L'auteur : sylviesportetfoi
La course : 100 km de Millau
Date : 24/9/2011
Lieu : Millau (Aveyron)
Affichage : 2008 vues
Distance : 100km
Objectif : Pas d'objectif
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Cent Bornarde Millau 2011 Hier à 21:38 | |
WITHOUT YOU en musique (traduction SANS VOUS MES AMIS) 40° EDITION DE MILLAU Le samedi 24 septembre 2011 Je rends hommage à Bernard Gaudin référent FFA 24 heures qui devait participer à cette 40° édition Du chaos naissent les étoiles Charlie Chaplin Vous pouvez partir de la fin pour mieux comprendre ce CR, mais ce sens me va bien ! Je fais un clin d'oeil à Phil vous comprendrez pourquoi. Voilà c’est fait, je suis sur mon petit nuage près de l’étoile du berger communément appelée aussi la planète Vénus, elle est la plus brillante dans le ciel. En plus, j’atterris directement dans les bras de Jack comme prévu lors de ma préparation mentale. Très satisfaite de ma 14° place au général. Hum ! L’un des gars à qui j’ai fait alterner marche-course afin de ne pas abandonner, fini devant moi et part sur une civière (sous perf). Je suis heureuse de donner mon témoignage au micro par l’un des organisateurs (le même que l’année précédente), sourire devant les caméras, et répondre aux interviews, embrassée et félicitée par Serge Cottereau. Contente dans la foulée de retrouver aussi la jeune femme qui reste proche de moi, jusqu’à ce que je sois auprès du médecin de l’afld pour le prélèvement urinaire. En restant un moment assise à boire ½ l d’eau afin de pouvoir uriner 90 cl, nous avons pu partager de bons moments et cette coureuse de Millau est passée du 10 km au semi en une année. En 2012 on rigolera ensemble si elle a son diplôme de marathonienne. Heureuse de lui accorder une photo pour son album. Et là je vois arriver Phil, je pense immédiatement à sa déception et aux souffrances physiques . Une femme et sa fille viendront me féliciter en me disant qu’elles m’ont suivit tout le long de la course et restent impressionnées, tous ces mots me comblent de joie. D’autres femmes au ravito me demanderont comment je reste pimpante après 100 km comme si je n’avais rien fait, j’explique que j’ai du maquillage permanent, , tout s’enchaine afin d’être comblée comme je ne l’ai jamais été côté sport. Je retrouve aussi la charmante dame de l’afld, je lui ai raconté mes péripéties internétiques (pas dans le dico) suite au contrôle positif. L’arrivée avec les enfants est toujours aussi grandiose, et j’entends encore la voix du moniteur, qui leur dit de ne pas me dépasser, ce sont les consignes. Lorsque je les ais vu à l’entrée du parc, j’ai ressenti profondément tout ce que j’avais écris sur papier par ma visualisation, en travaillant mes données sensorielles, mon ouïe, les odeurs, je le vivais pleinement « en live » cette fois. 90 à 100 km : Il me reste une dizaine de kilomètres, et j’en ai franchement marre, ma tête me dit d’arrêter et mon corps continu de courir, enfin dans les côtes j’alterne marche-course comme l’année précédente, les arrivées limitrophes des crampes au mollet gauche et quadriceps gauche ont été géré très bien par le staff à qui je demandais de me jeter de l’eau dessus ou qui me donnait le bidon afin de m’asperger. J’entends la voix de mes filles crier : « Vas-y maman, vas-y maman, tu vas gagner » , c’était merveilleux de le percevoir comme si elles étaient à côté de moi. Les officiels donnent les temps à Jack qui est à vélo, et intérieurement je suis écroulée de rire, lorsqu’il me dit : « Bon ! Si tu veux tu peux aller boire une bière en terrasse », . Je reste très rapide en descente environ 4.30 au kilo, et je me sens puissante. Anne Valéro (jeune femme que j’apprécie) est toujours à mes côtés en vélo, calme et apaisante, Yves mon vélo attitré (papa de Jack), Jack aussi, avec la casquette de presse aussi, ainsi que Bastien qui me donnera des phrases clés qui m’ont amené vers mes ancrages. Je reste rapide en descente qui me fera prendre l'avantage de 30 min sur la 2° femme, car Sylvie c'est aussi cela 80 à 90 km : Je sais qu’il me reste seulement 20 km, c’est rien ! Et je commence le compte à rebours comme je fais sur toutes les courses, des coups de mous certes , je ralentis donc, je continu mon protocole NUTRATHLETIC , je tourne uniquement à la boisson effort et récupération sans manger sur 100 km et c’est impeccable . Je suis assoiffée, et je réclame à boire toutes les 5 min environ. Mes ampoules sous les ongles viennent d’éclater en les décollant, la douleur est cinglante pendant un moment et mes pieds sont en sang comme chaque fois, mais cela ne me gêne plus, la douleur est apprivoisée par différentes méthodes mentales que j’utilise, comme la bombe de froid en image. 75 à 80 km : C’est très agréable d’être applaudis, encouragée, complimentée, rajeunie lorsque j’entends demoiselle, c’est très rigolo lorsque les gens à leurs fenêtres disent : « Vous êtes première », lol , j’entends sourire le staff dire : « Bah ! Mince on ne savait pas ». Jack est parfait en entraineur , il va me répéter lorsqu’il me sent faiblir de me mettre dans ma bulle comme je sais si bien le faire. J’aime les entendre parler à côté de moi, mais je souhaite rester muette, car tout me fatigue, même si je n’ai pas respecté la trajectoire qui me coûte 101 km à l’arrivée . Je sens gonfler des ampoules en bout de pieds sous les ongles, la sensation est d’avoir deux ballons énormes dans mes chaussures. Des pensées et des conseils de Rodio Mon Ami, me reviendront sur cette course. Le charmant gars vu la veille au retrait des dossards, fait les allers-retours pour m’encourager et me donner des infos, quel homme sympathique, chaque année j’ai beaucoup de chance de rencontrer des personnes boostantes. Anne vient de nous rejoindre… 65 à 75 km : Je continue de gérer ma course, mais cela est difficile avec les mollets qui se contractent, la peur est sous jacente de devoir abandonner ou m’arrêter et me faire doubler , à ce kilométrage étant première, je joue la gagne évidemment , mais je regarde moins le chrono que je m’étais fixée, assurant ma première place et n’étant pas à la bagarre avec Laurence Klein, comme il aurait pu se passer cette année, quelque part c’est la première fois que j’aurais aimé une confrontation , et c’est là que je me dis pour parler comme cela, que j’étais bien préparée. Je passe à 5h27 le contrôle à Tiergues. Je tape toujours autant du pied gauche, j’avais vu l’osthéo une semaine avant car l’astragale était bloquée ainsi que la malléole ; Et oui, pour éviter de courir au milieu des usines chimiques pendant ma pause boulot, j’avais fait des séances sur les bords du Rhône tout en cailloux et paf ! La cheville à lâché à deux fois. Je passe Phil qui ne semble pas bien aller Il y a un endroit où on se croirait sur le tour de France tellement il y a des spectateurs, c'était merveilleux, je ne pouvais plus passer, des acclamations fusaient de toute part, des applaudissements, je n'ai jamais vu cela. 60 à 65 km Je suis première depuis peu, et heureuse de l’être aussi, parlons sans faux semblant . J’alterne marche-course évidemment, je me fixe comme l’année dernière des jeux avec les lignes blanches au sol, mon cerveau comme dit Jack a enregistré cela et réitère cette année cette méthode, même si je me voyais courir 100 kil sans marcher. Yves (mon vélo) est un homme adorable , qui me chouchoute comme l’année précédente, il faut dire qu’en plus et merci, il s’est entrainé beaucoup plus à vélo pour être au top pour moi. Bastoon me rejoint, il a gagné le marathon en 2h43, il prenait une douche et sautait sur le vélo pour me rejoindre, j’attendais inconsciemment sa présence par ce qu’il dégage. 50 à 60 km : Comme toi, Phil ! J’appréhendais cette partie qui est la plus horrible de ce cent ,il fait très chaud et je me traine et je me traine lamentablement, je marche pour boire, je repars, je refuse de regarder le garmin. Jack m’a rejoint à vélo, il était avec Bastien sur le marathon en vélo. Je fais appelle à tout ce que j’ai appris, mes images, mes ancrages, mes gestes clés pour tenir le coup dans le dur. C’est là, que je vois Sonia qui est juste 150 m devant, elle court dans l’herbe, hum ! Ce n’est pas normal !!! Arrivée à sa hauteur, j’engage le dialogue en lui disant de venir avec moi, qu’elle me suive, qu’on fasse des bornes ensemble, elle a un charmant sourire, cette jeune fille semble des plus sympathique, elle me dit qu’elle a les quadriceps explosés, brrr ! On se salue, et je file du coup. Bon ! Nombreux sont ceux qui doivent penser que je suis folle, car j’ai fait pareil avec deux gars en leur faisant alterner marche course, car ils voulaient abandonner, du coup ils finissent légèrement devant moi, mais… Et alors ! C’est tellement normal de s’aider dans ces conditions. Lorsque mon vélo partait recharger en boisson, à deux fois on m’a entendu dire j’ai soif, tellement déshydratée que gentiment on m’a donné des bidons d’eau. Je descends toujours aussi vite, ce qui me permet de lisser cette petite allure en côte. 45 à 50 km : Effectivement tu me doubles Phil, mais j’en ai marre ; un sérieux coup de mou, la barre au quadriceps, je sens l’approche de la crampe au mollet gauche, je n’ai pas assez bu, j’ai soif constamment et pourtant je bois, sans doute pas assez, vu ce que transpire. Je me dis 50 km encore, olala, c’est chaud bouillant mais le travail mental est tellement gravé que j’utilise à ce moments mes ancrages, mes images, mes sons pour pouvoir même si mon corps en a marre de faire repartir la machine. Je dis au journaliste du « Run in live » que je n’ai rien contre lui, mais que je ne veux aucune photo et interview dans leur revue, vous savez pourquoi… Gala, très peu pour moi. 40 à 45 km : Hum ! "Je n’ai pas un km d’avance Phil", je passe le marathon en 3h27, et je suis dans le dur, vi viiiii, j’ai loupé un bon peu de boisson de récupération , je suis en manque de sucre vu mon souffle. C’est en faux plat et dur, dur cette arrivée au parc, mais je languissais de passer le marathon et de basculer sur la deuxième partie du 100. Maria me rejoint pour deux ou trois foulée en me disant que je suis rapide, bah non lui dis-je, mon passage au marathon était 3h30, 3 min d’avance mais j’ai bien géré le tempo. Maria me sens essoufflée, elle me dit de ralentir, je vais écouter car je sais que je ne suis pas à l’aise exactement comme l’année dernière . C’est impressionnant comme j’ai eu aux mêmes endroits les mêmes coups de moins bien. 30 à 40 km : Je suis passée à la boisson de récupération salée et sucrée et je dois tenir une heure avec la boisson que j’aime habituellement et là ! Impossible de finir les bidons , et pourtant il le faut car je sens le coup de pompe arriver. Je faiblis en passant à 5 voire 5.03 au kil. Je préfère dans ces conditions ne plus regarder le garmin, je l’ignore donc pour un moment volontairement. 20 à 30 km : Une pause pipi s’impose, avant le départ j’ai bu beaucoup, je perds 2 min . Je suis toujours troisième, je reste sur mon idée du départ à savoir faire ma course. Je coupe ma foulée dans les côtes et j’accélère en descente. Toujours la même allure de 4.44 – 4.48. 10 à 20 km : Mon MP3, vient de me lâcher po grave, j’ai le garmin de Jack qui ne sonne pas tous les kilos, génial je n’ai plus aucun repère. Je ne comprends rien du tout, car les filles sont parties comme des balles, et je ne vaux absolument pas suivre ce tempo, étant parti sur les bases de 8h30, et les miss sont sur du 8h15 ??? Je double Sylvie Peuch en la saluant au passage. Je ne sais plus courir, mon pied gauche tape, je venais de voir l’osthéo la semaine dernière pour l’astragale bloquée et la malléole. Mon allure est entre 4.44 – 4.48. 5 à 10 km : Je pars tranquille mimile à 5 au kilo pour le premier, puis je m’emballe un peu à 4.30 – 4.25, je look le garmin et je me dis que je suis trop rapide, je ralentis pur du 4.44. Je retrouve enfin mon vélo, qui me donne à boire immédiatement, car je décide de boire toute les 10 min et 500 ml/heure. 0 à 5 km : Me voilà sur la ligne de départ et j’arrive par le devant pour me placer comme il se doit, excitée comme une puce, je sautille, je rigole, je souris, je fais le tir à l’arc de Usain bolt pour faire la fofolle, lol. Maria et Jack sont là! Et Bastoun prêt à bondir partant sur le marathon. Phil me double, je reconnais sa foulée et l’interpelle en prenant de ses news. Nombreuses sont les femmes qui partent comme les flèches de Usain . « Laisse faire Sylvie, tu as 100 km, tu fais ta course », je souris et me détends . J-1 Récupération des dossards, ou l’ambiance est joyeuse. Un charmant coureur vient me voir en me disant que c’est bien d’être ici, je sens un contact amical. Ensuite, cela s’enchaine avec des gars qui ont couru le 100 en 2010, des kikous qui viennent papoter chronos agréablement. Nous retournons aux chalets et moi très heureuse. Je vais dormir comme un bébé. j-3 Je commence à sentir que les jambes vont bien, dernière sortie à 4.26 maximum. Les voyants sont aux verts malgré le malaise. j-5 En faisant les courses, c’est le malaise tout tourne autour de moi, nausées, tout se brouille PAF ! Je suis en anémie et là hypotension et hypoglycémie. Légèrement inquiète, mais sagement Jack au tèl me dit si les voyants ne sont pas au vert jeudi, je ne prends pas le départ. Je vais manger encore plus que le début de semaine à 3500 calories pourtant. Je suis malheureuse de supprimer le fromage et tous mes carrés de chocolat noir, mais c'est le prix à payer. j-3 Semaines Des séances ne passeront pas lors de ma période féminine sous la canicule , d’autres dans la joie , lorsque j’en ai le plus marre, j’ai prié, et le lendemain, je repartais avec des jambes neuves. Je cours seule sauf le week-end avec mon Les allures deviennent de plus en plus difficiles à réaliser dans ce bloc de 230 km en 12 jours. Je finis ma dernière séance en bi-quotidien , 4 heures après la fin de la première avec une petite larme sur le dernier kilo, de joie, de souffrance , je ne sais plus trop d’ailleurs. J’essaye de changer mes parcours sur route proche des usines, je fais ma deuxième séance dans un parc, je recherche du monde autour de moi, pour m’aider, mais les allures sont soutenues et je double sans pouvoir me laisser un peu entrainer par d’autres. Je vais reçevoir un DVD de je ne sais qui "The Long Run", super, c'est l'histoire d'une femme qui va devenir une athlète remarquée par un coach qui lui fera gagner le marathon des Comrades, une histoire sur la détermination et le courage. Sur une séance à 4.20 ou cela devient difficile, un cycliste va me rejoindre et m'aider à passer ma séance en papotant alors que j'allais ralentir. L'étoile du berger veilla sur moi pendant 6 mois et ce n'est pas fini. j -2 mois Je suis heureuse de commencer le plan de Millau , ma suspension me pèse un peu, et je sature avec la vitesse. Je commence à avoir une bonne maitrise de mes ancrages qui m’aide à passer des séances de vitesse. tout particulier à Bruno entraineur de Lyon, qui m'aidera aussi par des mots qui reste très efficace comme TEMPO-DECONTRACTION, écoute ton corps, tes sensations, courage, vas-y, ton corps te récompensera etc... j- 6 mois UNE PAGE SE TOURNE sur une nouvelle vie qui va me réserver de belles surprises. Allo Jack : Voilà ce que je veux…. Ok, on attaque du seuil, de la vma courte, longue, et on va enchainer de suite après la prépa Belvès pendant ma suspension des 6 mois. Je commence le coaching mental en parallèle. Abdos, muscu, sauts à la corde, je m'organise pour tout boucler dans ma journée de 6h à 22h30 non stop. Je vais regarder les vidéos de mes modèles Chrystele Daunay et Viktor Rotlhin. L'affiche de Millau est placée de façon que je la vois le matin, midi, soir, elle est aussi sur mon fond d'écran du téléphone. CARTE D’IDENTITE Sylvie née Cartoux, future ex Boissy La quarantaine Vit avec ses deux filles Préparatrice en commandes statut Ouvrière depuis 1991 dans la même société 1,65 m – 49 kg Passée du jogging à la coureuse depuis 2009 Sylvie Sport Et Foi Je viens de découvrir une piste à 3 km de mon travail , je suis aux anges. Vous savez pourquoi? Je ne dirai rien _________________ Rien n'est ni bon ni mauvais, mais y penser le rend ainsi. Shakespeare. http://sylviesportetfoi.over-blog.com/ |
13 commentaires
Commentaire de laulau posté le 05-10-2011 à 21:37:07
Tout ça sent le bonheur à plein nez, alors tant mieux et vive la vie !
.......Un grand bravo aussi !
Commentaire de sylviesportetfoi posté le 05-10-2011 à 21:57:48
Merci LALAU!
Hum! Tu penses juste :) le bonheur à plein nez.
Je te souhaite de bonnes course dans la joie.
Commentaire de lapinouack posté le 05-10-2011 à 22:25:15
vraiment bravo :-)
Commentaire de domi81 posté le 06-10-2011 à 06:07:37
félicitations Sylvie pour cette nouvelle victoire.
au plaisir de te recroiser.. ;)
Commentaire de sylviesportetfoi posté le 06-10-2011 à 06:25:03
@ Lapinouack!
Merci beaucoup, heureuse de faire des amitiés avec les kikous que l'on retrouve sur toutes les courses :-)
Bons entrainements à toi.
@Domi81
Marci, marciiiiiiii DOMI81!
Avec un immense plaisir réciproque :-)
Bisous
Commentaire de BENIBENI posté le 06-10-2011 à 09:44:26
Bravo, belle revanche ! Cela clos définitivement les evenements du passé.
Commentaire de Jean-Phi posté le 06-10-2011 à 10:30:45
Merci Sylvie pour ce superbe récit bien illustré et tout en flash back ! J'avais été très triste de ta suspension et de savoir que tu as gagné, de la plus belle des manières, en assumant tout, est vraiment la preuve d'une ténacité et d'une foi hors normes. Je suis vraiment admiratif devant ton courage et tes capacités.
C'est sûrement un grand bonheur pour toi, un superbe retour dans le monde de la compét et surtout n très joli pied de nez à tous les sceptiques !
Encore bravo Sylvie !
Commentaire de sylviesportetfoi posté le 06-10-2011 à 12:10:20
@ BENOS!
MERCI, oui tu as raison, cela clos ces évènements.
Cela m'a permis aussi de me bouger le popotin un peu plus aux entrainements, lol.
@ Jean-Phi!
Cela me fais plaiz de te lire, comment vas-tu?
Merci mon ami, oui! Une belle réponse, un beau rebond, une belle propulsion...
Oui, je suis HEUREUSE.
Commentaire de bubulle posté le 06-10-2011 à 22:01:28
Bon, alors moi je dis d'abord que lire "je repars tranquillou à 5' au kilo, quand on vient tout juste de finir un marathon à 5'15, c'est très déprimant..:-) (non, mais, passage en 3h27 au marathon...moi je voudrais juste rien que le finir en 3h27 le marathon, d'abord!).
Bon, énorme bravo, donc. Très sympa ton récit à l'envers.
bubulle, pas encore centbornard..:-)
Commentaire de calimero posté le 07-10-2011 à 05:41:22
Je t'ai croisée très concentrée dans Tiergues, c'est vraiment courageux et super d'être revenue pour reprendre ce qui t'avais été pris en 2010.
BRAVO aussi pour ce beau récit très original à l'envers;-)
A te rencontrer.
Commentaire de sylviesportetfoi posté le 07-10-2011 à 06:43:41
@ BUBULLE!
Un gros merci à toi, je souris en lisant ton message par rapport au chrono. Mais tu sais avant de rencontrer Jack qui a structuré mes séances alors que je joggais mon chrono marathon n'était pas le même.
On peut TOUSSSSSSS progresser et à n'importe quel age, le tout c'est de le croire et arrêter de se classer dans des catégories, ensuite je pense que cela passe par la confiance en soi, (que j'ai du travailler avec Lydie mon amie coach mental.
Pour arriver en tous les cas au résultat que l'on souhaite c'est du travail, l'envie, et te dire que toi aussi BUBULLE tu peux!
Alors à bientôt peut-être sur un cent bornes ou marathon.
@CALIMERO
Merci, merciiii, d'une il ne faut pas hésiter à m'interpeller si on se rencontre, j'aime partager, faire connaissance, même si un jour on me demande des explications sur 2010, vraiment pas de souci, je suis ouverte à tous les dialogues et j'aime çà.
Si je reconnais, moi aussi, je vais engager la conversation.
Oui! si tu me vois concentrée, c'est qu'à ce moment je suis dans ma bulle pour tenir le coup et je répète mes ancrages, lol. Courageux? Bof! Je ne me suis pas posée de questions tu vois, moi! Ma conscience ne me repprochais rien, sinon j'aurais fait profil bas. 2010 malade avec du solupred, 2011 en forme, que dire à part la tacchycardie que provoque ce médicament je n'ai pas vu de différence comme me l'a expliqué le médecin à l'antenne antidopage pour ma reprise, ceux qui cherche vraiment à se donner du stimulant sont sur des sports explosifs et non de l'endurance.
Bref oui 20 min de moins que l'année dernière, et j'ai moins souffert, donc MERCI Jack26 aussi pour ce programme personnalisé de chez personnalisé.
Je te souhaite beaucoup de bonheur en courses, à bientôt.
Commentaire de diegodelavega posté le 07-10-2011 à 11:10:26
Félicitations Sylvie, comme à tous ceux qui ont réussi cette édition. En plus de la difficulté de l'épreuve, tu as surmonté d'autres paramètres ... chapeau. Je retire bcp d'enseignements de ton récit pour mes prochaines participations ... je te remercie aussi pour cela. A l'année prochaine peut être à Millau !? Centbornardment
Commentaire de sylviesportetfoi posté le 07-10-2011 à 11:55:14
Merci DIEGODELAVEGA
Bon là! Je souris avec le pseudo,euh ils sont où les smileys :-)
Nous sommes tous interdépendants les uns des autres, tu m'apportes quelque chose de positif par ton message et je suis contente de savoir que moi aussi par ce récit.
J'aimerai, il est vrai que le mental soit plus considéré dans notre sport en ultra, et j'espère arriver à de grandes choses en testant différentes méthodes.
A bientôt donc et centbornardement votre, lololol, Bises.
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