L'auteur : krissprols
La course : Challenge Hero Drome et Nature
Date : 14/5/2011
Lieu : Crest (Drôme)
Affichage : 4449 vues
Distance : 142km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
Alors voilà, on planifie en décembre une course de fou pour Juillet le TOE et après on essaie de se caler une préparation avec des échéances , des balises intermédiaires censées nous amener à l'objectif... Oui mais voilà, les mois suivants il y a plein d'autres évènements qui plombent le zolie planning : des naissances, des mariages, des blessures, des chouilles, bref des occasions idéales pour ne pas aller courir. Alors on fait contre mauvaise fortune bon cœur et on modifie le planning. Tout ça pour dire que le 14-15 mai je ne devais pas courir parce que le 21 j'avais Festa Trail. Que nenni, le mariage de beau papa annoncé au dernier moment m'oblige à trouver un autre ultra aux alentours de mi mai pour faire de ce mois et de la première quinzaine de juin le gros bloc dont je pense avoir besoin pour le TOE ! Un coup d’œil au calendrier et me voilà embarqué pour une Aventure en Bout de Drôme !
Boulot jusqu'à 17h15, retour à la maison pour préparer la voiture. Les affaires pour courir sont prêtes mais mon carrosse pas encore. Depuis le Sancy 2009 je sais qu'on peut dormir plutôt bien dans un coffre de 306 Break, alors j'opte pour cette solution. Pourquoi ? Simplicité, économie... je sais pas trop mais de toute façon j'ai rien préparé d'autre alors à l'arrache c'est ce que je trouve de mieux.
Tout est chargé, il reste plus qu'à partir. Pas trop de motivations pour quitter la petite famille alors je m'éternise, réclame encore quelques câlins et finalement quand faut y aller...
Durant le trajet le sourire remplace la morosité, c'est plutôt bien que j'arrive vers 20H30 à Crest à l'espace Soubeyran. Je me gare à l'écart, vers les tennis et je vais récupéré mon dossard, je croise Ch'ti lillois (Manu), Rémy M et d'autres. Heureusement Manu me donne pas mal d'info sur la course de demain, j'ai vraiment pas eu le temps ce dernier mois de me plonger dans la course. Pour tout info j'ai imprimé hier le profil sans même le positionnement des ravitos. J'arrive à la fin de la pasta party alors que tout le monde se dirige vers ses pénates pour gratter un peu de sommeil avant le départ à 3h30.
Les formalités sont bouclées, les pâtes englouties, il me reste juste le temps d'une "sieste" avant le réveil prévu pour 2h.
Malheureusement une fois dans la voiture, le sommeil ne vient pas, un petit Noir Désir en fond sonore, Blaise Cendrar qui me tient le crachoir et ses " salauds " de tennismen qui continuent de jouer en hurlant alors qu'il est bientôt minuit.
Et moi qui me faisait une joie d'une nuit sans les interruptions lacrymales de ma petite dernière (Eliette, 1 mois ½). Raté, on verra une autre fois...
Finalement, j'ai dormi et l'excitation ne rend même pas le réveil difficile, faut dire que ma tendre m'appelle à 1h50 pour me faire part de la fin de la tété, bon elle pensait que j'étais déjà debout... merci chérie ! ;)
Je prépare le sac en version TOE (autant s'habituer) avec tout ce qui va bien ! Premier constat une fois sur le dos c'est lourd ! On fera avec ! Ça tombe bien je compte courir en version TOE aussi !
Je vous passe le briefing et les premiers kilomètres dans Crest pour arriver au départ réel !
Dès le départ je me cale au milieu du paquet avec pour toute ambition celle de repartir demain, crête technique suivi d'un enchaînement de chemins roulants où je tire sur le frein à main pour respecter mon idée de course. Je passe Ch'ti lillois (Manu) on s'encourage, et on se souhaite bonne course... Arrivée à Barcelonne km 25 en 3h32 avant la première vraie difficulté. Tous les voyants sont au vert, le jour est déjà bien là ; il est temps de ranger la frontale et de sortir la casquette.
La montagne de la Raye se passe tranquillement en mode rando sportive, économie, économie...
prochain étape Cobonne km 40 où j'arrive en 5h33... et en ayant repris un vingtaine de concurrents ! Je me sens de mieux en mieux, je blague avec les bénévoles, le plaisir de courir (ou de marcher) est là, vraiment il n'y a pas de raisons que tout ça s'arrête. A la sortie de Cobonne le soleil tape fort, chaleur et grande section roulante sont au programme, ça me va moins bien ! Je ne sais pas sur quel rythme me mettre ! On discute alors avec des concurrents croisés en route en on m'apprend que la course commence vraiment à partir de la montée au Chabrier juste avant Saillans ; à partir de là et jusqu'au 90ème km les difficultés s'enchaînent, et quand ce n'est pas le profil c'est la technicité du terrain qui est en cause.
La montée au Chabrier arrive finalement assez « rapidement », la raideur est réelle mais il s'avère que je marche plutôt bien, pendant ce temps le ciel se charge de lourds nuages... qui larguent tout leur flot de flotte sur la course alors que j'entame la descente, petit arrêt technique où je constate ma première erreur matériel, j'ai oublié le sac étanche pour l'APN, le MP3 et le téléphone (aïe) ! Je vide mon paquet de crackers bio (à l'essai sur cette course) pour protéger au mieux toute mon électronique embarquée ! J'enroule le tout dans ma veste étanche et fourre tout dans le sac : à partir de là plus de photos... Le bonhomme reste en manche courte... de toute manière à Saillans m'attend mon sac de change : ça me motive pour appuyer un peu dans la descente. Mais la pluie redouble de violence et en quelques minutes des échauffements terribles se produisent entre mes cuisses et dans les fesses... mais bon mon sac de change m'attend à Saillans... et pour couronner le tout les ampoules interdigitales que j'avais attrapé à la Nivolet réapparaissent en pire !...mais bon mon sac de change m'attend à Saillans...
J'arrive donc à Saillans avec le moral ébréché... tout de suite je passe au contrôle médical : RAS , J'suis apte... sauf qu'à l'entrejambe et dans les chaussures j'ai mis le micro-ondes en route et la douleur est maintenant omniprésente. Surtout pas de panique, on prend son temps, on enlève pas le dossard et on fait le point calmement. Dans l'ordre on se change, parce que, souvenez-vous, mon sac m'attend à Saillans... et là, la cata, les sacs coureurs sont entreposés dans le caniveau qui à ce moment déborde d'eau ! ! ! Je sors mon sac du tas et un long filet d'eau s'en échappe, deuxième erreur matériel identique à la première, je n'ai pas protégé mes affaires de change dans un sac étanche. Certes il est raisonnable de penser qu'il aurait du être entreposé dans un endroit sec mais non ! Tant pis la situation ne m’énerve pas plus que ça... dans mon malheur j'ai de la chance le corsaire était en dessous et à absorber quasiment toute l'eau, le reste est juste " humide "... ça tombe bien je voulais surtout un Tee-shirt et une paire de chaussette secs. Deuxième étape de l'arrêt au stand on répare la machine, on huile les rouages grippés à la NOK, ça pique mais il paraît qu'après ça fait du bien ? Et pareil pour les ampoules soigné par les podos sur place. Durant tout ça, j'ingurgite 3 soupes chaudes gentiment proposées par le staff médical.
La file des arrêts à Saillans durant ma pause m'effrite le moral . Je papote, je réclame un sac poubelle pour protéger mes affaires dans le sac mais refuse quand même le massage parce que la pluie s'atténue et si je reste à écouter la litanie des coureurs qui s’arrête, je ne repartirai pas... Je sors, et là je tombe sur toi : le SUPPORTER INCONNU qui m'encourage comme un fou et me pousse à continuer, pleins de bons sentiments tu m'as regonfl2 à bloc, on a rigolé on s'est serré la pogne (c'est de mise en Drôme!) et je suis reparti... en marchant... un p'tit coup de bigot à la famille … personne... alors j'appelle Obé pour prendre une bonne dose d'encouragements supplémentaires, ça fait toujours du bien. Tout en progressant je fixe les Trois Becs au loin qui sortent doucement du brouillard. Avant une autre difficulté m'attend, la montagne de Cresta, qui à l'avantage de re-chauffer la machine sans la mettre dans le rouge avant la longue ascension jusqu'au pas de la Laveuse.
La montagne de Cresta est avalée sans difficulté, arrivée aux Hauberts, denière photo de THE difficulté avant que l'appareil ne rende l'âme :
Direction les 3 Becs, je monte à bon rythme jusqu'au pas de la Motte que je croyais être le sommet, 700m de D+ d'une traite depuis le bas avalé sans sourciller, la plus grande montée de ce trail et la dernière difficulté recensé comme telle... arrivé là le contrôleur m'indique qu'une longue traversée montante (200mD+ sur 2,5 km sur un dévers technique) m'attend pour rejoindre le pas de la Laveuse, véritable sommet ! Aller comprendre, c'est ici que je prends le coup de bambou , le fameux, celui qu'on sait avoir à affronter dans un ultra. Explications : la pluie revient, ce que je croyais être le sommet ne l'est pas et la fatigue me rattrape... le mental flanche ! Mais heureusement à ce moment là, je rattrape un groupe de 3 coureurs que je vais accompagner jusqu'à Saou.
Dans la descente du pas de la Laveuse, 2 de mes nouveaux acolytes relancent fort sur la piste forestière, je n'arrive pas à accroché le wagon, heureusement ils attendent leur collègue et le quatuor se reforme avant de plonger dans le raidard de la Grande Combe : passage mythique, au crépuscule et sous la bruine encombré de feuilles, pierres, et troncs, sans échappatoire possible, c'est technique à souhait et je donne le tempo tout le long avant de me refaire déposer à la sortie sur le kilomètre et demi bien roulant qui précède le ravito. On se retrouve tous à l'intérieur, ils ont leur comité de soutien présent, et moi je me sens un peu seul à ce moment là, malheureusement le portable ne passe pas ! Je ne m'attarde pas et ressors du ravito avant eux, je sais qu'il ne tarderont pas et m'offre comme objectif, vu qu'ils relancent beaucoup mieux que moi, de repousser le regroupement au plus loin et une fois la jonction faite de m'accrocher à eux le plus possible ! Stratégie payante parce que la motivation que j'ai tiré de ce petit défi m'aura permis de maintenir un bon rythme de course sur cette longue dernière portion (environ 15 bornes) plus vraiment technique à part une descente sombre et ultra raide.
La fin de course s'est faite à la frontale pour finalement arriver à Crest en 20ème position et en 18 h 21 min 36 sec pour à priori 108 km et 5300m de D+. Jambes dures et fatigue intense mais je ne m'affale pas tout de suite et je vais directement prendre une bonne douche et un bon repas... mais mes yeux se ferment tous seuls et je file au dodo sans plus attendre dans le coffre accueillant de ma voiture !
A part un réveil intempestif au milieu de la nuit de la part de la maréchaussée étonnée de voir autant de buée sur les vitres de ma voiture, ma nuit a été énorme... et mes démons estudiantins me rattrapent, impossible de sortir du lit.
Je sens bien que mes jambes sont OK et que les inflammations à l'entrejambe ont dégonflées... tout va bien il me manque juste la motivation pour quitter mon duvet ! Heureusement le beau temps finit de me convaincre. Il est 7h15, départ dans ¾ d'heures, le timing est serré et je sais que ce n'est pas la meilleure manière de préparer un marathon surtout après les 100 bornes de la veille ! ! ! Je n'ai rien envie de me préparer pour le petit déj', je suis en mode ralenti, finalement je jette mon dévolu sur la salade de riz qu'Audrey m'a préparé Vendredi soir et qui traîne depuis dans la glacière... Tout en mastiquant je me dit que je vais le payer ce manque de préparation... :oops: :oops:
Je m'extirpe de la voiture et croise Raymond qui accompagne un collègue sur le maratrail, quelle aubaine je lui demande de me dépanner de NOK car je crains un peu de remettre le couvert sur des plaies certes plus jolies que la veille mais pas encore tout à fait cicatrisées.
Je suis gelé, la bise me transperce et malgré le beau temps je suis équipé d'un manche longue et j'ai même enfilé le coupe-vent, alors que la plupart des coureurs sont en débardeur... sacré fatigue quand même ! Je m'approche du gymnase pour boire un café mais l'organisation me rattrape au vol et m'indique qu'il faut déjà se présenter au départ ! Aïe, c'est que j'aurais bien bu un café moi !
Nous voilà donc sur la ligne où je retrouve Manu, Raymond et tous les challengers qui sont appelés sous la banderole ! Sitôt les présentation terminés, nous reculons en fond de peloton : ce matin aucun de nous ne ce sent les jambes pour tenir la cadence.
Le départ est donné et chacun trouve son rythme, je reste bien sagement à l'arrière à discuter avec Manu et puis finalement je décide de partir un peu devant, les jambes ayant l'air pas trop mal
Je sors le MP3, et dans les 20 minutes qui suivent je rate trois fois le balisage, la conclusion s'impose d'elle même, je ne suis pas très lucide et la musique finit de me sortir complètement de la course, le MP3 rejoints le fond de ma banane. Si je ne veux pas faire trop de détours et finir avant la nuit va falloir revenir vite fait dans la course !
J'arrive avec Manu au premier pointage km 13, à partir de là la descente aux enfers commence, Jusqu'à Vaunaveys où l'on rejoint le semi je vais prendre un méchant coup de bambou... le moral n'y est plus, je vois Manu s'éloigner et beaucoup de coureurs vont me doubler. Comble de malchance, quand j'appelle à la maison pour me remonter le moral, femme et enfants sont partis. Arrivé à Vaunaveys, alors que la fin du peloton du semi-marathon passe j'erre tout seul, je n'y suis plus du tout malgré les spectateurs et la fanfare entraînante qui anime le ravito. Je crois que c'est ici que j'ai pris mon plus gros coup de moins bien du week-end, pourquoi ? Je penche pour une très mauvaise préparation matinale ! :oops: :?
Finalement je m'arrache du ravitaillement et je téléphone à Obé, j'ai besoin d'aide car je ne me vois pas finir en 8 heures ! Il me réconforte par téléphone interposé et alors que je raccroche je tombe sur mon SUPPORTER INCONNU de la veille, celui qui m'avait déjà remotivé à Saillans. Fidèle à lui même il hurle pour m'encourager, c'est bref, mais à ce moment là ça fait un bien immense. La grosse difficulté de la journée approche, et allez comprendre c'est là que je vais stopper l'hémorragie. J'arrive à tenir les groupes du semi dans lesquels je suis, la marche en montée me fait un bien fou, les jambes ne voulaient plus tourner, mais la puissance musculaire est encore là alors j'en profite. La descente sur Cobonne (km 27) finit de me redonner la gniaque. Au ravito, je retrouve Raymond qui attend son copain qui est perclus de crampes. Je ne m'attarde pas, il me reste une longue montée et je veux profiter de mon mieux-être (ça peut ne pas durer!) pour avancer un maximum. Et cette longue portion depuis Cobonne jusqu'au ravito en haut je vais la courir quasi intégralement même en montée ! Je reprends beaucoup de monde, seul 2 personnes vont me doubler : Raymond qui fractionne dans la côte et qui redescend régulièrement chercher son acolyte, et plus étonnant, Frédéric DESPLANCHES (le futur vainqueur du Challenge et 2ème du 100 de la veille ! ! ). Je l'entends arrivé avant de le voir, il envoie sévèrement, il me double juste au niveau du ravito, pause éclair pour lui, il demande aux bénévoles si des Challengers sont déjà passés (il joue la gagne!), en effet il s'est paumé à la sortie de Cobonne et à rallonger d'une bonne heure son parcours ! Il repart sans le renseignement désiré... Et moi, mon petit diable compétiteur vient toquer à la porte, et me souffle un plan tentant mais risqué, " Vas-y Kriss, reprends-le dans la descente et accroche toi au maximum ! " Sitôt pensé, sitôt démarré ! Je suis parti en chasse-patate, objectif reprendre l'avion dans la descente et voir ce que ça donne sur la fin du parcours (il reste une bonne dizaine de bornes). Eh bien, les jambes étaient vraiment revenues, j'ai réussi à reprendre Frédérique avant la fin de la descente, on a alors discuté et tout en continuant on a repris au bas Manu et Thierry PLET (un autre challenger !). J'avais à ce moment les cannes, et à l'occasion d'une petite montée, Frédérique qui menait notre groupe se retourne et lâche mine de rien : " Allez les gars on finit ensemble ! ".
Un super coureur mais aussi et surtout un sacré bonhomme simple et sympa !
Jusqu'à l'arrivée on s'attendra, on se motivera et surtout on passera un bon moment de discussion et de déconne ! Si bien que les derniers kilomètres seront avalés mine de rien ! Et quelle joie et quelle fierté d'arrivée sur le podium avec le vainqueur du Challenge devant une salle comble, qui vous offre une "standing ovation " !
Allez je vous l'avoue, ça aussi ça m'a vraiment plu, et mon petit diable compétiteur en est encore tout retourné !
Voilà, une fois de plus j'ai beaucoup appris malgré des errements mentaux (mais qui n'en a pas sur si long!), et j'espère que les " certitudes " acquises (surtout concernant l'alimentation et le rythme !) seront encore valables fin Juillet pour le TOE !
Supers courses et un grand merci aux bénévoles, organisateurs, et coureurs avec qui j'ai partagé des moments de course et de convivialité ! Enfin merci à toi mon supporter inconnu, encouragements bruyants mais chaleureux et surtout qui font du bien !
Prochaine étape, normalement l'intégrale des 3 jours de chartreuse !
5 commentaires
Commentaire de ch'ti lillois d'vizille posté le 25-05-2011 à 17:08:00
Bravo Chris, nons seulement tu as fais une belle course mais également un beau CR qui donnera surement envie à d'autres de venir courir à Crest.
Bonne course à St Pierre et on se voit aux 2 Alpes
Commentaire de bottle posté le 25-05-2011 à 20:42:00
Salut kriss, je ne sais pas si on s'est vu sur le 100 mais on a fait quasi la même course. Pour le café du samedi tu aurais du entrer dans la salle à manger il ya vait petit dej pour tous. Bravo beau challenge, tu fais combien au final sur la maratrail tu dois être devant notre groupe de challenger. A+ bottle
Commentaire de Jean-Phi posté le 25-05-2011 à 22:33:00
T'as vraiment bien assuré !! Bravo !!
Si je comprends bien, nous devrions nous voir en Chartreuse, ce sera avec plaisir en tout cas et sur le TOE... Mais je ne jouerai pas la même caté ! Pas grave, je serai heureux de partager un moment avec toi. Bravo pour ce superbe challenge !
Commentaire de Pat'jambes posté le 30-05-2011 à 21:34:00
Je cite: "départ dans ¾ d'heures, le timing est serré et je sais que ce n'est pas la meilleure manière de préparer un marathon surtout après les 100 bornes de la veille ! ! "
Tout est dit vous êtes de joyeux super héros dans l'ultra tout de même!!!
A l'occasion, tu me donnerais quelques tuyaux sur l'alimentation et la gestion des coups de bambou... :^)
Commentaire de TomTrailRunner posté le 01-06-2011 à 08:50:00
un bien beau we qui montre que le mental peut remplacer un peu d'improvisations.... on a dû jouer au chat et à la souris le samedi (parce que le dimanche, pour moi, c'était comme qui dirati récupération :)
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.