Incontournable ... je ne le raterai sous aucun prétexte. Voilà peu ou prou mon état d'esprit avant cette nouvelle édition du trail de Mirmande.

Pour la 4ème fois d'affilée je vais donc faire "Mirmande". Les 3 premières se sont bien déroulées, j'ai souvenir d'un tracé technique "juste ce qu'il faut", roulant "juste ce qu'il faut" ... ou chaque année j'ai pu lâcher les gaz sur la fin ... bref de mon souvenir : Le trail qui me correspond le mieux.

Je l'aborde donc sans préparation spécifique mais avec à peu prés le même volume d'entraînement que l'année dernière et avec les mêmes courses au compteur (STL et Vulcain).

 

... OUI MAIS ...

 

Je l'aborde un peu à la légère ... prétentieux ... peut être.

J'étais de garde la nuit de vendredi à samedi et je n'ai pas récupéré ...

Faut se lever une heure plus tôt ...

Un copain d'enfance débarque la veille avec femme et enfants pour le WE de Pâques. Le samedi soir on débouche le Champagne (seulement 2 coupes pour la forme...) 

Caillette / patates / vin rouge en guise de pasta party la veille au soir

...Tout y est.

 

Comme chaque année, l'ambiance est très bonne. Le temps est frais légèrement venté et couvert, Jack a un mot sympa pour tout le monde, le départ approche, je ne me sens pas si mal. Je croise quelques connaissances et fait (rien pour ça, ça valait le détour) la connaissance de free wheelin Nath.

Dés le départ je sens que ça va être dur : pas de jus , pas de "ressort" ... foulée écrasée. Mais le pire : pas d'envie. Je passe rapidement du mode "se dépenser" au mode "se balader et profiter".

Je me balade donc et les 10 premiers kms se déroule tranquillement , mais je suis incapable de relancer et d'accélérer. Je vois passer plusieurs têtes connues que je relègue habituellement à quelques encablures derrières ... 

Je me traîne (c'est le terme le mieux adapté) jusqu'au 2ème ravito (16ème km environ). J'essaye de courrir quand le chemin est plat ou descend mais n'envisage même plus le faire sur faux plat montant ... comment dire ... je suis à la ramasse.

Les crampes apparaissent assez rapidement, je suis réellement à la peine sur toute la fin de course et particulièrement sur la dernière ascension (bien gadouilleuse ou je peine à avancer). 

Heureusement que le mont Pourchier a été supprimé cette année ... car je pense que j'aurais envisagé l'abandon.

Je fini donc, en courant ... mais lessivé.

 

Au total :

• Une Ambiance sympa, des bénévoles aux petits oignons, un balisage parfait, Une organisation sans faille.
• Un temps de M.... qui nous prive de quelques vues sympas
• Ma première grosse contre perfomance (... que j'avais bien préparé)

 

Moralité : 

Quand t'as pas dormi, quand t'as prévu un WE entre pote à boire es coups ... va pas courrir

... et l'année prochaine : Incontournable ... je ne le raterai sous aucun prétexte