Récit de la course : Trail du Galibier - 41 km 2012, par Papillon

L'auteur : Papillon

La course : Trail du Galibier - 41 km

Date : 19/8/2012

Lieu : Valloire (Savoie)

Affichage : 3135 vues

Distance : 41km

Objectif : Terminer

17 commentaires

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Mon Galibier, ma reprise... pas une réussite...

Après une halte familiale (ça c’était chouette) à Grenoble, nous laissons  petite dernière entre de gentilles mains. Ouf… L’idée qu’elle allait me suivre avec papa en voiture dans la fournaise, ne me plaisait pas du tout !!! Merci tonton et tata !!!!

Et hop, nous sommes partis  pour Valloire…

Nous y retrouvons  l’un de nos meilleurs copains en vacances dans le coin autour d’une pizza… ça, c’était chouette !!!!

Nuit tout à fait correcte, réveil à 5h30… pas si mal… Je me prépare, le camel est au point, chargé, le dossard, et c’est parti.

Il n’y a pas foule… nous nous alignons sur le départ, je déclenche mon chrono et le garmin.

Démarrage dans un faux plat- presque vraie côte, un peu vite, je le sens bien que je suis un peu vite… nous n’avons même pas fait 500m que j’ai déjà sorti ma respiration de phoque… et pourtant, je n’ose pas marcher, ils sont tous en train de courir, j’aurais l’air de quoi…

J’aurais l’air de quelqu’un qui est déjà à la ramasse en moins de 5 minutes de course… il est où le problème ???

Bref, côté température, c’est plutôt pas mal, il fait frais. Le sentier commence enfin à monter vraiment, du coup, tout le monde se met à marcher !!!! OUF !

La première montée est très sympa, des lacets à travers la forêt… elle est régulière, j’adopte un rythme correct, mais je n’essaie pas d’accrocher le groupe devant moi, je garde ma vitesse. Nous avalons 500m de dénivelé, je ne suis pas mécontente de trouver la descente, ça commence à tirer. Je constate, qu’hélas, aujourd’hui, je ne suis à l’aise dans rien : ni les montées, ni le plat, ni les descentes. La route va être longue…

Je m’enferme dans une bulle de concentration où je tente de garder le rythme tout en restant à l’écoute de la fatigue.

Jusque-là, je gère, je gère… je n’ai jamais autant gérer une course !

Premier point d’eau, ayrton est là… comme d’habitude, le voir me fait du bien. Je lui donne mes mauvaises impressions. Il me fait signe de ne pas m’inquiéter, il me dit que j’avance bien.

Je repars, nous entamons une grimpette de 250m. J’ai retiré la casquette que j’avais mise au départ, le soleil n’est pas levé, et je ne vois rien du paysage. Après une légère descente, nous en refaisons une autre avec le même dénivelé.

Nous arrivons à Bonnenuit (et oui, mais pas question de faire la sieste !) Le soleil est sorti, il a fallu que je remette mon couvre-chef.

Je retrouve mon ayrton qui a décidé de me suivre sur cette boucle. Mon camel est super, il ne me fait mal nulle part et me permet de boire très régulièrement, c’est parfait côté matériel.

Nous entamons un gros dénivelé de 900m… et bien sûr, il a fallu que je joue ma midinette… ayrton me dit qu’il y a deux filles devant avec lesquelles je réduis l’écart depuis un bon moment… à ce moment, je suis 7ème féminine. Alors j’avance, j’ai envie qu’il soit fière de moi, j’ai envie de retrouver un peu de confiance en moi.

Je double la fille, j’ai la deuxième dans ma mire, je retrouve un peu de gnack, un peu de compétitivité timide.

Mais là, je sens que les forces manquent… je me rapproche, elle s’éloigne, je me rapproche… cette chasse durera jusqu’au ravito suivant où elle s’assoit. Je fais le plein, je la double.

La descente est sympa, facile, je cours, je suis contente de pouvoir encore le faire !!! Je me casse la margoulette, mon genou coince, je me fais mal à une épaule en me rattrapant, mince…

Nous réabordons une montée d’à peu près 300m… je peine, mais la douleur au genou s’éteint.  Je demande à ayrton de me rappeler ce qu’il me reste de dénivelé. Il m’annonce le dénivelé de ce que je dois faire tout de suite, puis, celui de la dernière pente… là, dans la tête, tout s’effondre. Je ne vois pas comment je vais pouvoir faire, je sens que je ralentis de plus en plus, que mes forces m’abandonnent peu à peu. Je suis en colère, après moi et ces maudites blessures qui ont rendu mon entraînement chaotique… je suis en colère après cette fierté mal placée qui voulait être la plus forte devant lui qui est gentiment venu m’accompagner…

Résultat, je râle, je peste, je désespère… et c’est mon pauvre ayrton qui en fait les frais… il me propose de m’asperger, et je le rabroue… j’ai honte d’être dans cet état-là devant lui, je suis une  guimauve, et je ne veux plus qu’il me voit, je me sens in-regardable…  il me propose de m’aider à descendre un rocher, et c’est un « non ! » sec qui part. Personne ne sera là pour les autres filles… il n’y a pas de raison que l’on m’aide, je dois y arriver seule !  Je veux rester dans ma bulle et me taire… la moindre réponse me coûte, me pèse. J’avance de plus en plus difficilement.

Je réussis à peine à courir dans la descente pourtant simple qui suit…

Nous arrivons à la dernière montée, le départ de l’ascension du Galibier, et là, terrible… pas de chemin, à pic dans les herbes… les gars que je suis depuis pas mal de temps sont arrêtés, je double.

 

Finalement, je mange la côte, mais arrivée en haut, je suis assez cuite… un moment plat suit, au milieu des rochers, je ne peux pas courir, avec les herbes hautes, on ne voit pas grand-chose… je vais éviter de laisser une cheville là-dedans. Ayrton continue de me dire que je n’avance pas si mal que je le dis… j’ai du mal à le croire… pourtant, il ne sait dire que ce qu’il pense…

D’un seul coup, nous découvrons la dernière partie de cette ascension… les larmes coulent, je pleure… je lui dis : « Là, franchement, je ne vois pas comment je vais faire, je n’en peux plus, je n’y arrive plus.

Nous avançons tout de même, la bénévole me regarde d’un drôle d’air… me demande si tout va bien… je regonfle mes ergots, affiche un faux sourire, et je la rassure. Nous récupérons un gars qui était assis à côté d’elle. Il nous explique qu’il s’accroche à nous parce qu’il n’a plus d’eau… il n’a pas tiré le bon numéro… ayrton ne pensait pas que j’allais mettre autant de temps, il n’a qu’un bidon de 800ml, qui est vide depuis déjà quelques temps… moi, je sens que ma poche est bien légère et il va falloir que nous tenions à deux dessus.

Nous doublons le gars, et nous avançons dans les derniers hectomètres de cette punaise de côte. Là encore, ça grimpe copieusement dans une espèce de pierrier assez fin.

Je suis à bout de force, mes bras sont ballants, je commence à avoir des nausées… il ne manquait plus que ça… un haut le cœur, un deuxième… je n’ose plus ni boire ni  manger, j’ai l’impression que de toutes façons, mon estomac ne le retiendrait pas.

 

J’arrive en haut en titubant… les bénévoles applaudissent, j’ai honte, je réussis à leur dire merci, mais je me sens nulle…

Cette fois c’est la bascule, au bout de 7h10 de course… quand j’y réfléchis, il était 14h à ce moment-là… la chaleur a dû y être pour beaucoup dans mon malaise.

Et pourtant, je ne l’ai jamais sentie cette chaleur, j’avais toujours l’impression d’avoir frais…

J’ai marché pendant la majorité de la descente… Toutes les filles que je m’étais éreintée à doubler me sont passer devant !!!!

Les bénévoles me demandant inlassablement si j’allais bien, une autre disant à ayrton, elle n’a vraiment pas l’air bien votre dame… mais voilà, ce qu’elle ne savait pas c’est que j’avais sur le ventre le dossard N°98… date de naissance de mon fils… je ne pouvais laisser tomber avec un tel numéro !!!!!

Mon ayrton m’a laissé là où il m’avait prise… re-question du pompier… ça va aller ??? Oui, punaise à pattes, à 6 km de l’arrivée ça ne peut qu’aller !!!!

Bref après une dernière grimpette surprise vers une chapelle… GRRRRRRRRRRRRRRRR !!!! Dans ma tête tournaient tous les noms d’oiseaux possible… j’ai enfin franchi la ligne d’arrivée en 10h10 !!!

Les bénévoles présents, m’ont regardée, assise quasi d’autorité en me demandant si j’allais bien… tiens tiens, o m’a déjà demandé ça quelque part !!!! Je leur sors ma superbe réponse habituelle, oui, oui, je suis fatiguée mais tout va bien… et là, la vue se brouille, je n’arrive plus à tenir le verre que l’on m’a donné, je bascule en avant… et hoooooooooooo !!! je suis encadrée par deux pompier qui vont manu militari m’allonger sur une table…

Et là, le pompier me dit : « Déjà au ravito, vous étiez aussi blanche que votre tee-shirt… » AAAAAaaah, c’est pour çaaa !!!

Merci mon ayrton, merci de m’avoir supportée dans mon overdose de côtes et de soleil !!!! Le paysage, je l’ai découvert sur les photos d’ayrton… merci la casquette !!!!

Aujourd'hui, je crois pouvoir faire de la pub pour le camel de décathlon: à ma taille, contenance suffisante pour ces conditions là (max 2l), je n'ai pas une irritation malgré des conditions météo terribles et le tout pour 14€95!!!!

17 commentaires

Commentaire de Patricia.B posté le 21-08-2012 à 00:04:10

Y'a des courses avec et des courses sans. Là c'était un peu sans mais tu t'es battue et tu as fini. Tu en sors plus forte même si tu ne te sens pas fière.
Je réitère mes propos que j'ai tenu sur FB. Sous cette canicule brava!!! Tu étais peut-être blanche comme le renard du même nom mais tu ne t'es pas effondrée sur la course tu as toujours trouvé un peu de jus.
Allez!! Les prochaines courses te paraîtront plus faciles.

Commentaire de jepipote posté le 21-08-2012 à 06:53:53

chapeau cécile, sous cette chaleur un tel effort.... pfff respect et bonne récup. merci au photo-reporter.

Commentaire de jpoggio posté le 21-08-2012 à 08:43:20

Ben au moins, c'est fait. Mais c'est marrant, cette propension au désespoir mêlé de colère noire (contre la montagne, l'idée saugrenue de cette course et sa propre incompétence), ça me rappelle quelqu'un...:D
Faudrait pas qu'on courre ensemble, ça ferait des étincelles !
Et après, bon, "l'essentiel, c'est de s'être bien battu...", etc...
(Et d'avoir profité d'une belle journée en montagne, mais là, je suis moins sur de ce que j'avance)

Commentaire de Papillon posté le 21-08-2012 à 09:01:34

Je n'ai rien vu jpoggio... avec cette foutue casquette vissée sur le crâne je ne voyais rien! Parfois je me forçais à lever les yeux pour voir le paysage, mais plus ça allait, plus cette effort devenait insurmontable!

Commentaire de Jay posté le 21-08-2012 à 10:11:21

un statut de finisheuse arraché à la force de ton courage et rien que pour cela , un grand bravo ... aller au bout dans de telles conditions était un beau défi .
Belle initiative de derniere minute que l'achat de ce camel .. cela aurait bien pire sans ..
Bonne récupération et à donf sur la prochaine ,
Jay

Commentaire de ejouvin posté le 21-08-2012 à 11:02:02

Félicitations.

Malgré la douleur, la fatigue, les "mauvaises" sensations, être finisheuse est déjà une grande victoire. ce trail à l'air bien éprouvant, et moi qui commence dans ces aventures, je ne peux que tirer mon chapeau.

Bonne récupération, la prochaine course sera meilleure, mais pas forcément plus satisfaisante au niveau du dépassement. Faisons nous vraiment ces efforts pour être toujours sur la plus haute marche du podium ? Je ne le pense pas, enfin moi j'en suis loin.

Etienne

Commentaire de Papillon posté le 21-08-2012 à 14:05:12

Je n'étais pas venue pour faire un podium, je savais que ma préparation allait être largement insuffisante... je venais pour finir, pour me remettre dans le bain des course après une année de galère sportive... je voulais savoir si mentalement j'étais encore capable d'aller au bout, de ce dépassement, justement. Maintenant, je suis rassurée, la tête est encore là, le reste, ce n'est que de l'entraînement et un niveau à retrouver... le contraire est plus inquiètant... si tu as le niveau mais pas la tête, et bien tu ne fais rien...

Commentaire de pascal72 posté le 21-08-2012 à 15:50:28

Bravo pour ta ténacité. Ton récit me donne envie de faire ce trail. Bonne récup.

Commentaire de tot-dret73 posté le 21-08-2012 à 19:35:51

Felicitation, et respect!
l'année prochaine un cadeau pour les FINISHER est à l'étude.
Le traceur et baliseur du Trail ;-)))

Commentaire de ch'ti lillois d'vizille posté le 21-08-2012 à 19:56:56

En 2011, il n'y a eu qu'un seul jour de canicule: le 22 aout jour du trail du Galibier. Il y avait près de 30° au col du Galibier. La course fut très dure notamment pour ceux engagé sur le parcours long de 62km ( non renouvelé en 2012 ).
Pour 2012, rebelote !!!
Bravo à toi Papillon, il a juste manqué un peu de fraicheur pour battre les ailes un peu plus vite, mais l'essentiel est l'arrivée au bout.
Bonne récup'

Commentaire de Papillon posté le 21-08-2012 à 20:12:32

Merci à tous...
tot-dret73, bravo pour le trail!!!! Il est très beau et je rêve de m'y refrotter dans un état d'entraînement normal!!!!
Puisque tu fais partie de l'équipe, pourrais-tu s'il te plaît, transmettre tous mes remerciements à tous ces gens, les bénévoles, qui, sur le parcours, nous encouragent, surveillent l'intégrité de notre santé... j'ai été touchée de l'attention qu'ils m'ont porté et des paroles qui m'ont permis de terminer... entre autre, un monsieur en bas du départ de la descente du col qui m'applaudissait dans ma descente plus que maladroite... j'étais accompagné de mon mari sans dossard qui ne savait plus comment me remettre la tête à l'endroit, j'ai alors dit à ce monsieur en arrivant en bas que j'étais nulle... il m'a alors répondu: "Mais non, ceux qui sont nuls, c'est ceux qui ne font rien..." ça peut paraître enfoncer une porte ouverte, mais à ce stade là, toutes les miennes étaient fermées!!!! Il en a ouverte une, et je suis repartie mieux dans mes baskets...

Commentaire de bubulle posté le 22-08-2012 à 21:15:22

Bin, y'a de quoi être fière! Ce week-end, c'était un week-end à ne pas mettre un trailer dehors... Tu as vu le suivi tu tour de Chamonix de elcap sur le forum? Une chaleur de four et ajouté aux difficultés d'un gros trail de montagne, y'a de quoi mettre à genoux à peu près n'importe qui. Donc, je suis sûr que finir ce trail du Galibier, c'était pas rien. Bon, certes, tu n'es effectivement pas très colorée sur les photos (surtout les dernières), mais rien que le côté vivant du CR vaut le détour (et je retiens le "punaise à pattes" comme juron, j'aime bien).

Commentaire de Papillon posté le 22-08-2012 à 22:11:34

Punaise à pattes est dans mon hit parade!!!! Merci bubulle... j'ai eu des crampes là où je n'en avais jamais eu!!! Dans les mains!!!! Pendant un jour et demi, mes mains crampaient!

La fille ostéo que exceptionnellement je suis allée voir après la course, n'a pas pu finir le boulot! J'avais des crampes partout dés qu'elle me bougeait, mes pieds se déformaient, il fallait que je saute à pieds joints en bas de la table pour que cela passe, le haut des cuisses... j'ai eu un mal de chien à retirer mes chaussettes, j'avais des crampes au niveau des côtes flottantes dés que je me bassais!

Nous avons dû repartir assez rapidement après, il a donc fallu que je me change... je me suis retrouvée à moitié à poil devant la voiture, incapable de remettre mon slip!!! GRRRRRRRRRRRRRRRR!!! C'est ayrton qui a dû me rhabiller...

Commentaire de Papillon posté le 23-08-2012 à 08:33:23

Punaise à pattes est dans mon hit parade!!!! Merci bubulle... j'ai eu des crampes là où je n'en avais jamais eu!!! Dans les mains!!!! Pendant un jour et demi, mes mains crampaient!

La fille ostéo que exceptionnellement je suis allée voir après la course, n'a pas pu finir le boulot! J'avais des crampes partout dés qu'elle me bougeait, mes pieds se déformaient, il fallait que je saute à pieds joints en bas de la table pour que cela passe, le haut des cuisses... j'ai eu un mal de chien à retirer mes chaussettes, j'avais des crampes au niveau des côtes flottantes dés que je me bassais!

Nous avons dû repartir assez rapidement après, il a donc fallu que je me change... je me suis retrouvée à moitié à poil devant la voiture, incapable de remettre mon slip!!! GRRRRRRRRRRRRRRRR!!! C'est ayrton qui a dû me rhabiller...

Commentaire de La Tortue posté le 23-08-2012 à 13:03:12

finir quand c'est dur et qu'il faut lutter contre l'abandon, c'est très très fort !
rassure toi, ce n'est pas une course ratée, au contraire, elle va te rendre encore plus forte pour les prochaines.
d'après ce que tu décris, je pense que tu as fait une bonne déshydratation. quand c'est la fournaise, je m'asperge abondamment et régulièrement le corps et la tête, surtout quand on a pas envie de boire, ça permet de refroidir la cafetière; et en montage, il y a toujours un p'tit torrent bien frais dans lequel se rafraichir.
encore bravo et merci pour toutes ces magnifiques photos !

Commentaire de Papillon posté le 23-08-2012 à 16:47:18

Merci à ayrton alors pour les photos... c'est lui aussi qui a arrosé la bête par moment, j'ai parfois eu l'impression d'être un dauphin sur lequel on veille... ^^

En fait l'idée d'abandonner ne m'a jamais effleuré pour cette course, je n'étais pas blessée... j'avais juste peur d'une chose, c'est que mon corps, lui, m'abandonne et ne me permette pas d'aller au bout...

Quand j'ai vu que j'étais entière à la bascule, j'étais rassurée, parce que je pensais, peut-être bêtement, que plus rien ne pouvait m'arriver... sauf de devoir tenir encore très très longtemps... ce qui fut le cas...

Ce que j'ai trouvé d'étonnant, et ce n'est pas la première fois, c'est que tant que tu es dans la course, l'organisme tient. Dés que tu as franchi ligne d'arrivée, Pfioufff, tout lâche... tu arrives en courant (comme un canard), et d'un seul coup, tes jambes se dérobent et il n'y a plus rien! C'est fou!

Commentaire de gdraid posté le 20-12-2012 à 22:34:52

Ton mental est toujours aussi fort, mon joli Papillon !
Ton récit me plait par ta sincérité, pour décrire les moments les plus difficiles, voire presque humiliants, pour une championne des 25 bosses !
Ayrton, est témoin pour nous, avec ses belles photos, de ton mérite de Finisher, sur une telle épreuve difficile, et brûlante d’un soleil assassin, sur laquelle ta motivation te permit d’honorer ton dossard 98 en l’honneur de ton garçon !
J’ai lu avec intérêt tes commentaires glissés parmi les nôtres !
Très intéressant, surtout quand tu dis être, incapable de remettre ton slip !
Tes jolies fesses de lépidoptère, n’en avaient pas besoin, en de telles circonstances !
Je ne pense pas qu’Ayrton qui me contredira… mdr !
Bonnes fêtes de fin d’année ma petite Cécile, et bises en partage avec toute ta petite famille, et en particulier avec Lucine, ton micro Papillon !

Jean-Claude

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