 à 18:44:00

Merci pour ce CR très instructif donc utile.
et bravo pour ta course !

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